Design
Faye Toogood aime croiser les disciplines dans tout ce qu’elle propose. Rédactrice en chef du magazine anglais « The World of Interiors » pendant huit ans, elle décide de monter son studio en 2008. Depuis, elle enchaîne les projets et les collaborations, des intérieurs au mobilier en passant par le textile.
Journaliste, designer, architecte d’intérieur, créatrice de mode… La liste des expériences de Faye Toogood est longue, et nous donne l’impression qu’elle a vécu plusieurs vies en une. Née en 1977, la designer britannique, qui a étudié l’histoire de l’art à l’université de Bristol, s’est d’abord essayée au poste de rédactrice en chef de « World of Interiors » avant de se lancer à son compte. Aujourd’hui, nombre de ses créations font partie des collections permanentes de plusieurs musées internationaux, à l’instar du musée du Verre de Corning à New York, du Fabergé Museum à Saint-Pétersbourg ou encore du Musée national du Victoria à Melbourne. Elle est fascinée par les matériaux, les formes et l’artisanat depuis toujours, et la création de son studio en 2008 n’était finalement pas une grande surprise. Au sein de ce dernier, elle propose des projets toujours plus éclectiques, mêlant le design à la mode ou encore l’architecture d’intérieur à la nourriture. « Je me décris souvent comme un outsider dont le travail défie toute catégorisation. Ma pratique englobe le design d’intérieur, le mobilier et les accessoires pour la maison, les beaux-arts et la mode. Je refuse d’être contrainte par une seule discipline ou une méthode de travail définie. »
Une pratique focalisée sur la forme
Influencée par l’art, l’architecture, le design ou encore la nature, Faye Toogood utilise un processus de création qui se tourne plutôt vers les formes que vers la fonction. « Je suis une designer axée sur la forme et j’aime remettre en question la fonction. Pourquoi une chaise doit-elle avoir cette forme, cette hauteur, cette proportion ? Pourquoi les poches de votre manteau doivent-elles se trouver dans ces positions ? Dans mon travail, je fais confiance aux gens avec qui je travaille pour trouver la fonction, je considère que c’est un processus engageant et passionnant. »
Son objectif au sein de ses projets est avant tout de proposer des pièces ludiques et inattendues, créées grâce à un savoir-faire particulier. Et c’est justement cet équilibre qui fait partie intégrante de tout ce qui est imaginé et conçu au sein de son studio. « En tant que cabinet pluridisciplinaire, nous nous influençons toujours les uns les autres – qu’il s’agisse d’un meuble qui s’inspire d’un tissu de vêtement ou de la silhouette d’une robe qui prend forme à partir d’une sculpture. Nous commençons souvent par des mini-maquettes en argile, en papier d’aluminium ou en carton, pour trouver des formes organiques que nous développons ensuite. »
Des collaborations remarquées et remarquables
Durant l’année 2024, Faye Toogood a su surprendre le public avec ses installations, à Milan et à Copenhague notamment. Pour la Milan Design Week, en avril dernier, elle présentait sa collection de tapis Rude, imaginée avec cc-tapis – la troisième collaboration du studio avec la marque –, ainsi que la collection de mobilier Cosmic avec Tacchini. « Le fait de pouvoir combiner le savoir-faire inégalé de cc-tapis et de Tacchini avec mon propre langage de conception a été ressenti comme une renaissance créative. » Plus récemment, en juin, à l’occasion des 3daysofdesign, à Copenhague, Faye Toogood s’est associée au studio Frama pour proposer « Collage », une installation qui mêlait plusieurs univers en un.
« Nous voulions explorer l’intersection de l’art, du design, de la nourriture et des gens, en nous réunissant pour une exposition collaborative au sein du showroom de Frama à Copenhague. Une première collaboration durant laquelle nous avons voulu présenter une vue amplifiée de l’une de nos expériences les plus humaines : le partage d’un repas. » Une installation présentée dans le prolongement du restaurant voisin du showroom, l’Apotek 57, dans laquelle les visiteurs ont été invités à manger dans tout l’espace sur des sculptures tactiles, dont les choix des couleurs ont été apportés par l’expertise de Toogood.
Des collections conviviales
En plus des collaborations avec les marques et les éditeurs, le studio de Faye Toogood élabore également ses propres collections. En avril, toujours pour la Design Week de Milan, elle dévoilait son projet « Assemblage 8: Back and Forth », composé des collections Gummy et Palette. La première est une chaise rembourrée qui a été pensée de manière durable et dont les matériaux utilisés sont tous naturels, puisque aucune mousse ignifuge cancérigène ou synthétique n’est utilisée, ce qui constitue une réelle prouesse technique et environnementale. « Je voulais créer une chaise avec beaucoup de personnalité, qui puisse s’intégrer dans n’importe quel intérieur, qu’il soit historique, grandiose, moderne ou familial. » Quant à Palette, il s’agit d’un ensemble de tables en bois – une table basse, une table d’appoint et une console –, dont les formes courbes se croisent et semblent s’emboîter. Le nom fait référence au contour organique de chaque plateau qui rappelle la palette de peinture d’un artiste. Un projet que la designer dit être une « célébration de la nature et de l’éducation. »
Désignée comme « designer de l’année » pour la prochaine édition du salon Maison & Objet du 16 au 20 janvier 2025, Faye Toogood présentera « Womanifesto », une installation inspirée du thème de l’année : « Sur/Reality.» Une mise en scène surréaliste, dans laquelle elle invitera les visiteurs dans son propre cerveau, pour comprendre et décortiquer son processus créatif.
En collaboration avec Free, Corail° a imaginé une paire de baskets à partir de Freebox Revolution recyclées pour célébrer les 25 ans de la marque de télécoms. Une paire de chaussures qui allie éco-responsabilité et design pour proposer une paire de baskets qui souhaite montrer l’exemple.
C’est une collaboration pour le moins étonnante, mais qui a le mérite qu’on parle d’elle. La marque de chaussures recyclées et vegan Corail° créée en 2019, qui utilise habituellement le plastique présent dans les océans pour fabriquer ses chaussures, s’est penché sur une toute autre matière pour une collaboration inédite avec Free. En effet, cette fois pas de plastiques des océans comme matière première mais bel et bien la fameuse Freebox Revolution, connue pour avoir été designée par Philippe Starck en 2010.
Une ambition commune
Depuis sa création, la marque Corail° a fait du recyclage des déchets plastiques provenants des océans son fer de lance, qui lui a permis de recycler plus de 20 000 kg de déchets, traités au sein du Corail° Lab à Marseille. Les matières recyclées sont ensuite utilisées pour créer des sneakers faites à la main dans leur usine au Portugal. Pour cette collaboration inédite avec Free, ce sont les Freebox Revolution qui sont mises à l’honneur. Les télécommandes et boîtiers de la box sont ainsi broyés en Flakes° (flocons), pour être ensuite directement intégrés dans la semelle signature de la marque, qui laisse volontairement des traces de rouge et de noir, propres au design de la Freebox Revolution. Des semelles composées à 20 % de cette matière, complétée ensuite par 80 % de caoutchouc recyclé. Pour le reste de la chaussure, elle est composée à 90 % de déchets plastiques recyclés et d’une enduction à base de maïs, qui constitue un gage de responsabilité et de durabilité, qui lient les convictions communes des deux marques.
Un design qui allie la vision des deux marques
Inspirées du modèle Dream de chez Corail°, les chaussures reprennent en parallèle tous les éléments symboliques à la Freebox Revolution. On y retrouve ainsi l’imprimé « Freebox Révolution » ainsi que le câble Ethernet RJ11 et le Leet Speak, avec le "1337" inscrit sur la languette. Une collaboration qui délivre un message fort, synonyme de l’engagement des deux marques, en témoigne Nicole Carrouset, CEO de Corail° : « Chaque paire incarne notre engagement, tout en rendant hommage à l'univers Free, qui est aussi un acteur de la révolution numérique »
Not A Hotel propose un nouveau modèle de résidence secondaire, alliant luxe et flexibilité. Conçue comme une signature architecturale unique, chaque propriété est située dans des emplacements exceptionnels à travers tout le Japon, qu’il s’agisse de montagnes, de littoraux ou de campagnes paisibles.
Retrouvez l'article complet dans le numéro 222 d'Intramuros, disponible en kiosques et sur notre boutique en ligne.
Fondé en 2007 par les artistes néerlandais Lonneke Gordijn et Ralph Nauta, le Studio Drift réunit nature et technologie dans des dispositifs souvent spectaculaires – en particulier avec l’usage de drones – et enclins à un esprit de célébration parfois très symbolique et festif, à l’image des différentes installations présentées au cœur du célèbre festival américain Burning Man.
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Soyons libres, célébrons !
Normes indigestes, restrictions à venir, frustrations éternelles, les sociétés constipées ne font pas la trêve des confiseurs.
Alors, comme contre-pied à une génération faisant de nouveau du plaisir une source de remords, célébrons ! Célébrons le goût, le beau, la fête, le liquide comme le solide, le spirituel comme le matériel, érigeons en totem de joie les plaisirs simples d’un quotidien ne pouvant être celui nous promettant de devenir centenaire.
Et si « Carpe diem » est devenu un mauvais tatouage, inventons ensemble un adage qui nous permettra de nous envoler loin des préoccupations terrestres et des ennuis mortels. Célébrons !
Sommaire
Design 360
Design Story
Simon Geringer, échafaudeur de projets
Victoria Wilmotte, en abscisse et en ordonnée
Patrick de Glo de Besses, formats libres
Marianna Ladreyt, Waterproof
Astronauts, Ovnis contemporains
Julie Richoz, Design tangible
Perriand et Barsac, retour vers le futur
Ponti Design Studio, le design urbain en douceur
Junya Watanabe, du labo au podium
BMW Neue Klasse, reset all
Celebrate
Studio Drift, la célébration festive par nature
Nightlife, Design et creative
Kevin Germanier, Surcyclage flamboyant
Mixologist in the Soul, esthétique du liquide
Frédéric Anton, précis et audacieux
In-situ
Patrick Roger, Histoire de boîtes
Not A Hotel, Élégantes fusions
L’univers immersif de Thom Browne
In the Air
News
Agenda
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Fondée en 2019, mais dévoilée pour la première fois en 2022 lors de la Paris Design Week, la maison d’édition Glass Variations se développe dans ses usines basées en région lilloise, avec l’envie de mettre en valeur le verre, aussi complexe soit-il.
Pour comprendre l’histoire de Glass Variations, il faut revenir un peu en arrière. Tout commence en 2011, lorsque Thierry Gautier, désireux de se lancer dans une nouvelle aventure entrepreneuriale, se décide à racheter les miroiteries Dubrulle, spécialisées dans le savoir-faire du verre. Un réel défi pour cet entrepreneur qui avait eu l’occasion d’être en contact avec le secteur lors d’une précédente expérience, mais qui n’avait pour autant jamais évolué dans le façonnage de la matière en elle-même. Le groupe Cevino Glass, crée par la suite en 2012, dont le siège et les ateliers sont basés à Villeneuve D’Ascq dans le Nord, comprend aujourd’hui les miroiteries Dubrulle ainsi que Glass Variations, et s’attarde à proposer des pièces de qualité, du verre plat au verre bombé. Parti au départ avec 120 salariés répartis dans différentes sociétés partout en France, le groupe compte aujourd’hui plus de 370 personnes sur 20 sites, qui réalisent tout type de produits en verre, de la coupe au produit façonné. « L’un des grands enjeux de mon métier, c’est de s’aider des technologies tout en gardant un maximum de savoir-faire humain. Nous sommes tous des passionnés de verre, c’est notre métier et ça doit rester essentiel » confiait Thierry Gautier. Si les miroiteries Dubrulle travaillent dans le façonnage de pièces en verre pour des projets intérieurs et extérieurs de toute taille, Glass Variations apporte, depuis 2019, une nouvelle pierre à l’édifice du groupe, avec un nouveau travail de la matière, axée sur le design.
Glass Variations, une histoire de rencontres
Si le groupe Cevino Glass est créé en 2012, l’aventure Glass Variations ne commencera que quelques années plus tard en 2019, après une rencontre de Sandrine Gautier, co-fondatrice de la maison d’édition, avec l’agence d’architecture et de design Exercice. Le studio, qui avait eu l’occasion d’expérimenter le travail du verre lors d’une précédente résidence, a collaboré pour cette première collection, intitulée Monolog, composée d’une étagère, d’une table basse et d’un fauteuil, dont le sens du détail et la réalisation relève presque de l’art. Bien qu’imaginée en 2019, la promotion sera fortement perturbée par la crise sanitaire en 2020, et il faudra attendre la Paris Design Week en septembre 2022 pour la dévoiler officiellement à la scène design.
À cette occasion, Glass Variations avait ainsi présenté la collection Monolog d’Exercice Studio, mais également les collections Hélia et Sublime imaginées par Bina Baitel. Une première participation remarquée avait valu à la marque à la marque Glass Variations de faire partie de la sélection « What’s New » d’Elisabeth Leriche en janvier 2023 lors du salon Maison & Objet. Suit ensuite la participation à divers salons, tels que le Collectible de Bruxelles ou l’ICFF de New York avant de finalement revenir sur ses pas en septembre 2024, à Paris.
Repousser les limites du verre
Pour son retour parisien, Glass Variations avait choisi de s’exposer à la galerie Bertrand Grimont avec l’exposition « A Burst of Light » durant laquelle étaient présentées deux nouvelles collections aux côtés des collections d’Exercice et Bina Baitel qu’on ne présente plus. La collection Illusion, d’une part, imaginée par le designer belge Alain Gilles, composée d’une console et d’un bureau, joue sur les contrastes, les perceptions et les couleurs. « Avec cette collection, j’ai voulu me questionner sur la stabilité tout en jouant sur la texture et le graphisme dans mes pièces. Cette collaboration m’a permis d’avoir une approche sensuelle du verre » raconte le designer. Pool Studio dévoilait quant à eux Perspicio, une collection composée d’une table basse et d’un bout de canapé, qui là encore joue sur les lignes et les formes du verre.
Des pièces de verre, toutes singulières, dont la technicité apportée leur confère un caractère unique. Avec Glass Variations Sandrine Gautier souhaite en effet proposer des pièces de haute qualité, impliquant un savoir-faire unique et en repoussant au maximum les possibilités offertes par ce matériau. Pour l’heure, la marque continue l’édition de ses pièces dans ses ateliers, mais réfléchit à de nouvelles collaborations, pour le moment tenues secrètes, mais qui ne devraient pas manquer de faire parler d’elles…
À l’occasion du salon de la moto de Milan, EICMA2024 , les équipes de Pininfarina ont dévoilé leur nouveau scooter E-Moped 500, pensé en collaboration avec le Contro Stile Fiat.
Avec la contribution du Centro Stile, bureau d’études du groupe Fiat pour le développement de leurs futurs véhicules, Pininfarina a dévoilé lors du salon EICMA 2024 début novembre à Milan, son nouveau modèle de scooter intitulé E-Moped 500. Un véhicule qui mêle style et durabilité, combinés dans une seule solution innovante.
Une future référence de micromobilité urbaine
L’E-Moped 500 allie esthétique et technologie haut de gamme pour atteindre de réels résultats en termes de performances, tout en conférant à son utilisateur une expérience de conduite fluide, efficace et surtout confortable. 100 % électrique, le modèle est classé dans la catégorie L3, équivalent à un 150 cc pouvant aller jusqu’à 80km/h et dont l’autonomie peut atteindre 115 km, idéal pour une journée de déplacements en ville. En termes de recharge, la batterie amovible permet de pouvoir la recharger simplement. L’E-Moped est donc un modèle qui combine une esthétique design propre à Pininfarina, combiné au savoir-faire technologique de Fiat, et qui risque de rapidement devenir une référence dans le secteur de la micromobilité urbaine !
Le 12 décembre, le Mobilier National organise une journée autour de l’habitabilité à travers le prisme des nouveaux matériaux et des couleurs. Un moment d’échanges qui s’articulera autour de quatre tables rondes thématiques.
En partenariat avec Fondation Bettencourt-Schueller, le Mobilier national, qui a créer le Laboratoire des pratiques durables, en partenariat avec la Fondation a pour volonté de développer une recherche sur le futur de l’habitabilité. Un laboratoire qui donne lieu à une journée d’échanges, le 12 décembre, pensé comme un rendez-vous et qui sera l’occasion d’aborder 4 thèmes pensés comme des axes de réflexions et d’action, discutés lors de quatre tables rondes.
Au programme
9h30 : « De quelle matière serons-nous fait ? Matériaux et process inspirés par/fondés sur la nature
Intervenants : Tony Jouanneau (designer/couleur), Sandrine Rozier (artisane/ couleur), Guillian Graves (Agence Big Bang Project), Aurélie Mossé (ENSAD Lab PSL Sacre), Annabelle Aish (Museum national d’histoire naturelle)
Animation : Carole Petitjean (RDAI)
11h45 : « Demain, des start-up métiers d'art ? L'innovation d'atelier au service de la production et l'entreprenariat"
Intervenants : Katie Cotellon (Saint-Gobain Research Paris), Arnaud Lebert (EPV), Tristan de Witte (Rivalen – EPV), Bernard Leroy (Président Agglomération Seine-Eure), Thomas Paris (HEC - CNRS)
Animation : Stefano Micelli (Université Ca Foscari, Venise)
14h30 : « Quelles techs pour les métiers d'art et du design ? »
Intervenants : Anne Liberati (designer/couleur), Chloé Bensahel (artisane d’art), Cyrile Deranlot (Daumet), Laurent Gaveau (consultant Culture & Tech), Julien Benayoun (designer, Bold Design)
Animation : Guillian Graves (Agence Big Bang Project)
16h : « Comment mieux habiter le monde ? Pour une prospective imminente des métiers d'art"
Intervenants : Marc Aurel (designer), Aurélien Fouillet (sociologue), Caroline Nowacki (Carbone 4), Ramy Fischler (designer), Élodie Ternaux (designer/ ingénieure)
Animation : Marc Bayard (Mobilier national)
Un premier rendez-vous manifeste comme point de départ de la recherche et de l’innovation dans le domaine créatif et production du design et des métiers d’art sur le thème de l’habitat.
Inscription à l'évènement via ce lien : https://my.weezevent.com/laboratoire-des-pratiques-durables-rencontres-1
Pour sa seconde édition, EspritContract, organisé en parallèle d’EspriMeuble était de retour à la Porte de Versailles du 16 au 19 novembre. Un moment de rencontres et d’échanges entre les marques et les professionnels mais également l’occasion pour Intramuros de prendre part à la médiation de plusieurs conférences thématiques.
Marque, architecture, expérience : quand l’agence devient globale
Invités : Natacha Froger, fondatrice de l’agence Atome Associés, Sébastien Servaire, fondateur de Servaire&Co
Design & usage – vers une transversalité des offres
Invités : Jason Brackenbury, président de Flos France, Karin Gintz, directrice générale de Vitra France et Frédéric Sofia, designer et directeur artistique d’Intramuros
Polimair, l'innovation plastique
Invité : Arthur Gaudenz, fondateur de Polimair
Regards avec Bureau Lacroix
Invitée : Sophie Lacroix, architecte et fondatrice de Bureau Lacroix
Regards avec la Compagnie de Phalsbourg
Invitées : Karine Journo et Cécile Bleux de la Compagnie de Phalsbourg
Jusqu’au 11 janvier, Döppel Studio présente à la Tools Galerie son exposition de 12 pièces uniques intitulée « Néophore ». Un projet qui croise les matières et surtout les usages avec un seul objectif : faire entrer la lumière.
Créer des objets lumineux à partir d’objets d’atmosphère, d’était un peu l’idée directrice de « Néophore ». Un projet carte blanche mené par Lionel Dinis Salazar et Jonathan Omar qui forment Döppel Studio depuis 2016. « On a fait beaucoup de collaborations avec des marques et on voulait repasser sur de la pièce unique avec une galerie. On a très vite pensé à Tools pour son esprit avant-gardiste et les prises de risques qu’elle avait pu prendre sur certaines collections. Nous avons rencontré le directeur Loïc Bigot il y a un an et demi avec qui il y a eu un réel échange d’idées tout au long du projet » raconte le duo.
Un symbole : l’amphore
L’idée de partir de la symbolique de l’amphore, ce vase antique le plus souvent utilisé comme contenant, est venu assez instinctivement. Le duo avait en effet eu l’occasion de travailler sur le thème de l’amphore lors de sa participation au concours de la Villa Noailles en 2016. Pour cette exposition, l’objectif de cette collection était cette fois-ci de lui faire prendre une toute autre fonction. « On a voulu retravailler la valeur d’usage de l’amphore en lui retirant cette faculté de contenant pour apporter de l’immatériel avec la lumière. On a confronté l’artefact de ce vase avec un objet plus technique, qui est ici le néon flex. » Pour réaliser les pièces, le duo s’est accompagné de la céramiste tourneuse Aliénor Martineau de l’atelier Alma Mater, situé à la Rochelle. Une première pour le duo, qui a dû sortir de l’aspect industriel pour se tourner vers l’artisanat et accepter l’aléatoire. Toutes les pièces sont par ailleurs recouvertes d’un émail avec nucléation, dont la composition permet d'obtenir des effets complexes qui laissent une part d’imprévu et rendent ainsi chaque pièce unique.
3 dessins, 12 possibilités
L’exposition « Néophore » présente ainsi douze pièces, sur une base de trois dessins qui ont ensuite été déclinés en fonction du passage du néon dans le vase. « On a volontairement pensé à des formes simples et archétypales, car on savait que la complexité, on l’amènerait avec le tressage et le néon. » Une technique minutieuse, puisque chaque vase est entouré ou enroulé de 2 à 3 mètres de néon, tressés par le duo lui-même. Une exposition qui ne manquera pas de retenir l’attention, à l’heure où les journées se raccourcissent et la lumière naturelle se fait de plus en plus rare…
Organisé à Cannes du 19 au 21 novembre, le salon Exterior & Design Meetings prend ses quartiers au Palais des Congrès. Un salon axé sur l’échange entre professionnels, pour présenter une large gamme de matériaux, d’objets et de mobilier pour les projets de luxe et haut de gamme. Parmi eux, le fabricant français d’appareillages électriques haut de gamme Meljac.
Sur le stand D18 du salon, la marque française Meljac, spécialisée dans la conception d’interrupteurs haut de gamme présentera une large gamme d’interrupteurs, prises de courant, liseuses. En effet, les visiteurs pourront découvrir les diverses gammes standards mais également quelques exemples de réalisations sur-mesure, qui sont un des incontestables atout de la marque.
Allier savoir-faire, qualité et personnalisation
Meljac c’est surtout des pièces qui mettent en avant la noblesse du laiton, proposé sous divers formats et combinaisons possibles de mécanismes. La marque présentera également à ses visiteurs tous les offres en termes d’habillages, qu’il s’agisse de thermostats, de systèmes domotiques, de commandes de climatisation, de stores, de son… Des pièces proposées avec 29 finitions, issues d’un traitement de surface effectué en interne, gage du savoir-faire minutieux de la marque, permettant de fait de pouvoir proposer des Nickels, des Chromes, des Canon de Fusil, des Bronzes ou encore de la dorure.
En parallèle, la marque propose une offre de personnalisation qui fait sa force. En effet, qu’il s’agisse de gravures, de résines, de leds, rétroéclairage… Meljac offre de nombreuses options avec plusieurs designs et finitions de leviers ou de boutons-poussoirs, que les visiteurs auront l’occasion de découvrir sur le stand.
Agence spécialisée dans l'architecture autant que dans l'ameublement, Atome Associés présente GETA, sa première collection de mobilier auto-édité à destination du grand public.
Habituée à l'exercice de la conception architecturale et à l’aménagement de ses espaces, Natacha Froger livre une collection personnelle en dehors des codes habituels d’Atome Associés. Imaginée avec Aurèle Duhart, également architecte, GETA est la première collection auto-éditée de l’agence. Un projet de dix-huit mois où se retrouve l'esprit luxueux et design présent dans les réalisations passées. Portée par sa forme imposante et son allure sereine, GETA est surtout un hommage au pays du soleil levant, nation de savoir-faire et d'inspiration pour Natacha Froger. Décliné en six pièces, cet ensemble, faisant la jonction entre l'identité d'Atome Associés et la culture japonaise, est à découvrir à la maison Jean-Marc Hervier à Saint-Ouen.
Une inspiration entre archives et bout du monde
Passionnée par le Japon pour ses grands noms de l'architecture, Natacha Froger l'est également pour « le grand écart entre l'aspect visionnaire et contemporain du pays mêlé à son côté ancestral guidé par le goût du perfectionnisme. » Pourtant, lorsqu'elle décide de concevoir une nouvelle collection, l'idée n'est pas nécessairement de suivre cette destination. « Au départ, le leitmotiv était de savoir quel objet nous voudrions sortir en premier à destination du public » précise la conceptrice. Une réflexion qui la mène à fouiller avec son équipe dans les archives de l'agence fondée en 2005. « Rapidement GETA s'est imposée car cette pièce reflétait l'ADN de l'agence, à savoir un travail artisanal et une certaine esthétique japonisante que nous aimions tous. » Pourtant, GETA est alors très différente de la collection actuelle, puisqu'il s'agit d'un lave-mains dessiné pour le Château de la Forêt, un projet réalisé quelques années auparavant. « Nous avions dessiné cet élément en forme d'abreuvoir en raison de la localisation du monument sur un territoire agricole, et nous l'avions réalisé en bois brûlé – technique japonaise du Shou sugi ban – en référence aux toitures noires de l'édifice et aux denses espaces boisés qui l'entourent. » Une première allusion indirecte au Japon, mise par la suite en exergue. « De la forme initiale nous est apparue celle de la geta, le soulier japonais porté quotidiennement jusque dans les années 60. C'est donc un élément encore fortement ancré dans la culture locale, que nous avons décidé de réinterpréter. » Une démarche qui a poussé la créatrice jusqu'à Sakae, berceau de ces chaussures.
Une collection dans l'esprit de l'agence
« Chacun de nos projets architecturaux s'imprègne de la culture locale, car nous pensons que construire ou designer pour l'Homme est avant tout sociologique, biologique... bref humain. Avec GETA, nous avons donc souhaité remonter le fil d'Ariane de l'histoire et de la culture du pays » évoque Natacha Froger. À ce titre, la collection propose un condensé du Japon. Bien que fabriquée dans le nord du Portugal, elle reprend les codes esthétiques propres aux pas des geishas. À l'image de la pluralité des types de getas portées historiquement par la noblesse comme par les ouvriers, les piétements monolithiques et tout en rondeurs varient d'un module à l'autre, rappelant outre l'attribut vestimentaire, tantôt des torii, tantôt des lettres de l'alphabet nippon. La conjugaison du bois de noyer et de la laque, proposée dans des coloris récurrents sur le territoire, est également un hommage aux savoir-faire locaux. Les formes, les matériaux ou les couleurs sont donc autant de traits d'union entre le design et l'humain caractérisés par l'idée du « dessin à dessein », portée par l'agence. Au-delà de l'homophonie, c'est une certaine approche de la création basée la cohérence entre source d'inspiration et pouvoir visuel de l'objet qui est mise en avant.
Composé des marques Luceplan, Calligaris, Connubia, Fatboy et Ditre Italia, le groupe Orbital Design Collective propose une offre allant de l’éclairage au mobilier en passant par les accessoires pour la maison. Bien que faisant parties d’un même groupe, chaque marque garde son identité propre afin de proposer des produits adaptés aux besoins du client avant tout. Explications auprès de Riccardo Mattelloni, responsable contract du groupe.
Pour sa seconde édition, le salon EspritContract, organisé en parallèle d’EspritMeuble, sera de retour au Pavillon 1 de la Porte de Versailles avec 110 exposants dont le groupe Orbital Design Collective. Un groupe composée de cinq marques italiennes reconnues pour leur produits et savoir-faire qui proposent des projets complets, à l’image des clients avec qui ils collaborent.
Comment ces 5 marques en sont-elles venues à travailler ensemble ? Quel est l'objectif du groupe ?
Le groupe Orbital Design Collective, qui comprend les marques Luceplan, Calligaris, Connubia, Fatboy et Ditre Italia, a été crée dans le cadre d'une stratégie visant à offrir une offre diversifiée mais cohérent de produits de haute qualité axés sur le design. Pour autant, chaque marque apporte son propre héritage, son expertise et ses domaines de prédilection, à savoir l’éclairage pour Luceplan, le mobilier pour Calligaris, Connubia, Ditre Italia ou les accessoires pour la maison en ce qui concerne Fatboy. L'objectif du groupe est de tirer parti des atouts uniques de chaque marque tout en offrant une solution globale aux secteurs contractuel et résidentiel. La synergie entre les marques permet à Orbital Design Collective de répondre à un large éventail de besoins en matière de design et de projets, qu'il s'agisse d'espaces résidentiels ou commerciaux.
Quelle est la place du contract dans le groupe (chiffre d'affaires, part de projets, etc.) ?
Le contract joue un rôle important au sein du groupe. Bien que chaque marque puisse avoir un marché légèrement différent, il y a une tendance croissante à la collaboration croisée, en particulier dans le secteur du contract. Des marques comme Luceplan et Calligaris, par exemple, jouissent d'une forte reconnaissance dans les projets commerciaux et hôteliers. Ditre Italia est particulièrement reconnu pour ses projets résidentiels et d'hôtellerie haut de gamme, tandis que Connubia excelle dans les solutions d'hôtellerie confortable. Les projets contract sont un moteur essentiel des ventes, en particulier pour les projets sur mesure, et il représente une part importante de l'ensemble du portefeuille de projets. La capacité à offrir une large gamme de produits pour les clients du contract est un facteur de différenciation majeur pour le groupe.
Comment les projets sont-ils organisés au sein du groupe ? Existe-t-il une différenciation marquée entre toutes les marques ou le catalogue de produits est commun à toutes ?
Les projets sont généralement organisés en fonction du type de client et des exigences spécifiques du projet. Chaque marque conserve sa propre identité et son propre catalogue de produits, ce qui garantit une différenciation marquée en termes d’esthétique, des matériaux utilisés et de la fonctionnalité entre les marques. L’approche d'Orbital Design Collective permet une collaboration, offrant aux clients un mélange personnalisé de produits de différentes marques dans le cadre d'un même projet. Le catalogue de produits n'est certes pas commun à toutes les marques, mais le groupe propose une offre holistique en s'appuyant sur les forces individuelles de chacune d’elle.
Quels changements avez-vous observés dans le secteur au cours des dernières années ?
Il y a eu une véritable évolution vers des solutions de conception plus durables et adaptables. Les clients recherchent de plus en plus des produits qui allient haute qualité et responsabilité environnementale. L'accent a également été mis davantage sur les conceptions multifonctionnelles et la flexibilité, en particulier dans les espaces où l'adaptabilité est essentielle. La numérisation a également eu un impact sur le processus de conception, avec l’arrivée des outils de rendu plus avancés et la réalité virtuelle qui aident les architectes et les concepteurs à visualiser les projets en temps réel.
Un projet récent à nous présenter en quelques mots ?
L'un de nos récents projets marquants a été la conception et l'aménagement d'un hôtel à Milan, où nous avons pu intégrer des produits des cinq marques. Le projet nécessitait un mélange de solutions d'éclairage, de mobilier modulaire et de pièces extérieures distinctives. La collaboration entre les marques a permis d'obtenir un design sur mesure et cohérent qui répondait à la fois aux besoins esthétiques mais également fonctionnels. Le client recherchait un mélange d'artisanat italien et de design moderne, ce que nous avons été en mesure de faire grâce à notre catalogue diversifié.
Qu’attendez vous de votre participation à Esprit Contract ?
Notre participation au salon Esprit Contract vise à accroître notre visibilité sur le marché, en particulier auprès des architectes, des décorateurs d'intérieur et des principaux décideurs du secteur commercial. Nous voulons présenter l'étendue de notre offre et montrer comment nos marques peuvent offrir des solutions individuelles et intégrées pour des projets de grande envergure. Le salon est également l'occasion de renforcer les relations avec les clients et partenaires existants tout en explorant de nouvelles opportunités commerciales.
La 8e édition de la Biennale Emergences se tiendra du 10 au 13 avril 2025 à Pantin avec une série d’expositions et d’ateliers pour faire valoir le travail « des artisans du beau ». Les candidatures pour participer à l’édition 2025 sont ouvertes jusqu’au 1er décembre.
À nouveau curatée par les designeuses Helena Ichbiah et Véronique Maire - qui s’étaient déjà prêté à l’exercice pour l’édition 2023 - , la Biennale Emergences est de retour au Centre national de la danse [CN D] de Pantin pour sa 8e édition. Organisée par Est Ensemble avec le soutien de la ville de Pantin, cette biennale d’art a pour objectif de faire valoir le dynamiste des métiers d’art et du design. En 2023, se sont plus de 3000 visiteurs curieux ou connaisseurs qui ont fait le déplacement pour découvrir les différentes expositions qui mettaient en avant le travail de différents artistes et designers, tels que Hall.Haus, Marta Bakowski, Goliath Dyèvre ou encore Guillaume Delvigne, pour ne citer qu’eux.
Une édition centrée sur les communes d’Est Ensemble
Intitulée "9 Ter - Destination métiers d’art", l’édition 2025 de la Biennale Emergences est est une invitation à découvrir le talent des créateurs qui font vivre les communes d’Est Ensemble -. « 9 Ter » fait écho aux neuf territoires d’Est Ensemble que sont Bagnolet, Bobigny, Bondy, du Pré-Saint-Gervais, des Lilas, de Montreuil, Noisy-le-Sec, Pantin et Romainville, et fait référence à une destination, un lieu où se retrouvent savoir-faire ancestraux et créations d’aujourd’hui. À travers cette thématique, l’objectif est de mettre en lumière la création et les métiers d’art comme vecteurs de lien social et de dialogue entre les générations.
Candidatures ouvertes jusqu’au 1er décembre
Les candidatures pour participer à la Biennale Émergences sont ouvertes aux créateurs (artisans d’art, designers, artistes...) qui souhaitent exposer leur production et partager leur processus de travail. Ces derniers sont invités à compléter un dossier de candidature accessible sur le site de la Biennale jusqu’au 1er décembre minuit. L’appel est ouvert aux créateurs du territoire d’Est Ensemble et d’ailleurs. Pour valider leur participation, les candidats doivent proposer une production allant d’un objet à une série avec l’idée de traduire son processus de création au travers de dessins, de maquettes, de prototypes, d’échantillons, de vidéos et de réalisations. Il est également possible de constituer des duos ou des équipes pour faire dialoguer les savoir-faire. Enfin, les candidats retenus seront invités à participer à des ateliers pédagogiques et à des rencontres scolaires, en amont et/ou pendant la Biennale, pour permettre à un jeune public de découvrir l’univers de la création et des métiers d’art et de s’initier à leurs pratiques. Le rendez-vous est donné du 10 au 13 avril.
Plus d'informations ici : emergences-biennale.fr
Puiforcat présente Pilotis, sa dernière collection de bougeoirs et candélabres issues d'une collaboration avec le duo Barber&Osgerby.
« En présence d’une matière si réfléchissante, le design, selon nous, doit aller à l'essentiel. » De cette vision claire, les designers Edward Barber et Jay Osgerby ont dessiné Pilotis. Un ensemble de trois bougeoirs et trois candélabres en argent massif et à la forme épurée. Invités par Puiforcat à l'occasion d'une nouvelle collaboration, le duo britannique a confronté son amour de la ligne pure et de la simplicité des formes, avec l'identité de la maison parisienne fondée en 1820. Une rencontre entre deux visions et deux époques, l'une moderniste et l'autre art déco, héritée de l'orfèvre et designer Jean Puiforcat.
La forme simple
Inspirée de la villa Savoye de Le Corbusier et plus particulièrement de son modernisme architectural, la collection s'inspire outre de l'encastrement de ses formes primaires, le rond et le rectangle, du système de pilotis. Un concept nouveau au moment de sa achevée en 1931, et librement réinterprété dans cette collection. La géométrie de la finesse et de l'alignement sur toute la hauteur de ces objets, offre une conjugaison élégante entre la rondeur cylindrique de la bougie et le piètement plat du support. De quoi procurer une impression de flottement et une discrétion qui permet d'éviter tout sentiment de séparation entre les convives à l'occasion d'un dîner. La finition en polie miroir reflète quant à elle les flammes et permet à l'objet de s'intégrer à n'importe quelle table !
Le concours parisien, Paris Shop &Design, vient de dévoiler les sept gagnants de son édition 2024.
Depuis dix ans, le Paris Shop &Design récompense des duos de créateurs et de commerçants mettant à l'honneur le commerce dans la capitale. Pour cette édition anniversaire organisée par la Chambre de Commerce et d'Industrie de Paris, le jury présidé par l'Architecte et Directrice Générale des Ateliers Jean Nouvel, Dominique Alba, à sacré sept unions dans huit catégories. Une diversité par laquelle s'exprime la place des établissements commerciaux au sein de la ville qui en compte près de 62 000. Une place prépondérante dans la vie parisienne que ce concours souhaite soutenir en valorisant l'innovation née de l'interaction entre architecture et commerce. Une optique également sociale et historique, puisque l'enjeu est aussi de maintenir l'attractivité de ces points de vente physiques face à la digitalisation du marché. Car si le prestige de Paris s'est écrit dans l'Histoire et dans la pierre, les savoir faire design et architecturaux ont toujours contribué à bâtir sa renommée internationale.
Dans la catégorie Mode &ACCESSOIRES :
Rei Kawakubo, designer, et Adrian Joffe, président du Dover Street Market, pour la boutique COMME DES GARCONS (56 rue du Fg Saint-Honoré, Paris 8e)
Dans la catégorie Alimentaire :
Dorothée Meilichzon, architecte pour l'agence CHZON et David Bellaiche, commerçant pour la boutique CREME LONDON (2 rue Geoffroy l'Angevin, Paris 4e).
Dans la catégorie Bien-être Santé Beauté :
Thibaut Poirier et Stéphanie Monteil,tous deux designers d'espace pour l'agence Thiste, et Pauline Picaut, co-fondatrice du SPA CLEMENS (14 rue des Saints-Pères, Paris 7e)
Dans la catégorie Hôtels, Cafés,Restaurants :
Cyril Durand Behar pour Cyril Durand Behar Architectes, et Camille Grenouiller, directeur de l'HOTEL PILGRIM (11 rue de Poissy, Paris 5e)
Dans la catégorie Maison &Décoration et Prix du public :
Marine Ricardou, architecte du Studio Saint Lazare, et Frédéric Bertinet, CEO et co-fondateur de MERCATO (17 avenue Simon Bolivar, Paris 19e)
Dans la catégorie Terrasses :
Sophie Lacroix, architecte, et Guillaume Bernard, gestionnaire du restaurant HOLLYWOOD SAVOY (44 rue Notre-Dame des Victoires, Paris 2e)
Pour la Mention spéciale du jury :
Marie-Agnès BLOND & Stéphane Roux de Blond & Roux Architectes, et Marie Guerci (Ville de Paris –maître d'ouvrage) pour le THEATRE DE LA VILLE (2 place du Châtelet,Paris 4e)
Dans la catégorie Culture, loisirs,services aux particuliers :
Maël Esnoux et Marguerite Cordelle,architectes pour Core Architectures / Studio kokumi, et Arnaud Pigounides, président de REV MOBILITIES, enseigne de vente et de modification des voitures thermiques en électriques (96 Rue de Lourmel, Paris 15e)