Les Grands Prix de la Création 2024 : des savoir-faire au goût du jour
Atelier Sumbiosis et Harumi Sugiura

Les Grands Prix de la Création 2024 : des savoir-faire au goût du jour

La ville de Paris remettait, mardi 17 septembre, les Grands Prix de la Création 2024. Une récompense imaginée pour valoriser des créations en cohérence avec les enjeux sociétaux.

A Paris, berceau des métiers d’Art, les savoir-faire d’hier ont été récompensés pour répondre aux enjeux de demain. Mardi, la mairie de Paris récompensait sous les ors de la salle des fêtes de la mairie, huit Grands Prix de la Création destinés aux domaines du design, de la mode et des métiers d'art. Une manière de « soulever des enjeux sociétaux et notamment environnementaux » décrit Nicolas Bonnet-Oulaldj, adjoint de la mairie de Paris en charge du commerce et de l'artisanat. Une ambition portée par des fabrications locales et énergiquement pauvres, mais aussi par des questionnements quant au travail et au sourcing de la matière. Accompagnés par leurs présidents de jury, les lauréats ont reçu une dotation de 18 000€ destinée à pérenniser leurs entreprises naissantes.

L'une des pièces issue du monde étonnant de Marlène Huissoud

Le design qui prend forme

Cette année, le jury design présidé par Constance Guisset – designeuse elle-même récompensée en 2017 – a souhaité « privilégier des personnalités au clair dans leurs avancées, tant dans leur rapport à l'artisanat qu'à l'industrie ». Wendy Andreu a ainsi été récompensée du Prix révélation pour son travail de développement d'un textile ni tricoté ni tissé, mais collé destiné notamment à la 2D comme à la 3D. Marlène Huissoud repart de son côté avec le Prix engagement pour ses créations sculpturales à destination des pollinisateurs. « Un travail de fourmis à destination des insectes, mes premiers clients » s'amuse la créatrice.

Avec sa technologie textile, Wendy Andreu réinvente la technique même de l'assise

La mode qui rhabille les habitudes

Côté mode, le jury présidé par le fondateur de la marque Pigalle, Stéphane Ashpool, a souhaité insuffler « un élan de développement aux structures ni trop récentes, ni trop installées. » Un parti-pris pour lequel Lucille Thièvre, qui a fait ses débuts chez Hermès et Givenchy s'est vu attribuer le Prix révélation pour ses pièces féminines et inclusives. Mossi Traoré, figure confirmée de la scène mode et fondateur des Ateliers d'Alix reçoit quant à lui celui de l'engagement pour ses conceptions textiles à base de matière organique. À noter également le Prix accessoires attribué au jeune créateur de 22 ans, Philéo Landowski, qui explique mêler « la forme identitaire et le confort de chaque chaussure, par une approche structurelle de l'objet », et le Prix accessoires bijoux remis à Kitesy Martin pour sa marque de bijoux confectionnée à partir des stocks dormant de grandes maisons de couture. Une manière de faire naître « des associations inattendues et de nouveaux équilibres. »

L'une des créations de Philéo Landowski, entre chaussure classique et œuvre contemporaine

Les métiers d’art d’hier repensés pour demain

Enfin, le jury des métiers d'art porté par le regard de Chloé Nègre selon qui « les dossiers sélectionnés ont eu pour point commun de faire un pas de côté pour aborder la création par une approche centrée sur la recherche », a remis deux récompenses. La première dans la catégorie révélation pour Antonin Mongin. Créateur surprenant, le docteur en design s'est penché sur les cheveux et leur valorisation par le biais d'objets quotidiens comme des sacs ou des bijoux. Une pratique courante au XIXe siècle qu'il développe sous un jour nouveau pour remplacer la fourrure animale. Côté engagement, le prix a été décerné à Tony Jouanneau, designer produit tourné vers l'écoconception et le biodesign illustré récemment par la création d'une teinte naturelle à base d'une espèce invasive d'oursins au Japon.

Autant de talents à suivre, qui, au-delà des savoir-faire, participent depuis près de trente éditions, à l'ouverture de nouvelles pistes.

Réalisé à base de cheveux, cet objet d'Antonin Mongin pourrait inspirer des alternatives dans l'univers de la haute couture
Rédigé par 
Tom Dufreix

Vous aimerez aussi

Temps de lecture
20/12/2024
Prix Amour Vivant : 4 lauréats pour la 1ere édition

Soutenu par l’Association Un Design Soutenable, le prix Amour Vivant célébrait sa première édition, dont les quatre lauréats ont été annoncés le 10 décembre à la Fondation Akuo.

Portée par Hélène Aguilar, Marie-Cassandre Bultheel et Armelle Lalo, l’Association Un Design Soutenable est la première association d’intérêt général à mettre en lumière une problématique majeure en écologie : le plastique invisible. En effet, nous qui passons une grande partie de notre temps à l’extérieur, nous respirons cependant un air pollué par des particules invisibles de plastiques, ajoutées à celles respirées dans nos intérieurs contenues dans les peintures, meubles, tapis et colles... Pour offrir une nouvelle alternative à ces problématiques, l’association a lancé le prix Amour Vivant, dont l’objectif est d’accélérer la transition vers des intérieurs libérés de cette empreinte toxique, soucieux de l’impact hydrique et ancrée dans les cycles naturels. Un prix qui a récompensé deux lauréats et deux coups de cœur, destiné à célébrer des créations dépourvues de plastique aux pratiques vertueuses. Une première édition, dont le jury était composé de Philippe Brocart, Matali Crasset, Laurent Denize d'Estrées, Nathalie Gontard et Godefroy de Virieu qui a sélectionné fin novembre 6 finalistes : Alea, Thomas Guillard, Hors Studio, Sacha Parent, Aurore Piette et Lucie Ponard. Le 10 décembre, ils ont été 4 à être récompensés.

Deux lauréates ex-æquo : Sacha Parent et Aurore Piette

Pour ce premier prix Amour Vivant, le jury a distingué deux lauréates dont les projets étaient en adéquation avec une démarche respectueuse et ancrée dans les territoires qu’elles côtoient. D’abord Sacha Parent, récompensée pour son projet Paille de Seigle +++, dans lequel la designeuse réinvente le mobilier paillé avec des matériaux bruts ou peu transformés, tels que la paille de seigle et le frêne teint par des réactions tanniques naturelles. Des créations assemblées par auto-blocage, qui mettent en avant les propriétés intrinsèques des matériaux, tout en facilitant leur entretien. Pour toutes ses pièces, la colle utilisée est faite à base de farine végétale, renforçant ainsi son approche écologique. Dans ses futurs projets, elle envisage le développement de panneaux alvéolaires en paille de seigle.

Paille de Seigle +++ © Sacha Parent

Aurore Piette quant à elle, a été remarquée pour son projet Desserte Rocaille, un mobilier conçu à partir de matériaux locaux comme le bois flotté, les fibres de cultures locales et les sédiments argileux d’un estuaire. Les sédiments d’argile sont ici la clé de voûte du projet puisque que chaque année, près de 5 millions de tonnes de sédiments d’argile issus de la précipitation chimique sont collectés et relâchés au large, avant de revenir dans les marais côtiers, inutilisés. Avec ce projet, Aurore Piette leur trouve un usage et pose ainsi un regard neuf sur une ressource abondante mais négligée. Une démarche qui invite à repenser des matières perçues comme des « déchets », mais qui méritent d’être considérées comme une richesse à exploiter.

Desserte Rocaille-BoisFlotté & Torchis © Aurore Piette Studio

Deux prix coup de cœur : Thomas Guillard et Lucie Ponard

Bien que le prix ne devait récompenser qu’un seul lauréat, face à la richesse et à la qualité des projets proposés, le jury a spontanément créé une nouvelle catégorie « coups de cœur » pour célébrer deux projets dont la force d’innovation et la portée écologique méritaient d’être reconnues. Parmi eux, Thomas Guillard, qui, avec Fournitures agricoles végétales, réinvente les outils agricoles dans un univers dominé par le plastique. N’utilisant que des ressources végétales locales, il développe ainsi des gaines de protection en noisetier tressé pour les jeunes arbres, des goupilles en bambou fumé, des attaches rapides en papier de chanvre entièrement biodégradables, et des textiles de paillage en paille de seigle.

Lin, noisetier, seigle, bambou et chanvre © Thomas Guillard

Lucie Ponard s’est de son côté distinguée pour son projet de Terres émaillées, qui valorisent les terres de chantier et les déchets de démolition pour créer des céramiques uniques. Elle exploite les textures et couleurs spécifiques des sites d’origine pour ses créations et réduit donc l’empreinte écologique des matières premières tout en ouvrant de nouvelles perspectives pour le mobilier, les crédences ou les revêtements. Une initiation de projet rendue possible par Faire Paris (Pavillon de l’Arsenal) et le Fonds de production Enowe-Artagon.

Terre brune © Lucie Ponard

Des projets ambitieux et engagés, qui incarnent à eux quatre l’ambition forte du prix Amour Vivant qui est de contribuer au développement de nouvelles techniques et manières de penser le designer soutenable et respectueux de l’environnement.

Temps de lecture
18/12/2024
À Nice, Daniel Libeskin et la Compagnie de Phalsbourg signent ICONIC

Implanté dans le quartier de la gare de Nice, le centre ICONIC réalisé par l'architecte allemand Daniel Libeskin incarne la vision portée par la Compagnie de Phalsbourg. Une réalisation architecturale au parti-pris très fort mais correctement inscrite dans son environnement grâce aux questionnements esthétiques et à la philosophie sociologique.

S'il est une architecture impossible à louper à Nice, c'est désormais celle du centre ICONIC. Surnommé « le diamant » par les Niçois en raison de son architecture en verre toute en angles et tension, bâtiment de 20 000m² tient autant du manifeste architectural que de l’œuvre in-situ. Coincé entre la voie rapide et les voies de chemin de fer d'un côté, et les vieux édifices du quartier de Thiers de l’autre, la construction est un véritable espace de vie multidisciplinaire. Abritant une dizaine de magasins, un hôtel Hilton quatre étoiles de 105 chambres, des restaurants, la plus grande salle de sport du centre-ville de Nice, une salle de concert ou encore deux écoles, ICONIC insuffle une nouvelle dynamique servicielle, culturelle et commerciale à un quartier en retrait du centre-ville. Imaginé comme un trait d'union entre deux univers, la création à 120 millions d'euros de Daniel Libeskin – sa première réalisée en France – incarne la vision de la Compagnie de Phalsbourg, une foncière spécialisée dans l'immobilier commercial. Une architecture en lien avec son environnement, et fruit d'une stratégie de réhabilitation des centres périurbains passant par une approche design de la construction.

Avec ses façades en dévers, le bâtiment est également une prouesse structurelle ©Hilton / Compagnie de Phalsbourg

Une architecture en lien avec les éléments

« C'était un projet très contesté lors de son lancement en 2016. C'est aujourd'hui une architecture source de changement au sein du quartier, et vectrice d'une nouvelle qualité de vie selon les habitants » relate Karine Journo, directrice du studio créatif de la Compagnie de Phalsbourg. Il faut admettre qu'avec ses 35 mètres de hauteur, l'édifice tout en verre dénote quelque peu de l'architecture environnante. Situé en plein cœur d'un quartier délaissé, le bâtiment prend place dans un écosystème architectural et social diversifié. Accolé à la gare de style Louis XIII, construction emblématique de ce quartier plutôt populaire, le lieu a été dessiné pour « s'intégrer harmonieusement dans son environnement tout en y ajoutant une touche de modernité » selon Daniel Libeskin. Car ICONIC est surtout porteur, au-delà de sa forme, « des codes de la ville » analyse Karine Journo, arrivée sur le projet il y a deux ans pour prendre en charge les aménagements intérieurs. « Nous ne voulions pas être complètement déconnectés de l'univers dans lequel le bâtiment s'implante. Pour cette raison, l'ensemble de la construction s'inspire de la ville et de son atmosphère, mais de manière différente entre l'intérieur et l'extérieur. » Ainsi, les parois aux reflets bleutés, visibles de l'extérieur, ont été mises au point selon les teintes des fonds marins de la ville, cartographiés pour l'occasion. Légèrement irisés en journée, ces grands murs vitrés évoluent quotidiennement au gré de l'ensoleillement de sorte à animer le bâtiment dans lequel se reflète le ciel et la mer. Une conception très visuelle au rendu quasi-futuriste.

Sur le toit, la terrasse du Hilton permet d'observer Nice à 360° ©Hilton / Compagnie de Phalsbourg

À l'inverse, « l'intérieur a été traité avec beaucoup de rondeur et des couleurs douces et claires dans les espaces communs ». Conjugués aux nombreuses essences méditerranéennes choisies par le fondateur de la Compagnie de Phalsbourg, Philippe Journo, les espaces de déambulation « proposent une approche différente de la ville, portée sur la douceur de vivre ». Une atmosphère que l'on retrouve également au sein du Hilton DoubleTree – une nouvelle gamme - dont les chambres ont été conçues avec Cécile Bleux, directrice de projet au sein du studio créatif de la Compagnie de Phalsbourg. « Nous avons souhaité penser cet hôtel non pas comme un hôtel de gare, mais sous forme d'un boutique-hôtel. Nous voulions créer un sentiment de confort de sorte à ce qu'ICONIC ne soit pas un simple lieu de passage, mais une vraie destination. Et c'est réussi puisque les touristes réservent cet hôtel pour plusieurs nuits » assure Karine Journo.

Un projet illustrateur d'une stratégie globale

Pensé par Daniel Libeskin comme un espace ayant pour vocation de devenir « naturellement un pôle d'attraction vibrant et dynamique » répondant « aux besoins des résidents, des travailleurs et des visiteurs », ICONIC est intrinsèquement lié à l'approche de la compagnie. « Lorsqu'elle a été créée en 1989, c'était avec une vision nouvelle : réinstaurer du beau dans les zones périurbaines. Comme de nombreuses banlieues notamment industrielles, souvent maltraitées avec des constructions semblables à des boîtes à chaussures, des quartiers ferroviaires comme celui de Nice, ont parfois été oubliés. Or, il s'agit du premier visage de la ville aux yeux des visiteurs. Nous avions donc besoin de rapporter de l'esthétisme et une forme de beauté au quartier. » Une mantra pour la compagnie, mais également une réponse architecturale à un besoin éminemment sociologique de la Cité des anges azuréenne. En témoigne la création d'une promenade privée reliant le centre ICONIC à la gare et permettant à la compagnie comme à la ville de dessiner par le biais de cet espace sécurisé et très arboré, les contours d'un nouveau visage pour le quartier. Une démarche appliquée par le prisme d'une architecture ultra-contemporaine « à vocation indirectement sociale » grâce au brassage de population nouvellement généré par la multitude de services regroupés. « Nous pensons que la beauté doit être accessible à tout le monde et en ce sens, l'architecture doit en être un vecteur notamment dans les zones périurbaines en réduisant les fractures comme ici à Nice, entre le nord et le sud » conclut Karine Journo.

Temps de lecture
20/12/2024
Intramuros #222 : Celebrate

Soyons libres, célébrons !

Normes indigestes, restrictions à venir, frustrations éternelles, les sociétés constipées ne font pas la trêve des confiseurs.

Alors, comme contre-pied à une génération faisant de nouveau du plaisir une source de remords, célébrons ! Célébrons le goût, le beau, la fête, le liquide comme le solide, le spirituel comme le matériel, érigeons en totem de joie les plaisirs simples d’un quotidien ne pouvant être celui nous promettant de devenir centenaire.

Et si « Carpe diem » est devenu un mauvais tatouage, inventons ensemble un adage qui nous permettra de nous envoler loin des préoccupations terrestres et des ennuis mortels. Célébrons !

Sommaire

Design 360

Design Story

Simon Geringer, échafaudeur de projets

Victoria Wilmotte, en abscisse et en ordonnée

Patrick de Glo de Besses, formats libres

Marianna Ladreyt, Waterproof

Astronauts, Ovnis contemporains

Julie Richoz, Design tangible

Perriand et Barsac, retour vers le futur


Ponti Design Studio, le design urbain en douceur

Junya Watanabe, du labo au podium

BMW Neue Klasse, reset all

Celebrate

Studio Drift, la célébration festive par nature

Nightlife, Design et creative


Kevin Germanier, Surcyclage flamboyant

Mixologist in the Soul, esthétique du liquide

Frédéric Anton, précis et audacieux

In-situ

Patrick Roger, Histoire de boîtes

Not A Hotel, Élégantes fusions

L’univers immersif de Thom Browne


In the Air

News

Agenda

Retrouvez ce numéro en kiosque mais aussi directement sur notre boutique en ligne.

Temps de lecture
17/12/2024
Candidatez pour la prochaine édition de Future on Stage !

Lancé en septembre 2022, le tremplin incontournable du salon Maison & Objet Future on Stage sera de retour pour une nouvelle édition en septembre. Une opportunité unique pour les jeunes entreprises pour se propulser sur la scène design. Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 7 mars 2025.

Depuis bientôt 3 ans, le tremplin Future on Stage lancé sur le salon Maison & Objet a permis à de nombreuses jeunes entreprises de se faire connaître et d’intégrer l’écosystème du salon. La prochaine édition, qui aura lieue du 4 au 8 septembre 2025, ouvre ses candidatures jusqu’au 7 mars avant que le jury composé de Mélanie Leroy (Directrice Générale SAFI/Maison&Objet), Vincent Grégoire (Directeur consumer trends & insights, NellyRodi), Franck Millot (Directeur de Paris Design Week), Florence Delage (Directrice Département Commercial, Le Bon Marché), Cristiano Benzoni (Co-fondateur du studio REV) et Vincent Romeo (Fondateur Blog Esprit Design - Head of digital Agence 14 septembre) ne sélectionne les trois marques retenues.

Comment participer ?

Pour déposer sa candidature, voici un rappel des critères de sélection que les candidats doivent respecter :

  • L’entreprise doit avoir moins de 3 ans et doit proposer des produits ancrés dans l’univers de la décoration, du design et de l’art de vivre
  • Il faut avoir construit une identité de marque (univers visuel, storytelling, produits de lancement)
  • Avoir déjà testé et/ou commercialiser des produits, être prêt à accélérer la production et à se lancer sur le marché
  • Ne jamais avoir participé au salon Maison&Objet auparavant

Une opportunité qui s’avère être un véritable accélérateur de carrière, suivi de près par l’organisation de Maison&Objet qui offre aux lauréats un accompagnement privilégié. Ces derniers seront en effet exposés au cœur du salon, offrant une visibilité non négligeable sur les médias nationaux et internationaux mais également sur les professionnels du secteur. En parallèle, des rencontres seront organisées avec les visiteurs, partenaires, retailers, prescripteurs et autres distributeurs internationaux. En termes de communication, les marques sélectionnées seront valorisées à travers des contenus publiés sur les réseaux sociaux et le magazine de Maison&Objet, ainsi que par leur présence sur la plateforme digitale Maison&Objet & More (MOM).

Informations et inscriptions via ce lien.

Inscrivez-vous à notre newsletter pour recevoir chaque semaine l’actualité du design.