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Soutenu par l’Association Un Design Soutenable, le prix Amour Vivant célébrait sa première édition, dont les quatre lauréats ont été annoncés le 10 décembre à la Fondation Akuo.
Portée par Hélène Aguilar, Marie-Cassandre Bultheel et Armelle Lalo, l’Association Un Design Soutenable est la première association d’intérêt général à mettre en lumière une problématique majeure en écologie : le plastique invisible. En effet, nous qui passons une grande partie de notre temps à l’extérieur, nous respirons cependant un air pollué par des particules invisibles de plastiques, ajoutées à celles respirées dans nos intérieurs contenues dans les peintures, meubles, tapis et colles... Pour offrir une nouvelle alternative à ces problématiques, l’association a lancé le prix Amour Vivant, dont l’objectif est d’accélérer la transition vers des intérieurs libérés de cette empreinte toxique, soucieux de l’impact hydrique et ancrée dans les cycles naturels. Un prix qui a récompensé deux lauréats et deux coups de cœur, destiné à célébrer des créations dépourvues de plastique aux pratiques vertueuses. Une première édition, dont le jury était composé de Philippe Brocart, Matali Crasset, Laurent Denize d'Estrées, Nathalie Gontard et Godefroy de Virieu qui a sélectionné fin novembre 6 finalistes : Alea, Thomas Guillard, Hors Studio, Sacha Parent, Aurore Piette et Lucie Ponard. Le 10 décembre, ils ont été 4 à être récompensés.
Deux lauréates ex-æquo : Sacha Parent et Aurore Piette
Pour ce premier prix Amour Vivant, le jury a distingué deux lauréates dont les projets étaient en adéquation avec une démarche respectueuse et ancrée dans les territoires qu’elles côtoient. D’abord Sacha Parent, récompensée pour son projet Paille de Seigle +++, dans lequel la designeuse réinvente le mobilier paillé avec des matériaux bruts ou peu transformés, tels que la paille de seigle et le frêne teint par des réactions tanniques naturelles. Des créations assemblées par auto-blocage, qui mettent en avant les propriétés intrinsèques des matériaux, tout en facilitant leur entretien. Pour toutes ses pièces, la colle utilisée est faite à base de farine végétale, renforçant ainsi son approche écologique. Dans ses futurs projets, elle envisage le développement de panneaux alvéolaires en paille de seigle.
Aurore Piette quant à elle, a été remarquée pour son projet Desserte Rocaille, un mobilier conçu à partir de matériaux locaux comme le bois flotté, les fibres de cultures locales et les sédiments argileux d’un estuaire. Les sédiments d’argile sont ici la clé de voûte du projet puisque que chaque année, près de 5 millions de tonnes de sédiments d’argile issus de la précipitation chimique sont collectés et relâchés au large, avant de revenir dans les marais côtiers, inutilisés. Avec ce projet, Aurore Piette leur trouve un usage et pose ainsi un regard neuf sur une ressource abondante mais négligée. Une démarche qui invite à repenser des matières perçues comme des « déchets », mais qui méritent d’être considérées comme une richesse à exploiter.
Deux prix coup de cœur : Thomas Guillard et Lucie Ponard
Bien que le prix ne devait récompenser qu’un seul lauréat, face à la richesse et à la qualité des projets proposés, le jury a spontanément créé une nouvelle catégorie « coups de cœur » pour célébrer deux projets dont la force d’innovation et la portée écologique méritaient d’être reconnues. Parmi eux, Thomas Guillard, qui, avec Fournitures agricoles végétales, réinvente les outils agricoles dans un univers dominé par le plastique. N’utilisant que des ressources végétales locales, il développe ainsi des gaines de protection en noisetier tressé pour les jeunes arbres, des goupilles en bambou fumé, des attaches rapides en papier de chanvre entièrement biodégradables, et des textiles de paillage en paille de seigle.
Lucie Ponard s’est de son côté distinguée pour son projet de Terres émaillées, qui valorisent les terres de chantier et les déchets de démolition pour créer des céramiques uniques. Elle exploite les textures et couleurs spécifiques des sites d’origine pour ses créations et réduit donc l’empreinte écologique des matières premières tout en ouvrant de nouvelles perspectives pour le mobilier, les crédences ou les revêtements. Une initiation de projet rendue possible par Faire Paris (Pavillon de l’Arsenal) et le Fonds de production Enowe-Artagon.
Des projets ambitieux et engagés, qui incarnent à eux quatre l’ambition forte du prix Amour Vivant qui est de contribuer au développement de nouvelles techniques et manières de penser le designer soutenable et respectueux de l’environnement.
Pour sa seconde édition, EspritContract, organisé en parallèle d’EspriMeuble était de retour à la Porte de Versailles du 16 au 19 novembre. Un moment de rencontres et d’échanges entre les marques et les professionnels mais également l’occasion pour Intramuros de prendre part à la médiation de plusieurs conférences thématiques.
Marque, architecture, expérience : quand l’agence devient globale
Invités : Natacha Froger, fondatrice de l’agence Atome Associés, Sébastien Servaire, fondateur de Servaire&Co
Design & usage – vers une transversalité des offres
Invités : Jason Brackenbury, président de Flos France, Karin Gintz, directrice générale de Vitra France et Frédéric Sofia, designer et directeur artistique d’Intramuros
Polimair, l'innovation plastique
Invité : Arthur Gaudenz, fondateur de Polimair
Regards avec Bureau Lacroix
Invitée : Sophie Lacroix, architecte et fondatrice de Bureau Lacroix
Regards avec la Compagnie de Phalsbourg
Invitées : Karine Journo et Cécile Bleux de la Compagnie de Phalsbourg
Jusqu’au 11 janvier, Döppel Studio présente à la Tools Galerie son exposition de 12 pièces uniques intitulée « Néophore ». Un projet qui croise les matières et surtout les usages avec un seul objectif : faire entrer la lumière.
Créer des objets lumineux à partir d’objets d’atmosphère, d’était un peu l’idée directrice de « Néophore ». Un projet carte blanche mené par Lionel Dinis Salazar et Jonathan Omar qui forment Döppel Studio depuis 2016. « On a fait beaucoup de collaborations avec des marques et on voulait repasser sur de la pièce unique avec une galerie. On a très vite pensé à Tools pour son esprit avant-gardiste et les prises de risques qu’elle avait pu prendre sur certaines collections. Nous avons rencontré le directeur Loïc Bigot il y a un an et demi avec qui il y a eu un réel échange d’idées tout au long du projet » raconte le duo.
Un symbole : l’amphore
L’idée de partir de la symbolique de l’amphore, ce vase antique le plus souvent utilisé comme contenant, est venu assez instinctivement. Le duo avait en effet eu l’occasion de travailler sur le thème de l’amphore lors de sa participation au concours de la Villa Noailles en 2016. Pour cette exposition, l’objectif de cette collection était cette fois-ci de lui faire prendre une toute autre fonction. « On a voulu retravailler la valeur d’usage de l’amphore en lui retirant cette faculté de contenant pour apporter de l’immatériel avec la lumière. On a confronté l’artefact de ce vase avec un objet plus technique, qui est ici le néon flex. » Pour réaliser les pièces, le duo s’est accompagné de la céramiste tourneuse Aliénor Martineau de l’atelier Alma Mater, situé à la Rochelle. Une première pour le duo, qui a dû sortir de l’aspect industriel pour se tourner vers l’artisanat et accepter l’aléatoire. Toutes les pièces sont par ailleurs recouvertes d’un émail avec nucléation, dont la composition permet d'obtenir des effets complexes qui laissent une part d’imprévu et rendent ainsi chaque pièce unique.
3 dessins, 12 possibilités
L’exposition « Néophore » présente ainsi douze pièces, sur une base de trois dessins qui ont ensuite été déclinés en fonction du passage du néon dans le vase. « On a volontairement pensé à des formes simples et archétypales, car on savait que la complexité, on l’amènerait avec le tressage et le néon. » Une technique minutieuse, puisque chaque vase est entouré ou enroulé de 2 à 3 mètres de néon, tressés par le duo lui-même. Une exposition qui ne manquera pas de retenir l’attention, à l’heure où les journées se raccourcissent et la lumière naturelle se fait de plus en plus rare…
Organisé à Cannes du 19 au 21 novembre, le salon Exterior & Design Meetings prend ses quartiers au Palais des Congrès. Un salon axé sur l’échange entre professionnels, pour présenter une large gamme de matériaux, d’objets et de mobilier pour les projets de luxe et haut de gamme. Parmi eux, le fabricant français d’appareillages électriques haut de gamme Meljac.
Sur le stand D18 du salon, la marque française Meljac, spécialisée dans la conception d’interrupteurs haut de gamme présentera une large gamme d’interrupteurs, prises de courant, liseuses. En effet, les visiteurs pourront découvrir les diverses gammes standards mais également quelques exemples de réalisations sur-mesure, qui sont un des incontestables atout de la marque.
Allier savoir-faire, qualité et personnalisation
Meljac c’est surtout des pièces qui mettent en avant la noblesse du laiton, proposé sous divers formats et combinaisons possibles de mécanismes. La marque présentera également à ses visiteurs tous les offres en termes d’habillages, qu’il s’agisse de thermostats, de systèmes domotiques, de commandes de climatisation, de stores, de son… Des pièces proposées avec 29 finitions, issues d’un traitement de surface effectué en interne, gage du savoir-faire minutieux de la marque, permettant de fait de pouvoir proposer des Nickels, des Chromes, des Canon de Fusil, des Bronzes ou encore de la dorure.
En parallèle, la marque propose une offre de personnalisation qui fait sa force. En effet, qu’il s’agisse de gravures, de résines, de leds, rétroéclairage… Meljac offre de nombreuses options avec plusieurs designs et finitions de leviers ou de boutons-poussoirs, que les visiteurs auront l’occasion de découvrir sur le stand.
En parallèle d'EspritMeuble, la deuxième édition d'EspritContract débute Porte de Versailles du 16 au 19 novembre 2024.
Pour sa deuxième édition, EspritContract ouvre ses portes du samedi 16 au mardi 19 novembre. Petit frère d'EspritMeuble, ce jeune salon propose une approche plus spécifique de l'aménagement intérieur en s'intéressant exclusivement au contract. Une branche dont le développement continue de s'accroître dans les entreprises, nécessitant l'ouverture d'un événement dédié. Ainsi, architectes d'intérieur, professionnels du tertiaire ou encore promoteurs pourront, durant ces quatre jours, tisser de nouveaux liens avec des talents industriels qualifiés sur les questions de l’hospitality. Parmi les 110 marques présentes, des luminaires Luce Plan et Flos, mais également de la literie avec Epeda et Zagas ou encore du mobilier extérieur représenté par les français Sifas et Musola.
Une programmation riche et diversifiée
Organisé sous forme de rendez-vous d'une quinzaine de minutes exclusivement réservés aux professionnels, l'événement bénéficiera en outre d'une riche programmation. Une quinzaine de tables-rondes viendront ainsi questionner les enjeux centraux de ce secteur. De la révolution des modes de vie et la place du design abordée samedi à 17h30 dans « Design & usage – vers une transversalité des offres », aux questionnements pour favoriser un sommeil réparateur avec « Bien dormir à l’hôtel : comment améliorer l’expérience » présentée dimanche à 15h, en passant par le nouvelles frontières du bureau ou encore la place de l’artisanat dans le luxe.
A noter également la mise en place de Regards, un nouveau format one to one mené par Frédéric Marty, rédacteur en chef d'Intramuros. Se succèderont ainsi Sophie Lacroix de Bureau Lacroix, Arthur Gaudenz, co-fondateur de Polimair, et Karin Journo, directrice du studio créatif de la Compagnie de Phalsbourg, accompagnée de Cécile Bleux, architecte DPLG. Une programmation qui s'annonce d'ores et déjà riche d'interactions et de découvertes.
Les temps forts de cette édition 2024 :
- Samedi 16/11
- 11h30 : Life&Style 2025 : Présentation des tendances avec Nelly Rodi
- 12h30 : Coliving / coworking : au travail comme à la maison (Talk by Journal de la Maison)
- 13h00 : L'importance de l'identité olfactive pour une marque (Talk by Quintessence)
- 16h30 : Marque, architecture, expérience : quand l’agence devient globale (Table Ronde by Intramuros)
- 17h30 : Design & usage – vers une transversalité des offres (Table Ronde by Intramuros)
- 18h30 : Regards : Rencontre avec Sophie Lacroix, CEO & Co-Founder at Bureau Lacroix
- 19h : M Awards (concours des innovations de l’ameublement) + Happy Hour (cocktail & Dj)
- Dimanche 17/11 :
- 10h00 : Life&Style 2025 : Présentation des tendances by Nelly Rodi
- 11h00 : Le brunch des hôteliers by Justine Piluso
- 11h30 : Quelle place pour l’artisanat d’art dans l’hôtellerie de luxe ? (Table ronde by Hôtel&Lodge)
- 15h00 : Bien dormir à l’hôtel : comment améliorer l’expérience sommeil ? (Table ronde by Hôtel&Lodge)
- 16h00 : Les nouveaux business dans l’hôtellerie (Table ronde by NellyRodi)
- 18h30 : Regards
- 19h00 : Happy Hours (cocktail & DJ)
- Lundi 18/11
- 17h30 : Life&Style 2025 : Présentation des tendances by Nelly Rodi
- 18h30 : Regards (Intramuros) : Rencontre avec Karine Journo (Talk by Intramuros)
- 19h00 : Grand Apéro : concert thème années 80
- Mardi 19/11 :
- 11h30 : Défis et opportunités de l'éco-conception (Table ronde by Archistorm)
- 15h00 : La co-conception pour promouvoir un design hôtelier plus durable (Table ronde by Ameublement Français)
- 16h00 : Le métier d’architecte d’intérieur et la place de l’IA dans le travail (Talk by CFAI)
Composé des marques Luceplan, Calligaris, Connubia, Fatboy et Ditre Italia, le groupe Orbital Design Collective propose une offre allant de l’éclairage au mobilier en passant par les accessoires pour la maison. Bien que faisant parties d’un même groupe, chaque marque garde son identité propre afin de proposer des produits adaptés aux besoins du client avant tout. Explications auprès de Riccardo Mattelloni, responsable contract du groupe.
Pour sa seconde édition, le salon EspritContract, organisé en parallèle d’EspritMeuble, sera de retour au Pavillon 1 de la Porte de Versailles avec 110 exposants dont le groupe Orbital Design Collective. Un groupe composée de cinq marques italiennes reconnues pour leur produits et savoir-faire qui proposent des projets complets, à l’image des clients avec qui ils collaborent.
Comment ces 5 marques en sont-elles venues à travailler ensemble ? Quel est l'objectif du groupe ?
Le groupe Orbital Design Collective, qui comprend les marques Luceplan, Calligaris, Connubia, Fatboy et Ditre Italia, a été crée dans le cadre d'une stratégie visant à offrir une offre diversifiée mais cohérent de produits de haute qualité axés sur le design. Pour autant, chaque marque apporte son propre héritage, son expertise et ses domaines de prédilection, à savoir l’éclairage pour Luceplan, le mobilier pour Calligaris, Connubia, Ditre Italia ou les accessoires pour la maison en ce qui concerne Fatboy. L'objectif du groupe est de tirer parti des atouts uniques de chaque marque tout en offrant une solution globale aux secteurs contractuel et résidentiel. La synergie entre les marques permet à Orbital Design Collective de répondre à un large éventail de besoins en matière de design et de projets, qu'il s'agisse d'espaces résidentiels ou commerciaux.
Quelle est la place du contract dans le groupe (chiffre d'affaires, part de projets, etc.) ?
Le contract joue un rôle important au sein du groupe. Bien que chaque marque puisse avoir un marché légèrement différent, il y a une tendance croissante à la collaboration croisée, en particulier dans le secteur du contract. Des marques comme Luceplan et Calligaris, par exemple, jouissent d'une forte reconnaissance dans les projets commerciaux et hôteliers. Ditre Italia est particulièrement reconnu pour ses projets résidentiels et d'hôtellerie haut de gamme, tandis que Connubia excelle dans les solutions d'hôtellerie confortable. Les projets contract sont un moteur essentiel des ventes, en particulier pour les projets sur mesure, et il représente une part importante de l'ensemble du portefeuille de projets. La capacité à offrir une large gamme de produits pour les clients du contract est un facteur de différenciation majeur pour le groupe.
Comment les projets sont-ils organisés au sein du groupe ? Existe-t-il une différenciation marquée entre toutes les marques ou le catalogue de produits est commun à toutes ?
Les projets sont généralement organisés en fonction du type de client et des exigences spécifiques du projet. Chaque marque conserve sa propre identité et son propre catalogue de produits, ce qui garantit une différenciation marquée en termes d’esthétique, des matériaux utilisés et de la fonctionnalité entre les marques. L’approche d'Orbital Design Collective permet une collaboration, offrant aux clients un mélange personnalisé de produits de différentes marques dans le cadre d'un même projet. Le catalogue de produits n'est certes pas commun à toutes les marques, mais le groupe propose une offre holistique en s'appuyant sur les forces individuelles de chacune d’elle.
Quels changements avez-vous observés dans le secteur au cours des dernières années ?
Il y a eu une véritable évolution vers des solutions de conception plus durables et adaptables. Les clients recherchent de plus en plus des produits qui allient haute qualité et responsabilité environnementale. L'accent a également été mis davantage sur les conceptions multifonctionnelles et la flexibilité, en particulier dans les espaces où l'adaptabilité est essentielle. La numérisation a également eu un impact sur le processus de conception, avec l’arrivée des outils de rendu plus avancés et la réalité virtuelle qui aident les architectes et les concepteurs à visualiser les projets en temps réel.
Un projet récent à nous présenter en quelques mots ?
L'un de nos récents projets marquants a été la conception et l'aménagement d'un hôtel à Milan, où nous avons pu intégrer des produits des cinq marques. Le projet nécessitait un mélange de solutions d'éclairage, de mobilier modulaire et de pièces extérieures distinctives. La collaboration entre les marques a permis d'obtenir un design sur mesure et cohérent qui répondait à la fois aux besoins esthétiques mais également fonctionnels. Le client recherchait un mélange d'artisanat italien et de design moderne, ce que nous avons été en mesure de faire grâce à notre catalogue diversifié.
Qu’attendez vous de votre participation à Esprit Contract ?
Notre participation au salon Esprit Contract vise à accroître notre visibilité sur le marché, en particulier auprès des architectes, des décorateurs d'intérieur et des principaux décideurs du secteur commercial. Nous voulons présenter l'étendue de notre offre et montrer comment nos marques peuvent offrir des solutions individuelles et intégrées pour des projets de grande envergure. Le salon est également l'occasion de renforcer les relations avec les clients et partenaires existants tout en explorant de nouvelles opportunités commerciales.
La 8e édition de la Biennale Emergences se tiendra du 10 au 13 avril 2025 à Pantin avec une série d’expositions et d’ateliers pour faire valoir le travail « des artisans du beau ». Les candidatures pour participer à l’édition 2025 sont ouvertes jusqu’au 1er décembre.
À nouveau curatée par les designeuses Helena Ichbiah et Véronique Maire - qui s’étaient déjà prêté à l’exercice pour l’édition 2023 - , la Biennale Emergences est de retour au Centre national de la danse [CN D] de Pantin pour sa 8e édition. Organisée par Est Ensemble avec le soutien de la ville de Pantin, cette biennale d’art a pour objectif de faire valoir le dynamiste des métiers d’art et du design. En 2023, se sont plus de 3000 visiteurs curieux ou connaisseurs qui ont fait le déplacement pour découvrir les différentes expositions qui mettaient en avant le travail de différents artistes et designers, tels que Hall.Haus, Marta Bakowski, Goliath Dyèvre ou encore Guillaume Delvigne, pour ne citer qu’eux.
Une édition centrée sur les communes d’Est Ensemble
Intitulée "9 Ter - Destination métiers d’art", l’édition 2025 de la Biennale Emergences est est une invitation à découvrir le talent des créateurs qui font vivre les communes d’Est Ensemble -. « 9 Ter » fait écho aux neuf territoires d’Est Ensemble que sont Bagnolet, Bobigny, Bondy, du Pré-Saint-Gervais, des Lilas, de Montreuil, Noisy-le-Sec, Pantin et Romainville, et fait référence à une destination, un lieu où se retrouvent savoir-faire ancestraux et créations d’aujourd’hui. À travers cette thématique, l’objectif est de mettre en lumière la création et les métiers d’art comme vecteurs de lien social et de dialogue entre les générations.
Candidatures ouvertes jusqu’au 1er décembre
Les candidatures pour participer à la Biennale Émergences sont ouvertes aux créateurs (artisans d’art, designers, artistes...) qui souhaitent exposer leur production et partager leur processus de travail. Ces derniers sont invités à compléter un dossier de candidature accessible sur le site de la Biennale jusqu’au 1er décembre minuit. L’appel est ouvert aux créateurs du territoire d’Est Ensemble et d’ailleurs. Pour valider leur participation, les candidats doivent proposer une production allant d’un objet à une série avec l’idée de traduire son processus de création au travers de dessins, de maquettes, de prototypes, d’échantillons, de vidéos et de réalisations. Il est également possible de constituer des duos ou des équipes pour faire dialoguer les savoir-faire. Enfin, les candidats retenus seront invités à participer à des ateliers pédagogiques et à des rencontres scolaires, en amont et/ou pendant la Biennale, pour permettre à un jeune public de découvrir l’univers de la création et des métiers d’art et de s’initier à leurs pratiques. Le rendez-vous est donné du 10 au 13 avril.
Plus d'informations ici : emergences-biennale.fr
Acteur majeur du mobilier outdoor depuis sa création en 1964, la marque originaire du sud de la France Sifas propose des projets contract sur mesure. Un axe majeur pour la marque que Julien Armaroli, actuel co-dirigeant, nous détaille plus précisément.
Après une première édition lancée en 2023, le salon EspritContract, organisé en parallèle d’EspritMeuble, sera de retour au Pavillon 1 de la Porte de Versailles avec 110 nouveaux exposants. Parmi eux, la marque française Sifas, spécialiste du mobilier outdoor haut de gamme, qui livre de nombreux projets pointilleux chaque année et qui s’accompagnent de designers de renom pour imaginer ses collections. Concernant les projets contract, la marque n’a pas hésité à mettre en place une stratégie forte pour accompagner au mieux les professionnels dans la mise en place de leur projet.
Dans votre activité, que représente le secteur contract ?
Le secteur contract représente un axe stratégique majeur pour le développement de Sifas. Nous avons pris conscience de l'importance du mobilier dans les projets professionnels qui est en pleine croissance, c’est pourquoi nous avons investi dans la création de produits et de gammes dédiées pour répondre aux attentes des professionnels de l'hôtellerie, de la restauration et des espaces publics. Des solutions pensées pour conjuguer esthétique, fonctionnalité et durabilité, permettant à nos partenaires de proposer des expériences uniques à leurs clients. Et cette orientation spécifique vers le secteur contract a eu un impact significatif sur notre chiffre d’affaires, consolidant notre position de leader dans le secteur outdoor haut de gamme.
Comment s'organisent les projets contract ? Avez-vous une filière dédiée ?
Nos projets contract s'organisent autour d'une équipe dédiée composée de commerciaux spécialisés pour répondre aux besoins spécifiques et aux contraintes de chaque client. Cette approche nous permet de proposer des solutions sur-mesure, en tenant compte des problématiques inhérentes à chaque projet. Nous avons également un service d'architectes 3D, qui, grâce à des maquettes détaillées, accompagne les clients dans la projection de leur projet en termes de style et de rendu. Une technologie qui permet de mieux visualiser le résultat final et ainsi assurer une parfaite adéquation entre le design et les attentes. En plus de cette approche personnalisée, nous proposons une large gamme de couleurs, de matières et de tissus, permettant aux clients de créer des produits uniques en harmonie avec le style et l'ADN de leur établissement. Une flexibilité qui leur permet à la fois de démarquer et de renforcer leur identité visuelle tout en garantissant des produits à la fois esthétiques et fonctionnels.
Quelles évolutions du secteur avez-vous pu constater ces dernières années ?
Le mobilier est devenu un élément essentiel de l’identité et de l’ADN des établissements. Il ne s’agit plus simplement d’ameublement fonctionnel, mais d’un vecteur clé de l’expérience client. Les établissements cherchent désormais à se différencier en peaufinant chaque détail et cela passe par un mobilier de qualité, conçu pour créer des environnements uniques et mémorables.
Vous êtes spécialisé dans l'univers outdoor haut de gamme. Quelles sont les spécificités et exigences à prendre en compte au niveau du contract ?
L’univers outdoor, particulièrement dans le haut de gamme, exige une attention particulière à la durabilité des produits. Les clients recherchent des meubles résistants avec un style intemporel, capables de traverser les modes. De plus, les professionnels privilégient des solutions pratiques : les produits doivent être légers, faciles à entretenir et à stocker pendant les périodes creuses. Cependant, la fonctionnalité ne doit jamais compromettre l’esthétique. Chaque pièce doit allier design élégant et performances techniques, afin de répondre aux attentes des clients les plus exigeants.
Un projet significatif à nous détailler ?
Un projet récent qui incarne parfaitement notre savoir-faire est celui réalisé au cœur d’Athènes, avec la collection Oxford déclinée en structure noire pour le prestigieux Divani Palace Acropolis, situé à 200 mètres de l’Acropole. Cette collaboration a permis de sublimer les espaces extérieurs du restaurant de l’hôtel avec une interprétation contemporaine de la chaise d’extérieur aristocratique classique. La collection Oxford a été choisie pour apporter une touche de raffinement intemporel, en parfaite harmonie avec l'architecture et l'atmosphère du lieu. Ce projet reflète notre capacité à proposer des produits qui allient design et fonctionnalité, tout en s'adaptant au style et à l’ADN des établissements qui nous font confiance.
Quels sont les objectifs derrière votre participation au salon ?
Notre participation au salon vise principalement à mettre en avant notre nouvelle gamme spécialement pour le secteur contract. Cette collection incarne notre engagement à proposer des produits à la fois durables, fonctionnels et esthétiques, parfaitement adaptés aux besoins des professionnels. Un de nos objectifs clés est de montrer la flexibilité et l’étendue des options de personnalisation que nous offrons. Ce salon est une opportunité idéale pour démontrer comment nos solutions sur-mesure peuvent s'adapter aux différents styles et aux ADN des lieux tout en garantissant une qualité et une durabilité optimales.
Quels sont les challenges/actualités à venir pour Sifas ?
L'un des défis majeurs à venir pour la marque est de réussir à anticiper les évolutions les attentes des professionnels et du marché. Le monde du contract évolue rapidement, avec une demande accrue pour des solutions sur mesure, adaptées à des contextes de plus en plus divers. Nous devons rester flexibles tout en gardant notre ADN de qualité et d’innovation. Nous voulons également renforcer notre engagement envers des pratiques plus durables. Cela se traduit notamment par une recherche constante de matériaux éco-responsables, tout en maintenant notre niveau d’excellence en termes de design et de confort. L'optimisation de nos processus de production pour minimiser l'empreinte écologique est une priorité pour l’avenir.
En termes d’actualité, nous avons des collaborations passionnantes en cours avec de nouveaux partenaires dans le secteur de l'hospitalité de luxe, ce qui ouvrira la voie à des projets inédits. Nous continuons à investir dans l’innovation et la recherche de solutions pratiques qui répondent aux besoins futurs de nos clients, tout en maintenant notre positionnement haut de gamme.
La seconde édition d'EspritContract se tiendra du 16 au 19 novembre au Parc des Expositions de la Porte de Versailles. Plus d’informations sur : https://www.espritmeuble.com/fr/secteur/contract.
Les 15 et 16 octobre, les Rendez-vous de la Matière + fair(e) célébreront leur 10e édition. Un rendez-vous qui mettra en avant un panel de matériaux d’exception alliant savoir-faire, innovation et créativité, à destination des professionnels du secteur.
Le salon professionnel consacré aux matériaux pour l'architecture, le design et la décoration, est de retour en octobre pour une édition particulière. À nouveau basé à l’Atelier Richelieu dans le 2e arrondissement, le salon fête cette année ses 10 ans. Pour cette édition anniversaire, l’organisation a fait appel au studio MVRDV pour signer une scénographie immersive, mettant en lumière la soixantaine d’exposants répartis sur les 700 m2 d’espace disponible. Ces derniers y présenteront leurs matériaux ou innovations spécifiques, allant de l’émaillage sur lave à l’art de la verrerie en passant par la plumasserie ou encore l’ébénisterie pour ne citer qu’eux.
Au programme : exposants et conférences thématiques
En parallèle des exposants, le salon proposera une série de tables rondes, discussions, conférences et présentations qui inviteront différents professionnels du secteur - architectes, architectes d’intérieur, directeur d’entreprise ou designer - à venir échanger sur divers sujets concernant les matériaux, les invitant par la même occasion à réfléchir sur les innovations en découler, leurs propriétés intrinsèques, à leur provenance, leur processus de fabrication et leur durabilité. Le programme complet est à retrouver ici : https://www.rendezvousdelamatiere.com/fr/programme/conference-workshops/
La 17e édition du salon ARCHITECT@WORK se tiendra les 23 et 24 octobre prochains, au sein de la Grande Halle de la Villette à Paris. Décryptage du programme et des temps forts attendus.
Le salon professionnel ARCHITECT@WORK, destiné aux architectes et aux prescripteurs, fait son retour pour une nouvelle édition parisienne les 23 et 24 octobre avec un thème fort : "imPACT CLIMAT », choisit en réponse à l'urgence climatique et aux défis environnementaux actuels. Une édition qui mise sur le vert et qui invite les architectes et professionnels du bâtiment à réfléchir sur l’impact que peuvent avoir les choix architecturaux sur le climat, tout en mettant en lumière des solutions innovantes et des matériaux écoresponsables, à travers les différentes expositions et interventions proposées durant les deux journées.
« Climatera », l’exposition dédiée aux matériaux
Présentée par le Centre de Ressources Innovatèque, l’exposition « Climatera » présente un ensemble de projets et de solutions matériaux, procédés et systèmes montrant que les choix en matière d'aménagement peuvent ouvrir la voie à des pratiques plus durables dont l’objectif final est d’aider à la préservation de la planète et ses habitants.
Trois expositions photographiques
En plus de « Climatera », le salon proposera trois expositions photographiques et techniques sur différentes thématiques. La première, « Regard sur 10 ans d’architecture par Gilles Alonso » proposera une rétrospective du travail de Gilles Alonso, spécialisé dans la photographie muséale et d’architecture. La seconde « Regards sur la maison contemporaine », offrira une sélection photographique d’habitations provenants de toute la France à partir d’une problématique : En ville ou en campagne, comment construire en parfaite intégration avec l’environnement, avec quels matériaux et quelles considérations énergétiques ? Ces réalisations agissent ainsi comme témoins de propositions et d'engagement des professionnels sur ces questions. Des images qui sont par ailleurs toutes issues de projets déposés pour les Journées à Vivre 2024 organisées par le magazine Architectures À Vivre. Enfin, la dernière exposition intitulée « Notre Dame de Paris - l’art de la charpente », offre une nouvelle mise en valeur de ce symbole qu’on ne nomme plus. Réalisée par les Compagnons charpentiers du Devoir et des élèves architectes du patrimoine, l’exposition a pour vocation de montrer les savoir-faire mis en œuvre par les anciens bâtisseurs pour arriver à un tel résultat architectural.
Une installation : ART de Conrad Willems
Comme depuis plusieurs années, le salon souhaite faire un lien entre art et architecture en invitant un artiste à exposer l’une de ses œuvre. Après Léo Caillard l’an dernier, c’est cette fois-ci le sculpteur belge Conrad Willems qui est mis à l’honneur. Ce dernier propose un travail tout en géométrie, répétition et modularité, traduit par un langage visuel très reconnaissable, qui ne manquera pas d’attirer l’attention des visiteurs sur place.
Une série de conférences menées par des professionnels du secteur
En plus des exposants, le salon est aussi un lieu de rencontres et d’échanges, capitalisés au sein d’un programme de conférences animées par des professionnels. Parmi les participants cette année, on peut citer Pascal Prunet (Agence Notre-Dame), Olivier Camus et Lydéric Veauvy (TANK), Bérengère Tabutin (BBonus), Camille Hermand (Camille Hermand Architectures), Anne-Cécile Comar et Philippe Croisier (Atelier du Pont), Mariani Efron (Architecturestudio), Justine Rouger (Innovathèque) et Amelia Tavella qui interviendra dans le cadre de la Carte Blanche Archinov.
Salon ARCHITECT@WORK, Grande Halle de la Villette, 75019 Paris. Mercredi 23 octobre 2024, de 10h à 20h et Jeudi 24 octobre, de 10h à 19h. Plus d'informations ici : www.architectatwork.fr
La ville de Paris remettait, mardi 17 septembre, les Grands Prix de la Création 2024. Une récompense imaginée pour valoriser des créations en cohérence avec les enjeux sociétaux.
A Paris, berceau des métiers d’Art, les savoir-faire d’hier ont été récompensés pour répondre aux enjeux de demain. Mardi, la mairie de Paris récompensait sous les ors de la salle des fêtes de la mairie, huit Grands Prix de la Création destinés aux domaines du design, de la mode et des métiers d'art. Une manière de « soulever des enjeux sociétaux et notamment environnementaux » décrit Nicolas Bonnet-Oulaldj, adjoint de la mairie de Paris en charge du commerce et de l'artisanat. Une ambition portée par des fabrications locales et énergiquement pauvres, mais aussi par des questionnements quant au travail et au sourcing de la matière. Accompagnés par leurs présidents de jury, les lauréats ont reçu une dotation de 18 000€ destinée à pérenniser leurs entreprises naissantes.
Le design qui prend forme
Cette année, le jury design présidé par Constance Guisset – designeuse elle-même récompensée en 2017 – a souhaité « privilégier des personnalités au clair dans leurs avancées, tant dans leur rapport à l'artisanat qu'à l'industrie ». Wendy Andreu a ainsi été récompensée du Prix révélation pour son travail de développement d'un textile ni tricoté ni tissé, mais collé destiné notamment à la 2D comme à la 3D. Marlène Huissoud repart de son côté avec le Prix engagement pour ses créations sculpturales à destination des pollinisateurs. « Un travail de fourmis à destination des insectes, mes premiers clients » s'amuse la créatrice.
La mode qui rhabille les habitudes
Côté mode, le jury présidé par le fondateur de la marque Pigalle, Stéphane Ashpool, a souhaité insuffler « un élan de développement aux structures ni trop récentes, ni trop installées. » Un parti-pris pour lequel Lucille Thièvre, qui a fait ses débuts chez Hermès et Givenchy s'est vu attribuer le Prix révélation pour ses pièces féminines et inclusives. Mossi Traoré, figure confirmée de la scène mode et fondateur des Ateliers d'Alix reçoit quant à lui celui de l'engagement pour ses conceptions textiles à base de matière organique. À noter également le Prix accessoires attribué au jeune créateur de 22 ans, Philéo Landowski, qui explique mêler « la forme identitaire et le confort de chaque chaussure, par une approche structurelle de l'objet », et le Prix accessoires bijoux remis à Kitesy Martin pour sa marque de bijoux confectionnée à partir des stocks dormant de grandes maisons de couture. Une manière de faire naître « des associations inattendues et de nouveaux équilibres. »
Les métiers d’art d’hier repensés pour demain
Enfin, le jury des métiers d'art porté par le regard de Chloé Nègre selon qui « les dossiers sélectionnés ont eu pour point commun de faire un pas de côté pour aborder la création par une approche centrée sur la recherche », a remis deux récompenses. La première dans la catégorie révélation pour Antonin Mongin. Créateur surprenant, le docteur en design s'est penché sur les cheveux et leur valorisation par le biais d'objets quotidiens comme des sacs ou des bijoux. Une pratique courante au XIXe siècle qu'il développe sous un jour nouveau pour remplacer la fourrure animale. Côté engagement, le prix a été décerné à Tony Jouanneau, designer produit tourné vers l'écoconception et le biodesign illustré récemment par la création d'une teinte naturelle à base d'une espèce invasive d'oursins au Japon.
Autant de talents à suivre, qui, au-delà des savoir-faire, participent depuis près de trente éditions, à l'ouverture de nouvelles pistes.
Du 15 au 21 avril, à l’occasion de la Design Week de Milan, le collectif territorial 5VIE propose une série d’expositions et d’événements à découvrir tout au long de la semaine. Voici un premier aperçu du programme.
Pour sa 11e édition, 5VIE Design Week est de retour avec un nouveau thème principal : Unlimited Design Orchestra. Pensé en lien avec le thème Design for Good, également important à 5VIE, cette thématique a été imaginée afin de faire écho à un design qui fonctionne comme un outil permettant de favoriser la création de liens humains tournés vers le partage, avec une volonté de les faire durer dans le temps, comme pour les membres d’un orchestre.
Un riche programme d’expositions
Pour cette nouvelle édition, 5VIE produira une série de 8 expositions qui seront à découvrir au sein de son district. Au programme : le projet « Indian Tiny Mega Store », de Gunjan Gupta, sous la curation de MC Didero ; le projet « Salvage », de Jay Sae Jung Oh ; « Shadows & Poems » d’Eliurpi, curatée par Mr.Lawrence ; et « Prendete e Mangiate », mené par Linda Zanolla. Des présentations de Kostas Lambridis, d’Anna Carnick et de Sara Ricciardi sont également attendues.
De nombreux invités
En plus de ces productions exclusives, de nombreuses marques, artistes et designers prendront place au sein de showrooms et d’espaces dédiés. De fait, parmi les participants de cette édition, nous pouvons d’ores et déjà citer la présence de Luce di Carrara, du Mobilier national, d’AM.PM, d’Artemest, de Fornace Brioni, qui présentera un projet signé Cristina Celestino, de Maugoust & Chénais et Galerie B, de Giopato & Coombes et de Volker Haug Studio. Le rendez-vous est pris !
Pour sa première collaboration avec Mara, le designer Christophe Pillet a imaginé Foil, une table au design simple mais des plus fonctionnelle. Un modèle présenté en exclusivité lors du salon Workspace Expo, du 26 au 28 Mars.
Créer de l’authentique, c’est probablement ce qui définit le mieux la relation née entre Mara et Christophe Pillet. Une première collaboration, dont la philosophie commune est basée sur un design mêlant l’esthétique à un concentré de technologie. Le résultat de ce partenariat inédit a permis de créer la table Foil, un produit qui n’a rien de plus original que sa simplicité formelle et fonctionnelle, en témoigne les mots du designer : « Avec Mara, j’ai trouvé une nouvelle manière d'utiliser la technologie. Elle est là, mais elle est soigneusement cachée. La mécanique disparaît et le produit est parfaitement fonctionnel. Cette simplicité, cette clarté et cette "maîtrise invisible" m'ont immédiatement séduit. »
Un plateau et quatre pieds
Dans la lignée de la déclaration du designer, la table Foil est un produit au design simple et épuré, tout en métal. "Je dessine les choses comme si c'était pour moi. Une table c'est un plateau et quatre pieds alors j'ai déssiné un plateau et quatre pieds." Un retour à l'archétype même d’une table et de ce qu’on en attend, sans complexité, sans structure articulée ni surexposition formelle ou technique. Un modèle disponible en version fixe mais également dans une version à plateau intégré pour y insérer des prises ou des tiroirs par exemple. Là encore, les mécanismes Mara dont dissimulés pour garder cette simplicité volontaire. La table est modulable grâce aux mécanismes qui permettent de les mettre bout à bout ou côte côte, en fonction des envies. La table Foil est adaptée à l'ameublement d’espaces de bureaux et d'entreprise, mais peut également s’intégrer dans des intérieurs résidentiels.
Une nouveauté à venir découvrir sans attendre sur le stand H16-I17, au salon Workspace Expo à Paris Porte de Versailles.
Du 25 mars au 7 avril, l’École supérieure d’art et design de Saint-Étienne (Esadse) accueille Arts & Crafts aujourd’hui, un programme de recherche européen dont l’objectif est de faire valoir les savoir-faire locaux. Workshops, conférences, exposition… Voici le détail du programme.
Valoriser les savoir-faire locaux et éco-responsables au travers de la création contemporaine, c’est tout l’enjeu du programme Arts & Crafts aujourd’hui. En partenariat avec six écoles du monde entier - l’Académie Royale des beaux-arts de Bruxelles, ArBA (Belgique), l’Académie d’art et design de Bratislava, VSVU (Slovaquie), la Faculté des beaux-arts de l’Université de Porto, FBAU (Portugal), l’École des arts visuels et médiatiques de l’Université de Québec à Montréal, UQAM (Canada) et l’Institut national des beaux-arts de Tétouan (Maroc) - l’Esadse propose à son tour à des artistes et designers de se former à différents savoir-faire, par le prisme de la création contemporaine et ses enjeux actuels, aussi divers soient-ils. « À travers la collaboration entre métiers d’art, artisans, designers et artistes, le programme Arts & Crafts aujourd’hui favorise l’innovation, la transformation des regards et des usages. Le besoin se manifeste aujourd’hui de revaloriser des savoir-faire locaux. Il s’accompagne d’un intérêt accru pour les processus de réalisation et de tout ce qui relève de l’intelligence spécifique de la main » expliquait notamment le directeur général de l’école et de la Cité du design, Éric Jourdan.
Une semaine de Workshops
Avec près de 80 personnes mobilisées, dont 45 étudiants et enseignants partenaires, la semaine de workshops intitulée Procédure Matériaux, mettra le travail de la main et la relation de l’art à l’artisanat au cœur de ses ateliers. Ainsi, du 25 au 29 mars, sept workshops autour du Paravent, de la Photographie Primitive, du Tufting, des Emaux de Longwy, des Bijoux, de la Lithographie et du Nembok, sont proposés, en partenariat avec les Meilleurs Ouvriers de France, afin d’élargir les pratiques autour du bijou et réaffirmer la relation entre art et artisanat au sein de la pédagogie.
Un programme riche de conférences
En complément des workshops, trois conférences gratuites et en accès libre se tiendront au sein de l’auditorium de l’Esadse. La première, intitulée « Digitization and Fingerwork » aura lieu le lundi 25 mars à 18h avec l’intervention de Tim Ingold, professeur d’anthropologie sociale à l’Université d’Aberdeen (Écosse). À noter que cette conférence sera en visioconférence et se tiendra en anglais. Le mardi 26 mars toujours à 18h, la conférence « Jean Vendome, artiste et artisan » accueillera la restauratrice d’art graphique et historienne d’art Sophie Lefèvre pour présenter Ohan Tuhdarian dit Jean Vendome, connu pour brutaliser les codes de la joaillerie avec des bijoux aux formes abstraites et asymétriques. Enfin, le mercredi 27 mars à 18h, « Michael Woolworth sous pression à Saint-Étienne », troisième et dernière conférence de la semaine, donnera la parole à Michael Woolworth, imprimeur et éditeur depuis 40 ans.
Une exposition dédiée
Sous le commissariat d’Elen Gavillet, Karim Ghaddab, Romain Mathieu et Marie-Aurore Stiker-Metral (Esadse), l’exposition « Travaux en cours » se tiendra à la Platine (Cité du design) entre le 5 et le 7 avril de 10h à 18h. Celle-ci proposera, comme son nom le suggère, de découvrir les réalisations produites au cours de la semaine de workshops, complétées par des créations réalisées lors d’ateliers antérieurs, toujours dans le cadre du programme Arts & Crafts aujourd’hui. Une attention particulière sera portée à la Faculté des beaux-Arts de l’Université de Porto, en résonance avec les 18e Journées Européennes des Métiers d’Art(JEMA) organisées du 2 au 7 avril, qui mettent à l’honneur le Portugal avec le thème « Sur le bout des doigts ».
La marque de mobilier Outdoor Talenti pose ses valises à Clairfontaine les 15 et 16 mars. Deux journées au cours desquelles les designers Jean Philippe Nuel et Christophe Pillet viendront parler esthétisme et production.
Après avoir conquis son pays d'origine, l'italien Talenti fait une escale de deux jours à l'espace Noorden Design de Clairfontaine dans les Yvelines. Ce séjour, qui s'inscrit dans la série de masterclass itinérantes l'International Outdoor Lab Tour 24, n'a pas choisi la France au hasard. Spécialisée dans la conception et la réalisation de mobilier dining et living extérieur haut de gamme, la marque a noué une relation particulière avec la France, devenue à la suite du Brexit une place toujours plus forte du design en Europe mais aussi et surtout son premier marché international. À ce titre, Talenti a récemment inauguré un showroom place des Vosges, pensé comme un lieu d'échanges entre l'entreprise et les concepteurs.
Le design expliqué par ceux qui le font
Riche de nombreuses collections réalisées avec des designers internationaux parmi lesquels Ramón Esteve, Marco Acerbis ou plus récemment Teresa Sapey, la marque italienne s'appuie sur les connaissances et la créativité de ces concepteurs. Ce sont ainsi Christophe Pillet et Jean-Philippe Nuel qui animeront cette seconde session d'échanges de l'International Tour. Convaincue que la formation et la création sont indissociables de la conception d'un produit, la marque a choisi d'axer les échanges autour de deux thématiques. La première concernera l'évolution tant esthétique que confort du mobilier et l'effacement de la frontière entre indoor et outdoor. La seconde portera quant à elle sur l'évolution du modèle de production que ce soit en rapport avec l'origine des matériaux, mais aussi avec leur durabilité.
Des collections Talenti aux origines françaises
Aussi bien adaptée aux projets contract qu'aux projets résidentiels, Talenti s'est néanmoins diversifiée ces dernières années dans le but de s'adapter à la fois aux goûts les plus classiques, mais également aux espaces plus contemporains. C'est dans cette période d'évolution que sont nées les collections Riviera et Allure que l'on doit respectivement aux créateurs Jean-Philippe Nuel et Christophe Pillet. Si la première, réputée pour ses matériaux raffinés et son allure sophistiqués, continue sa route telle que lors de sa conception, la seconde fait quant à elle peau neuve.
Avec ses nouvelles nuances plus froides qui viennent parer ses coussins et sa teinte Silver donnant un nouvel élan aux structures, la collection s'offre une deuxième jeunesse. L'occasion pour les designers de parler de leurs réflexions, mais aussi de faire valoir leurs collections. Aux yeux d'Edoardo Cameli, directeur commercial, « les personnes présentes pourront non seulement assister à un moment didactique avec les esprits les plus créatifs du design français, mais aussi toucher du doigt les nouveautés du catalogue 2024 ». Une escale intéressante entre évolutions sociétales et questionnements environnementaux.
Jusqu’au 23 juin, la Cité du design de Saint-Etienne présente deux expositions inédites : « Être là », seconde exposition du cycle Présent >< Futur et consacrée à Guillaume Bloget ainsi que « Réels », qui présente les projets des diplômés 2023 de l’Esadse.
« Illustrer la nouvelle ambition de la Cité du design », c’est toute l’ambition de l’établissement, qui sous la direction de son nouveau président Eric Jourdan, présentait ses nouvelles expositions pour la première moitié de l’année 2024. « Ce qui m’intéresse c’est montrer du design. Je cherche à remettre le designer et le design au cœur de ce qu’on présente » expliquait-il. Une volonté de réaffirmer la place de la cité du design à travers des cycles et une présence régulières d’expositions, pour la faire devenir un lieu de rencontres et un rendez-vous de design en dehors de la traditionnelle Biennale, pour le public mais également pour les designers. C’est dans cette optique que les deux nouvelles expositions de ce début d’année ont été présentées.
« Etre là », seconde exposition du cycle Présent >< Futur
Après Laurelinne Galliot en septembre, c’est au tour du designer Guillaume Bloget de se prêter à l’exercice. Lancé par la directrice du pôle diffusion du design Laurence Salmon, le cycle Présent >< Futur a pour objectif de mettre en avant le travail d’un designer en faisant le constat d’un travail - Présent - afin de pouvoir se projeter pour la suite - Futur -. « Il existe une génération actuelle de designers qui méritent de se faire connaître et qui ont déjà une pratique bien identifiée mais qui n’ont jamais eu l’occasion d’avoir une exposition. L’objectif de Présent >< Futur est de leur proposer assez d’espace pour voir la globalité d’un travail et le faire comprendre au plus grand nombre » expliquait notamment Laurent Salmon. Ainsi, Guillaume Bloget expose au sein des 200m² mis à sa disposition, un panel de réalisations effectuées depuis sa sortie de l’ENSCI en 2016. La scénographie, elle aussi menée par le designer qui avait carte blanche, est à l’image de son design, épurée et d’une simplicité formelle.
Par son travail, Guillaume Bloget cherche à s’ancrer dans les objets dits « ordinaires », tout en mêlant des recherches sur leurs formes et leurs évolutions possibles. Ce sont ainsi des travaux très éclectiques qui sont présentés à l’instar du kayak Sharp en aluminium et liège (2023), de la théière Thé et Café (2020) ou la lampe M (2012). En plus de ses travaux personnels aboutis, le designer a réalisé dans le cadre de l’exposition, une expérimentation avec la verrerie de Saint-Just (Loire) et ainsi découvrir plus en détails ce savoir-faire exceptionnel et proposer une œuvre découlant de ces recherches.
L’exposition « Réels » dédiée aux projets des diplômés 2023
Sous la curation de Didier Courbot, co-fondateur de la galerie A1043 (cf portrait Intramuros 213), l’exposition « Réels » présente les 30 projets de diplôme de la promotion 2023 de l’Esadse. Et la direction par une personne extérieure est loin d’être hasard, puisqu’elle permet une nouvelle lecture des projets, tout en transparence et avec une parfaite égalité de leur mise en exposition. Une démonstration qui présente ainsi des projets tous singuliers, réalisés en fonction de leur option ou mention spécifique qui sont au nombre de cinq ici, à savoir l’option Art, l’option art & design, l’option design mention objet, la mention objet et la mention Public(s).