EspritContract : Epeda au cœur de la diversité technique
Marque leader du groupe Cofel, Epeda s'affiche parmi les marques françaises spécialistes de la literie. Une expertise due à l'ancienneté de la marque et à son innovation technique comme l’explique Ghislain Daudeteau, directeur commercial du contract.
Reconnue sur le marché national, et dans une moindre mesure international, pour sa literie, la marque Epeda se dote depuis une quarantaine d’années, d'une branche spécialisée dans le contract. Une activité devenue au fil du temps majoritaire jusqu'à représenter un chiffre d'affaires de 24 millions d'euros au sein du groupe Cofel – composé notamment de Bultex et Merinos – occupant lui-même 30 % du marché français. « Epeda est donc une vitrine pour l'ensemble du groupe » précise Ghislain Daudeteau, directeur commercial de la partie contract. Un succès dû selon lui « au développement de solutions hôtelières en accord avec leurs besoins spécifiques. »
Une histoire ancienne et évolutive
Lorsque tout commence en 1929 avec le rachat d'un brevet de fabrication de suspensions à ressorts destiné à perfectionner l’assise des sièges de voiture, l'entreprise du nom de cette technologie est encore un rêve lointain. « C'est en voyant que ses salariés dormaient correctement sur les banquettes que Bertrand Faure s'est intéressé aux matelas » raconte Ghislain Daudeteau. Légende ou non, la marque développe plusieurs systèmes de ressorts jusqu'aux ressorts ensachés devenus aujourd'hui le produit phare répandu sur l'ensemble de la gamme. « Un travail de prospection commerciale » qui permet à la marque de se différencier de Bultex tournée vers une technologie alvéolaire ou de Merinos qui propose une technologie hybride, et de fonder son propre sillon.
Le projet, équilibre entre spécificité et homogénéité
Forte de 27 000 pièces créées chaque semaine dans ses usines de Rouen, Noyen-sur-Sarthe, Vesoul et Limoges, Epeda propose neuf catégories de lit. Une diversité due à ses projets menés avec plusieurs géants de l'hôtellerie. Parmi eux, le groupe Accor pour lequel Epeda a réalisé le MyBed dont bénéficie Sofitel depuis 2005, ou le groupe Barrière pour lequel la marque a créé une édition spéciale à l’occasion de ses 110 ans. Une offre qui fait cependant face à « une équation difficile à résoudre » rapporte Ghislain Daudeteau. « Nous devons peser nos projets pour ne pas nous perdre dans des spécificités, car nous ne faisons pas de l'artisanat à l'échelle d'une petite structure. Cependant, nous devons également adapter constamment nos produits pour répondre au mieux à nos clients. » Une contradiction entre offre et demande à laquelle la marque doit faire face. « Aujourd'hui, tout le monde souhaite se diversifier, mais chez nous, nous pensons qu'il est plus porteur de ne pas trop se disperser pour rester dans notre rayon, celui du contract, et pour garantir une homogénéité de confort sur tous nos produits. » Un besoin autant qu'une question d'image pour la marque dont une partie des matelas achetés par des particuliers ont d'abord été testés dans des hôtels. Une attitude qui induit « une homogénéité de confort sur l'entièreté d'une gamme y compris sur différentes années » estime le directeur du contract. Une contrainte sur laquelle la marque s'appuie pour atteindre de nouvelles cibles et diversifier son marché. « Nous avons mis en place une offre de leasing. Elle nous permet de renforcer notre lien avec les hôtels par la mise en place de contrats de partenariats, mais également avec les particuliers qui profitent ainsi d'une offre “B2B2C”. Par ailleurs, une offre digitale à destination de nouvelles communautés, comme les comités d'entreprises et les associations sportives a été créée. » Une nouvelle alternative grâce à laquelle la marque touche de nouvelles cibles nationales en attendant d'étendre significativement son marché au niveau européen.