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[PUBLI] Télétravail, webinaires, visioconférences, plateformes de travail collaboratif, voici comment les mesures anti-Covid ont définitivement modifié notre perception du travail sans oublier les méthodes qui s’y rattachent.
La mise en place de nouvelles pratiques organisationnelles
La crise sanitaire a eu un impact considérable sur le monde du travail. L’engagement individuel et collectif des salariés, la santé,le changement du style managérial et l’adaptation aux nouvelles exigences en matière de collaboration sont quelques-unes de ces conséquences. Face à l’urgence, la nécessité de l’ajustement s’est révélée un véritable défi pour les entreprises. À la crise sanitaire se sont greffées d’autres crises : économique, environnementale et sociale.
Cette crise a, selon les observateurs, offert l’opportunité aux parties prenantes de s’interroger sur les impacts à long terme d’une expérience comme celle de la Covid. Un questionnaire réalisé auprès de 155 enseignants, chercheurs, dirigeants d’entreprises, consultants, DRH, etc. ressortissants de 16 pays, a permis de cerner tous les contours de la question. À coup d’arguments, ces éminences grises ont déconstruit une série d’affirmations.
Mais à en croire ces derniers, l’humanisation de la gestion et la mise en perspective de la proximité sont les principaux acquis de la crise sanitaire. Les experts vont plus loin en indiquant que cette situation a vu émerger de nouveaux modèles. Ainsi les concepts comme l’organisation du travail, la vie au travail ont été repensés. Autre chose, le respect du genre et de l’équité entre les personnes sont désormais plus en phase avec le rapprochement des différents maillons de la société.
Le télétravail, de l’exception à la norme
Lors du premier confinement intervenu au printemps 2020, le travail à distance a connu une ascension fulgurante dans de nombreuses organisations. Certes, de nombreux problèmes organisationnels ont été observés tels que : perte de mot de passe, difficulté à se connecter sur VPN de leur entreprise, faible niveau de connectivité en raison d’une mauvaise couverture réseau.
Cependant, il est clair que cette nouvelle organisation du travail a permis à plusieurs entités de survivre. Les responsables chargés de la gestion des systèmes d’information (DSI) ont reconnu que c’est grâce au télétravail qu’ils ont pu vérifier que l’architecture informatique, mise en place dans les différentes entreprises, pouvait tenir le rythme. Cependant, dans la plupart des entreprises, l’implémentation de cette nouvelle méthode de travail a nécessité une période d’acclimatation d’au moins une semaine. Cette étape passée, la plupart des systèmes ont réagi efficacement aux nombreuses sollicitations du personnel, tant interne qu’externe.
Le dimensionnement, en amont, des infrastructures informatiques peut justifier la facilité avec laquelle les systèmes se sont adaptés à la nouvelle donne. Les domaines comme la comptabilité, les achats, l’événementiel, l’accueil ou le service commercial ont largement bénéficié des facilités offertes par le télétravail pour rester en activité malgré le confinement. En outre, le fait que la moyenne d’utilisation des infrastructures big data tourne autour de 30 à 40 % a favorisé une absorption de la charge.
Process et méthodes organisationnelles à l’épreuve de la Covid
À chaque crise, il faut savoir tirer les leçons afin de les adapter aux difficultés du quotidien. « La première leçon que nous a enseignée cette crise a été d’amener l’homme à cesser de croire qu’il est le seul maître de l’univers au point d’avoir un contrôle absolu sur celui-ci », déclare un participant à l’étude évoquée plus haut. Certes, il s’en trouvera des esprits éclairés pour penser qu’il ne s’agit là que d’un épiphénomène, mais c’est faux.
La santé au travail, la sécurité et même les conditions d’hygiène ont connu une amélioration jamais vue auparavant. En plus de l’aération des bureaux, les services d’accueil ont été réorganisés de manière à réduire, autant que possible, les occasions de contact entre les usagers et le personnel. Afin d’éviter la propagation du virus et de mieux protéger la population, le port des équipements de protection individuelle est devenu une exigence pour de nombreuses catégories sociales. Le ravitaillement en équipements de protection chez RS Components comme chez d’autres fournisseurs a permis de commander des masques, des gants de protection, des visières, des combinaisons et chaussures de protection, etc.
Autre conséquence de la crise, les stratégies managériales ont été reconfigurées afin de les adapter à une situation à la fois inédite et anormale.
Ainsi l’on a vu émerger de nouveaux concepts comme les visioconférences, les webinaires, le télétravail ou encore, l’informatisation accélérée des processus organisationnels. Enfin, les orientations stratégiques, mercatiques, technologiques et humaines ont pu être redéfinies de façon à ce que leur mise en pratique permette de relancer la croissance économique des entreprises.
Nature, genre et équité pour l’émergence d’une économie de partage
Vu l’incapacité des grands pays à juguler cette crise, l’évidence d’une égalité de tous, face à la mort, n’a jamais été aussi perceptible. Désormais, un accent doit être mis sur des notions telles que le partage de la richesse ou du pouvoir, la légitimité des dirigeants et même le respect du genre. Cela suppose également une nouvelle vision de l’entreprise orientée vers plus de partenariat et de collaboration entre les différents acteurs. L’objectif poursuivi dans cette optique n’est rien de moins que de préserver l’espèce humaine dans sa nature et sa diversité.
Sur le plan managérial et organisationnel, le tournant pris par la crise sanitaire brille par sa singularité. Le confinement de près de 3 milliards de personnes a provoqué la stagnation du système économique. En conséquence, un marquage durable des méthodes de management est à prévoir. Longtemps restée sous exploitée, la valeur humaine opère une percée fulgurante sous le couvert de la crise sanitaire. L’innovation numérique et la virtuosité en sont les principaux socles, elles qui permettent de développer les outils numériques collaboratifs.
La nouvelle approche managériale se veut par conséquent plus attentive aux aptitudes individuelles des agents. La solidarité entre pairs, la valorisation de l’empathie et le renforcement de la résilience sont les principaux challenges sur lesquels les cadres d’entreprises seront jugés après la crise sanitaire du coronavirus. En outre, les notions de responsabilité sociale des entreprises et de qualité de vie au travail prendront plus de sens désormais. Elles devront par conséquent être traduites en réalité dans le cadre de la mise en œuvre d’un management de proximité ayant un visage plus humain.
Annoncée en octobre dernier, la nouvelle école de design tout juste créée au sein de CY Cergy Paris Université et dirigée par Dominique Sciamma accueillera ses premiers étudiants en septembre prochain. Au moment où la plateforme ParcoursSup ouvre son accès pour les futurs bacheliers, l’école dévoile le contenu de ses formations et ses futurs locaux.
À l’automne 2021, CY Cergy Paris Université accueillira ses premiers étudiants en design global au sein du Campus d’IXblue à Saint-Germain-en-Laye : Les premières promotions de CY Ecole de design – composées de 80 étudiants en 1ère année et 20 étudiants en 4e année – bénéficieront d’un environnement pédagogique particulièrement équipé (design studio, labo d’informatique graphique, Ateliers machines, Fablab, VR/AR IoT Lab…).
À noter, la filière est implantée dans un contexte bien spécifique : au sein d’un écosystème d’entreprises de hautes technologies (IA, robotique, Biotech, spatial) dans un parc boisé classé et sécurisé, aAvec son château du 19 siècle transformé en centre des congrès par l’architecte Dominique Perrault, et son amphithéâtre de 300 places.
iXcampus, Chateau la nuit
Le hall d’accueil de l’école est construit autour d’un escalier monumental conçu par Jean Prouvé, un beau symbole pour une nouvelle école de design.
Parallèlement, 40 ingénieurs-designers, spécialité « info-design », rejoindront le campus de CY Tech à Cergy-Pontoise. Il s’agira là du premier double diplôme ingénieur-designer intégré sur 6 ans en France.
En octobre dernier, l’annonce de ces futurs cursus axés sur la transversalité soulignait l’ambition de contribuer à la » formation des designers, ingénieurs et managers de toutes les transitions, de la matière à la décision ».
Un Diplôme universitaire de « Designer Global » en 5 ans, accessible à tous
Ce cursus en design global est pensé sur 5 ans, autour d’une pédagogie par projets (20 en 5 ans) et et de 7 piliers éducatifs :
1. Se cultiver / Penser / Ecrire
2. Représenter
3. Observer / Analyser / Comprendre
4. Créer / Résoudre / Collaborer
5. Faire / Expérimenter
6. Comprendre l’entreprise
7. Se professionnaliser
Les 3 premières années sont centrées sur l’acquisition des savoirs, méthodes, pratiques et outils fondamentaux du design, et les 2 dernières années sur la compréhension fine du fonctionnement des organisations humaines (entreprises, collectivités, services publics) afin de pouvoir y prendre place. Le cursus prévoit un semestre international (échanges/stages/voyages d’étude) en 3e année, les 2 dernières années seront faites en alternance.
Gratuite pour les boursiers, le coût total de la formation sera de 10 500€ (3 500€ par an). Le site internet de l’école est accessible à l’adresse : www.cy-ecolededesign.fr
Un Bachelor international de « Datascientist by Design » en 4 ans
L’école propose aussi un Bachelor international « Datascience by Design » co-signé avec CY Tech. Ce programme en anglais, à cheval entre la France et l’Asie forme en 4 ans des professionnels complets, nourris de sciences (mathématiques, physiques, statistiques) et de technologies IA, big data, mais aussi de sciences humaines et de design afin de leur permettre d’imaginer les futurs usages nés de l’exploitation juste des données.
Un double-diplôme Ingénieurs-designers en 6 ans à Cergy-Pontoise
CY Tech et CY école de design co-signent le premier double-diplôme intégré Ingénieurs-designers,spécialisé en informatique. Ce parcours en 6 ans va former des ingénieurs capables de mettre un savoir et des méthodes informatiques très pointues au service de la conception d’objets, de systèmes, d’interfaces, d’espaces, de services et d’expériences utiles, réussies et belles.
Il reste quelques jours pour découvrir l’exposition de l’architecte italien Carlo Mollino chez RBC Lyon. Pour ses dix ans, le fameux « Cube Orange » implanté au cœur du quartier de Confluence a misé sur « Sempre salva la fantasia », mis en scène par Zanotta. À voir jusqu’au 24 décembre.
En 2020, après un processus de recherche et de développement technologique autour des créations de Carlo Mollino, Zanotta lance la collection CM : “Ce projet est né comme une réinterprétation de l’œuvre de Carlo Mollino. Nous avons créé cette collection avec un processus de production semi-artisanal. Le caractère éclectique des créations de Carlo Mollino exprime parfaitement la vision de Zanotta” explique Giuliano Mosconi, PDG de Zanotta.
Le tandem Zanotta-Mollino commence en 1981, lorsqu’Aurelio Zanotta décide de fabriquer la chaise alpine en bois massif Fenis (conçue par Mollino en 1959 pour le campus de l’école polytechnique de Turin). L’éditeur s’intéresse aux expériences menées par ce maître de l’architecture moderne italienne dans le domaine de l’aménagement intérieur, et étudie avec précision le contenu des archives de Mollino. En 2020, 8 pièces dédiées à l’univers domestique viennent constituer une collection hommage.
La Collection CM 2020
Pour comprendre le travail de Carlo Mollino en tant que designer, il faut adopter une approche globale : chaque objet interagit avec certains éléments de la maison, une vue particulière sur Turin, un mur aménagé… Chaque meuble fait ainsi partie d’une narration figurative dont l’architecte est scénariste, réalisateur et acteur. À partir de l’analyse de documents d’archives, en collaboration avec le Politecnico de Turin, Zanotta vient d’éditer une collection de mobilier fidèle au dessin de Mollino tout en l’équipant des dernières technologies pour le marché contemporain.
La collection se compose de 8 pièces de mobilier, toutes portant les initiales CM et couvrant 21 ans de son travail : le meuble de rangement Carlino CM (1938), le miroir Milo CM (1938), le fauteuil Ardea CM (1948), la table Reale CM (1948), la table d’appoint Arabesco CM (1949), le bureau Cavour CM (1949), le fauteuil inclinable Gilda CM (1953) et le fauteuil Fenis CM (1959).
RBC Lyon fête ses 10 ans
L’exposition consacrée à Carlo Mollino vient marquer de manière festive le dixième anniversaire de RBC Lyon. Franck Argentin, directeur de RBC travaille toujours de concert avec des architectes pour inscrire ses différents showrooms dans leur environnement, et leur donner une signature spécifique.
En 2010, c’est ainsi le duo Jacob /MacFarlane qui va signer cet écrin orange audacieux, dirigé par François Basilien. Durant cette décennie, le showroom aura accompagné de grands projets : aménagement du siège d’Euronews, aménagement du Groupama Stadium-Parc OL, les appartements de standing de la tour Ycône, aménagement du MOB Hôtel, Altavia, Sporting Club de Genêve ou encore plus récemment les bureaux de Opteven… En 2019, cet ancrage RBC voit l’inauguration d’un second lieu en centre-ville, cette fois, consacré à l’éditeur Poliform.
Cette année, Intramuros s’est associé à l’École Camondo pour une collaboration inédite : donner l’occasion à des étudiants sélectionnés de travailler sur des projets qui auront vocation à être édités. Pour cette phase 3, les jeunes diplômés choisis par Sunbrella, Lafuma Mobilier et Moore Design ont reçu le brief de leurs parrains et sont dans la phase de réalisation. Point d’étape avec René-Jacques Mayer directeur de l’École Camondo, en attendant de retrouver l’article complet dans le prochain numéro d’Intramuros (sortie 22 décembre).
Comment s’est passée cette fin de diplômes dans les conditions très particulières que nous vivons ?
René-Jacques Mayer : Être un bon architecte d’intérieur designer est une affaire de contexte. Celui de la conception, de la production et de l’invention des diplômes de cette promotion 2020 a été profondément bouleversé. Faire sans aurait été si contraire au principe tant énoncé pendant leur cinq années d’études de faire avec l’existant pour mieux le transformer que nous avons choisi, collectivement, d’aller au bout de cette logique de la distance. Conduite du projet, soutenance et exposition des diplômes ont collectivement basculé dans l’espace virtuel.
Au-delà de la contrainte imposée à tous, ce fut un choix pédagogique audacieux, particulièrement dans une école de création, où la matérialité, l’échange collectif, l’émergence d’une idée au travers d’un simple regard ou d’un geste, constituent la palette des possibles expressions de ce qu’ils sont. Accompagnés par leurs directrices et directeurs de diplômes, nos étudiants furent cependant souvent seuls face à des horizons imaginaires qui ont produit de belles échappées libres. La force conceptuelle et l’approfondissement d’une narration engagée marquent profondément le travail de ces jeunes diplômés qui forment collectivement une promotion d’exception.
Pour eux, nous avons créé une plateforme digitale d’exposition de leur travail : Diploma.ecolecamondo.fr. Pensée comme un véritable réseau d’alumni, cette plateforme permet de découvrir en trois temps (un sujet imposé, un mémoire, un sujet libre) et de manière pérenne l’identité singulière de chacun des 60 étudiants qui composent cette promotion 2020, promotion Cynthia Fleury. C’est un jalon formidable pour leur parcours qui révèle la grande diversité des approches qu’ils peuvent avoir de leur futur métier et des enjeux sociétaux qui les animent.
Comment se sont organisées les auditions avec les équipes de Lafuma Mobilier, Moore Design et Sunbrella ?
R.-J. M. : Toujours dans le contexte du confinement, les rencontres se sont opérées à distance sous forme de visioconférences. Dès l’été, quand ils y ont été invités et parce que c’était possible, les lauréats se sont rendus sur les sites de production des marques pour découvrir leur savoir-faire et leurs outils de production. Depuis la rentrée, les échanges continuent et de beaux projets se dessinent. Nous avons tous hâte d’en savoir plus.
Un trait marquant pour chacun des trois projets de diplômes retenus ?
R.-J. M. : Je dirais qu’à l’instar des valeurs portées par l’École Camondo, ils répondent à des enjeux importants comme le développement durable, les valeurs sociales et de partage, une démarche de recherche créative et originale.
Le projet de Thomas Carlier, Duo, est un ensemble d’expérimentations autour de la biofabrication mettant en avant la collaboration entre le designer et l’organisme vivant. Les résultats de ces expériences lui permettent de développer une gamme de mobilier en sel et en mycélium. Travailler sur des biomatières pour un designer, c’est proposer une alternative aux ressources non renouvelables. Et c’est plutôt une bonne nouvelle puisqu’elles visent à laisser une empreinte écologique minimale et bénéficient parfois de propriétés pour le moins étonnantes.
Le projet de Zeina Sleiman propose d’intégrer de la sensorialité dans nos mobiliers du quotidien. L’intention du projet consiste à concevoir une gamme qui combine les deux aspects : formel et sensoriel. Enfin, celui de Juliette Droulez, dans un mouvement de décélération de la production matérielle, livre une collection d’objets mentaux, qui n’existeront jamais et qui ne sont pas faits pour exister. Ils sont seulement là pour ouvrir nos imaginaires, pour nous questionner, et pour que la frustration de ne pas pouvoir les acquérir soit remplacée par la beauté de les posséder dans un coin de sa mémoire.
Qu’est-ce que signifie pour l’École Camondo d’être partenaire de ce concours avec Intramuros ?
R.-J. M. : Après le temps de l’apprentissage libre et créatif, pouvoir directement travailler avec des entreprises partenaires est une formidable chance pour de jeunes diplômés. Valoriser et accompagner par un grand média spécialiste du design le travail de jeunes architectes d’intérieur est un signal fort de la porosité et de la complémentarité de ces deux disciplines. Le faire comme s’ils constituaient un collectif envoie aussi une adresse forte à la vaste communauté des étudiants en arts appliqués pour qu’ils travaillent ensemble, au-delà de la valorisation individuelle des parcours de chacun. Un partenariat et trois signaux forts, donc.
En novembre, à défaut de tenir physiquement le programme des conférences prévues à EquipHotel, l’Ameublement français, accompagné par ses partenaires (le French Design by VIA, Intramuros), a relevé le défi d’une semaine de rencontres en ligne. Les échanges extrêmement variés ont interrogé les transformations en cours du secteur de l’hôtellerie-restauration, qui, frappé de plein fouet par la crise sanitaire, fait preuve d’une résilience créative en accélérant sa mutation, en réinterrogeant conjointement l’aménagement des espaces comme les modèles économiques.
Qu’est-ce que « recevoir à la française » ? Et comment conserver notre spécificité culturelle en l’adaptant aux enjeux actuels du marché ? Comment transformer les services de l’hôtellerie tout en gardant cet ADN fondamental ? Du 16 au 20 novembre, quelque 70 intervenants ont partagé en ligne, dans des échanges chaleureux et interactifs, leurs expériences, leurs réflexions et leurs engagements dans une série de conférences, toujours accessibles en replay sur le site de l’Ameublement français.
Le client était, bien sûr, au cœur des réflexions : pour l’attention requise à sa protection dans ce contexte de crise sanitaire mais aussi pour imaginer son retour. Qu’est-ce qui va l’attirer à nouveau ? Quel sens va-t-il rechercher dans ses expériences ? Comment cela va-t-il impacter, développer l’art de recevoir ? Quelles innovations technologiques cela va-t-il engendrer dans le recours à la domotique, du traitement des matelas jusque dans le service de cuisine ? Ainsi, six thèmes ont été abordés : l’hôtel lifestyle, l’accueil et les services, l’architecte d’intérieur et le fournisseur, le savoir-faire et l’international
Repenser l’espace et le modèle économique
Parmi les réflexions partagées avec les professionnels qui ont suivi les débats s’est posée bien sûr la redéfinition même de la place de l’hôtel : dans un monde où les voyages se réduisent, il y a un développement de nouveaux usages vers les entreprises, avec les visioconférences.
Ce lieu doit s’ouvrir sur son environnement direct pour capitaliser sur les fonctions annexes de l’hôtellerie et proposer de nouveaux services (retail, séminaires, sport, espaces de détente…), et pour repenser une nouvelle économie de l’hôtel vers une clientèle plus locale. Selon Jean-Philippe Nuel, « ces tendances-là existent déjà en Asie et au Moyen-Orient […] Il ne doit plus être envisagé comme un programme isolé qui va chercher ces clients partout dans le monde, il doit être imaginé comme la future pierre angulaire d’un quartier, voire d’une ville. C’est une réflexion qui est économique, sociale, culturelle, dans laquelle l’hôtel doit nouer de nouveaux partenariats. L’enjeu est de travailler sur cette synergie ».
En cette période de crise, pour compenser la chute de la fréquentation due notamment à la perte de la clientèle internationale, certains établissements ont déjà reconverti des espaces en lieux de coworking : à l’heure où le télétravail s’installe durablement dans le fonctionnement quotidien, et où se pose pour certains la question du sens – plus que de la nécessité – du retour au bureau, de nouveaux espaces intermédiaires sont à investir pour des temps de rencontres, de réunion, sur des créneaux horaires limités, et ce sont sur ces espaces-tampons qu’il est essentiel de travailler en aménagement.
L’hôtel de l’après-Covid
Scénographie, mise en scène des services… Dans ce concept fort d’« hospitalité », la redéfinition du client – local vs international ? business vs loisirs ? familial ? temps de présence ponctuel ou séjour ? – est bien entendu au coeur des réflexions. En termes de réponses architecturales, selon Jean-Philippe Nuel, « l’hôtel de demain, c’est peut-être donner moins de place à la chambre pour de nouveaux services : chaque espace doit être analysé de façon précise ». Et la gestion des espaces doit être aussi bien repensée en termes de modularité vis-à-vis de cette diversité des profils de clientèle.
De la même manière, l’ouverture à de nouveaux services et le renforcement des normes sanitaires nécessitent de réaffirmer l’attention portée aux rapports humains : respect de mesures rassurantes, recours maximal au digital pour éviter les contacts, accueil individualisé – et qui doit être ressenti comme tel –, à l’image de l’expérience client vécue dans le secteur du luxe. Le personnel doit être formé, conforté, pour prendre en compte la diversité des profils, des services, et être capable de transmettre cette confiance et cette attention.
« On a fait un bon de vingt ans en quelques mois », selon les professionnels. Le prochain EquipHôtel aura lieu en novembre 2022, des rendez-vous réguliers seront proposés dans la continuité de ces échanges, pour scruter ces évolutions.
[PUBLI] Réussir à créer une image de l’écrin que l’on décide et de la manière de communiquer avec la cible, c’est l’objectif de Blackdress.Créée par Chantal Gemayel, l’agence de communication accompagne aujourd’hui des marques comme Breitling Qeelin, Ulysse Nardin ou encore Corkcicle.
Pour nombre de personnes, le travail d’attachée de presse n’est pas très parlant. Pourtant, c’est grâce à des personnalités comme Chantal Gemayel qu’une marque peut développer sa notoriété, être visible dans les médias et travailler son image pour créer de la désidérabilité. « Rien ne me prédestinait à cette carrière. J’ai fait une école de commerce, puis managé des équipes marketing et communication, mais j’ai toujours été attirée par les médias et le digital. Après une longue réflexion, j’ai tout quitté pour créer mon agence. »
Baptisée Blackdress, l’agence est installée dans le quartier de la Place vendôme à Paris et possède une antenne à Genève. Son point fort : privilégier les rapports humains et les valeurs véhiculées par les marques. «Le meilleur bel exemple est ma plus proche collaboratrice depuis 7 ans, Jennifer Mahevo. Nous nous sommes connues à l’école de commerce et formons un duo très complémentaire ! ».
La devise de l’agence ? «Some have hopes and dreams, some have ways and means » (« certains ont des espoirs et des rêves, d’autres ont des objectifs et des moyens » )
Marques gérées à l’année par BLACKDRESS (liste non exhaustive)
montres BREITLING : Depuis sa création en 1884, ses montres de haute précision et son rôle de pionnier dans le développement du chronographe ont valu à Breitling une renommée mondiale. Célèbre pour son esprit d’innovation, la marque a gagné en notoriété dans les domaines de la science, du sport et de la technologie. Breitling crée ses propres mouvements dans ses ateliers ; chacune des montres de la marque est fabriquée en Suisse et dispose du statut de chronomètre certifié par le Contrôle Officiel Suisse des Chronomètres (COSC), un gage de qualité indéniable.
Joaillerie QEELIN : Depuis son lancement en 2004, Qeelin crée des modèles riches de significations culturelles et réinterprète les symboles traditionnels au travers des designs qui insufflent une vie et une modernité nouvelles au patrimoine chinois. Qeelin fait partie du Groupe de Luxe mondial Kering.
montres ULYSSE NARDIN : Fondée par M. Ulysse Nardin en 1846, la marque Ulysse Nardin a écrit certains des plus beaux chapitres de l’histoire de la Haute Horlogerie. La marque a d’abord dû sa renommée à ses liens avec le monde marin : ses chronomètres de pont comptent parmi les plus fiables jamais conçus et restent très prisés des collectionneurs de par le monde. Pionnière des technologies d’avant-garde et de l’utilisation de matériaux innovants comme le silicium, Ulysse Nardin est l’une des rares manufactures à être dotée de l’expertise interne nécessaire à la production de ses propres composants et mouvements haute précision.
SANTA MARIA NOVELLA PARIS : 61 Faubourg Saint Honoré 75008 ou 10 Place des Vosges. Cette officine propose depuis 1612, des onguents et autres élixirs, imaginés initialement par les moines dominicains de Toscane pour habiller autant les cours les plus renommées que les artistes qui les immortalisèrent.
DANY ATRACHE COUTURE : la haute couture exercée dans le plus pur savoir-faire des broderies en atelier.
CORKCICLE : en partenariat avec Charity Water la marque américaine de gourdes recyclables facilite l’accès à l’eau potable dans certaines zones du globe. Une marque éco-responsable qui multiplie les collaborations avec des artistes.
Lunettes ALF : Créée début 2018, alf c’est l’histoire de deux frères soucieux de mettre en valeur leurs expertises et leurs connaissances dans l’optique pour offrir une qualité́ irréprochable, déjà̀ reconnue par les opticiens exigeants : un confort optimal et une élégance simple, de chaque instant.
BOHM PARIS: une marque de bijoux ludiques et dans l’air du temps.
Alors qu’elle s’interroge toujours sur les dates de la manifestation en 2021, l’équipe du Salon du Meuble de Milan vient de perdre l’une des figures fortes de l’événement : Manlio Armellini, secrétaire général puis directeur général de Cosmit à partir de 1965, est décédé ce lundi 16 novembre 2020. Pour Claudio Luti, actuel président du Salone del Mobile de Milan , « il a supervisé et géré l’évolution de ce qui allait devenir le principal événement international » pour le design, mais pas seulement.
Il était de l’aventure du Salon du meuble de Milan dès 1961 : Manlio Armellini a été l’un de ceux qui a permis l’évolution de cet événement du design pour le rendre aujourd’hui majeur sur la scène internationale. Parallèlement au développement commercial de la foire milanaise, on lui doit aussi plus de 40 initiatives collatérales – dont le SaloneSatellite – qui, organisées parallèlement au Salon, ont permis de faire en sorte que les le design devienne une référence stylistique, formelle et industrielle pour l’ensemble du secteur de l’ameublement.
En 1987, ses activités ont été récompensées par un Compasso d’Oro de l’ADI, « pour la promotion du design italien« . Manlio Armellini a commencé comme rédacteur en chef de la plus longue revue de l’industrie du meuble. Très actif dans les associations industrielles, il a également présidé Assomostre, l’association Confcommercio, qui regroupe 37 organisations internationales les salons professionnels. Il était le directeur général de Cosmit SpA – la société qui a organisé le Salone Internazionale del Mobile, Euroluce, Eurocucina, EIMU (maintenant Workplace3.0), le Salon international des accessoires d’ameublement, le Exposition sur les salles de bains, SaloneSatellite, SASMIL – et la Fondation Cosmit Events à Milan, ainsi que président de la Fondation Cosmit. Il a été notamment membre de l’ADI (Association italienne du design industriel), membre de l’UFI (Union Foires Internationales, Bruxelles), membre du CIRDI (Conseil international des sociétés de design industriel, Helsinki). Il a été fait Chevalier de la Grande Croix de l’Ordre et du Mérite de la République italienne le 2 juin 2008.
Les 60 ans du Salon du meuble de Milan au printemps… ou à l’automne 2021 ?
Compte tenu de la pandémie Covid-19, le Salon du Meuble de Milan n’a pas eu lieu en 2020. Si le site Internet du Salon annonce encore des prochaines dates en avril 2021, il semble que des discussions soient encore en cours pour un report éventuel à l’automne 2021… comme c’était le cas jusqu’en 1990. Une décision importante, qui doit s’accompagner également d’une réflexion sur la tenue – simultanée ou non – des nombreux autres événements « off » du Salon, qui font habituellement de cette Milan Design Week une manifestation d’ampleur au Parc Rho Eero comme dans de nombreux quartiers de la ville. Assurément, un soixantième anniversaire qui fêtera une édition à nulle autre pareille, mais qui relèvera des défis à la hauteur de l’engagement dont a fait preuve Manlio Armellini tout au long de sa carrière.
Entre pop art, univers de comics ou franchement rock ou metal, les créations des 2 SAINTS sont avant tout des pièces de luxe ultra travaillées. Entre geste barrière, clin d’œil et effet de style, parmi les accessoires, on trouve désormais un ouvre-porte baptisé « Stay safe ».
2 SAINTS est un groupe de créateurs qui ont décidé de créer des accessoires destinés à la gent masculine : briquets, cendriers, pendentifs, boutons de manchettes, couteaux, bagues, bracelets… tous les accessoires sont fabriqués dans leur atelier en France. Ils sont notamment distribués à à l’Eclaireur Paris et Mad Lord.
Dans le contexte sanitaire actuel, ils viennent d’éditer « Stay Safe », un outil en bronze BR 10 avec plus de 93% de laiton, métal anti virus par excellence. Cet outil permet d’aider à l’ouverture des portes, appuyer sur les boutons de lumière ou d’ascenseur et d’écrire sur des supports tactiles sans créer de contact avec ses mains.
La Dubai Design Week 2020 est confirmée et aura lieu du 9 au 14 novembre prochains. Elle se centrera sur le rôle des designers et des créateurs dans la redéfinition de notre mode de vie. Des thèmes liés à la localité, au travail collectif, à l’imaginaire futur et au partage de l’espace public dans un contexte de restrictions physiques et de mobilité animeront donc l’édition de cette année. S’adaptant aux conditions sanitaires, la foire Downtown Design sera en version numérique. Sélection de points principaux du programme en attendant l’ouverture.
– Dans le Dubai Design District (d3), l’édition 2020 mettra en scène une série d’installations et d’interventions urbaines et d’expériences en plein air.
–En première mondiale, le premier MENA Grad Show présentera des projets universitaires axés sur l’innovation à impact social dans les domaines de la technologie, de la science et du design et qui met en avant des projets choisis parmi plus de 200 soumissions de plus de 35 universités basées au Moyen-Orient et en Afrique du Nord.
– Le designer irakien Hozan Zangana récompensé cette année par la commission Abwab proposera « Fata Morgana », un cadre conceptuel dans un arrangement ouvert comportant des piliers focaux représentant chacun des sept émirats.
–L’exposition des designers des EAU présentera les travaux de 20 designers émergents ,représentant la production créative locale actuelle.
– Downtown Design, le principal salon du design de la région, revient avec une édition remaniée, adaptée aux spécificités de cette année marquée par la crise sanitaire, et rassemblera la communauté du design sur des plateformes physiques et numériques. Elle sera complétée par un programme de conférences virtuelles et une exposition de design « The Shape of things to come » de Downtown Design présentera le design d’intérieur et les concepts d’architecture du futur.
Changement de périodes, changement de date : la crise sanitaire s’est invitée dans la transformation d’un salon qui cherche depuis quelques années une nouvelle dynamique. Maison &Objet se tiendra non pas en janvier mais du 26 au 30 mars au Parc des Expositions, en continuité d’une présence en ligne… et accompagné d’un parcours en ville. Un pari osé vu la proximité éventuelle de la grand-messe milanaise pressentie en juin ?
Si le contexte sanitaire international a bouleversé le calendrier des salons dans le monde entier, chacun cherche en ligne à maintenir le contact avec sa communauté d’exposants et de visiteurs. Maison & Objet en septembre s’est ainsi appuyé sur sa plateforme digitale MOM (Maison&Objet and More).
Suite à la première Digital Fair de septembre 2020 qui a rassemblé 4292 marques et près de 215 000 visiteurs internationaux uniques, plusieurs études en ligne et consultations ont été réalisées auprès de plus de 500 professionnels (marques, acheteurs, prescripteurs), permettant aux équipes de Maison&Objet de définir les attentes actuelles des marchés et de dessiner les propositions les plus adaptées à un contexte inédit.
Il en ressort tout d’abord que les secteurs de la décoration sont beaucoup moins impactés que d’autres activités, voire dynamisés par de nouveaux usages : le travail s’exporte durablement en dehors de l’entreprise et les consommateurs souhaitent tout autant imaginer de nouveaux aménagements fonctionnels que redéfinir le confort de leurs espaces privés. Les professionnels expriment alors leur besoin de se retrouver physiquement, pour diversifier leurs inspirations, toucher les matières, appréhender les couleurs, découvrir les nouvelles collections de leurs fournisseurs et en rencontrer de nouveaux.
Une édition de Maison & Objet au printemps précédée par des temps on line
Maison&Objet a décidé de maintenir des rendez-vous en ligne et physiques tout au long du premier trimestre 2021 qui se conclura par un retour au Parc des Expositions de Paris-Nord Villepinte du 26 au 30 mars 2021.
En bref, Maison&Objet déploiera un dispositif complet entre janvier et mars 2021 déclinant des offres adaptées aux différentes attentes et au contexte actuel :
– Une série de Digital Fairs sectorielles et thématiques,
– Un salon physique du 26 au 30 mars 2021 dont le format sera augmenté par la création de contenus multimédias permettant une présence digitale renforcée des exposants pour amplifier l’impact de leur participation et prolonger l’expérience post-salon,
– Un parcours off dans Paris, en parallèle du salon, afin de permettre aux marques qui le souhaitent de présenter leurs collections en showroom ou sous la forme d’un pop-up.
La 12e édition des Restaurant & Bar Design s’est tenue virtuellement le 15 octobre, crise sanitaire oblige. Intramuros a rejoint cette année les partenaires privilégiés de cet événement mondial.
Les Restaurant & Bar Design Awards est une compétition internationale consacrée à la conception d’espaces d’hospitality. Au-delà des bars et restaurants, il couvre tous les espaces d’accueil imaginables, des navires aux aéroports, des musées aux camionnettes à hamburgers, et des établissements vénérés étoilés par le Michelin au dynamisme éphémère des pop-ups.
Jugée par un jury composé de certaines des personnalités les plus influentes du monde du design, de l’hospitalité et du style de vie, cette édition annuelle des prix a attiré plus de 900 participants de 65 pays.
Les lauréats
Restaurant Design Award 2020
Garden Hotpot, un restaurant à Chengdu, en Chine, conçu par MUDA-Architects et INNS Bar, un bar à Chengdu, en Chine, conçu par Wooton Designers sont les gagnants des prix 2020 de design de restaurants et de bars. Les 42 autres gagnants de catégorie ont été révélés lors de la cérémonie virtuelle de remise des prix, qui s’est déroulée en ligne le 15 octobre. La cérémonie de remise des prix a été suivie par les meilleurs designers du Royaume-Uni et du monde et leurs clients responsables de la conception des espaces de restauration les plus innovants. En plus de présenter les 248 projets présélectionnés et bien sûr d’annoncer les gagnants, l’animateur de la cérémonie de remise des prix – Harry Mckinley, a interviewé l’architecte japonais Kengo Kuma et les designers Martin Brudnizki, Lazaro Rosa Violan, Roisin Lafferty, ainsi qu’une sélection des juges de cette année.
La vidéo de la cérémonie est à retrouver ici.
Bar Design Award INNS Bar, réalisé par Wooton Designers
VyTA Farnese (Rome Italy) par ColidanielArchitetto
Lauréat de la catégorie Europe
Intramuros s’est à nouveau associé au concours Paris Shop & Design, qui récompense des aménagements de showrooms, boutiques, hôtels-restaurants parisiens réalisés par des designers et / ou des architectes d’intérieur. À travers ce prix organisé par la Chambre de commerce et d’industrie de Paris, il s’agit de valoriser l’apport de ces professionnels pour l’attractivité des commerces. Le jury 2020 était cette année présidé par Philippe Brocart, directeur de Maison & Objet.
Sous la direction de Philippe Brocart, le jury 2020 a âprement débattu pour la sélection des lauréats de cette édition du Paris Shop & Design. Et la présence cette année de concepteurs comme Tristan Auer, Dorothée Meilichzon et Ramy Fischler a fortement enrichi les échanges. Bien entendu, le contexte particulier de 2020 était en filigrane dans l’analyse des dossiers, et donne une couleur particulière à cette édition, sachant combien les secteurs des différentes catégories (alimentaire, mode, bien-être, déco, hôtelleries-restauration) ont été (et sont encore) particulièrement éprouvés. C’est donc le choix de la cohérence dans le projet, entre le propos du commerçant et la réalisation qui ont été mis en avant, ainsi que l’éventuel impact en termes d’attractivité, d’emplois sur le quartier. Le jury a été particulièrement attentifs au recours à l’affichage digital, pour vérifier sa pertinence, ainsi que le choix des matériaux.
Lauréat Catégorie Alimentaire : LAITERIE LA CHAPELLE (Laiterie Fromagerie)
72 rue Philippe de Girard – 75018 Paris
Commerçant : Paul ZINDY
Concepteur : AKR architecture – Atelier Killian Roland
Ici on fabrique et vend des fromages et autres produits laitiers. Ce projet (qui a intégré le Paris Design Guide 2020 d’Intramuros) trouve toute son originalité dans le concept de transparence : montrer la fabrication à l’œuvre, grâce à des baies vitrées, en faisant « remonter ce qui est traditionnellement à la cave » au niveau de la rue. Un gros défi technique pour les architectes, de garder la sobriété, un caractère contemporain dans l’aménagement tout en répondant à un cahier des charges sanitaires très précis.
Lauréat Catégorie Mode PETIT BATEAU (Prêt-à-porter)
Petit Bateau Prix Paris Shop & Design 2020
53 bis rue de Sèvres - 75006 Paris
Commerçante : Myriam Doukhan
Architecte/Designer : CUT architectures
Retrouver le caractère ludique et espiègle de la marque dans un aménagement qui corresponde aussi bien aux enfants, qu'aux parents : c'était le brief principal du projet. Cut Architectures a proposé de partir sur un jeu de construction de cabanes, dans un système modulable de tiges assemblées par des joints colorés, qui s'adapte à tous les lieux.
Lauréat Catégorie Bien-être, Santé, beauté EN (Institut cosmétiques japonais)
7 Rue de Condé – 75006 Paris
Commerçant : Goh HIROSE
Concepteur : ARCHIEE – Kinoshita Yusuke
« En » en japonais a plusieurs sens, dont celui de cercle, et le nom de cet institut rejoint l’approche holistique et personnalisée du soin qu’il entend proposer, dans une rencontre entre l’art de vivre français et la culture japonaise. Le concepteur a bien entendu jouer du cercle dans l’aménagement intérieur du lieu, tout en multipliant les espaces de bien-être personnalisés, entre élégance et sobriété, mais aussi repenser la cave voûtée dans un aménagement audacieux.
Lauréat catégorie Hôtels Cafés restaurants- AU TOP
Un projet réalisé à plusieurs niveaux : en rooftop couvert, il fallait avant tout privilégié la vue, à presque 360 ° sur Paris, et garder cet effet de surprise au visiteur qui arrive à l’étage après un long cheminement. Puis il fallait aussi recentrer sur une échelle plus réduite – un moment de partage et de dégustation gastronomique – tout en laissant la possibilité de lever les yeux pour admirer la nuit Paris illuminée. Soit réussir une dualité entre un espace intime et un panorama. La transition s’opère avec un mobilier sobre, en métal, une présence végétale comme une invitation à l’extérieur qui justement évite un cadre métallique trop froid, et une confrontation trop brute au panorama.
Lauréat catégorie Maison et Décoration : Point P (vente et matériaux de construction)
Port de Javel bas – 750015 Paris
Commerçant : Nicolas Rome
Concepteur : Elisabeth Veit Architecture
C’est l’esthétique globale et l’intégration urbaine de ces lieux de ventes plutôt réservés aux professionnels et habituellement refoulés en périphérie qu’ont voulu saluer à l’unanimité le jury. Dans un jeu de boîtes en bois et en Corten, les différents entrepôts s’inscrivent en bord de Seine, sans couper la promenade aux passants.
Le Festival international de jardins des Jardins de Métis (Canada) vient de se terminer. Portée par le thème du métissage, cette édition 2020 a bravé la crise sanitaire grâce à l’implication des équipes du festival : elles ont construit les 5 installations des concepteurs internationaux, bloqués dans leurs pays d’origine.
L’édition 2020 du Festival international de jardins des Jardins de Métis portait sur la mise en relation des designers, appelé “métissage”.
Dans le contexte canadien, bien que les Premières Nations (les populations autochtones présentes avant l’arrivée de Jacques Cartier en 1534) aient souvent été méprisée, les métissages qui sont nés notamment au XXIe siècle ont favorisé la créativité et encouragé l’émergence de nouvelles pratiques.
Dans le contexte du Festival, le métissage concerne les pratiques (architecture de paysage, architecture, arts visuels, design industriel…), les plantes (indigènes ou exotiques) ou les matériaux (naturels ou manufacturés).
Sur les cinq installations retenues, le visiteur devient participant actif, en s’allongeant sur le tapis de Augmented Grounds, en se faufilant dans les cercles de (Mé)Tissages, en devenant vibraphoniste dans Corps de résonance, en explorant un récif de corail dans Forêt corallienne ou en s’entrelaçant dans le macramé de Entwine.
``Augmented Grounds``
Soomeen Hahm, architecte, Jaeheon Jung, architecte et Yumi Lee, architecte paysagiste - Séoul (Corée du Sud)
L’installation s'inspire de l'écharpe traditionnelle de la nation métisse des plaines de l'Ouest canadien, et représente l'harmonie grâce à des cordes colorées qui sont étroitement posées sur un terrain sculpté.
Les conceptrices sont particulièrement intéressées par l'exploration d'une écologie harmonieuse entre l'homme, l'ordinateur et la machine. Elles se concentrent actuellement sur les moyens de construire des formes complexes par des humains pour développer des processus de construction qui ne peuvent pas être réalisés entièrement par l'automatisation, ni par le travail humain.
``Corps de résonance``
Charlotte Barbeau, designer, Leila Desrosiers, designer, Félix Roy, designer de l’environnement et Jean-Benoit Trudelle, stagiaire en architecture - Montréal (Canada)
Cette folie musicale prend forme dans une clairière de la forêt. Les visiteurs se déplacent dans et autour de cet instrument géant, qui prend vie en vibrant aux sons de la forêt.
Charlotte Barbeau, Leila Desrosiers et Félix Roy sont des designers de l’environnement, diplômés de l’École de design de l’UQAM. Jean-Benoit Trudelle est diplômé d’une maîtrise en architecture de l’Université de Montréal. Ils se sont réunis pour ce projet afin de créer une équipe multidisciplinaire, capable de raisonner entre l’objet, l’architecture et le paysage.
ENTWINE
Waiyee Chou, architecte paysagiste et Carlos Portillo, architecte-paysagiste, Toronto et Montréal, Canada
L’intégration d’une ancienne technique de nouage du macramé permet de mettre en valeur des variétés de plantes hybridées pour l’horticulture. À l’intérieur d’une spirale, les visiteurs sont libres de se promener pour voir de près les éprouvettes.
Waiyee Chou et Carlos Portillo sont diplômés d’une maîtrise en architecture du paysage de l’Université de Toronto. Waitee a travaillé, entre autres, chez Urban Strategies, section de l’aménagement urbain de la ville de Toronto, et chez Forest and Field Landscape Architecture. Carlos est architecte paysagiste chez Claude Cormier et Associés, il travaille actuellement à la conception et à la construction d’un parc pour le centre-ville de Toronto.
Forêt corallienne
Lucie Bulot, architecte et Dylan Collins, concepteur - Montréal, Canada
Une barrière de corail d’un autre genre prend forme le long d’un sentier. Une communauté de calcaire s’enracine dans le boisé avec un métissage de formes qui crée un paysage insolite et une nouvelle communauté hybride.
Lucie Bulot est architecte d’intérieur HMONP, diplômée de l’École nationale supérieure d’architecture (ENSA) de Paris-Val de Seine. Dylan Collins est architecte DE, diplômé de l’ENSA Paris-Malaquais. Ils vivent et travaillent à Montréal depuis 2019. Leur travail collaboratif commence en 2017 avec la réalisation du jardin Éternelles éphémères au Festival International des Jardins de Chaumont-sur-Loire. En 2019, ils créent Neiges éternelles, dans le cadre de l’événement Passages Insolites présenté dans le Vieux-Québec.
(Mé)Tissages
Duc Truong, architecte - Strasbourg (France)
Un paysage tissé qui invite les visiteurs à pénétrer dans un espace créé par un accrochage de cordes colorées. Ce jardin expérimental rassemble les visiteurs autour d’une installation entre l’architecture et la nature. Une invitation à se questionner sur le tissage des liens entre les communautés.
Duc Truong est un architecte français diplômé de l’École d’architecture de Strasbourg. En 2017, il cofonde le collectif d’architectes Figures vives et part à Tokyo pour travailler à l’agence Sou Fujimoto Architects, où il développe une réelle sensibilité pour le métissage de l’architecture et de la nature. Après un an et demi passé au Japon, il décide de rentrer en Europe et poursuit son apprentissage de l’architecture chez O.M.A. (Office for Metropolitan Architecture) de Rotterdam au Pays-Bas.
Les jardins Extra-muros
Le ruban de barricade, qu’on a pu abondamment voir dans les aires de jeux publiques canadiennes pour en interdire l’accès au printemps dernier, est ici utilisé à l’inverse pour inviter les visiteurs du Musée de la civilisation dans le Vieux-Québec à gravir les marches menant au toit-terrasse. Les couleurs de cette troisième édition sont inspirées d’une mouche à pêche d’Elsie Reford. Quelques accessoires de pêche de la collection des Jardins de Métis sont également présentés dans l’exposition, Histoires de pêche.
Julia est professeure adjointe au département d’architecture de l’Université de Buffalo, et Coryn est professeur auxiliaire adjoint. Travaillant en collaboration depuis 2003, ils s’efforcent de créer des objets, des espaces et des situations qui transfigurent le quotidien de façon ludique et hautement stimulante. Leur travail a été récompensé par le League Prize de l’Architectural League of New York en 2018.
Fruit d’une collaboration entre l’UQAM, le Partenariat du Quartier des spectacles (PQDS) et le Festival international de jardins, l’installation Ressac se déploie jusqu’à la fin octobre dans l’espace public adjacent à l’édicule du métro Saint-Laurent à Montréal.
Un jardin sec représente la grève alors qu’une passerelle en bois clair, rappelant le bois flotté, traverse celui-ci. Épousant la ligne de désir formée par les passants, le tracé sinueux s’inspire aussi de la forme de l’embouchure de la rivière Mitis, voisine des Jardins de Métis, qui se jette dans le fleuve. Le soir, l’horizon se dégage alors qu’un film est projeté sur le mur de brique qui, de jour, s’interpose entre le regard du passant et le fleuve, à peine un kilomètre plus au sud. La projection nous transporte au-delà de cette limite en amorçant une conversation entre corps et fleuve, incarnée par la danseuse Ivanie Aubin-Malo.
CY Cergy Paris Université vient d’annoncer la création d’une école de design pour la rentrée 2021. Publique, axée sur la transversalité, elle prendra sa place au sein des écoles de CY Alliance pour former des designers-ingénieurs. Sous la houlette de Dominique Sciamma, cette formation se veut innovante dans son approche pédagogique et s’inscrit dans les enjeux de transformation du monde actuel.
C’est un projet pédagogique ambitieux que lance CY Cergy Paris Université avec la création pour la rentrée 2021 de la première école de design dans une université. L’objectif est de former, dans un cadre transdisciplinaire : » à travers d’un parcours complet en 5 ans avec une pédagogie par projet, sanctionné par un diplôme universitaire, nourri de sciences humaines et sociales et de sciences de l’ingénieur, touchant à la matière autant qu’à la pensée, les designers de CY seront prêts à intégrer la vie professionnelle avec de grandes valeurs humanistes en tête, pour prendre soin des autres et du monde. » Fort de 7 ans passés à la tête de l’école Strate (qu’il vient de quitter cet automne), et par ailleurs président de l’APCI, Dominique Sciamma prend la direction de cette nouvelle école de design, publique.
La récente structuration de l'offre pédagogique de l'Université de Cergy-Pontoise
En janvier dernier, l’université de Cergy-Pontoise et l’EISTI ont fusionné en intégrant de plus l’EPSS et l’ILEPS en tant qu’établissements composantes pour former l’ensemble CY CERGY Paris Université. L’ESSEC Business School est associée par décret à l’université et intègre sa gouvernance. Ce regroupement rassemble 25 000 étudiants. CY Ecole de design sera portée par CY Tech – Ecole de Sciences, Ingénierie, Économie et Gestion de l’université – pour « former des ingénieurs de la transition« . Selon François Germinet, président de CY Cergy Paris Université : » L’arrivée de Dominique Sciamma et la création de cette école de design au cœur d’une université vient conforter la stratégie d’excellence et d’innovation d’une université qui entend accompagner ses étudiants à concevoir le monde de demain. Cette création est ainsi en parfaite cohérence avec la signature de l’université : inventez votre vie / design your life. Elle vient rendre encore plus concret et ambitieux le troisième axe CY by design de l’I-SITE CY Initiative que nous portons avec l’ESSEC Business School, afin de mieux former les décideurs de demain. »
Pour Dominique Sciamma, `` Avec CY École de Design, nous proposons une école de design publique accessible, totalement synchrone avec les enjeux du monde. Ambitieuse intellectuellement et professionnalisante à la fois, elle va accueillir et former des designers complets, prêts à donner forme et sens à nos situations de vie, dans le respect du vivant. ``
Une formation sur 5 ans pour CY Ecole de Design
- Double parcours CY Tech et CY École de Design – former les ingénieurs-designers en 5 ans : Apprendre autrement en tressant les sciences et les méthodes de l’ingénieur et les savoirs, les méthodes, les pratiques du design, dans le cadre d’une pédagogie par projet, résolument innovante.
- Bachelors et Mastères spécialisés : À l’image du Bachelor « Datascience by design », de nouveaux Bachelors et Mastères vont être créés, en association avec les écoles de CY Alliance, pour former des experts de filières musclés par le design.
- MBA « Leadership by design » : Former les managers par l’intégration des « hard skills » du designer pour les transformer en leaders attentifs et attentionnés. S’y ajouteront d’autres formations professionnelles et continues autour du design.
- CY Design Lab : Mise en place d’un laboratoire de recherche interdisciplinaire en, par et pour le design, en synergie avec les laboratoires des établissements de CY Alliance, et avec un programme de thèses ambitieux.
- Centre de pédagogie innovante par le design : Entité totalement dédiée à l’innovation pédagogique, elle aura pour mission de penser, de prototyper et d’aider à la mise en place de techniques, méthodes et programmes de formation, y compris auprès des jeunes publics infra-bac.
- Des synergies seront mises en œuvre avec les nouveaux lieux d’innovation professionnelle que sont les Campus des Métiers et des Qualifications de CY Alliance (Arts du Patrimoine à Versailles et Sécurité à Argenteuil).
Une Chaire industrielle sera en parallèle mise en place, avec l‘objectif de contribuer à cet ambitieux programme, et plus particulièrement au programme de recherche.
Le 1er octobre, le GIL- Syndicat du luminaire réunissait le jury de la 2e édition du Prix du Luminaire. Partenaire du concours, Intramuros vous dévoile les 4 lauréats 2020.
Organisé par le GIL-Syndicat du luminaire en partenariat avec les Ateliers de Paris, le Prix du luminaire est un concours de création destiné aux étudiants des écoles d’arts appliqués. Organisé tous les deux ans, il récompense quatre réalisations dans chacune des catégories suivantes : fonctionnalité, innovation, expression et coup de cœur. Dans le contexte particulier de la crise sanitaire (et de l’arrêt des cours en présentiel au printemps), 20 étudiants ont été au bout de leur démarche et ont présenté un prototype accompagné d’un dossier complet. Le jury, composé de représentants des Ateliers de Paris, du VIA, de DCW, des magazines Lux et Intramuros, et du GIL, a examiné l’ensemble des projets pour en retenir 4 après des discussions.
Tournesol est une lampe à poser dont l’orientation du faisceau lumineux est personnalisable grâce à un système de rotule permettant de faire pivoter la partie supérieure du luminaire.
Prix du luminaire catégorie« Innovation » Rubén Valdez, luminaire Tempo, École Bleue
Pour créer ce luminaire, Rubén Valdez s’est imaginé une sorte de brief : « J’ai voulu m’imposer comme cadre de travail un espace de vie tel que le salon. Dans cet espace, on a souvent plusieurs sources lumineuses en fonction du moment de la journée, du besoin et de l’ambiance. Voilà le problème que j’ai eu envie d’aborder. J’ai commencé par me fixer deux ambiances, deux besoins : Un premier besoin est un important apport lumineux pour tous les moments de vie et de mouvement dans l’espace. Un lustre ou un lampadaire lambda pourraient répondre à ce besoin. Un second besoin correspond à une ambiance plus tamisée, moins lumineuse, pour un moment plus calme, chaleureux. Pour répondre à ce besoin il est courant d’avoir une lumière d’ambiance à poser ou des appliques murales. Deux besoins, deux ambiances, donc deux matériaux qui diffusent la lumière différemment. »
Prix du luminaire catégorie «Fonctionnalité» Nicolas Eymard, luminaire Résonance, École bleue
Pour cette lampe, le créateur s’est inspiré de la transmission et de la captation du son, tout en valorisant un savoir-faire français : » La lampe à poser de la collection Résonance tire sa forme épurée d’éléments organiques tels que les oreilles d’animaux. L’objectif est de créer une présence au sein de la pièce par le biais d’une lumière indirecte, douce et délicate qui attire l’utilisateur sans perturber son confort visuel avec un allumage progressif. L’utilisateur est invité à changer l’intensité lumineuse en fonction de l’ambiance désirée. »
« Coup de cœur » Manon Fernandez, luminaire Sancy, SIGMA Clermont-Ferrand
En imaginant la lampe Sancy, la créatrice souhaitait associer le verre avec un matériau local : » La lave est pour la région clermontoise une part d’histoire et son identité. Sancy met en avant la rencontre entre la lave du Puy de Sancy et le verre. Ces deux matériaux sont riches en silice or le contraste est saisissant. La lave, lourde, vient étreindre ce disque de verre transparent. Une fois la lampe allumée, la magie opère : le verre se constelle de points scintillants tels des astres surplombant la montagne. «
Depuis 2013, l’agence Prémices and Co travaille sur la conception d’un matériau acoustique, issu de textile recyclé, au potentiel intéressant pour l’aménagement d’intérieur. L’aventure aboutit actuellement avec la création de lancement des dalles Pierreplume, dont le potentiel a été présenté aux Ateliers de Paris pendant la Paris Design Week.
Formés à l’école Boulle, Camille Chardayre, Amandine Langlois et Jérémie Triaire ont décidé de s’intéresser à l’économie circulaire et d’en faire la mission principale de leur agence Prémices and Co. Ils se sont ainsi intéressés au recyclage du textile : ” En France, une personne consomme en moyenne 11 kilos de vêtements par an. On en collecte environ 20%. Les objectifs européens visent à augmenter les collectes de vêtements usagés et leur valorisation : le gisement du textile recyclé est en plein essor. Mais que faire de ces amas de vêtements ?”. Pierreplume est une première réponse pour des applications en architecture d’intérieurs : ce matériau est issu du recyclage de textiles et offre un nouveau débouché pour ce qui jusqu’alors concernait essentiellement le rembourrage, l’isolation…
Prémices and Co réinvente le Béton de chiffon
Anciennement nommé « Béton de chiffon », Pierreplume est un matériau en textile recyclé. Développé par Prémices and Co, ce produit comporte des propriétés acoustiques intéressantes.
Un produit facile à travailler
L’aspect de ces dalles de textiles recyclés rappelle les tonalités du béton, alors que son toucher est doux et souple. Ce matériaux En repérant le potentiel esthétique de cette récupération des fibres textiles, l’agence Prémices and Co a réfléchi à de nouveaux usages : elle a confié des modules tests à des designers, créateurs, architectes d’intérieur, pour explorer leur utilisation pour des revêtements muraux ou la création de panneaux séparateurs.
Créations de motifs, conseils en acoustique, finitions et applications du matériau… l’agence Prémices and Co propose un accompagnement sur mesure pour son utilisation selon les projets et besoin. Toute la gamme est à retrouver sur Pierreplume.fr