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Les Designer’s Days, devenus par la suite les D Days, avaient disparu de la scène parisienne. Mais c’était sans compter l’envie de son comité historique de dépoussiérer cette belle endormie, une manifestation imaginée dans le but de célébrer le design. À retrouver jusqu’au 17 juin.
Cinq ans après l’arrêt des D Days, dix-neuf éditeurs, manufactures et marques vont faire revivre le quartier de Saint-Germain-des-Prés au rythme de vitrines animées pour l’évènement durant quatre jours. Ce nouvel opus, baptisé « Radical », propose une thématique qui intègre l’origine des choses, et qui sera interprétée par chacun des participants à sa façon. Les organisateurs promettent des mises en scène fortes tant dans la forme que dans le fond, ce qui n’est pas pour nous déplaire !
Pour cette édition, un invité d’honneur, le designer Sam Baron, interviendra à l’instar d’un fil rouge, en imaginant une scénographie urbaine collaborative, une façon d’inviter les promeneurs à investir les showrooms germanopratins. De Boffi- DePadova à Silvera et Poltrona Frau, en passant par Muuto, Roche-Bobois, V-Zug ou Hermès pour n’en citer que quelques-uns, le parcours se fera au fil des envies ou en suivant le triangle d’or entre les stations de métro « Assemblée Nationale », « Sèvres-Babylone » et « Saint-Germain-des-Prés ».
Au sein de son showroom milanais en avril dernier, l’entreprise italienne Novabili présentait ses nouveautés et finitions de mobilier. Des éléments de collection que l’on peut retrouver dans son showroom parisien, près de Bastille.
Cette année, le thème de la durabilité, de plus en plus présent dans la philosophie de Novamobili, a été fortement mis en avant puisque GREEN [R]EVOLUTION est était le nom choisi par la marque italienne pour identifier le leitmotiv lors du Fuorisalone 2023. L’occasion de présenter ses nouveautés en termes de finitions, de mobilier et d’annoncer l’ouverture d’un nouveau flag ship store européen.
Nouvelles finitions
Pour 2023, Novamobili présentait plusieurs nouvelles finitions. La première, Argilla Lapis, est l’alliance parfaite entre le caractère artisanal, le respect de la nature et les compétences techniques. La porte déclinée dans cette finition est recouverte de trois couches d’argile façonnée à la main, puis séchée. Cette réalisation donne au produit une texture unique et offre une expérience surprenante au toucher et à la vue. Parmi les autres nouveautés en termes de finitions, on trouve l’essence Rovere Bianco. Celle-ci existe pour toutes les collections et élargit la famille des plaqués. Pour cett finition, Novamobili a allié l’esthétique à la responsabilité environnementale puisque le bois utilisé provient d’une filière certifiée. Aussi, les façades Rays, caractérisées par des rainures verticales fortement distinctives, sont maintenant déclinées dans toutes les finitions Rovere.
Un nouveau catalogue Armoires
Désireux de toujours plus s’actualiser, Novamobili a renouvelé son catalogue Armoires qui devrait être prêt d’ici l’été. Le nouveau Wardrobes and Walk-in closets propose de nombreuses ambiances de la chambre à coucher, en mettant en évidence le potentiel du système armoire et dressing non seulement du point de vue esthétique, mais également de la conception, en fournissant des informations techniques et des approfondissements sur les différentes solutions prévues. Une occasion pour la marque de présenter ses deux nouveautés. D’abord, l’armoire à portes battante Alfa, créée pour répondre aux besoins les plus divers en termes d’espace, d’esthétique et de fonctionnalité. Alfa dispose de différentes versions d’agencement avec plusieurs combinaisons possibles des structures, certains types d’ouverture et d’innombrables finitions afin d’offrir au client un produit « sur mesure ».
Ensuite, la marque présentait Wall 30, une bibliothèque entièrement personnalisable. Un modèle qui évolue et devient la vedette de la pièce, en répondant parfaitement aux demandes de fonctionnalité, d’esthétique et d’aménagement de l’espace. Wall 30 est un système composé de plusieurs éléments qui permettent de réaliser un projet modulaire, complet et flexible. Le résultat est une bibliothèque personnalisable au niveau des dimensions, du choix des matériaux et des détails et flexible quant à l’usage, et ceci qu’elle soit conçue pour une installation murale ou pour un agencement au milieu d’une pièce.
L’ouverture d’un flaship store à Zurich
Parmi les autre actualités notables de Novamobili cette année : l’ouverture du premier Flagship store en dehors de l’Italie. Celui-ci devrait être inauguré avant l’été à Zurich. Un espace conçu pour refléter l’essence esthétique de la marque, mais avec un esprit encore plus international.
Plus près, les professionnels français peuvent désormais prendre rendez-vous au showroom, Cour Jacques Viguès, 5 rue de Charonne, 75011 Paris.
Jusqu’au 10 juin, l’espace en transition des bureaux de H.I.S accueillent rue du Renard la première exposition parisienne de The Big Assembly. Un projet fondé par Goliath Dyèvre en 2022, qui rassemble un écosystème de « créateurs-assembleurs » au sein d’une maison d’édition collaborative. Explications.
The Big Assembly est née d’un constat de Goliath Dyèvre, pendant le confinement : « Le monde déborde de choses déjà existantes. Toutes ces « choses », issues de l’artisanat ou de l’industrie, nous donnent matière à penser, matière à créer, matière à innover. Matériaux bruts ou transformés, reliquats de prototypes, objets usuels ou non utilisés, obsolètes, récupérés ou oubliés, tous sont synonymes de matière première prête à être assemblée pour s’ouvrir à une seconde vie. »
Il se pose un défi de repenser le concept même d’assemblage, à partir ce qu’il a strictement à portée de main, pour concevoir de nouveaux objets. Très vite il définit un manifeste et un protocole créatif, qu’il propose à d’autres designers : The Big Assembly est formellement constituée, et verra sa première exposition lors de la Milan Design Week 2022.
Des designers qui expérimentent
Depuis, de nombreux designers ont rejoint l’aventure, comme en témoigne cette première exposition parisienne. On y retrouve des profils aussi variés que ceux de Jean-Charles de Castelbajac, Mathilde Bretillot, François Azambourg, Ambroise Maggiar, Élise Fouin, Gregory Lacoua, Jean-Sébastien Lagrange, Pierre Murot, Goliath Dyèvre, Lucas Galeazzi, Lucie Dauphin, et pour les derniers « arrivants » José Levy, Sarah Valente, Marie-Aurore Striker-Metral, Antoine Bécognée, François Gustin et Brice Bouffort. Tous se sont pris au jeu du protocole, pour des propositions extrêmement diverses, allant des clubs de golf revisité en portemanteaux (Marie-Aurore Striker-Metral) à une table d’offrande dont le plateau repose sur des flaconnets de parfum (Gregory Lacoua).
Avant de lancer rue du Renard le chantier d’aménagement des bureaux parisiens de l’enseigne japonaise H.I.S, Goliath Dyèvre a ainsi choisi de réunir dans ces lieux ces propositions expérimentales, entre objets fonctionnels, design collectible, et art contemporain. Une occasion de « voir en vrai » ces objets que l’on peut trouver en ligne sur le site dédié.
The Big Assembly, une maison d’édition collaborative
Ce qui rassemble ces designers si différents, c’est avant tout un manifeste et un protocole de création, basé sur un principe d’assemblage, dont les ressources utilisées – éléments et matériaux – s’inscrivent dans une démarche de récupération positive. The Big Assembly s’appuie par ailleurs sur une structure de maison d’édition collaborative – association loi 1901 – pour proposer à la vente en ligne les pièces réalisées.
The Big Assembly à l’étranger
En 2022, l’Institut français organisait sur le territoire français une semaine de rencontres de professionnels étrangers du secteur culturel avec des acteurs du design français. Les représentants du Costa Rica ont à cette occasion rencontré Goliath Dyèvre, et séduits par The Big Assembly, ont proposé une intervention, concrétisée en mars dernier lors de la semaine du design. Cette manifestation a notamment accueilli quatre designers français pour des tables rondes et workshops, en partenariat avec plusieurs écoles de design françaises, l’Alliance Française, l’Ambassade de France, l’Université Veritas, et en collaboration avec la production de la Semaine du Design, de l’Université du Costa Rica et de l’Universidad Creativa. Une semaine riche en échanges qui avait pour thèmes prédominants l’économie circulaire et la réutilisation d’objets. « Notre objectif est de collaborer avec les idées innovantes qui se développent en France afin de partager des perspectives différentes », soulignait Emmanuelle Gines, directrice de l’Alliance française.
Un workshop The Big Assembly suivi d’une exposition
Au cours de cette semaine du design au Costa Rica, Goliath Dyèvre a ainsi supervisé un workshop à destination des étudiants avancés et des professionnels du design sur place, à partir du protocole de création proposé par The Big Assembly. Cet atelier avait pour objectif de travailler avec des matériaux bruts, quotidiens, obsolètes et prêts à être assemblés et leur donner une seconde vie : 20 objets ont ensuite été exposés. Une vidéo diffusée lors de cette exposition parisienne témoigne de cette expérience.
Jusqu’au 26 août, la galerie Kreo présente « Transformers », une exposition de Konstantin Grcic. Le designer exploite un dispositif de mesure de précision utilisé dans l’industrie automobile et aéronautique, détourné de sa fonction originelle. Il a ainsi créé une collection de neuf pièces, suspensions, lampadaires, liseuses, lampes à poser, tables qui s’ajoutent à quelques nouveautés milanaises à quelques jours de la Foire de Bâle où convergent les grands collectionneurs. Un magnifique prétexte de rencontre, pour s’attarder sur le parcours de ce designer intransigeant sur la forme.
Il fait partie des noms que l’on s’échange d’un air entendu, une fois que l’on peut se targuer de le prononcer correctement. Konstantin Grcic est devenu l’incontournable designer allemand à la rigueur exacerbée, à la manière d’un Richard Sapper ou d’un Dieter Rams. Quand on le rencontre, on ne peut qu’admirer son calme engageant, un calme qui se nourrit de la conjugaison de l’artisanat et de la technique. Formé à Parnham, une école privée du Dorset, avant d’intégrer le Royal College of Arts, trois années de collaboration avec SCP Ltd renforceront ses liens avec le Royaume-Uni. Chez lui, le perfectionnisme est essentiel. Une approche morale et disciplinée du design qu’il partage alors avec son directeur d’études, Jasper Morrison, d’à peine sept ans son aîné. Fonction, évidence d’expression, « utilisme » aiment-ils à dire (intraduisible en anglais). Il fait partie de ce groupe de designers qui dans les années 90 réintroduisent en Europe des relations de partenariat avec l’industrie et une nouvelle rigueur disparue dans les années 80.
Un dialogue continu
Depuis toujours, le bois l’inspire, recyclable à l’infini, mais il excelle dans le travail du métal, des plastiques qu’il utilise avec parcimonie, et des nouveaux matériaux issus de la recherche. Son cerveau garde en mémoire les œuvres d’art de la galerie de sa mère et l’ouverture d’esprit de son père. Il dessine dans une unique perspective de fabrication industrielle. Au RCA, il n’a pas pris part au foisonnement des formes arbitraires des années 80. Ses meubles sont conçus pour la production, ses luminaires aussi. Il favorise la relation homme-objet, ce que Marcel Breuer appelait la « générosité conceptuelle » et partage une vision écologique du design que SCP et Cappellini apprécient. Les fabricants connaissent leur marché et il dialogue avec eux – avec ClassiCon (connu pour les rééditions d’Eileen Gray) ou la firme Authentics qui entretenait un réseau impressionnant de petits fabricants européens ou du Sud-est asiatique (métal/Allemagne, plastiques/Taïwan, verre/Chine, bambou/Inde).
En ouvrant son studio en 1991, il débute des collaborations internationales avec Driade, Flos, Krups, Montina, Moormann, Moroso, ProtoDesign, Whirlpool… En 1998, sa baladeuse en polypropylène MayDay éditée par Flos, entre dans la collection permanente du MoMA et rafle le Compasso d’Oro.
Le bon design est celui qui peut s’expliquer au téléphone. Il effile les épaisseurs et inverse les logiques de masse. À Euroluce, sur le stand Flos, le Black Flag, se déployait comme un grand bras sur 3,50m, non pas pour faire de l’ombre mais créer de la lumière. Ses luminaires ont suivi les transformations de l’industrie électrique qui doit appliquer des mesures de sécurité de plus en plus drastiques sur une planète en danger. Usage et recyclage aujourd’hui vont de pair. Et il se réjouit de voir aujourd’hui la baladeuse May Day, transformée en luminaire d’extérieur grâce au progrès des techniques d’étanchéité.
De l’industrie à l’expérimentation
« Il n’y a aucune relation entre le Black Flag de Flos et la collection Transformers de Kreo. Ce projet est beaucoup plus vieux. ‘Black Flag’ a commencé en matériaux bruts et a fini en profilé d’aluminium. Ce qui était nécessaire d’un point de vue ingénierie. » Le Flag est une lampe commerciale (Flos), les Transformers qui ne se transforment pas, sont des modules subversifs, des catalyseurs qui s’inscrivent dans une autre idée, comme des envahisseurs sociaux. Le spot microscopique, aimanté sur la structure en métal, (le son de la connexion est magique !) n’est pas de sa création, mais il l’utilise. Idem pour le profilé. « Il existe. Je l’utilise ». C’est un profilé en Alufix, de l’industrie automobile qui permet de mesurer la résistance de chaque point du véhicule pour renforcer le squelette du véhicule. Les industriels mesurent ainsi la précision du point de pression du métal pour faciliter la fabrication des portes, la prise en main par le robot et la pose sur un autre poste de fabrication. « Cette entreprise, à côté de Hamburg, fait des ‘precise measure gigs’ qui devient alors comme un Lego en argent. C’est un pattern, un modèle. »
« En 2018, le projet était déjà clair avec la galerie Kreo. Mais avec le Covid, tout a été décalé, reporté, on a dû essayer d’autres choses. Je voulais faire une lampe ‘big and heavy’, grande et lourde, avec des chaînes, impressionnantes, pas dans le poids mais lourdes comme une croix, … grand mais différent… et nous avons fait la table avec ce profilé qui nous a permis de faire des typologies très libres. En mobilier, ce n’est pas si facile de faire une table qui ne ressemble pas à une table. En luminaire, cela ne ressemble pas à une lampe mais c’est une lampe avec des typologies plus folles (qui n’ont pas de sens). (…) Puis, la pandémie est arrivée et la première lampe fut celle-ci, la petite. On ne peut pas en changer la hauteur, juste les lampes et leur orientation pour plus d’élégance. La société qui les fabrique ne fabrique que pour les vitrines et les musées. Dans les vitrines, elles sont invisibles et ne font que pointer de leur rais de lumière, l’objet que l’on doit découvrir. Elles équipent quelques vitrines du Louvre par exemple. On ne peut pas en rajouter tellement parce qu’il faut faire courir les câbles d’alimentation dans les tubes. Il y a autant de lampes que de câbles. On a joué avec cette mécanique à contrôler. On célèbre ici la beauté de la matière comme un insecte sur une branche, des fourmis ou des coccinelles. 48 lampes sur la ligne. Dans un aspect technique c’est une performance pour éclairer une table, un plan de travail ou une étagère parce qu’on peut diriger les rayons. »
Au Salone del Mobile, il présentait chez Magis, du mobilier d’extérieur avec une couverture en cours mise au point avec Hella Jongerius. « Il va falloir encore une année pour la finaliser. » Nouveau rôle, il assure la direction artistique chez Mattiazzi. Il a dessiné le stand et fait le choix des designers sur le projet du Cugino en chêne à décliner dans d’autres bois. « C’est un travail très différent. Ce n’est pas moi qui dessine. Mais c’est très important pour les petites entreprises aujourd’hui de trouver leur voie vers un juste futur. C’est une toute petite entreprise avec un turnover de 5 millions d’euros et seulement 50 personnes. »
Design et mobilité
Aujourd’hui, il travaille sur une exposition qui se tiendra à Paris en mars prochain, en coïncidence avec les Jeux Olympiques, sur le sport et le design. Il est commissaire et gère la scénographie au Musée du Luxembourg, sous la direction de Fabienne Charpin-Schaff et avec la Réunion des Musées Nationaux. Parmi les domaines qu’il a rarement abordés on compte les sujets sur la mobilité : la bicyclette, le bateau… « Des domaines où il faut de bons partenaires parce que la mobilité fait partie de nos vies. Il faut pouvoir bouger. Le confinement a été suivi avec obéissance parce qu’on avait tous peur d’un danger invisible qui a immobilisé le monde. Les chaînes de fabrication ont été mises sur stop avec stupeur mais il faut se réjouir aujourd’hui du succès de ce confinement et continuer à penser un design plus écologique et réversible. » Bienvenue dans l’ère du capitalisme distribué et de la troisième révolution industrielle au sein d’une économie de partage en réseau ! En attendant 2024, entre chandeliers du Moyen Âge et vaisseaux du cyberespace, laissez-vous fasciner par ces ‘Transformers’ exposés à la galerie Kreo.
Organisés du 21 au 23 mai, les salons ICFF + Wanted Design ont de nouveau été succès. Avec plusieurs nouveautés annoncées, avec notamment l’inauguration de nouveaux espaces et un nouveau rôle de directrices de marques pour Odile Hainaut et Claire Pijoulat, place au bilan !
L’édition 2023 des salons ICFF + Wanted Design a été une vraie réussite qui a profité tant aux exposants qu’aux visiteurs. Combinés, les deux salons ont accueilli 476 marques provenant de 35 pays, dont 116 exposaient pour la première fois. Avec une fréquentation en hausse de 37 % par rapport à l’édition précédente, pour un total de 13 000 visiteurs enregistrés, il est clair que l’inauguration des nouveaux espaces a porté ses fruits.
En effet, les participants de l’édition 2023 ont pu découvrir en premier lieu The Crossroads, un espace dédié au design américain, le WDM Café x Caesarstone, lieu de rencontres et de réseautage pour les participants ou encore l’inauguration du restaurant designé par Rodolfo Agrella. « Notre plan cette année, en tant que directrices de marque pour ICFF et WantedDesign était d’apporter au Javits Center plus d’espaces de design curatés, créatifs et immersifs, d’offrir un plan d’étage plus cohérent et d’améliorer la visibilité de l’ICFF et de WantedDesign » ont expliqué Odile Hainaut et Claire Pijoulat.
Les lauréats des ICFF Awards
En parallèle des espaces d’exposition, le salon ICFF accueillait une nouvelle fois les ICFF Editors Awards, avec 12 prix à la clé ainsi que le Best in Show à désigner parmi les 476 exposants. Et cette année, cinq des prix ont été décernés à des participants au Look Book, dont le Best in Show.
- Accessoires : Obakki
- Meilleur Stand : Turf
- Ensemble de l’oeuvre : NJ Roseti (Look Book)
- Tapis et revêtement de sol : JD Staron
- Mobilier : Sin
- Cuisine et salon de bain : Mila International
- Luminaires : Daniel Shapiro (Look Book)
- Textiles et Matériaux : Tomma Bloom (Look Book)
- Jeune designer : Kim Swift
- Mobilier outdoor : Mexa Design
- Assises : Caleb Ferris (Look Book)
- Revêtements muraux : Affreschi & Affreschi
- Best in Show : Caleb Ferris (Look Book)
D’autres prix ont également été remis, dont le « Best of Launch Pad » décerné à Good Growing dans la catégorie meubles/accessoires de maison et à Shaunak Patel pour la catégorie luminaires. Le prix « Best of Schools » a été attribué à la Northumbria University et le prix « Best of Students » à tous les étudiants de l’Universidad Iberoamericana.
La prochaine édition de l’ICFF + Wanted Design se tiendra à New York du 19 au 21 mai 2024.
L’entreprise chinoise Colmo a présenté lors du salon de Milan la collection Turing, en partenariat avec la compagnie française DuPont.
Colmo présente à travers la collection d’appareils domestiques Turing ses systèmes de filtration d’eau pour toute la maison. Une collection au design minimaliste à l’image de la marque, issue d’une chaîne de production haut de gamme et exclusive où chaque pièce est soigneusement assemblée. Inspirés par la nature, les produits Colmo sont réalisés à partir de matériaux naturels sélectionnés dans le but de recréer, grâce à la technologie, une sensation de nature.
La collection Turing se compose d’une hotte de cuisine, d’une plaque de cuisson au gaz, d’un lave-vaisselle, d’un chauffe-eau au gaz, d’un adoucisseur d’eau, d’un distributeur de boissons de bureau, d’un purificateur d’eau de cuisine et d’un chauffe-eau électrique en prenant en compte l’esthétique et la fonctionnalité pour donner vie à des appareils domestiques intelligents de qualité supérieure.
Un système de filtration d’eau avancé
Le système de filtration d’eau domestique de la collection Turing a été inspiré par le Caucase, l’une des trois meilleures sources d’eau au monde. L’objectif était de créer une écologie d’eau naturelle à l’intérieur de la maison grâce à l’utilisation de la technologie l’IA (intelligence artificielle). Les produits peuvent être interconnectés pour améliorer l’efficacité du traitement de la qualité de l’eau et réduire les coûts d’utilisation.
Le chauffe-eau à gaz
Inspiré par les chutes de Milford Sound, en Nouvelle-Zélande, il est né du désir d’apporter l’expérience rafraîchissante d’une chute d’eau dans les maisons des utilisateurs.
Le chauffe-eau électrique
Cette fois-ci, le modèle s’inspire de la rivière Sun, dans la forêt amazonienne péruvienne. Pour le créer, Colmo a étudié le transfert de chaleur du magma et de l’eau souterraine, abandonnant le revêtement de stockage traditionnel du chauffe-eau électrique et en créant la technologie brevetée de chaleur à changement de phase, permettant à l’eau de couler dans les tuyaux comme de l’eau fraîche provenant d’une source vivante, sans magnésium ni calcaire.
La hotte de cuisine
Cette fois-ci inspirée par le motif en spirale du Nautilus, le design des conduits d’aspiration lisses réduit la résistance et le bruit. Simultanément, le matériau absorbe le bruit et rend la hotte aussi silencieuse qu’un vent naturel. Le module de détection d’air intégré change automatiquement l’air pour éliminer les odeurs et permettre de respirer un air sain.
Le lave-vaisselle
Inspiré du Vortex de Von Karman, ce modèle utilise le bras rotatif X-wash pour projeter de l’eau à grande vitesse sur la surface de la vaisselle, créant ainsi un flux turbulent. La technologie Deep Clean à contre-rotation multiplie la surface couverte par le flux d’eau, ce qui permet d’obtenir un nettoyage en cul-de-sac. Le bras de pulvérisation du rideau d’eau contrôle précisément l’impact pour ne pas endommager la vaisselle.
La table de cuisson à gaz
Cette table de cuisson a été pensée pour créer l’expérience culinaire d’une cuisine étoilée à la maison. Pour ce faire, l’équipe de recherche de Colmo a rendu visite à des chefs renommés dans le monde entier et a étudié les données de cuisson pour créer une courbe de cuisson de maître. La cuisinière est spécialisée pour cuisiner une vaste gamme d’ingrédients en permettant l’enregistrement du code de saveur et le contrôle du temps de cuisson à la seconde près et en simulant la flamme naturelle sous ses nombreuses formes afin de créer une expérience culinaire unique.
C’est au cours du salon Euroluce en avril que Foscarini a dévoilé ses trois dernières nouveautés intitulées Fleur, Chapeau et Fregio.
Alors qu’elle fête ses 40 ans cette année, la maison italienne aux 219 modèles a un peu plus élargi sa collection en dévoilant lors du salon Euroluce à Milan trois nouveautés. Des modèles qui continuent d’allier le savoir-faire et la tradition, à travers l’utilisation de matériaux nobles tels que la céramique, la porcelaine ou encore le verre soufflé.
Chapeaux, lampe aux trois personnalités
Designée Rodolfo Dordoni, collaborateur de longue date de Foscarini, la famille de lampe Chapeaux se distingue par ses diffuseurs en forme de chapeaux. Celles-ci sont proposées en trois versions, avec des formes et des matières différentes. Chapeaux M d’abord, qui est le modèle le plus minimaliste de la série est la version avec le réflecteur-chapeau en métal, conçue pour les intérieurs contemporains. Mince et léger, il aborde de manière essentielle la fonction de la lumière réfléchie sur une surface : il est donc idéal pour une utilisation sur un bureau.
Ensuite, Chapeaux V, version en verre soufflé, incarne une interprétation moderne de la tradition. L’allure du diffuseur en verre soufflé enduit, visible même lorsque la lampe est éteinte, est amplifiée par la lumière chaude et accueillante qui se répand dans la pièce lorsque celle-ci est allumée. Enfin, Chapeaux P est un diffuseur en porcelaine anglaise. Ce modèle offre une lumière délicate, doucement filtrée, tout en étant reflétée sur la surface inférieure.
Fleur, lampe double fonctions
Également imaginée par Rodolfo Dordoni, Fleur est une lampe sans fil qui arbore des rapports de proportion soignés et élégants entre ses deux composants. Elle est un objet à double fonction : éclairer qui est la naturelle, puis la plus inattendue : accueillir de l’eau et une fleur fraîche, pour décorer n’importe quel espace. La lumière est projetée sur la table grâce à un petit circuit led, résultat d’une miniaturisation des composants développés par Foscarini.
Fregio, une interaction entre lumière et céramique
Fregio est un projet qui transforme un bas-relief floral fait de céramique émaillée, en de nouvelles suspensions et appliques. Il s’agit d’une représentation sculpturale de la volonté de Foscarini de proposer de nouveaux langages expressifs. Ces pièces sont produites en partenariat avec l’atelier historique Gatti de Faenza. Avec un design d’Andrea Anastasio, Fregio est le résultat d’une recherche entre la lumière et le volume.
Fregio est l’évolution de l’expérimentation lancée par le projet de recherche Battiti : une exploration de la valeur et de la signification de la décoration, à travers l’interaction entre lumière et céramique, dont Andrea Anastasio a mené des recherches pour Battiti à ce sujet. Pour ce projet, Andrea Anastasio a mené des recherches dans les archives Gatti, disséquant les œuvres et les réassemblant en lumière, renversant ainsi la logique traditionnelle pour générer des formes et des significations nouvelles.
Le Campus MaNa propose le programme « Land out, collective day dream », une formation soutenue par cinq professionnels aux parcours reconnus et riches d’expériences.
La designeuse Amandine Chhor, passionnée par les matériaux, les processus de fabrication et l’artisanat, invitera les apprenants à esquisser des scénarios et utopies collectives dans le but de concevoir des espaces publics apaisants et intelligents. Mathieu Luzurier, ébéniste formé à l’école Boulle, accompagnera le processus de création dans l’atelier bois du campus. Deux autres intervenants seront présents durant la formation dont le théoricien et architecte Olivier Vadrot, avec un cursus mêlant différents domaines comme le design, l’architecture, mais aussi les scènes théâtrales et musicales. Pour finir, la chercheuse en arts du spectacle vivant, Laure Fernandez, associée à l’UMR Thalim (CNRS, Université Sorbonne Nouvelle, ENS), apportera sa pierre à l’édifice.
Ensemble, ils permettront aux participants d’imaginer et de créer du mobilier et des installations extérieurs d’un genre nouveau en lien avec la nature environnante. Le questionnement sur l’espace public comme lieu de repos, de partage, voire de contemplation, sera au cœur de ces 15 jours de programme. L’étude portera sur des éléments existants, du banc au kiosque, en passant par la gare routière ou encore l’ombrière, le tout en prenant en compte la matière. Ces typologies en devenir seront le fruit des échanges multiples entre encadrants et participants, le principe même du Campus MaNa.
Méthodes d’évaluation
- Projet final documenté et argumenté.
- L’acquisition des connaissances et de l’expérience au cours de la formation, l’avancement des travaux et le rendu final sont pris en compte.
- Formation validée par un certificat MaNa.
Critères d’admission / prérequis
Autodidacte ou diplômé de la discipline – l’expérience est évaluée lors du processus d’admission.
Etape 1 : Envoi d’un CV et d’un portfolio
Etape 2 : Validation de la candidature par le jury d’admission qui s’assure de l’adéquation entre le profil et les exigences de la formation.
Détails du programme
Matériau(x) : bois
Domaine : Design d’objets et scénographie
Durée : 2 semaines
Langue : français et anglais
Prix : 3900 € TTC
Ce prix comprend le coût de la formation, l’hébergement et la pension complète, le matériel et les équipements de protection individuelle.
Dates des sessions à venir : du 21/08/2023 au 01/09/2023
Pour la 11e édition de son concours, Porada a choisi de mettre à l’honneur les miroirs. Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 24 janvier 2024.
Le concours Porada International Design Award promu par Porada, marque leader du design italien, et POLI.design, fondé par Politecnico di Milano et sous le patronage de l’ADI – l’Association pour le design industriel, a dévoilé en début mai la thématique de sa nouvelle édition : les miroirs. Pour ce concours, l’originalité, l’innovation et la recherche de nouvelles solutions de design liées au traitement typique du bois massif sont les lignes directrices qui devront inspirer les designers participants.
L’objectif de cette nouvelle édition est d’identifier de nouveaux concepts innovants sur différents types de miroirs (table, mur, miroir mural, miroir, structure ou accessoire d’ameublement, autonome ou incorporé dans un meuble, dont l’élément dominant est une surface réfléchissante), dans lesquels l’utilisation du bois massif est prédominante, sans pour autant être exclusive, mais qui véhicule les valeurs et l’identité de Porada. Les solutions présentées devront être originales et viser à valoriser l’utilisation des technologies de production et des processus de traitement et d’ennoblissement du travail du bois massif. Celles-ci devront également prendre en compte le respect des normes de sécurité en vigueur, des exigences ergonomiques et l’attention portée aux exigences environnementales et de conception durable.
11 000 € de gain et sept lauréats
Pour sélectionner les lauréats, un jury composé d’experts renommés dans le domaine jugera et désignera les projets gagnants. Lors de son évaluation, le jury tiendra compte de l’originalité, du niveau d’innovation et de recherche de nouvelles solutions de conception liées au traitement typique du bois massif, de l’expérimentation sur les matériaux et les finitions de surface, de la capacité des projets à définir et à anticiper des scénarios d’utilisation et des concepts novateurs dans l’utilisation de meubles en bois et d’accessoires d’ameublement contemporains.
Le jury choisira six lauréats – 3 dans chacune des deux catégories -, réparti comme tel :
Catégorie Professionnelle :
1er prix : 3 000 euros
2e prix : 2 000 euros
3e prix : 1 000 euros
Catégorie Etudiants :
1er prix : € 2.000
2e prix : € 1.200
3e prix : € 800
À noter qu’à partir de cette édition, le prix « Mention spéciale Giacomo Allievi » à hauteur de 1 000 euros sera attribué à un étudiant ou à un professionnel. Le projet sera sélectionné par un jury spécialisé qui choisira le projet qui se distinguera par le meilleur équilibre entre la tradition artisanale associée au travail du bois et le design moderne exprimé dans le développement structurel et créatif du projet.
Participant du Salone Satellite 2023 à Milan, le jeune designer Johannes Lu qui monte actuellement son propre studio, présentait ses créations.
Né à Berlin, en Allemagne, Johannes Lu est un jeune designer diplômé à l’été 2022, aujourd’hui basé à Los Angeles. « Pour moi, le design commence par la réflexion. Avec un stylo et du papier, je croise les pensées et les inspirations pour créer des objets qui sont visuels, tangibles et viscéraux, stimulant les sens et se connectant avec les gens émotionnellement. Je recherche les étincelles de l’innovation et je crois en la différence. »
Au Salone Satellite 2023, il a choisi d’exposer ses plus récentes créations, qui sont toutes des projets d’école. La chaise de salle à manger Find Me et la lampe Anything ont été entièrement construites à la main tandis que les tables Be Still sont le fruit d’une combinaison avec différents fabricants externes.
Les Chaises Find Me
Find Me est une chaise en bois massif de noyer qui évoque l’intuition, la capacité à comprendre nos besoins tout au long de l’expérience du repas. Des formes subtiles sont utilisées pour permettre à l’utilisateur de trouver, de sentir et d’explorer la chaise.
La Lampe Anything
La lampe Anything a été imaginée afin de renforcer le lien entre une lampe et son utilisateur par le biais de la signification et de l’interaction. Celle-ci n’a pas d’interrupteur : elle ne peut être allumée qu’en plaçant un objet dessus. Ainsi, la lampe illumine à la fois l’environnement et l’objet lui-même.
Les tables Be Still
La collection de tables « Be Still » est une collection qui représente la recherche du calme et de l’immobilité. La forme incurvée du vortex, associée à la surface réfléchissante, reflète et déforme l’environnement dans lequel elle se trouve, la table changeant de couleur en fonction de l’endroit où elle se trouve.
Sur le salon Euroluce à Milan, Vesoi a choisi de présenter ses collections 2023 dans un stand qui se voulait «durable».
Durabilité, démontage, réutilisation de matériaux naturels et biocompatibles étaient les 4 principes sur lesquels reposait l’aménagement du stand d’exposition de Vesoi à Euroluce 2023. Un projet qui s’inscrit dans la simplicité de la vision et de la réalisation des produits Vesoi. De fait, Euroluce était le 8e événement auquel participait Vesoi et pour lequel les mêmes éléments avaient été réutilisés – à environ 97 %, y compris les systèmes électriques. Et c’est dans cet environnement durable que la marque de luminaires en a profité pour présenter ses nouveautés 2023.
Le néon DF
En hommage à l’œuvre de Dan Flavin, Df représente la synthèse entre la vocation de l’entreprise à proposer des éléments simples capables de susciter des émotions, de créer des atmosphères en transformant l’éclairage des environnements en une expérience captivante.
Le lustre Scarled
Plus de 20 ans après la sortie de Scar, Vesoi présente le lustre Scarled à l’allure sophistiquée, élégante et technologique. Sa rigueur formelle et ses proportions modulaires le rendent unique dans les environnements résidentiels ou professionnels. Scarled s’impose dans l’espace et dans l’environnement avec sa géométrie légère, ponctuée par les multiples points lumineux qui se détachent autour de l’axe dans un jeu de géométrie dynamique.
Le système modulable Suymuri
Suymuri est un système léger et flexible qui permet de configurer librement la composition de la lumière avec des profils d’angle et linéaires de différentes longueurs. Des éléments qui dessinent des géométries lumineuses laissant la liberté de façonner l’éclairage avec les composants individuels dans n’importe quel espace, sur les murs et les plafonds.
Une version rechargeable du Bulbovaso et de Tra Ilibri
Vesoi propose une nouvelle version rechargeable de ces deux modèles grâce un dispositif led portable et rechargeable qui rend l’objet nomade et fonctionnel, lumineux et écologique.
Pour sa nouvelle collection 2023, l’éditeur français Ligne Roset présente des modèles originaux et des rééditions de plusieurs de ses pièces iconiques.
Réédition du Canapé Kashima de Michel Ducaroy
Le canapé 3 places Kashima de Michel Ducaroy offre à la clientèle classique un confort « à l’anglaise ». Édité dans les années 70 par Ligne Roset, il est de retour en 2023. Les formes généreuses de ce modèle permettent de donner une image rassurante à un siège tout mousse. Le revêtement entièrement matelassé, recouvrant le siège, forme aux angles des coutures « pincées », renforcées par des lacettes intérieures. De tous les sièges mousse de la collection, Kashima est de loin celui qui est le plus élaboré techniquement. Il possède quatre densités de mousse parementée d’une couche de ouate pour son ossature. Le revêtement du siège est lui-même matelassé avec une couche de ouate, offrant ainsi un double confort de surface.
4 rééditions Pierre Paulin : Oyster CM 137, CM 145, CM 202 et Tanis
En hommage à Pierre Paulin, Ligne Roset réeédite quatre de ses modèles. D’abord, le fauteuil Oyster CM 137 dessiné en 1952, modèle au confort enveloppant qui se traduit visuellement. Le bridge CM 145, modèle dessiné en 1954 a pu être sublimé grâce aux nouvelles techniques et matériaux.
Le tabouret CM 202 dessiné par ce dernier en 1950 a également été réédité cette année. Enfin, Ligne Roset réédite deux modèles de Pierre Paulin créés en 1954 pour accompagner le bureau Tanis. Le premier est le bahut F061 et le second est le bout de canapé/chevet F181, deux pièces disposant des mêmes finitions que le bureau Tanis.
Le fauteuil Skiaccia de Claudio Dondoli et Marco Pocci
Le fauteuil bridge Skiaccia designé par Claudio Dondoli et Marco Pocci a un piètement en métal fin et évasé qui associe design, élégance et confort. Son confort d’assise est total grâce au soutien enveloppant du dos procuré par son dossier galbé et grâce à la qualité de son confort d’assise. Empilable, sa coque thermoformée fixée sous la structure d’assise permet de la protéger lorsque les fauteuils sont empilés. Skiaccia est proposé en cuir coloris Dako marron ou avec le tissu Canvas coloris acier de Kvadrat .
Trois nouveautés signées Marie Christine Dorner
Camma est une table en marbre de carrare composée de trois pieds placés au centre de la table, positionnés de façon décalée. Le dessin de la table, tirée du nom d’une femme de la mythologie, inspire sérénité et générosité. En 2023, la collection Parabole s’enrichit d’un chiffonnier et d’un chevet en noyer sombre, qui lui confère une belle intemporalité, avec au choix un top en grès cérame Marquinia ou Aspect Marbre blanc pour personnaliser son intérieur. La designer présente également le tapis très géométrique Quadrature, exclusivité Kvadrat pour Ligne Roset.
L’ensemble de tables basses Bas-relief et le vestiaire Marechiaro par Philippe Nigro
Designé par Philippe Nigro, l’ensemble tables basses Bas-relief fait référence à un usage proche du sol par leurs formes, induisant une posture désinvolte propre aux intérieurs des années 70. Celles-ci sont juxtaposables et en parfaite harmonie avec des assises basses. Bas-relief se compose d’une table basse carrée et d’une version rectangulaire, que l’on peut associer ou non et adaptables aux espaces et aux usages changeants.
Quant au vestiaire, il vient compléter la collection Marechiaro, composée de trois modules – droit, concave et convexe – qui offrent des compositions infinies. Ce nouveau meuble-vestiaire sera disponible en version «vestiaire seul » et « vestiaire + miroir » et pourra être complété en option par une tablette et/ou des patères.
Des évolutions pour Dita System et Dita
Après le succès rencontré par Dita sorti en 2017 qui se pare d’ailleurs d’une nouvelle couleur noyer sombre pour cette collection 2023, les designers Pagnon et Pelhaître ont enrichi la collection avec Dita System, un modèle qui permet de créer à la fois des bibliothèques ou des meubles composables, avec la possibilité de les utiliser en double face. Elle est disponible en 16 coloris pour les faces extérieures : blanc satiné, argile, perle, chocolat, noir, brique, éléphant, moutarde, plomb, bleu nuit, brun acajou, cuivre et gris platine, vert sauge, bleu guède, corail. En 2023, deux nouvelles hauteurs s’ajoutent au programme Dita System, 78 cm et 115 cm, pour enrichir davantage les possibilités de composition.
L’hybride Indiscret de Constance Frappoli
À la fois secrétaire et coiffeuse, le bureau Indiscret est un meuble hybride qui tient en partie son nom du plateau de verre extra clair permettant de voir le contenu de chaque tiroir. Le bureau Indiscret est aussi parfait comme coiffeuse lorsqu’il est accompagné d’un miroir.
Le chevet Tambour d’Oleg Pugachev
Déjà composée d’un banc et d’une chaise, la collection Tambour s’enrichit d’un chevet qui peut aussi être utilisé en bout de canapé. Une pièce de mobilier d’appoint réalisée en cannage naturel et en frêne teinté noir.
Les tables Apuso et Randone de Dozsa & Van Dalfsen
Les tables Apuso et Rondone se caractérisent par leurs formes sculpturales et organiques. En fonction de l’angle sous lequel elles sont observées, leurs contours et leurs formes offrent différentes perspectives. Le noyer confère un aspect chaleureux à la table Rondone tandis que le travertin fait ressortir les caractéristiques sculpturales de la table Apuso. Le piétement composé de 2 parties courbes est particulièrement complexe et contribue à l’aspect esthétique de ces tables d’appoint.
Les étagères Intervalle de Guillaume Delvigne
Intervalle se constitue de trois modèles d’étagères, chacune disponible en deux finitions et avec une multiple possibilité de décoration murale. Ces magnifiques pièces d’ébénisterie viennent compléter la gamme Intervalle déjà présente dans les collections Ligne Roset et qui se compose d’un banc, d’une table de repas et d’une table basse.
La lampe Tangent de Martin Dreschel et Mojave de Maryna Dague et Nathan Baraness
Tangent est luminaire inspiré des lampes des années 60 à l’époque Pierre Cardin, et offre une lumière d’ambiance indirecte.
Mojave est un modèle issu d’une réflexion sur une lampe « tapissée » valorisant le savoir-faire historique de Ligne Roset, et inscrite dans une démarche durable. Cette lampe à poser est constituée d’un pied en céramique (faïence) recouvert d’un tissu élastique et ondulé de Kvadrat « Husk » et d’un abat-jour conique en forme de chapeau chinois qui crée une belle lumière d’ambiance.
Mais aussi des accessoires…
Et sur cette nouvelle collection 2023, Ligne Roset a également misé sur différents accessoires. Ainsi, on découvrira le vase Hanbun d’Itamar Burstein, qui signifie « moitié » en japonais. Belle forme organique pour ce vase qui laisse imaginer le ventre arrondi d’une femme enceinte.
De son côté, le studio Shulab présente les repose plat Faces, composé de 3 différents marbres réputés du Rajasthan (marbre blanc, marbre noir, marbre marron clair appelé Forest Gold) évoquant ainsi les visages d’Aristote, Dante et Descartes. Enfin, le designer Erwan Bouroullec, qui a dessiné le plaid Cilos pour Kvadrat en 2022 est de retour sur la collection 2023 avec trois nouveaux coloris bicolore terracotta, camel et vert mousse.
Au Salon du Meuble de Milan en avril, la marque de mobilier Gloster, spécialiste du mobilier en teck présentait trois nouvelles collections.
Bora, une collection entre confiance et stabilité
Designée par le danois Henrik Pedersen, la Bora combine le tactile et l’éthéré en faisant allusion aux vents climatiques qui agitent la côte adriatique. En même temps, le nom évoque un sens de l’éloignement et de l’exotisme tout en s’associant à des exigences fonctionnelles. La forme arrondie des cercles dans les dossiers tissés crée un confort d’assise accueillant, inspirant la confiance et garantissant la stabilité. Une position large et solide formée à partir de teck de plantation dans une combinaison de savoir-faire et de style scandinave classique du milieu du siècle. La collection se compose d’une gamme complète de chaises de salle à manger, de chaises longues, de canapés, de chaises longues et d’ottomans pour permettre de s’asseoir pour toutes les occasions. Elles sont disponibles en deux combinaisons d’osier, soit en coloris sombre Umber, ou soit dans un coloris Sorrel plus clair et plus chaud.
Deck, tout en modularité
Parfaitement adaptée pour supporter un poids important, Deck est une collection conçue à partir de généreuses lattes de teck résistant. Inspiré par cette partie intégrante des voiliers les plus rapides et les plus raffinés d’antan, le design simple de Deck imaginé par Henrik Pedersen invoque un air de qualité et de savoir-faire sans compromis. Élégant et uniforme, le style linéaire de Deck explique l’esthétique du design Gloster. Ainsi, cette nouvelle collection de mobilier de salon modulaire de est parfaitement parallèle au langage de conception des tables à manger Deck lancées précédemment, tandis que des tables basses et des tables de canapé en teck complètent la gamme et offrent des possibilités supplémentaires de configuration.
Navigator, une expression de modernité
La tâche intemporelle du navigateur consiste à déterminer la destination souhaitée et à suivre un chemin vers l’objectif fixé. C’est selon cette idée qu’a été façonnée la collection Navigator du designer Glyn Peter Machin. La polyvalence et la praticité des meubles pliants entrent dans une nouvelle ère grâce à un stylisme créatif et à des détails sophistiqués. Les chaises pliantes et la table escamotable qui forment le trio Navigator expriment avec art les influences traditionnelles de la modernité danoise.
À Saint-Paul-de-Vence, la fondation CAB célèbre celle que l’on surnommait « la Grande Dame du Design », à travers une exposition marquant le centenaire de la Villa Noailles.
Première exposition du genre au sein de la fondation, « Andrée Putman et le Mouvement Moderne » est le fruit d’un partenariat de trois ans avec la Villa Noailles. « En créant cette manifestation design, nous souhaitions nous ouvrir à d’autres médiums, attirer un public plus large, tout en conservant notre ligne minimaliste », explique Annabelle Audren, coordinatrice de projets à la fondation. Sous le commissariat d’Elea Legangneux, spécialiste des Arts Décoratifs français du XXème siècle, l’exposition scénographiée par Olivia Putman, fille d’Andrée et de Jacques Putman, mais aussi directrice artistique du studio éponyme, fait la lumière sur une facette plus intimiste de sa mère, mais aussi son audace à avoir remis au goût du jour certains grands créateurs oubliés des années 1920-1930.
Narratif, le parcours débute par des photographies très variées, dont de très beaux portraits de la créatrice par les artistes Pierre et Gilles en 1982, Andy Warhol en 1985, ou encore Annie Leibovitz, en 1989. Posés sur un présentoir en céramique blanche, dont les carreaux rappellent le design de sa table Jean-Paul Goude de 1992, et exposée au centre d‘une des salles, certains tirages la présentent avec son équipe chez Prisunic dans les années 1960 ou, parmi d‘autres, dans son loft à Saint Germain des Prés, en 1996. Plus loin, on découvre un petit mot qui lui est adressé sur un papier à entête de l’hôtel Morgans, à New York, écrit de la main de Keith Haring, mais aussi un extrait de journal du Palace des années 1980, évoquant cette grande icône de la nuit… En d’autres termes, de nombreux objets, lettres, carnets à lignes, bracelets, agendas provenant de ses archives personnelles – collection Olivia Putman – rendant vivant ce personnage atypique, disparu il y a dix ans, et qui n’a eu de cesse de rapprocher de nombreuses disciplines telles que la mode, la décoration et le design.
Renaissance des « Modernes »
Une salle est consacrée à la présentation de quelques pièces de créateurs modernistes des années 1920-1930, provenant de la Villa Noailles qui fête, cette année, son centenaire. Soutenus et collectionnés, à leur époque, par quelques mécènes, dont le vicomte et la vicomtesse de Noailles, ces partisans de l’adage « Less is More » sont tombés dans l’oubli, jusqu’au moment où, en 1978, Andrée Putman créé sa société de réédition Ecart international.
Dans les années 1980, grâce à son défi de « réaliser le rêve de diffusion » des pères du design que sont Eileen Gray, Robert Mallet Stevens, Pierre Chareau, Jean-Michel Frank et d’autres, leurs pièces font alors fureur et deviennent des best-sellers. Fascinée par leur vision avant-gardiste, la créatrice française déniche, réédite leurs ouvrages et, selon ses propres termes, « les aide à renaître », en créant « un catalogue d’une inestimable cohérence », selon le site du Studio Putman. Elle se servira de leurs créations pour la majeure partie de ses commandes.
Citons, à la fondation, la présence de la Table Eventail de 1929, en acier laqué noir de Pierre Chareau, du Fauteuil Transat ou encore du Miroir Satellite de 1927, d’Eileen Gray, dont Ecart réédite en premier les œuvres, dès la fin des années 1970. A ce propos, plusieurs pièces de la designer historique irlandaise, qui ont servi, pour beaucoup, à l’aménagement de sa Villa E-1027 à Roquebrune-Cap-Martin, ont été utilisés pour celui des appartements du couturier Karl Lagerfeld, à Paris et à Rome. Il en va ainsi du Miroir Satellite, que l’on retrouvait dans sa salle de bain romaine, en 1982.
Hôtel Morgans, Concorde : brève revue de ses grandes créations
À côté de photographies des années 1930 qui évoquent également le Clos St Bernard (ou Villa Noailles), l’exposition se poursuit par l’évocation de certaines de ses plus grandes réalisations. La salle de bain au carrelage iconique en damier noir et blanc de l’hôtel Morgans, premier boutique-hôtel aménagé par ses soins, en 1984, à New York, a été reconstituée à la fondation, grâce notamment au concours de Sophie Industries, l’éditeur historique d’Andrée Putman. Prêt d’Air France, un set de vaisselle réalisé pour le Concorde, en 1993, accompagné de menus peints par Christian Lacroix, montre sa vison épurée des arts de la table. Celle qui modernisa l’intérieur du supersonique fut, en effet, également en charge de revoir l’art de sa table. Elle imagina donc un service de porcelaine blanche, au lignes pures, soulignées d’un liseré bleu, révélateur de sa philosophie minimaliste. Enfin le Banc Eléphant, créé en 2001, et des œuvres d’art provenant de sa collection privée achèvent également le parcours.
Si l’exposition fait surtout un focus sur quelques œuvres choisies, elle réussit toutefois à souligner la pensée presque totale d’Andrée Putman. De ces architectes-designers, un temps dans l’ombre, cette dernière a su capter le caractère innovant et révéler au grand public leur manière de vivre. De même, par la présence de ses nombreux effets personnels et correspondances avec des couturiers et artistes d’autres disciplines, la fondation CAB met en lumière le caractère transversal de sa philosophie. On aurait juste aimé en voir un peu plus.
Du 1er au 4 juin, la 7e édition de la Biennale Émergences, évènement organisé en faveur des métiers des arts, est de retour au Centre National de la Danse (CND) de Pantin.
Créée en 2010, La Biennale Émergences compte parmi les actions menées par l’Établissement public territorial Est Ensemble pour soutenir le rayonnement du patrimoine industriel et manufacturier de l’Est de Paris et le faire connaître au plus grand nombre. Un évènement totalement gratuit organisé au Centre National de la Danse à Pantin, du 1er au 4 juin. « La Biennale est plus qu’une simple vitrine du savoir-faire et de l’excellence des métiers d’art présents sur le territoire d’Est Ensemble. Elle est un moment d’ouverture, de découvertes et de partage à destination du plus grand nombre avec, pour cette édition, une attention nouvelle et privilégiée portée aux publics scolaires du territoire » expliquait Patrice Bessac, président d’Est Ensemble. Entre expositions et ateliers d’initiations, voici à quoi il faut s’attendre.
Un nouveau format d’exposition
Les designers, artistes et artisans d’art participants à cette édition seront invités à exposer leurs créations au sein de l’exposition In-Situ, un nouveau format proposé par les commissaires Helena Ichbiah et Véronique Maire qui ont engagé ensemble une discussion autour de la transmission et du lien. L’objectif étant de rendre visible des processus de création qui illustrent la porosité des pratiques et la fertilité du dialogue entre les disciplines.
L’exposition dévoilera ainsi l’univers d’une trentaine de créateurs affiliés au territoire et qui s’inscrivent dans sa tradition de faubourg industriel et artisanal. Au fil des six studios du CND, le parcours propose de découvrir six tableaux immersifs où les créateurs partagent leur processus de travail au travers de dessins, de maquettes, de prototypes, d’échantillons, de vidéos et de réalisations, que sont :
- Studio Couleur qui présente le travaol d’Atelier Sauvage et Marie de Lignerolles, de Marta Bakowski, Céline Wright et Émilie Yoko Hirayama,
- Studio Ornement avec les réalisations d’Atelier Alba Marqueterie, Éric Charles Donatien, Manon Beriot, Eudes Menichetti et SB26 – Samuel Accoceberry + Atelier Bruce Cecere.
- Studio Matière avec Materra-Matang, Baptiste & Jaïna, Liv Mathilde Mechin, Studio Foam et Normal Studio
- Studio Epure qui expose le travail de Pierre Lapeyronnie, Perron et frères, Guillaume Delvigne et Dan Yeffet
- Studio Radical-futur qui présentera Charles Kalpakian, Noue, Goliath Dyèvre & Grégory Chatonsky, Julia Trofimova et Hugo Drubay
- Studio Manifeste avec Anaïs Beaulieu, Hall.Haus, Vincent Loiret et Laurent Godart & Chinh Nguyen
« Les quatre chemins du textile responsable »
Toujours dans le cadre de la Biennale Émergences, Est Ensemble et Made in Town présentent l’exposition « Les quatre chemins du textile responsable ». Son parcours à dimension pédagogique met en lumière tout un écosystème d’acteurs locaux qui s’engagent ensemble dans la construction de filières plus créatives et plus vertueuses du point de vue social et environnemental. Une exposition qui évoque les chemins de la responsabilité textile à travers le travail d’expérimentation et de recherche des designers textiles lauréats de l’appel à projets lancé à l’automne 2022 : Lily Alcaraz et Léa Berlier, Angéline Bouc Boucher, Aurélia Leblanc et Vincent Richard de Latour.
Organisation d’ateliers pour sensibiliser aux métiers d’art
Pendant toute la durée de l’évènement, quatre ateliers seront organisés au CND pour petits et grands : un atelier broderie contemporaine, un atelier tufting à la main, atelier assemblage de pierres et un atelier initiation à la taille de pierre. Les horaires et réservations sont à consulter sur le site de la Biennale.
Une association avec la fondation d’entreprise Hermès
La Fondation d’entreprise Hermès s’associe à la Biennale Émergences pour présenter la sculpture Perform Puppet signée Julie Villard et Simon Brossard. Une œuvre produite dans le cadre des Résidences d’Artistes de la Fondation d’entreprise Hermès et créée au sein de l’atelier de la manufacture Puiforcat, maison d’orfèvrerie datant de 1820, spécialisée dans la création d’objets d’usage et d’art de style classique, Art Déco et contemporain.
Depuis maintenant plus de dix ans, le French Design organise des rencontres entre professionnels de l’architecture intérieure et du design chaque printemps. Cette année, c’est au Centre Pompidou Paris que la manifestation aura lieu le 13 juin.
Comme chaque année, c’est l’évènement incontournable pour se rencontrer et échanger entre professionnels accomplis ou débutants. Editeurs, fabricants, industriels, designers, architectes d’intérieur, promoteurs immobiliers et autres artisans d’art seront au rendez-vous afin de créer des synergies inter professionnelles. Cinq cents professionnels sont invités par l’organisation dans le but de faire naître de nouvelles collaborations sous forme d’entretiens courts.
Ce speed dating propose deux pôles d’activité. Les prescripteurs du pôle « Espace et Métiers d’art » recherchent des savoir-faire, des nouveautés, tout comme des services spécifiques. Le pôle « Objet » permet aux designers émergents ou déjà établis de rencontrer des éditeurs ou des fabricants en quête de stratégie design. Le French Design propose un service sur-mesure en amont, afin d’identifier les besoins des participants qui auront une quinzaine de minutes pour convaincre leur interlocuteur.