Esprit Contract
Pour sa seconde édition, EspritContract, organisé en parallèle d’EspriMeuble était de retour à la Porte de Versailles du 16 au 19 novembre. Un moment de rencontres et d’échanges entre les marques et les professionnels mais également l’occasion pour Intramuros de prendre part à la médiation de plusieurs conférences thématiques.
Marque, architecture, expérience : quand l’agence devient globale
Invités : Natacha Froger, fondatrice de l’agence Atome Associés, Sébastien Servaire, fondateur de Servaire&Co
Design & usage – vers une transversalité des offres
Invités : Jason Brackenbury, président de Flos France, Karin Gintz, directrice générale de Vitra France et Frédéric Sofia, designer et directeur artistique d’Intramuros
Polimair, l'innovation plastique
Invité : Arthur Gaudenz, fondateur de Polimair
Regards avec Bureau Lacroix
Invitée : Sophie Lacroix, architecte et fondatrice de Bureau Lacroix
Regards avec la Compagnie de Phalsbourg
Invitées : Karine Journo et Cécile Bleux de la Compagnie de Phalsbourg
En parallèle d'EspritMeuble, la deuxième édition d'EspritContract débute Porte de Versailles du 16 au 19 novembre 2024.
Pour sa deuxième édition, EspritContract ouvre ses portes du samedi 16 au mardi 19 novembre. Petit frère d'EspritMeuble, ce jeune salon propose une approche plus spécifique de l'aménagement intérieur en s'intéressant exclusivement au contract. Une branche dont le développement continue de s'accroître dans les entreprises, nécessitant l'ouverture d'un événement dédié. Ainsi, architectes d'intérieur, professionnels du tertiaire ou encore promoteurs pourront, durant ces quatre jours, tisser de nouveaux liens avec des talents industriels qualifiés sur les questions de l’hospitality. Parmi les 110 marques présentes, des luminaires Luce Plan et Flos, mais également de la literie avec Epeda et Zagas ou encore du mobilier extérieur représenté par les français Sifas et Musola.
Une programmation riche et diversifiée
Organisé sous forme de rendez-vous d'une quinzaine de minutes exclusivement réservés aux professionnels, l'événement bénéficiera en outre d'une riche programmation. Une quinzaine de tables-rondes viendront ainsi questionner les enjeux centraux de ce secteur. De la révolution des modes de vie et la place du design abordée samedi à 17h30 dans « Design & usage – vers une transversalité des offres », aux questionnements pour favoriser un sommeil réparateur avec « Bien dormir à l’hôtel : comment améliorer l’expérience » présentée dimanche à 15h, en passant par le nouvelles frontières du bureau ou encore la place de l’artisanat dans le luxe.
A noter également la mise en place de Regards, un nouveau format one to one mené par Frédéric Marty, rédacteur en chef d'Intramuros. Se succèderont ainsi Sophie Lacroix de Bureau Lacroix, Arthur Gaudenz, co-fondateur de Polimair, et Karin Journo, directrice du studio créatif de la Compagnie de Phalsbourg, accompagnée de Cécile Bleux, architecte DPLG. Une programmation qui s'annonce d'ores et déjà riche d'interactions et de découvertes.
Les temps forts de cette édition 2024 :
- Samedi 16/11
- 11h30 : Life&Style 2025 : Présentation des tendances avec Nelly Rodi
- 12h30 : Coliving / coworking : au travail comme à la maison (Talk by Journal de la Maison)
- 13h00 : L'importance de l'identité olfactive pour une marque (Talk by Quintessence)
- 16h30 : Marque, architecture, expérience : quand l’agence devient globale (Table Ronde by Intramuros)
- 17h30 : Design & usage – vers une transversalité des offres (Table Ronde by Intramuros)
- 18h30 : Regards : Rencontre avec Sophie Lacroix, CEO & Co-Founder at Bureau Lacroix
- 19h : M Awards (concours des innovations de l’ameublement) + Happy Hour (cocktail & Dj)
- Dimanche 17/11 :
- 10h00 : Life&Style 2025 : Présentation des tendances by Nelly Rodi
- 11h00 : Le brunch des hôteliers by Justine Piluso
- 11h30 : Quelle place pour l’artisanat d’art dans l’hôtellerie de luxe ? (Table ronde by Hôtel&Lodge)
- 15h00 : Bien dormir à l’hôtel : comment améliorer l’expérience sommeil ? (Table ronde by Hôtel&Lodge)
- 16h00 : Les nouveaux business dans l’hôtellerie (Table ronde by NellyRodi)
- 18h30 : Regards
- 19h00 : Happy Hours (cocktail & DJ)
- Lundi 18/11
- 17h30 : Life&Style 2025 : Présentation des tendances by Nelly Rodi
- 18h30 : Regards (Intramuros) : Rencontre avec Karine Journo (Talk by Intramuros)
- 19h00 : Grand Apéro : concert thème années 80
- Mardi 19/11 :
- 11h30 : Défis et opportunités de l'éco-conception (Table ronde by Archistorm)
- 15h00 : La co-conception pour promouvoir un design hôtelier plus durable (Table ronde by Ameublement Français)
- 16h00 : Le métier d’architecte d’intérieur et la place de l’IA dans le travail (Talk by CFAI)
Composé des marques Luceplan, Calligaris, Connubia, Fatboy et Ditre Italia, le groupe Orbital Design Collective propose une offre allant de l’éclairage au mobilier en passant par les accessoires pour la maison. Bien que faisant parties d’un même groupe, chaque marque garde son identité propre afin de proposer des produits adaptés aux besoins du client avant tout. Explications auprès de Riccardo Mattelloni, responsable contract du groupe.
Pour sa seconde édition, le salon EspritContract, organisé en parallèle d’EspritMeuble, sera de retour au Pavillon 1 de la Porte de Versailles avec 110 exposants dont le groupe Orbital Design Collective. Un groupe composée de cinq marques italiennes reconnues pour leur produits et savoir-faire qui proposent des projets complets, à l’image des clients avec qui ils collaborent.
Comment ces 5 marques en sont-elles venues à travailler ensemble ? Quel est l'objectif du groupe ?
Le groupe Orbital Design Collective, qui comprend les marques Luceplan, Calligaris, Connubia, Fatboy et Ditre Italia, a été crée dans le cadre d'une stratégie visant à offrir une offre diversifiée mais cohérent de produits de haute qualité axés sur le design. Pour autant, chaque marque apporte son propre héritage, son expertise et ses domaines de prédilection, à savoir l’éclairage pour Luceplan, le mobilier pour Calligaris, Connubia, Ditre Italia ou les accessoires pour la maison en ce qui concerne Fatboy. L'objectif du groupe est de tirer parti des atouts uniques de chaque marque tout en offrant une solution globale aux secteurs contractuel et résidentiel. La synergie entre les marques permet à Orbital Design Collective de répondre à un large éventail de besoins en matière de design et de projets, qu'il s'agisse d'espaces résidentiels ou commerciaux.
Quelle est la place du contract dans le groupe (chiffre d'affaires, part de projets, etc.) ?
Le contract joue un rôle important au sein du groupe. Bien que chaque marque puisse avoir un marché légèrement différent, il y a une tendance croissante à la collaboration croisée, en particulier dans le secteur du contract. Des marques comme Luceplan et Calligaris, par exemple, jouissent d'une forte reconnaissance dans les projets commerciaux et hôteliers. Ditre Italia est particulièrement reconnu pour ses projets résidentiels et d'hôtellerie haut de gamme, tandis que Connubia excelle dans les solutions d'hôtellerie confortable. Les projets contract sont un moteur essentiel des ventes, en particulier pour les projets sur mesure, et il représente une part importante de l'ensemble du portefeuille de projets. La capacité à offrir une large gamme de produits pour les clients du contract est un facteur de différenciation majeur pour le groupe.
Comment les projets sont-ils organisés au sein du groupe ? Existe-t-il une différenciation marquée entre toutes les marques ou le catalogue de produits est commun à toutes ?
Les projets sont généralement organisés en fonction du type de client et des exigences spécifiques du projet. Chaque marque conserve sa propre identité et son propre catalogue de produits, ce qui garantit une différenciation marquée en termes d’esthétique, des matériaux utilisés et de la fonctionnalité entre les marques. L’approche d'Orbital Design Collective permet une collaboration, offrant aux clients un mélange personnalisé de produits de différentes marques dans le cadre d'un même projet. Le catalogue de produits n'est certes pas commun à toutes les marques, mais le groupe propose une offre holistique en s'appuyant sur les forces individuelles de chacune d’elle.
Quels changements avez-vous observés dans le secteur au cours des dernières années ?
Il y a eu une véritable évolution vers des solutions de conception plus durables et adaptables. Les clients recherchent de plus en plus des produits qui allient haute qualité et responsabilité environnementale. L'accent a également été mis davantage sur les conceptions multifonctionnelles et la flexibilité, en particulier dans les espaces où l'adaptabilité est essentielle. La numérisation a également eu un impact sur le processus de conception, avec l’arrivée des outils de rendu plus avancés et la réalité virtuelle qui aident les architectes et les concepteurs à visualiser les projets en temps réel.
Un projet récent à nous présenter en quelques mots ?
L'un de nos récents projets marquants a été la conception et l'aménagement d'un hôtel à Milan, où nous avons pu intégrer des produits des cinq marques. Le projet nécessitait un mélange de solutions d'éclairage, de mobilier modulaire et de pièces extérieures distinctives. La collaboration entre les marques a permis d'obtenir un design sur mesure et cohérent qui répondait à la fois aux besoins esthétiques mais également fonctionnels. Le client recherchait un mélange d'artisanat italien et de design moderne, ce que nous avons été en mesure de faire grâce à notre catalogue diversifié.
Qu’attendez vous de votre participation à Esprit Contract ?
Notre participation au salon Esprit Contract vise à accroître notre visibilité sur le marché, en particulier auprès des architectes, des décorateurs d'intérieur et des principaux décideurs du secteur commercial. Nous voulons présenter l'étendue de notre offre et montrer comment nos marques peuvent offrir des solutions individuelles et intégrées pour des projets de grande envergure. Le salon est également l'occasion de renforcer les relations avec les clients et partenaires existants tout en explorant de nouvelles opportunités commerciales.
Marque leader du groupe Cofel, Epeda s'affiche parmi les marques françaises spécialistes de la literie. Une expertise due à l'ancienneté de la marque et à son innovation technique comme l’explique Ghislain Daudeteau, directeur commercial du contract.
Reconnue sur le marché national, et dans une moindre mesure international, pour sa literie, la marque Epeda se dote depuis une quarantaine d’années, d'une branche spécialisée dans le contract. Une activité devenue au fil du temps majoritaire jusqu'à représenter un chiffre d'affaires de 24 millions d'euros au sein du groupe Cofel – composé notamment de Bultex et Merinos – occupant lui-même 30 % du marché français. « Epeda est donc une vitrine pour l'ensemble du groupe » précise Ghislain Daudeteau, directeur commercial de la partie contract. Un succès dû selon lui « au développement de solutions hôtelières en accord avec leurs besoins spécifiques. »
Une histoire ancienne et évolutive
Lorsque tout commence en 1929 avec le rachat d'un brevet de fabrication de suspensions à ressorts destiné à perfectionner l’assise des sièges de voiture, l'entreprise du nom de cette technologie est encore un rêve lointain. « C'est en voyant que ses salariés dormaient correctement sur les banquettes que Bertrand Faure s'est intéressé aux matelas » raconte Ghislain Daudeteau. Légende ou non, la marque développe plusieurs systèmes de ressorts jusqu'aux ressorts ensachés devenus aujourd'hui le produit phare répandu sur l'ensemble de la gamme. « Un travail de prospection commerciale » qui permet à la marque de se différencier de Bultex tournée vers une technologie alvéolaire ou de Merinos qui propose une technologie hybride, et de fonder son propre sillon.
Le projet, équilibre entre spécificité et homogénéité
Forte de 27 000 pièces créées chaque semaine dans ses usines de Rouen, Noyen-sur-Sarthe, Vesoul et Limoges, Epeda propose neuf catégories de lit. Une diversité due à ses projets menés avec plusieurs géants de l'hôtellerie. Parmi eux, le groupe Accor pour lequel Epeda a réalisé le MyBed dont bénéficie Sofitel depuis 2005, ou le groupe Barrière pour lequel la marque a créé une édition spéciale à l’occasion de ses 110 ans. Une offre qui fait cependant face à « une équation difficile à résoudre » rapporte Ghislain Daudeteau. « Nous devons peser nos projets pour ne pas nous perdre dans des spécificités, car nous ne faisons pas de l'artisanat à l'échelle d'une petite structure. Cependant, nous devons également adapter constamment nos produits pour répondre au mieux à nos clients. » Une contradiction entre offre et demande à laquelle la marque doit faire face. « Aujourd'hui, tout le monde souhaite se diversifier, mais chez nous, nous pensons qu'il est plus porteur de ne pas trop se disperser pour rester dans notre rayon, celui du contract, et pour garantir une homogénéité de confort sur tous nos produits. » Un besoin autant qu'une question d'image pour la marque dont une partie des matelas achetés par des particuliers ont d'abord été testés dans des hôtels. Une attitude qui induit « une homogénéité de confort sur l'entièreté d'une gamme y compris sur différentes années » estime le directeur du contract. Une contrainte sur laquelle la marque s'appuie pour atteindre de nouvelles cibles et diversifier son marché. « Nous avons mis en place une offre de leasing. Elle nous permet de renforcer notre lien avec les hôtels par la mise en place de contrats de partenariats, mais également avec les particuliers qui profitent ainsi d'une offre “B2B2C”. Par ailleurs, une offre digitale à destination de nouvelles communautés, comme les comités d'entreprises et les associations sportives a été créée. » Une nouvelle alternative grâce à laquelle la marque touche de nouvelles cibles nationales en attendant d'étendre significativement son marché au niveau européen.
Créateur d'ameublement luxueux depuis 1947, EPOCA propose au monde de l'hôtellerie une offre diversifiée imaginée en adéquation avec les exigences sociétales et architecturales contemporaines développe Luis Rocha, directeur général.
Après une première édition lancée en 2023, le salon EspritContract, organisé en parallèle d’EspritMeuble, sera de retour au Pavillon 1 de la Porte de Versailles avec 110 nouveaux exposants. Parmi eux, l'entreprise familiale EPOCA. Originellement dédiée au bois, la société portugaise s'est diversifiée dans la seconde moitié du siècle dernier à tout type de meuble offrant un regard neuf, mais toujours emplie de savoir-faire. Aujourd'hui spécialisée dans le contract de luxe majoritairement conçu à destination de l'hôtellerie, l'entreprise poursuit son évolution à travers une expansion géographique et une attention environnementale.
Que représente le contract dans votre entreprise (produits/projets, chiffre d'affaires, etc.) ?
Pour EPOCA, le secteur du contract est aujourd'hui devenu la pierre angulaire de notre modèle d'entreprise de part l'ampleur des projets et les opportunités de revenus. Positionnée comme fer de lance pour nous, l'hôtellerie de luxe contribue de manière importante à notre chiffre d'affaires, et positionne EPOCA comme un acteur clé de l'ameublement contract de luxe à travers le monde. Un secteur qui représente 90 % de notre production et nous permet de travailler sur plusieurs projets nationaux et internationaux.
Qui sont vos clients internationaux ?
Notre internationalisation se concentre principalement sur l'Europe occidentale (Espagne, France, Royaume-Uni), les États-Unis et le Moyen-Orient dans le segment du luxe. Ceci dit, nous développons également depuis une décennie des projets personnalisés dans d'autres zones géographiques qui ne figurent pas initialement sur le radar des exportateurs nationaux, telles que l'Afrique, l'Asie, ou les Caraïbes.
Vous parlez d’un croissance constante et d’une présence à l’étranger, mais comment expliquer votre capacité à concilier la globalité d'un projet contract avec l'univers du luxe qui nécessite une vision précise et détaillée de chaque pièce sur une longue période ?
Pour concilier la portée globale des projets contract avec la précision et le détail des produits de luxe, nous associons notre savoir-faire à une approche de gestion de projet rationalisée et adaptative. Notre processus rationalisé garantit une utilisation efficace des ressources et une livraison dans les délais, tandis que notre approche adaptative nous permet de répondre rapidement aux changements et aux commentaires des clients.
Par ailleurs, pour augmenter notre efficacité, nous commençons tous nos projets par une consultation approfondie de nos clients pour saisir les exigences en matière d'esthétique, de fonctionnalité et de marque. Nous nous basons ensuite sur ces lignes pour toutes les phases de la production réalisées par des équipes locales et internationales pour maintenir une communication transparente et un contrôle de la qualité dans les différentes régions.
Un cahier des charges qui imposent sans doute quelques difficultés… Lesquelles ?
Le plus difficile a été de se développer en innovant et de parvenir à croître dans ce secteur exigeant et compétitif. Aujourd'hui, il demeure plusieurs complications, mais plutôt en raison des normes élevées, de la logistique complexe et des délais stricts qu'ils impliquent. Il faut trouver un équilibre entre la personnalisation et l'évolutivité. Chaque article doit répondre à des spécifications précises en matière de qualité, de conception et d'artisanat, ce qui exige une grande attention aux détails et un savoir-faire artisanal, qui allonge souvent les délais de production.
Un des autres défis consiste à garantir une qualité constante dans les différents sites internationaux. Les projets de luxe exigent une coordination sans faille entre les fournisseurs, les équipes logistiques et les installateurs sur place, ce qui peut être compliqué par des facteurs tels que les différences de réglementation et les coutumes. En outre, les ajustements de dernière minute et l'évolution des attentes des clients peuvent entraîner des contraintes de temps et de coûts. Pour relever ces défis, il faut une planification méticuleuse, de la flexibilité et un solide réseau de partenaires de confiance afin de fournir un produit final exceptionnel qui réponde aux attentes élevées des clients de l'hôtellerie de luxe.
Et comment avez-vous évolué malgré cela ?
Significativement ! Ces dernières années, notre branche contract a été marquée par une demande accrue de mobilier sur mesure, durable et multifonctionnel qui s'aligne sur les normes de luxe et les tendances de l'hôtellerie contemporaine. Les clients recherchent désormais plus que des pièces de haute qualité ; ils veulent des designs uniques et durables qui améliorent l'expérience des clients et reflètent l'identité de leur marque. Pour répondre à ces demandes changeantes, nous avons élargi nos capacités de conception et de production, en intégrant des matériaux durables.
Nous avons également adopté des outils numériques pour faciliter les collaborations virtuelles avec des clients internationaux, permettant une personnalisation précise et une gestion efficace des projets au-delà des frontières.
Un aspect environnemental que vous inscrivez dans vos perspectives ?
C'est l'une de nos priorités ! Intégrer davantage les pratiques durables dans nos processus de production, afin de répondre à la demande croissante de mobilier de luxe respectueux de l'environnement, sans compromettre la qualité ou l'attrait esthétique.
Et comment cela se traduit-il ?
Par un approvisionnement en matériaux produits correctement et l'exploration des méthodes de fabrication innovantes qui s'alignent sur nos objectifs environnementaux. Nous visons également à renforcer nos capacités numériques, en améliorant les outils de collaboration virtuelle qui nous permettent de travailler en toute transparence avec des clients internationaux sur des projets sur mesure. L'expansion sur de nouveaux marchés mondiaux est un autre objectif, car nous continuons à rechercher des partenariats stratégiques et à explorer des zones émergentes où la demande de solutions d'accueil de luxe est en hausse.
C'est donc la raison de votre participation au salon ?
En partie, car nous cherchons à élargir notre réseau de partenaires industriels. Mais c'est aussi l'occasion de montrer comment nos solutions de mobilier sur mesure répondent aux besoins évolutifs des hôtels de luxe, de la durabilité au design multifonctionnel. Le salon offre une plateforme pour entrer en contact avec les leaders de l'industrie, les designers et les spécialistes de l'approvisionnement.Enfin, nous cherchons à mieux comprendre les tendances émergentes et les attentes des clients dans le secteur contract. Il s'agit donc d'un mélange d'idées et d'objectifs !
Implantée au nord du Portugal depuis 2001, Meia Madeira est aujourd'hui l'un des acteurs importants de la production de mobilier bois haut de gamme à destination du contract. Une activité que les deux frères et désormais co-directeurs Fernando et Faustino Sousa relatent pour nous.
Après une première édition lancée en 2023, le salon EspritContract, organisé en parallèle d’EspritMeuble, sera de retour au Pavillon 1 de la Porte de Versailles avec 110 nouveaux exposants dont Meia Madeira exposera son travail. Spécialiste du bois à destination de projets contract haut de gamme, la marque établie dans la région de Porto propose des solutions à destination du secteur hôtelier et des particuliers. Une direction régie par l'adaptabilité et le perfectionnisme de la marque envers toutes les typologies de projets.
Que représente le secteur du Contract pour votre entreprise ?
Chez Meia Madeira, nous nous qualifions comme des « tailleurs du bois », créant des « costumes sur mesure » à destination de chaque projet. Le secteur du Contract occupe aujourd'hui une part significative de notre chiffre d'affaires, ce qui s'explique certainement par notre capacité à réaliser des projets classiques, contemporains et avant-gardistes. Une diversité que nous exprimons par la création de meubles sur mesure ou la production et l'installation de portes techniques.
Et selon vous, quelle est la force de Meia Madeira vis-à-vis du secteur Contract ?
Notre polyvalence, et ce pour chaque client, qu'il soit architecte et ou décorateur. L'idée première étant évidemment d'offrir des solutions personnalisées à la fois fonctionnelles et esthétiques. Chez nous, cela passe par des équipes qualifiées à toutes les étapes, à la fois au début de la chaîne avec des personnes habiles sur les logiciels, mais également à la fin avec des équipes de montage prêtes à relever tous les défis.
Vous êtes spécialistes du bois. Quel rôle joue-t-il dans vos projets globaux/Contract ?
Ce matériau est l'âme de nos projets. Il possède le triple avantage d'être travaillé pour être design, d'être chaleureux et donc confortable et enfin d'être durable. C'est pourquoi il est le fil rouge de Meia Madeira et se retrouve dans tous nos produits. Donc pour répondre en trois mots : un rôle central.
Étant donné que le bois est un matériau facilement ajustable, les projets Contract représentent-ils des opportunités d'élargir votre gamme habituelle de produits ?
Il nous permet constamment d'élargir notre gamme de produits, en particulier dans les projets Contract. Sa grande variété de finitions et d'essences nous permet de jouer avec les styles et les rendus pour diversifier nos réalisations. Mais là où c'est également intéressant, c'est sur la possibilité qu'il offre concernant la création de partenariats. Que ce soit pour son traitement, mais également pour se maintenir au courant des dernières innovations dans le domaine de la menuiserie.
Comment la branche contract a-t-elle évolué ces dernières années ?
Considérablement, si l'on parle uniquement de notre marque. Il y a deux choses. Le premier volet concerne l'évolution liée au développement de nouvelles techniques et à l'incorporation de matériaux innovants. Le second volet est relatif à l'environnement de plus en plus prégnant et qui passe par l'utilisation de technologies récentes dans nos lignes de finition, elles-mêmes alimentées par une part d'énergie solaire.
Quels sont vos prochains objectifs ?
Nous souhaitons poursuivre notre expansion internationale, notamment en renforçant notre présence sur des marchés clés tels que l'Europe et le Moyen-Orient. En parallèle, nous restons dans une démarche prospective à la fois sur les solutions technologiques, mais aussi matérielles avec le traitement du bois.
C'est la raison de votre participation au salon ?
Nous voulons renforcer notre image d'entreprise innovante et polyvalente. Mais nous avons aussi l'espoir de créer de nouveaux partenariats et d'explorer de nouveaux marchés pour étendre notre savoir-faire.
Pour finir, avez-vous un projet important qui illustrerait l'âme de Meia Madeira ?
Tous nos projets sont marquants et significatifs, car ils incarnent autant que possible des identités différentes. Mais la rénovation de l'Airelles Château de Versailles, Le Grand Contrôle Hôtel, a été particulièrement marquante en raison de son emplacement emblématique à deux pas du château de Louis XIV. Par ailleurs, nous avions pour défi d'intégrer des technologies et des solutions contemporaines à des éléments historiques. Ce mélange entre le respect de l'héritage et notre approche reste aujourd'hui l'un des exemples les plus parlant de notre savoir-faire !
Entreprise familiale spécialiste de l'ameublement, la marque française CELIO optimise aujourd'hui sa branche contract en investissant dans ses acquis.
Après une première édition lancée en 2023, le salon EspritContract, organisé en parallèle d’EspritMeuble, sera de retour au Pavillon 1 de la Porte de Versailles avec 110 nouveaux exposants. Parmi eux, les meubles CELIO. Fabriqués en plein cœur du Poitou-Charentes dans la petite commune de la Chapelle-Saint-Laurent, ces derniers sont le résultat d'une affaire qui s'étend sur trois générations. Spécialisée depuis plus de sept décennies dans la fabrication d’armoires, de chambres et de séjours à usage domestique, la famille Liault développe depuis une dizaine d'années sa branche contract. Un univers dans lequel la marque française a fait son entrée par l'intermédiaire des Chantiers de l'Atlantique pour lesquels l'entreprise réalise l'aménagement de cabines de bateaux. Une activité depuis « étendue aux projets hôteliers et aux maisons de retraite ce qui représente environ 17 % de notre chiffre d'affaires » détaille Alain Liault, directeur général de la marque
Investir pour assouplir les contraintes du contract
« Ce que nos clients apprécient, c'est notre capacité à nous placer comme force de proposition. Un atout acquis de par notre ancienneté » constate Alain Liault. Aujourd'hui forte d'une équipe de 200 salariés, l'entreprise capitalise sur un investissement massif de 10 millions d'euros. Un pari destiné à agrandir de 3 000m² l'usine actuelle, mais également « mettre en place une chaîne d’usinage très flexible, idéale pour la production en petites ou grandes séries. » Une typologie industrielle adaptable aux différents aux enjeux du contract. « Si nous voulons gagner encore en efficacité, il faut réduire le temps de conception. Pour le moment, nous tournons généralement autour de six mois minimum – en moyenne - entre le moment où nous sommes interrogés pour un projet et sa livraison. C'est relativement court et c'est ce que nous souhaitons conserver, mais en multipliant les projets hôteliers de 60, 80 ou même 120 chambres » analyse Thomas Liault, directeur du contract depuis un an. Une optique rendue possible par l'équipe d'une dizaine de collaborateurs exclusivement en charge du contract. « Nous avons au sein de l'entreprise quatre personnes au bureau d'étude, deux chargés d'affaires, et d'autres membres à l'administration et à la gestion des ventes, intégrés dès la première phase des projets. Par ailleurs, une équipe de monteurs est également chargée de la réception et du montage. Cette capacité à avoir un suivi de A à Z avec des collaborateurs internes situés en amont et en aval du projet, participe grandement à atteindre nos objectifs. » Parmi ces derniers, le sourcing des matériaux pour la grande majorité française ou ouest-européenne et l'atteinte de prix cibles. Des capacités qui ont notamment permis à l'entreprise de remporter un appel d'offres, lancé dans le cadre de l'Ameublement Français, pour l'aménagement d'un modèle de chambre pour les hôtels du groupe OKKO. Un concept que la marque exposera lors du salon Equiphotel du 3 au 7 novembre à Paris Porte de Versailles.
Évoluer sans s'égarer
Née il y a 10 ans, la branche contract est devenue « un véritable sujet stratégique pour l'entreprise dans la mesure où elle représente un choix de diversification. On ne gère pas un hôtel de 80 chambres comme on gère une collection de meubles » note Thomas Liault selon qui ce choix a permis deux choses. D'une part technique, en imposant une restructuration du process industriel, et d'autre part humaine en recrutant des personnes qui connaissaient les milieux de la santé ou de l'hôtellerie. Deux domaines dans lesquels CELIO s'est aujourd'hui spécialisé parallèlement à l'ameublement maritime. « Pour le moment, nous n'avons pas la volonté de faire du bureau ou du scolaire, car nos marchés actuels sont suffisamment importants pour s'y concentrer sans chercher à nous diversifier. » Un choix d'autant plus clair que la marque souhaite, « après être progressivement montée en gamme à l'image du marché contract, répondre aux nouvelles demandes environnementales telle que l'offre de réparation désormais de plus en plus forte. » Une évolution on ne peut plus similaire à celle du secteur de l'ameublement classique.
Acteur majeur du mobilier outdoor depuis sa création en 1964, la marque originaire du sud de la France Sifas propose des projets contract sur mesure. Un axe majeur pour la marque que Julien Armaroli, actuel co-dirigeant, nous détaille plus précisément.
Après une première édition lancée en 2023, le salon EspritContract, organisé en parallèle d’EspritMeuble, sera de retour au Pavillon 1 de la Porte de Versailles avec 110 nouveaux exposants. Parmi eux, la marque française Sifas, spécialiste du mobilier outdoor haut de gamme, qui livre de nombreux projets pointilleux chaque année et qui s’accompagnent de designers de renom pour imaginer ses collections. Concernant les projets contract, la marque n’a pas hésité à mettre en place une stratégie forte pour accompagner au mieux les professionnels dans la mise en place de leur projet.
Dans votre activité, que représente le secteur contract ?
Le secteur contract représente un axe stratégique majeur pour le développement de Sifas. Nous avons pris conscience de l'importance du mobilier dans les projets professionnels qui est en pleine croissance, c’est pourquoi nous avons investi dans la création de produits et de gammes dédiées pour répondre aux attentes des professionnels de l'hôtellerie, de la restauration et des espaces publics. Des solutions pensées pour conjuguer esthétique, fonctionnalité et durabilité, permettant à nos partenaires de proposer des expériences uniques à leurs clients. Et cette orientation spécifique vers le secteur contract a eu un impact significatif sur notre chiffre d’affaires, consolidant notre position de leader dans le secteur outdoor haut de gamme.
Comment s'organisent les projets contract ? Avez-vous une filière dédiée ?
Nos projets contract s'organisent autour d'une équipe dédiée composée de commerciaux spécialisés pour répondre aux besoins spécifiques et aux contraintes de chaque client. Cette approche nous permet de proposer des solutions sur-mesure, en tenant compte des problématiques inhérentes à chaque projet. Nous avons également un service d'architectes 3D, qui, grâce à des maquettes détaillées, accompagne les clients dans la projection de leur projet en termes de style et de rendu. Une technologie qui permet de mieux visualiser le résultat final et ainsi assurer une parfaite adéquation entre le design et les attentes. En plus de cette approche personnalisée, nous proposons une large gamme de couleurs, de matières et de tissus, permettant aux clients de créer des produits uniques en harmonie avec le style et l'ADN de leur établissement. Une flexibilité qui leur permet à la fois de démarquer et de renforcer leur identité visuelle tout en garantissant des produits à la fois esthétiques et fonctionnels.
Quelles évolutions du secteur avez-vous pu constater ces dernières années ?
Le mobilier est devenu un élément essentiel de l’identité et de l’ADN des établissements. Il ne s’agit plus simplement d’ameublement fonctionnel, mais d’un vecteur clé de l’expérience client. Les établissements cherchent désormais à se différencier en peaufinant chaque détail et cela passe par un mobilier de qualité, conçu pour créer des environnements uniques et mémorables.
Vous êtes spécialisé dans l'univers outdoor haut de gamme. Quelles sont les spécificités et exigences à prendre en compte au niveau du contract ?
L’univers outdoor, particulièrement dans le haut de gamme, exige une attention particulière à la durabilité des produits. Les clients recherchent des meubles résistants avec un style intemporel, capables de traverser les modes. De plus, les professionnels privilégient des solutions pratiques : les produits doivent être légers, faciles à entretenir et à stocker pendant les périodes creuses. Cependant, la fonctionnalité ne doit jamais compromettre l’esthétique. Chaque pièce doit allier design élégant et performances techniques, afin de répondre aux attentes des clients les plus exigeants.
Un projet significatif à nous détailler ?
Un projet récent qui incarne parfaitement notre savoir-faire est celui réalisé au cœur d’Athènes, avec la collection Oxford déclinée en structure noire pour le prestigieux Divani Palace Acropolis, situé à 200 mètres de l’Acropole. Cette collaboration a permis de sublimer les espaces extérieurs du restaurant de l’hôtel avec une interprétation contemporaine de la chaise d’extérieur aristocratique classique. La collection Oxford a été choisie pour apporter une touche de raffinement intemporel, en parfaite harmonie avec l'architecture et l'atmosphère du lieu. Ce projet reflète notre capacité à proposer des produits qui allient design et fonctionnalité, tout en s'adaptant au style et à l’ADN des établissements qui nous font confiance.
Quels sont les objectifs derrière votre participation au salon ?
Notre participation au salon vise principalement à mettre en avant notre nouvelle gamme spécialement pour le secteur contract. Cette collection incarne notre engagement à proposer des produits à la fois durables, fonctionnels et esthétiques, parfaitement adaptés aux besoins des professionnels. Un de nos objectifs clés est de montrer la flexibilité et l’étendue des options de personnalisation que nous offrons. Ce salon est une opportunité idéale pour démontrer comment nos solutions sur-mesure peuvent s'adapter aux différents styles et aux ADN des lieux tout en garantissant une qualité et une durabilité optimales.
Quels sont les challenges/actualités à venir pour Sifas ?
L'un des défis majeurs à venir pour la marque est de réussir à anticiper les évolutions les attentes des professionnels et du marché. Le monde du contract évolue rapidement, avec une demande accrue pour des solutions sur mesure, adaptées à des contextes de plus en plus divers. Nous devons rester flexibles tout en gardant notre ADN de qualité et d’innovation. Nous voulons également renforcer notre engagement envers des pratiques plus durables. Cela se traduit notamment par une recherche constante de matériaux éco-responsables, tout en maintenant notre niveau d’excellence en termes de design et de confort. L'optimisation de nos processus de production pour minimiser l'empreinte écologique est une priorité pour l’avenir.
En termes d’actualité, nous avons des collaborations passionnantes en cours avec de nouveaux partenaires dans le secteur de l'hospitalité de luxe, ce qui ouvrira la voie à des projets inédits. Nous continuons à investir dans l’innovation et la recherche de solutions pratiques qui répondent aux besoins futurs de nos clients, tout en maintenant notre positionnement haut de gamme.
La seconde édition d'EspritContract se tiendra du 16 au 19 novembre au Parc des Expositions de la Porte de Versailles. Plus d’informations sur : https://www.espritmeuble.com/fr/secteur/contract.
Pour sa première édition, EspritContract se tiendra du 18 au 21 novembre au Parc des Expositions de la Porte de Versailles. Plus d’informations sur : https://www.espritmeuble.com/fr/secteur/contract
L'équipementier de cuisine haut-de-gamme, Gaggenau, sera présent pour la première fois à EspritMeuble. L'occasion pour la marque de développer le marché français en faisant valoir ses qualités d'accompagnement selon Sarah Zerbib.
Nouvelle recrue d’EspritCuisine, Gaggenau sera présent pour la première fois sur le salon parisien. « Nous souhaitions y être présents pour exposer notre offre et notamment présenter à la distribution The Essential Induction avant sa commercialisation. » explique Sarah Zerbib, directrice commerciale et marketing de la marque. Ce nouveau modèle de table de cuisson à induction a été conçu pour être dissimulée sous le plan de travail et donc être totalement invisible. Une innovation technique que la marque souhaite mettre en avant. « Par ailleurs, notre présence sur EspritContract sera complémentaire. Nous souhaitons développer notre marché dans le domaine de l'immobilier en faisant par exemple installer nos équipements dans des appartements en construction. » Une double présence dans l'optique de bâtir des ponts aboutissant à de nouvelles collaborations.
« Une clientèle assez complexe à toucher »
L'équipementier de luxe vise aujourd'hui une ouverture de son marché « business project » basé principalement aujourd’hui à Monaco, des chalets en montagne et à Paris. « Cette cible est assez complexe à toucher puisqu'il s'agit d'un marché de niche et exclusif. Notre développement est donc partiellement lié à celui de l'immobilier. Mais si les indicateurs étaient au vert il y a quelques mois, nous remarquons désormais un ralentissement, y compris au niveau européen. Il faut donc que nous investissions maintenant si nous voulons récupérer la part de marché espérée. » Cependant, la perspective à moyen terme d'un programme de grande rénovation des immeubles de standing parisiens, pourrait représenter un accélérateur de développement. « Pour le moment, la rénovation occupe une part minime de nos chantiers notamment parce que l'électroménager haut de gamme est peu développé en France par rapport à la Suisse ou au Royaume-Uni. Or cela représente une véritable valorisation patrimoniale qu'il convient de prendre en compte. » Une vision que la marque souhaite entre autre inscrire dans des projets contract avec, à très court terme, l'objectif de 10% du chiffre d'affaires global dédié à ce secteur.
Une qualité de service à toutes les étapes du projet
La marque réputée pour la haute qualité de ses équipements mais aussi de son accompagnement, a mis en place une équipe offrant un support technique et logistique sur toute la durée du projet. « Cela nous paraissait important, car il s'agit d'une marque à forte valeur et avec des instruments complexes. À ce titre, nous avons développé un ensemble de services répondant aux besoins du client, aussi bien pendant la prise de commande, le suivi de livraison ou encore le service après-vente. » Une offre qui s'inscrit dans la durée de chaque projet au point de permettre au client d'avoir un interlocuteur pour appréhender ses instruments de manière optimale. « A nos yeux, les infrastructures Gaggenau ne sont pas faites pour une cuisine au plus juste, mais comme un vecteur de valorisation patrimoniale. » Des outils au service du design et de l'exigence très haute-de-gamme.
Pour sa première édition, EspritContract se tiendra du 18 au 21 novembre au Parc des Expositions de la Porte de Versailles. Plus d’informations sur : https://www.espritmeuble.com/fr/secteur/contract
Maxime Benoit, Grégoire Benoit et Xavier O’Quin fondent Edgar Suites en 2016. Leur objectif : proposer des appartements design et fonctionnels, adaptés à tous les usages. Des espaces aménagés sur mesure, dont certains avec des architectes et designers reconnus, pour offrir une expérience client comme aucune autre.
L’histoire d’Edgar Suites commence en 2016 lorsque Maxime et Grégoire Benoit rencontrent Xavier O’Quin. À l’époque, les deux frères sont exploitants de conciergerie sur Airbnb tandis que Xavier est gérant d’une entreprise concurrente dans le même secteur. Ils décident alors de s’associer pour imaginer un nouveau concept d’appart-hôtel haut de gamme. Aujourd’hui, Edgar Suites est présent dans 10 villes de France avec 200 appartements d’ores et déjà disponibles et 300 autres livrés d’ici 2025. « La feuille de route qu’on avait en lançant le projet, c’était 700 appartements. On est à 500, donc l’objectif est quasiment atteint, mais il y a de fortes chances qu’on aille encore plus loin » confie Maxime Benoit.
Une offre de services sur mesure
Pour assurer un taux d’occupation quasi-permanent, -93 % en moyenne-, les équipes d’Edgar Suites mettent les petits plats dans les grands. Échange avec le client dès sa réservation avec des rappels à J-7, J+1 et J-1, offre de voiturier, réservations d’activités en amont du séjour… Rien n’est laissé au hasard, car chez Edgar Suites, le service fait partie intégrante de l’expérience. « Chaque client qui rentre dans un appartement a accès à des offres cohérentes avec la ville, le quartier dans lequel il se trouve. On fait un gros travail sur la signalétique pour permettre aux clients d’être autonomes » ajoute Maxime Benoit. Chaque appartement a une superficie moyenne de 50m2 et peut accueillir 2 à 6 personnes. Pour le petit déjeuner, une offre spécifique en collaboration avec une boulangerie ou une brasserie à quelques pas est systématiquement proposée.
Une importance donnée au design et à l’aménagement des espaces
Avec une clientèle majoritairement familiale et professionnelle, l’objectif initial était de pouvoir proposer des appartements hybrides qui correspondraient à tout type de client. « Dès la conception des plans, on réfléchit à des lieux qui soient simples d’utilisation et adaptés à tous les usages. On propose ainsi des télévisions équipées de caméra pour les personnes qui ont des rendez-vous professionnels, mais dans le même temps, tous les écrans offrent l’accès aux différentes plateformes de vidéos à la demande » continue Maxime Benoit. Plus que l’aspect technique, l’aménagement et le design de ces lieux est un élément indispensable. « La déco est évidemment un sujet important. Pour chaque nouvel immeuble ou nouvel appartement, on part d’une page blanche. On essaye vraiment de se différencier sur cet aspect, en créant des lieux comme à la maison. »
Dans les intérieurs Edgar Suites, 30 % du mobilier est chiné, les œuvres d’art accrochées au mur sont réalisées en partenariat avec des artistes locaux, tandis que certaines pièces spécifiques sont dessinées sur mesure par les équipes. Pour certains projets spécifiques, les équipes d’Edgar Suites n’ont pas hésité à faire appel à des studios d’architecture ou de design, permettant des collaborations avec le Studio Briand & Berthereau, LAM studio, Batik Studio ou encore l’architecte Bernard Dubois.
Pour sa première édition, EspritContract se tiendra du 18 au 21 novembre au Parc des Expositions de la Porte de Versailles. Plus d’informations sur : https://www.espritmeuble.com/fr/secteur/contract
Flos accroît le développement de son activité CHR sur le territoire sous l’impulsion de Jason Brackenbury, son Président France.
Philippe Starck, les frères Bouroullec, Jasper Morrison, on ne compte plus les designers majeurs édités par la marque italienne. « Au départ, Flos a commencé avec des produits décoratifs, c'est-à-dire des produits domestiques. Cela a évolué, mais aujourd'hui encore, il s'agit de la partie la plus connue et celle sur laquelle il est le plus simple de communiquer. » décrit Jason Brackenbury, président de Flos France. Une part de marché qui représente la moitié du chiffre d'affaires global de l'entreprise. « La France est une sorte de microcosme qui reflète de manière équilibrée la tendance mondiale. À mon arrivée dans l'entreprise il y a une douzaine d'années, nous ne faisions que 15 à 20% de projets contract dans le pays et le reste était du retail. Désormais, c'est équilibré. » Mais Flos se retrouve dans un moment charnière. « Nous avons beaucoup de projets en rapport avec les Jeux olympiques notamment avec les restaurants et les hôtels. Cependant, hormis la conjoncture géopolitique qui impacte les investissements, il y a aussi l'arrivée de jeunes entreprises sur le marché qui offrent des produits abordables. Nous allons donc continuer à vendre nos pièces iconiques sans problème, mais face à ce renouveau, c'est la part de projets contract qui devrait majoritairement augmenter notre chiffre d'affaires. »
Le luminaire au cœur de la conception
« Lorsqu'un architecte vient vers nous pour mettre en place une suspension dans un projet, il prend généralement nos produits architecturaux et les éléments décoratifs. Donc nos objets sont souvent des produits d'appels pour des chantiers plus vastes » analyse Jason Brackenbury. Une situation possible grâce à l'équipe de Flos pour qui quatre architectes travaillent à plein temps sur les projets. Mais c'est avant tout le bureau d'étude composé de 2 ingénieurs d'éclairage, d'une architecte créatrice et de plusieurs éclairagistes, qui permet à l'entreprise de s'engager sur des travaux considérables. Pourtant, « il y a encore 10 ans, c'était mal vu qu'un fabricant ait un bureau d'étude car on vous disait que c'était prendre le travail des autres. Mais le monde a changé et cela permet d'apporter un côté très technique aux réalisations. C'est aussi une manière de renforcer notre capacité de fabrication et notre compétitivité ». Une situation qui a permis à la marque de réaliser de petites pièces techniques permettant par exemple la création d'un luminaire sur-mesure d'une vingtaine de mètres de hauteur réalisé en verre vénitien.
Des contraintes à l'origine du design
Le positionnement de la marque à la genèse des projets lui permet de diversifier ses secteurs d'activités. D'abord connue pour ses produits vendus aux particuliers, elle gagne également du terrain auprès des entreprises. « Nous fournissons désormais de plus en plus de produits BtoB décoratifs pour les entreprises. » Un phénomène nouveau dans le monde du meuble mais qui fait écho à un virage plus général. Les assises vendues dans les bureaux ressemblent de plus en plus à des fauteuils et des canapés pour répondre à une atmosphère de travail moins formelle et dans laquelle le salarié évolue. Résultat, « nous sommes souvent impliqués dans des parties communes comme les entrées ou les derniers étages. Quant aux produits que l'on vend, on ne sait pas toujours où ils vont se retrouver dans le bâtiment ». Une orientation bien différente de celle présente dans les palaces pour lesquels Flos a travaillé. « Nous venons de refaire l'extension de l'hôtel Costes et dans ce type de projet, l'idée est de parfaitement adapter le luminaire à l'architecture. Il y a donc une logique et un besoin de se réinventer avec précision pour que le résultat impacte le client. » Deux univers dans lesquels Flos répond aux contraintes techniques par l'ingénierie, et offre à l'espace une solution design.
Pour sa première édition, EspritContract se tiendra du 18 au 21 novembre au Parc des Expositions de la Porte de Versailles. Plus d’informations sur : https://www.espritmeuble.com/fr/secteur/contract
La modification des habitudes de travail due à la crise covid a poussé les entreprises à se réorganiser. Pour rester attractifs, les bureaux se sont métamorphosés et les espaces secondaires se sont « réenchantés ». Une évolution constatée par Paul Silvera.
Les années 2020 et 2021 ont profondément modifié notre rapport au travail et particulièrement aux espaces professionnels. Selon Paul Silvera, fondateur de la marque éponyme « on ne reviendra plus jamais en arrière avec l'ensemble des salariés dans des bureaux. Mais la société se dirige vers un équilibre entre le télétravail et le présentiel. » Cette réalité a permis l'explosion des espaces de co-working et la démocratisation de nouvelles configurations comme le flex-office. « Ce nouveau modèle permet à certains domaines comme la tech ou les métiers de la création, une plus grande efficacité par l'agencement très libre des espaces de travail. Mais il y a également une dimension économique puisque le télétravail permet de réduire d'un tiers les surfaces de bureaux ». Un changement largement perçu par Silvera qui, depuis 1990, aménage majoritairement des bureaux et sièges sociaux notamment par des solutions contract. Une branche qui représente 60 % du chiffre d'affaires global de l'entreprise et mobilise une quinzaine de personnes.
Une reconsidération globale des bureaux
Les derniers projets de Silvera pour Pernod-Ricard, Sanofi, Doctolib ou encore Leboncoin, témoignent de l'importance pour le domaine privé de repenser ses espaces de travail. Mais des projets à gros budget auprès des ministères ou du domaine public, montrent également une envie plus large de faire revenir les travailleurs en réenchantant les lieux. « Avant le covid déjà, une volonté de gommer les frontières entre la maison et l'entreprise se faisait sentir car ces dernières cherchaient plus de chaleurs et un esprit cocooning ». Preuve de ce renouveau, les projets concernant des firmes reprennent les codes de l'hôtellerie, second secteur d'activité de Silvera. « Les halls des sièges sociaux ressemblent maintenant à des accueils d'hébergement haut de gamme, et des espaces comme les cafétérias deviennent de véritables lieux de rencontre et d'échange. Si ces dernières sont mal pensées, cela peut même avoir un effet sur l'entreprise. » analyse le directeur. Un changement de paradigme en France mais aussi à l'étranger.
Un avenir équilibré et bénéfique
« Malgré le boom post-covid, je suis confiant pour les trois années à venir car toutes les entreprises se questionnent et réfléchissent à leurs aménagements. » Une continuité des commandes qui s'explique aussi par la maîtrise de Silvera dans les projets relatifs
« aux zones de détente, de coworking, et même au monde complémentaire des cabines acoustiques qui est devenu un secteur en lui-même particulièrement important. » Cette gestion globale et l'imagination du groupe constituent un avantage sur les marques concurrentes. « Chez Silvera, nous travaillons avec des architectes qui peuvent piocher dans une vingtaine ou une trentaine de marques pour un projet, là où ces dernières se contenteront souvent d'une gamme particulière. »
Mais au-delà de l'aspect créatif, Silvera bénéficie également d'un noyau pluridisciplinaire. « L'avantage que nous avons, ce sont nos multiples secteurs. Quand le contract s'écrase avec le covid par exemple, l'habitat nous permet de nous maintenir à flot, et vis-versa. De ce point de vue, le secteur de l'ameublement est donc encore assez privilégié. » Une situation d'autant plus réjouissante que le monde de l'hôtellerie profite actuellement d'un véritable dynamisme assurant de nombreux projets contract au groupe dans les mois à venir.
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Présents dans de nombreux hébergements de milieu et haute gamme, les matelas Hotelys évoluent pour allier confort, design et respect de l'environnement. La marque, soucieuse de réduire son impact environnemental, souhaite désormais améliorer sa performance RSE notamment par la modification des éléments qui composent ses matelas. Une gamme à découvrir par ailleurs lors du salon Esprit Contract, à laquelle la marque participe en tant qu'exposant.
Fabriqués depuis plus d'un demi-siècle à Fougères, en Bretagne, les sommiers et matelas Hotelys occupent de nombreuses chambres en France et à l'étranger. Au travers de trois gammes, Hotelys, Simmons et Tréca, la marque propose son expertise de la literie à différents publics, professionnels ou non. S'adressant généralement à l'hôtellerie, celle-ci souhaite « co-construire des solutions en adéquation avec les engagements de chaque client », détaille Virginie Hamon, directrice des marques et de la communication de la marque. Une démarche qui s'inscrit en parallèle du contract représentant aujourd'hui entre 15 et 20% du chiffre d'affaires global de l'entreprise.
Filières courtes et recyclage pour répondre à la préoccupation environnementale
Avec sa centaine de salariés, Hotelys porte aujourd'hui une attention particulière à son impact environnemental. « Nous constatons un intérêt de plus en plus prononcé de la part des architectes, des designers, des résidences et des hôtels les plus exigeants pour une co-construction durable des conforts. » note Virginie Hamon. Face à cette préoccupation, les éléments constitutifs du lit sont scrutés de près par Hotelys afin d'allier au confort et au design, « l'engagement durable des clients contract » grâce à des « matériaux recyclés, une recyclabilité en fin de vie, ou la circularité des produits ». Mais dans cette optique de diminution de son bilan carbone, l'entreprise travaille également préalablement avec des acteurs idéalement locaux comme ceux de la filière bois. Elle suit également « une démarche de valorisation des déchets réalisée avec la société Ecomaison qui les recycle ou les transforme en énergie » détaille Virginie Hamon.
Une amélioration de la performance RSE et l'amorce d'une transition
L'ensemble des modifications d'Hotelys s'inscrivent dans un désir plus global d'amélioration de sa performance RSE. Afin de mener cet effort, l'entreprise a lancé en 2020 un programme interne nommé Ressources et dont les 3 piliers sont : respecter l’humain, investir pour l’environnement, créer de la valeur durable. L'une des perspectives phares portée par ce programme vise à « une suppression totale de l’utilisation de mousse dans les matelas au profit de matériaux naturels et/ou recyclés et réellement recyclables ». Une mesure qui implique de repenser la composition et la fabrication des matelas dont le remplacement des colles et des matières synthétiques. Aujourd'hui, la marque intègre déjà des fibres naturelles comme le coton bio ou la bio laine dans une partie des matelas haut des gammes, mais souhaite étendre cela à l'ensemble de ses produits. De quoi rêver serein.
Pour sa première édition, EspritContract se tiendra du 18 au 21 novembre au Parc des Expositions de la Porte de Versailles. Plus d’informations sur : https://www.espritmeuble.com/fr/secteur/contract
Depuis 1987, RBC porte son expertise dans diverses projets d'aménagement contract. Face à l'évolution du secteur comme de la société, l'entreprise pose aujourd'hui un regard critique sur ses choix et l'industrie du design. Une position évoquée par Tristan Lohner, comme une forme d'engagement éthique.
« Au début, RBC c'était un homme, Franck Argentin, qui se battait avec sa sacoche pour remporter des projets » rappelle Tristan Lohner, directeur général adjoint de la marque. Puis il y a eu un premier showroom ouvert à Nîmes, suivi des 7 autres et des projets toujours plus importants. De la médiathèque aux sièges sociaux parmi lesquels Chanel ou LVMH, en passant par de « l'hospitality » auprès du groupe Accor, les projets se sont diversifiés grâce à l'expertise RBC dans le domaine du contract. « Dès le début, nous savions que nous ne pouvions pas compter que sur le retail. » constate le directeur adjoint dont 70 % du chiffre d'affaires provient du contract.
Une expertise et « un côté terrien »
Fondée en 1987 loin de Paris, la marque « est ancrée dans la réalité. Chez RBC nous privilégions les expériences de côté dans l'architecture, le design, la création en général. » explique Tristan Lohner. « Nous ne cherchons pas des personnes sorties de parcours stéréotypés, mais des interlocuteurs cultivés, passionnés, qui vont être efficaces et rapides et avec lesquels nos clients pourront même potentiellement nouer des liens. » Une manière de proposer des projets ciblés porteurs de sens. Mais plus qu'une stratégie commerciale, il s'agit d'une réassociation des acteurs entre ceux qui pensent le design et ceux qui le commercialisent. Un phénomène permettant aux clients d'obtenir des propositions plus adaptées et aux professionnels de saisir correctement les enjeux d'un monde qui change.
Parmi les différents exemples de la fluctuation des tendances, l'entreprise réalise aujourd'hui 30 % de bureaux et 70 % de zones informelles. Une demande en totale opposition avec la décennie passée, ce qui amène les créateurs à se renouveler. « Le monde des bureaux, jusqu'à maintenant gris et kafkaïen, s'est modifié grâce à l'exigence de la clientèle. J'ai l'impression que les consommateurs sont très inventifs en ce moment et nous poussent à être moins sérieux. C'est une sorte de provocation positive dans laquelle certains designers rentrent et c'est formidable. Il faut séduire et dédramatiser ce milieu ! »
« A l'origine le design n'est pas haut de gamme. C'est la création intelligente »
Avec 800 marques partenaires, RBC porte une attention particulière à la qualité du design utilisé dans ses projets contract. « Notre objectif n'est pas de vendre le plus possible un produit. Il faut vendre intelligemment ». Une vision qui implique une attention toute particulière à la matière, au processus de fabrication ou encore à l’ergonomie des articles. “ Nous sommes passionnés par la notion de design au sens de produit industriel. Il y a une forme de désir d'un retour à cette époque de la révolution industrielle dans le sens ou il est question de vraiment répondre à une cible et à un besoin. »
Une notion d'industrialisation du mobilier qui résonne avec la question des coûts de fabrication et de leurs répercussions sur la vente. « Aujourd'hui nous avons des chaises à tous les prix et notamment du très haut de gamme à plusieurs milliers d'euros. Mais si nous trouvons des chaises à 59 € qui correspondent à nos attentes, ça en fait un très bon produit. C'est la prouesse intellectuelle qui a permis une conception optimisée qui fait qu’un produit est très haut de gamme à nos yeux ! »
Un regard éthique avant l'esthétique
A la question de la pensée industrielle s'ajoute aussi celle intimement liée de l'éthique. « Chez RBC nous estimons avoir la responsabilité de nos produits, ce qui nous oblige parfois à dire non à certaines marques pour ne pas cautionner un modèle potentiellement problématique éthiquement ou environnementalement. Notre expertise en tant qu'entreprise est justement de nous interroger sur nos limites pour que nos projets ne sombrent pas dans le quick design. »
Une démarche encouragée par l'Etat qui inclut désormais un barème de notation sur la traçabilité des matériaux, l'aspect managérial de l'entreprise ou encore le bilan carbone dans les appels d'offres. Une forme de sanctions financières approuvée par RBC dont une branche interne est en charge de ces questions ainsi que de l'analyse des marques partenaires. Une manière de garder en tête « qu'à l'origine le design n'est pas haut de gamme ou bas de gamme. C'est le lien entre l'industrie et le rêve. »
Pour plus d'informations sur les réalisations et les produits RBC, rendez-vous sur rbcmobilier.com
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Fondée en 2009 par Yann Martin et Benjamin Clarens, l'agence CUT architectures conçoit des projets contract qui se veulent les plus hybrides possibles. Toujours ouverts aux nouvelles opportunités, leurs réalisations sont tournées vers l'hôtellerie, la restauration, mais s'étendent plus largement au domaine public. Une multiplicité de savoir-faire, que l'agence prend plaisir à mêler pour proposer des projets toujours plus diversifiés, si l'on en croit les dires des deux co-fondateurs.
Yann Martin et Benjamin Clarens se rencontrent en 2006 et commencent très vite à travailler ensemble puisqu'ils mènent un premier projet à Chaumont-sur-Loire dans un palais qui leur permet de gagner en visibilité. S'en suivent des premières commandes privées dans le résidentiel, qu'ils élaborent en parallèle de leur travail en agence. Deux ans plus tard en 2008, ils créent la structure CUT architectures. Ils décident alors de s'ouvrir au contract et plus spécifiquement vers le secteur du commerce. Durant cette période, ils accompagnent notamment l'enseigne Café Coutume, encore naissante à l'époque. Ils développent ensuite leur savoir-faire, en élaborant plusieurs restaurants PNY à Paris. Aujourd'hui composée de 11 personnes, l'agence opère sur des projets à différentes échelles.
Que représente le contract dans les projets de l’agence ?
90 % de nos livraisons sont dédiés au contract. Aujourd'hui, on travaille sur des projets très hybrides qui vont du particulier au secteur public pour des équipements, du logement social ou de l'hôtellerie. Main certains de nos travaux ne sont pas considérés comme contract puisqu'ils touchent au secteur public, bien qu’ils s’y rapprochent. C’est le cas par exemple du nouveau pôle du ministère de la Culture, que l’on développe en collaboration avec l’atelier Novembre pour lequel nous avons transformé une série d’hôtels particuliers en futurs espaces de travail, dont la livraison est prévue pour début 2024.
Qu’est-ce qui a changé depuis vos débuts il y a 15 ans ?
Le contract est un secteur qui a longtemps désintéressé les architectes. Pendant des années, les enseignes ouvraient sans faire intervenir de professionnels. Aujourd’hui, c’est presque devenu un centre d’intérêt évident pour tous les architectes et professionnels du secteur. Un business naissant va aujourd'hui plus logiquement avoir recours à quelqu’un qui a de l’expertise dans le domaine pour imaginer ses espaces. Avant, on pouvait être un hôtel tant que l’on offrait des lits et un minimum d’accueil, mais ce n’est plus suffisant dans l’état actuel des choses.
Quelles sont les principales difficultés rencontrées lorsque vous pensez un projet ?
La difficulté première est d’arriver à trouver un équilibre entre les désirs d’un client et nos envies d’expérimenter et tester des choses. Des variables à respecter dans un délai souvent très court qui doit être viable en fonction d’un calendrier et d’un budget définis. Il y a beaucoup de contraintes et en même temps la nécessité d’être assez créatifs. Ensuite, il faut évoquer nos projets liés au réemploi, qui sont à la fois une avancée et un enrichissement certains, mais également une contrainte. En effet, pour ces projets spécifiquement tout n’est pas totalement automatisé.
Partons du CXC au siège de BNP Paribas, que nous avons livré l'an dernier. Il s'agit d'un projet pilote poussé à l’extrême en termes d’upcycling et de réemploi. C’est une dimension nouvelle vis-à-vis du contract. Le mobilier que l’on a dessiné est p à partir d’éléments upcyclés tandis que le mobilier mobile provient à 90 % de l’ancien site ou d’un catalogue de réemploi. Et bien qu'il s'agissent de sujets soient qu’il faut continuer à développer, nous avons très vite été confrontés à la réalité. Les process sont plus longs et plus coûteux, il faut donc que les clients soient flexibles et prêts à investir davantage si nécessaire.
Des projets ou défis à venir ?
Nous avons effectivement plusieurs chantiers en cours. Nous avions travaillé le projet Grand Scène à Lille qui a ouvert il y’a deux ans et demi. On travaille actuellement sur un 2e format, qui va mélanger Food Court et Brasserie, également dans le Nord, pour une ouverture en septembre 2024. Nous avons également un contrat avec VI Paris sur le Palais des congres, où l’on restructure tout un pied du palais ainsi que les abords extérieurs, dont la fin de chantier est prévu pour les Jeux Olympiques de Paris 2024. Dans la continuité du projet du Pullman Montparnasse, nous lançons bientôt une étude pour y installer un spa. Ce qui nous intéresse surtout c’est de pouvoir traiter de sujet enrichissants, sur lesquels nous n’avons pas encore eu l’occasion de travailler, comme ça a pu être le cas de la NFT Factory notamment. Il y a une multiplicité de sujets qui émergent et qui attendent juste d’être exploités.
Pour sa première édition, EspritContract se tiendra du 18 au 21 novembre au Parc des Expositions de la Porte de Versailles. Plus d’informations sur : https://www.espritmeuble.com/fr/secteur/contract
L'éditeur de mobilier danois BoConcept, présent dans plus d'une soixantaine de pays, s'est démarqué au fil des années pour devenir un pilier de la scène design mondiale. Avec des collections épurées à l'image du savoir-faire danois, la marque scandinave a ouvert son champ des possibles en se tournant vers les projets contract, jusqu'à développer la gamme Nawabari, dédiée au secteur de l'habitat collectif. Évolutions du marché, nouveautés et futurs projets en France, éléments de réponse auprès de Dorothée Moine, B2B Sales Manager France.
Que représente le secteur contract chez BoConcept ?
Nous principalement dans l'hôtellerie et le résidentiel. Cela signifie que nous nous concentrons sur les hôtels, les centres commerciaux, les hôtels de charme et le marché de la location meublée. Nous avons en effet comme priorité de nous concentrer sur le marché des résidences étudiantes meublées qui manque encore beaucoup. Il y a un réel potentiel mais l'offre ne répond pas à la demande, alors que l'on sait les résidences du Crous ne dispose que de 175 000 places environ, soit 6 % de la population étudiante au total.
C'est pourquoi une nouvelle tendance est apparue ces dernières années avec l'apparition d'espaces de cohabitation notamment. En 2021, on comptait environ 8 300 espaces de cohabitation en France, et nous savons que ces chiffres devraient être triplés avant 2025. Boconcept a conscience de toutes ces opportunités à saisir sur le marché français, c'est pourquoi nous développons désormais des produits plus spécifiquement destinés à ces canaux, à travers par exemple le lancement d'une gamme dédiée à l'habitat collectif appelée Nawabari, imaginée par le studio BIG.
Sur le marché français, y a-t-il des spécificités par rapport à d'autres pays ?
Nous opérons sur une plateforme mondiale, il n'y a donc pas de changement dans notre façon de travailler. Notre objectif est plutôt d'apporter au marché français les réussites de nos pays les plus performants en Europe.
Quels changements avez-vous observés dans le secteur ?
Nous avons constaté un essor du segment BTR (Build to Rent) dans toute l'Europe avec un besoin croissant de proposer des produits durables pour répondre aux exigences et aux réglementations du marché du neuf. Toutes ces exigences montrent que le marché est de plus en plus conscient que la production à bas coût a fini par coûter très cher aux entreprises et à l'environnement. C'est en investissant dans un mobilier résistant et de qualité avec une meilleure durée de vie et doté de critères de durabilité, que le marché sera en mesure d''évoluer de manière significative.
Quels sont les prochains objectifs ?
Nous avons récemment recruté une équipe contractuelle en France, avec la présentation fin octobre de notre gamme Nawabari, en partenariat avec Haworth. La prochaine étape est de communiquer sur celle-ci et de présenter nos meilleurs projets en provenance des pays les plus performants afin d'inspirer le marché français. Grâce à toutes ces synergies, nous voulons faire prendre conscience au marché que BoConcept est également positionné sur le marché des collectivités.