Design

Du 7 au 28 septembre 2021, France Design Week se fera l’écho sur tout le territoire français de la vivacité et diversité du design. Forte de son succès mené dans des conditions extrêmement particulières, cette deuxième édition monte en puissance en rayonnant également à l’international. Intramuros rejoint naturellement l’équipe de partenaires de l’événement.
Pour une première édition organisée en pleine crise Covid-19, la session de septembre 2020 a tenu avec mérite les engagements des Assises internationales de décembre 2019, et surtout, a réalisé le challenge de mobiliser et fédérer les acteurs du design sur l’ensemble du territoire. Il était temps, tant le secteur du design a besoin de faire valoir sa spécificité et sa diversité pour se developper, trouver des financements, intégrer davantage des champs stratégiques.
Coordonnée par l’APCI – Agence pour la Promotion du Design – des structures de promotion du design de chaque région française sont rassemblées afin de constituer le comité d’organisation de France Design Week. Cette trentaine d’experts du design, représentants de leur région et rassemblant l’écosystème du design sur leur territoire, sont actifs au quotidien pour mettre en avant l’intérêt du design et sa valeur ajoutée. En connaissant mieux que personne le terrain sur lequel ils opèrent, ils sont de fait des interlocuteurs privilégiés pour les participants à France Design Week, afin de proposer une programmation locale synchronisée.
Déposez vos projets France Design Week avant le 24 mai
Pour cette deuxième édition, les acteurs du design sont invités à déposer d’ici le 24 mai leurs propositions pour faire labelliser leurs projets via : ce formulaire. Elles seront examinées par le comité d’organisation coordonné par l’APCI.
Les partenaires de France Design Week
STRUCTURES TRANSVERSALES
• Relations écoles de design : France Design Education
• Acteur national : Institut Français du Design
• Web : Groupe LinkedIn « Les Designers français »
STRUCTURES REPRÉSENTANTES PAR RÉGION, FÉDÉRANT LES ACTEURS DE LEUR TERRITOIRE
• Auvergne-Rhône-Alpes : Cité du Design, Designers +, Lyon Design
• Bourgogne-Franche-Comté : ARCADE Design à la campagne
• Bretagne : L’eclozr (Design Lab Bretagne)
• Centre-Val de Loire : Valesens
• Corse : Territoires Design
• Grand Est : Association Innovation Design et Expérience (IDeE), ACCRO
• Hauts-de-France : lille-design
• Ile-de-France : Ateliers de Paris, Paris Design Week
• Normandie : Design!r
• Nouvelle-Aquitaine : ADI Nouvelle-Aquitaine, Fédération des designers en N-A (FDNA)
• Occitanie : Design Occitanie
• Pays de Loire : Advanced Design, École de design Nantes Atlantique, Samoa

Toujours à la recherche de nouveaux talents , Bolia organise depuis 2007 ses Design Awards. Le vase Bronco, la table basse Latch, et le canapé architectural Pebble sont tous trois nés de ce concours international. Pour cette nouvelle édition, les projets sont à soumettre avant le 19 avril 2021.
Les Bolia Design Awards se tiendront au printemps. La marque danoise invite les nouveaux talents passionnés, venant de tous horizons, à soumettre leurs projets avant le 19 avril 2021. Avec un impératif : présenter des projets s’inscrivant dans les valeurs de durabilité de Bolia : Les propositions devront être intemporelles en termes d’identité, d’expression et de forme, mais aussi garantir une longue durée de vie et se composer de pièces interchangeables.
Le premier prix consiste en une dotation de 50 000 couronnes danoises (6 700€). Pour le prix du public, d’une valeur de 25 000 DKK (3.350€), le jury sélectionnera huit finalistes qui seront départagés par le public sur le site de la marque. Enfin, le prix de la durabilité, d’une valeur identique au prix du public, récompensera un design imprégné de durabilité jusque dans ses moindres détails.
Les participants ont jusqu’au 19 avril 2021 pour soumettre jusqu’à trois designs différents. Il leur faudra présenter leur(s) projet(s) sous la forme de dessins, croquis ou modèles 3D, accompagnés d’un texte expliquant la genèse de leur idée, le choix des matériaux, ainsi que la façon dont ce ou ces designs s’inscrivent dans l’univers scandinave de la marque.
Pour participer, inscrivez-vous sur la page dédiéé du site de Bolia.
Les gagnants seront annoncés le 21 mai 2021. Ils seront sélectionnés selon des critères incluant la durabilité, l’utilisation de matériaux certifiés et de méthodes de production alternatives. Les pièces devront également se distinguer par une identité claire, une fonctionnalité et une créativité certaines.

Au 67-69 avenue Pierre Mendès-France, dans le 13e arrondissement à Paris, s’élève un bâtiment spectaculaire conçu par l’agence d’architecture norvégienne Snøhetta où le groupe Le Monde réunit tous ses titres… un signe économique fort, à l’heure de la digitalisation de la presse et du télétravail.
Le nouveau siège du Monde est avant tout le résultat d’une collaboration hors pair entre deux hommes, Louis Dreyfus, le président du directoire du groupe, et Kjetil Thorsen, cofondateur de l’agence Snøhetta aussi connue pour la nouvelle bibliothèque d’Alexandrie, la construction de l’Opéra d’Oslo ou la conception du pavillon du September 11 Memorial Museum à Ground Zero. Le bâtiment a remporté le Grand Prix SIMI 2020, dans la catégorie « immeuble neuf de bureaux de plus de 10 000 m2 ». Le Monde, Courrier International, Télérama, La Vie, Le HuffPost cohabitent dorénavant sur un même site, dans un bâtiment HQE, en compagnie de L’Obs, dans des locaux savamment aménagés et équipés de mobilier qui respecte toutes les nouvelles contraintes de la réglementation européenne : bilan carbone au plus bas et empreinte zéro déchet.
L’humain tient le premier rôle
Ce n’est pas la première fois que Le Monde déménage et à chaque fois, c’est une aventure exceptionnelle à manager avec doigté. Du boulevard des Italiens, à la rue Falguière, au boulevard Auguste Blanqui et aujourd’hui à l’avenue Pierre Mendès-France, Le Monde a toujours su choisir des architectes de renom : Le Baron Haussmann, Pierre du Besset et Dominique Lyon, Christian de Porzamparc… Pour ce nouveau défi, c’est l’agence Snøhetta qui a été retenue, et qui a travaillé en étroite collaboration avec SRA Architectes.

Le projet qui était en cours depuis six ans a enfin vu le jour en 2020 dans Paris intramuros, grâce également à la volonté du maire du 13e arrondissement, Jérôme Coumet. Le bâtiment, par sa grande arche, assure ainsi une liaison entre deux espaces difficiles du quartier, les quais de Seine et les quais de la gare d’Austerlitz. La façade de verre aux reflets parcellaires laisse sans voix le visiteur.


Dans l’espace d’accueil, de grands escaliers signatures lient les premiers étages du bâtiment. Dans la salle de conférence de rédaction, unique en son genre, des escaliers en colimaçon font communiquer les deux étages de la rédaction. C’est là que l’agence a su créer et matérialiser le cœur du journal Le Monde, où naissent ses contenus et ses analyses : dans un puits ouvert entre le 4e et le 5e étage on trouve une agora pour journalistes où l’humain tient le premier rôle. Pour la première fois le cerveau d’un journal se matérialise dans l’espace.


Sur le toit, des terrasses accueillantes surplombent la Seine et Paris et permet aux collaborateurs du Monde de se retrouver. C’est un espace ouvert à tous.
Les agences SK § Associés et Archimage se sont chargées des espaces communs sur les sept étages, terrasse, cafeteria, restaurant… et de l’auditorium de 200 places. Un travail qui a consisté à trouver un dialogue avec les lignes architecturales et les matières utilisées par Snøhetta tout en exprimant un projet personnel. Pour des utilisateurs déjà aguerris à l’exercice de la communication, il fallait introduire dans l’auditorium une notion d’originalité. Un grand plateau de scène accompagné d’un gradinage confortable permet de rapprocher physiquement les spectateurs et offre la possibilité de spectacles acoustiques avec une grande souplesse d’adaptation à des scénographies visuelles, sonores ou vivantes différentes. Les fauteuils de l’auditorium sont signés Figueras.
Un signal fort
Louis Dreyfus n’a pas manqué de rappeler que le désir de Pierre Bergé, précédemment actionnaire du Monde, avait toujours été de privilégier l’espace de travail. Le choix d’un nouveau bâtiment est un signal économique fort, à l’époque de la digitalisation de la presse et de la généralisation du télétravail. Ces choix stratégiques et ces investissements en infrastructure démontrent une volonté du groupe de se doter d’un outil de travail à la fois beau et performant, favorisant l’émulation et qui fait du Monde une référence incontestable dans la profession.


Avec la construction de ce bâtiment, le signe est donné de la capacité de tout un chacun de rester connecté les uns avec les autres, au sein d’un groupe dynamique et ambitieux. Le Monde vise 460 000 abonnés numériques fin 2021 (contenus et services) après avoir affiché une progression de 60% en atteignant 364 000 fin 2020. Un record.
Lors des prochaines visites, ne pas oublier de s’incliner devant le petit bureau d’Hubert Beuve-Mery calé sur le grand escalier. Un bureau collector d’un homme visionnaire qui n’avait pas hésité à défendre sa politique de développement du journal en pleine Espagne franquiste d’après-guerre lors d’une conférence à l’Université de Navarre en 1967. En deux ans, il avait réussi à doubler la diffusion du Monde. Louis Dreyfus est dans sa parfaite trajectoire.

Après plus de 20 ans chez Schlumberger, Emmanuel Delvaux rejoint Herman Miller Group pour insuffler une nouvelle dynamique européenne… et notamment des collaborations avec des designers. Par ailleurs, le groupe publie une étude édifiante sur les impacts du télétravail.

Pour le nouveau vice-président, « Herman Miller est une marque iconique qu’il faut entretenir, pérenniser et redynamiser à l’échelle européenne. Au sein de Herman Miller Group – qui intègre l’entité éponyme mais également des marques phares comme HAY, Maharam, naughtone, Maars Living Walls – les synergies se révèlent naturellement complémentaires. Notre défi est, aujourd’hui, de valoriser leurs singularités tout en démontrant qu’elles partagent le même ADN : l’accord parfait entre design, fonctionnalité et durabilité. Ceci, en nous adressant tant au grand public qu’aux professionnels tels que les maîtres d’œuvre, designers, architectes d’intérieur, agenceurs et distributeurs ».
Le groupe affirme aussi la volonté de développer ses partenariats en sollicitant des designers européens contemporains consacrés – tel que déjà fait notamment avec Michael Anastassiades, Sam Hecht et Kim Collin, Studio 7.5 – et en devenir.
Le groupe se penche sur le « marché » du télétravail
Les résultats d’une étude auprès de 1000 salariés américains en télétravail apportent des pistes de réflexions intéressantes pour le mobilier de bureaux. Selon cette enquête, ces salariés sont assis 20% de plus qu’ils ne l’étaient avant la pandémie, 9 sur 10 connaissent de réels problèmes de santé et le nombre de salariés assis plus de 8 heures par jour a augmenté de près de 90%. Parmi les 1.000 salariés interrogés, près de 90% d’entre eux ont déclaré avoir éprouvé des douleurs ou maux tels qu’une raideur de la nuque (39,4%), un mal au dos (53,13%), des troubles du sommeil (44,28%), des douleurs aux bras (34,53%) ou aux jambes (33,83%), des maux de tête ou une fatigue oculaire (27,26%) depuis le début de la pandémie.
« L’alimentation, l’exercice physique et l’hydratation, tous ces éléments ont un impact essentiel sur notre santé mais cela ne suffit pas. Pour un bien-être total, nous devons aussi réfléchir à la façon dont nous nous positionnons et à l’endroit où nous nous asseyons. Cela n’est pas une révélation pour nous, Herman Miller l’affirme depuis des décennies. Mais aujourd’hui, après avoir expérimenté le télétravail – donc l’éloignement des espaces de bureau ergonomiques – les personnes commencent, enfin, à ycroire » déclare Debbie Propst, présidente de Herman Miller Group Retail.
Bien que les gens fassent – naturellement – le distinguo entre une chaise de salle à manger et un siège de bureau, ils sous-estimaient – avant la pandémie – les bénéfices d’un mobilier de bureau ergonomique. Plus de la moitié des personnes interrogées a répondu qu’en télétravail, elle n’œuvre pas sur un bureau dédié mais – généralement – depuis la table de cuisine ou de salle à manger, le canapé ou le lit, voire même la voiture. « Au début de la pandémie, les gens étaient heureux de s’installer et s’asseoir n’importe où. Mais au fil des jours, des semaines et des mois, ils ont vraiment senti les préjudices physiques apparaître. La nécessité d’avoir de véritables solutions ergonomiques devenait évidente. »
L’enquête révèle également que plus de 40% des personnes interrogées classent le siège de bureau ergonomique comme élément prioritaire à leur confort et à une écrasante majorité (78% des sondés) aimeraient se voir offrir un nouveau siège de travail ou de gaming. Selon Debbie Prospst, «nous avons constaté une augmentation significative des achats de bureaux par les particuliers au cours des derniers trimestres. (…)En termes de résolution, la création d’un espace de travail ergonomique pourrait donc être l’un des objectifs les plus faciles à atteindre cette année. Une fois concrétisé, cela augurera d’innombrables bénéfices présents comme futurs».


Le Ministère de la Culture vient d’annoncer le renouvellement du mandat d’Hervé Lemoine à la direction du Mobilier national et des manufactures des Gobelins, de Beauvais, de la Savonnerie et des ateliers nationaux de dentelle. Rencontre avec un directeur engagé, qui nous fait part des objectifs des prochaines années.
2018-2021 : Un premier mandat tourné vers la valorisation des savoir-faire et de la création contemporaine
En prenant la direction du Mobilier national en 2018, Hervé Lemoine constate que l’institution est surtout connue pour ses collections importantes et sa mission d’ameublement des lieux officiels de la République, mais insuffisamment pour son patrimoine immatériel « pourtant considérable dans les savoir-faire des métiers d’art, avec des compétences rares. » Et cet aspect lui semble aussi important que le patrimoine matériel proprement dit. Au long de ces trois premières années, il cherche donc à les valoriser. Par ailleurs, il lui semble aussi important de montrer combien cette institution est tournée vers la création contemporaine, et ce depuis sa création : « Nous avons toujours créé avec les artistes contemporains de chaque époque, et aujourd’hui, nous travaillons aussi bien avec Françoise Pétrovitch qu’avec India Mahdavi. Cette dimension de la création dans le domaine du textile ou du design n’est pas forcément connue ou reconnue du grand public, c’est pourtant ce qui donne une grande modernité à l’institution, et sa grande singularité. »
Ce sera ainsi l’un des grands axes de communication, qui verra la participation de l’institution à de grands événements comme la FIAC, la Paris Design Week et la création de prix récompensant la jeune création. Car l’écosystème dans lequel intervient le Mobilier national se veut avant tout transgénérationnel, que ce soit pour la formation ou le soutien à la création.
Durant ce premier mandat, Hervé Lemoine s’est également attaché à rendre visible l’implication de l’institution sur tout le territoire français : «Quand on parle de Mobilier national, on se figure avant tout une institution parisienne alors que nous avons des manufactures partout en France : à Beauvais, Aubusson, Alençon… Nous travaillons avec tout un écosystème de partenaires, de maîtres d’art, de meilleurs ouvriers de France, d’entreprises du patrimoine vivant, que nous sollicitons partout sur le territoire en complément des compétences que nous avons en interne. À l’image des jeunes designers qui n’ont pas forcément les moyens d’être installés au cœur de Paris ou en région parisienne, les maîtres d’art sont partout en France. Et une institution comme la nôtre peut être un soutien et un levier pour tout un écosystème dans tous les territoires. »
Un soutien à l’écosystème de la création
Pour Hervé Lemoine, l’importance est de penser une action en écosystème : « L’existence d’une institution telle que le Mobilier national, au XXIe siècle ne va pas de soi. Il n’est pas évident de considérer que l’Etat a encore des manufactures et des ateliers dans son giron, sauf s’ils contribuent à des recherches, à des créations, dans leurs domaines de compétences. » La mission de soutien à la création est fortement liée à la mission historique d’aménagement des lieux officiels de la République : « La finalité réelle est de montrer dans ces lieux de prestige l’excellence des savoir-faire et des métiers d’art, de l’art de vivre, des arts décoratifs et du design français. Et pour qu’on puisse l’accomplir, encore faut-il qu’il y ait des créateurs, des maîtres d’art… C’est donc aussi notre mission de les soutenir. »
La preuve par les faits : dès avril 2020, en pleine pandémie, le Mobilier national active un plan de soutien économique sur tout le territoire ( cf « Le Mobilier national est le mobilier de la Nation » 14/5/2020). Ce plan va-t-il être renouvelé, voire renforcé pour ce second mandat ? Hervé Lemoine est confiant : « Après ce que nous avons mis en place de façon expérimentale et dans l’urgence, à la fois pour les métiers d’art et la jeune création, nous allons rééditer ces plans par une mobilisation de crédits supérieure, avec un nouveau plan de restauration des collections et de commandes publiques. » Ainsi, l’institution devrait mobiliser environ un million d’euros en 2021 (soit le double de 2020), pour donner du travail à ces métiers et entreprises menacées par la disparition de la clientèle. « Notre rôle majeur est d’être un soutien à cet écosystème des métiers d’art, d’être un tremplin à cette jeune génération de créateurs, de faire émerger les Andrée Putman et les Pierre Paulin de demain. »
Le directeur de l’institution est très attaché à cette fonction sociale, notamment pour la jeune création design qui n’a pas actuellement les vitrines et les relais que sont les salons, foires et lieux de rendez-vous professionnels pour se faire connaître. « Nous allons donc rééditer un plan d’acquisition pour nos collections nationales de pièces de ces jeunes créateurs qui n’ont pas de visibilité publique pour faire face à la situation actuelle. Nous essayons aussi de travailler à la valorisation de ces pièces en utilisant l’ameublement de lieux officiels pour montrer la vivacité de cette jeune création. Nous réfléchissons à les déposer dans des ambassades à l’étranger, comme des pièces iconiques de la jeune création française. Il faut continuer de les aider pour passer cette période particulière qui freine leur insertion professionnelle.»
Un deuxième mandat ouvert à la recherche
Au cours de ce deuxième mandat, l’Atelier de recherche et de création du mobilier national devrait être renforcé pour accompagner davantage de projets, dans une volonté de développer le bureau d’études, notamment pour aider les jeunes créateurs dans les phases de prototypage.
Mais l’ambition est plus grande pour la mission du bureau d’études. « Je souhaite aussi nous réinvestir dans le champ social. À la création de l’ARC, cet atelier a très rapidement travaillé sur des grands projets, tels le mobilier pour équiper les Maisons des jeunes et de la culture, des programmes de recherche sur le mobilier de prison ou l’aménagement d’hôpitaux. Nous menions des chantiers de réflexion dans une conception « du design pour tous » : nous avons contribué à répondre à des besoins fonctionnels avec une réflexion esthétique ou formelle touchant un public très large. Cette fonction-là a été un peu mise de côté. Nous nous sommes concentrés sur la création de pièces uniques et de séries limitées qui, bien sûr, marquent l’histoire de la création et de la réflexion dans le design. Mais la crise actuelle incite à repenser certains services publics. Il est intéressant de profiter des plans de relance gouvernementaux pour participer à la réorganisation de certains services, certains espaces, pour les penser différemment. Nous pouvons apporter notre contribution à la recherche de solutions. »
Ce peut être une participation à des groupes de recherche pluridisciplinaires sur des questions telles que l’organisation de services de proximité dans un contexte de distanciation sociale, ou les réflexions sur l’organisation des EHPAD : « Après le Ségur de la Santé, des milliards d’euros sont sur la table pour repenser leur fonctionnement. Il nous semble que les designers doivent être mis à contribution pour répondre à ces questions. »
Un changement de statut à l’étude
Parmi les chantiers à venir, les équipes planchent sur un changement de statut. Le Mobilier national est actuellement un service à compétence nationale, à l’image du fonctionnement d’une DRAC. « Nous faisons beaucoup d’opérationnel, et ce statut crée de grandes difficultés pour mener à bien tous ces projets. Un changement viserait surtout à trouver un outil juridique adapté à nos objectifs. » Est cité en exemple un passage en établissement public administratif, à l’image des grands musées de France ou des écoles d’architecture. Cela donnerait à l’institution une autonomie juridique qui faciliterait la mise en place d’accords avec de nombreux partenaires, notamment privés.

La Haute École d’art et de design (HEAD) de Genève, l’une des plus grandes écoles suisses du secteur, ouvre un recrutement pour un responsable du Pool numérique et de l’innovation pédagogique. Date limite des dépôts de candidatures : 12 mars.
La Haute Ecole d’art et de design (HEAD) de Genève accueille plus de 700 étudiants de 40 pays différents dans ses formations Bachelor et Master en arts visuels, cinéma, design d’espace et architecture d’intérieur, communication visuelle, media et interaction design, design mode, bijou, montre et accessoires. Parallèmement à ces différentes filières pédagogiques, la HEAD est organisée autour de différents « pools » transversaux : Pool photographie, Pool audiovisuel, Pool matériaux & prototypage, Pool impression et édition.
Ces Pools rassemblent les compétences et techniques spécifiques à ces domaines et proposent des enseignements transversaux au sein des départements et de cursus personnalisés (cours spécialisés, option libre, semaine de tous les possibles, cours de documentation, tutoriels, etc.). Ils contribuent au développement de partenariats et répondent à des demandes internes en provenance des différents services de l’école (communication, développement culturel, montage d’exposition, projets de recherche, etc.).
Ouverture d’un Pool numérique en septembre 2021
La rentrée 2021 verra l’ouverture d’un Pool supplémentaire, consacré au numérique. Il proposera une offre d’enseignement transversale aux niveaux Bachelor et Master (enjeux esthétiques, techniques, économiques et sociaux des technologies numériques), accompagnera les projets des étudiants et coordonnera la productions d’artefacts numériques à l’interne (sites Web événementiels, dispositifs interactifs, deep learning, programmation, VR & AR, expositions en ligne, etc.) et avec des partenaires extérieurs.


Les missions du responsable du Pool numérique
– Encadrer une équipe composée d’environ 5 personnes, dont deux techniciens spécialisés dans le support technique, et un artiste-designer (un assistant, ultérieurement recruté, viendra en appui).
– Assurer une veille scientifique et technologique prospective autour des enjeux numériques.
– Encourager le développement des compétences numériques auprès du personnel et des étudiants.
– Apporter une expertise spécifique relative à l’innovation pédagogique et à l’e-learning : identification de bonnes pratiques, création de scénarios pédagogiques, mise en place de projets pilotes, expos et diffusions de projets artistiques en ligne, accompagnement du personnel.
– Développer des partenariats régionaux et internationaux et participer activement aux réseaux existants, tant au niveau de la HES SO qu’au niveau suisse et international.
Compétences requises
• Formation HES ou universitaire de niveau Master ou expérience de recherche-création dans le champ des arts et du design numérique
• Expérience avérée d’au moins cinq ans dans le domaine des arts visuels et/ou du design en lien avec les technologies numériques
• Personnalité inventive, ambitieuse et dynamique
• Large connaissance des dispositifs numériques en lien avec l’enseignement (e-learning notamment)
• Expérience de la gestion de projets et de la direction d’équipes
• Aptitudes relationnelles à accompagner le changement
• Bonnes compétences linguistiques (français et anglais requis).
Date limite de candidature :
12 mars 2021
Entrée en fonction : dès que possible, 1er septembre 2021 au plus tard
Pour postuler :
Renseignements ici
Adresser les dossiers complets, sous forme électronique, à l’attention de Jean- Pierre Greff, Directeur, à rh.head@hesge.ch.
Renseignements complémentaires : Aleksandra Antosik, tél : 022 388 58 22

Vous êtes étudiant ou diplômé depuis moins d’un an ? Participez à la 8e édition du concours design Gainerie 91, dont Intramuros est partenaire. En relation avec le thème de 2021 « Storytelling : quand le packaging raconte… » , les participants devront traduire l’engagement d’une marque dans un projet en imaginant une expérience nouvelle pour l’utilisateur. Compte tenu du contexte sanitaire, les organisateurs ont revu le planning du cours et ont prolongé le dépôt de candidatures jusqu’au 28 mai.
Partant du principe que « le luxe ne s’achète pas, [qu’]il se vit », le concours design Gainerie 91 propose d’imaginer un écrin, un coffret ou encore un PLV qui raconte l’histoire d’une marque (fictive), qui partage un engagement ou des valeurs, qui facilite la compréhension du produit et son inscription dans l’univers du luxe. Les projets doivent s’inscrire dans l’une des catégories suivantes : horlogerie et joaillerie, parfums et cosmétique, vins et spiritueux, petite maroquinerie. Tous les matériaux sont autorisés et la réalisation d’une maquette ou d’un prototype conseillée. À l’issue du Concours Design Gainerie 91, les projets des gagnants seront produits au sein des entités du groupe Gainerie 91.
Qui peut participer ?
Ce concours est ouvert aux étudiants, jeunes diplômés depuis moins d’un an et résidant en France, qui n’ont pas été en relation professionnelle (stagiaire, apprenti, alternant, collaborateur, partenaire) avec Gainerie 91.
Le premier lauréat repartira avec un chèque de 2500 € (ou au choix, un lot de valeur équivalente), mais surtout la mise en production de sa proposition par leurs unités de production avec 1 an de suivi. Le second nominé se verra attribuer un chèque de 1500 € (ou au choix, un lot de valeur équivalente) et enfin le troisième lauréat pourra compter sur un chèque de 1000€ (ou au choix, un lot de valeur équivalente). Le public pourra lui aussi voter et ainsi attribuer un chèque de 800€ au lauréat qui remportera la meilleure note coup de cœur.
Les dates à retenir :
• Date de fin d’envoi des dossiers : 28 mai 2021
• Date de présélection des projets : 3 juin 2021
• Date de lancement prix du public : 7 juin 2021
• Date de sélection des gagnants au grand jury : 17 juin 2021
• Date de la remise de prix : 16 septembre 2021
Retrouvez toutes les informations sur le concours et sur le dépôt de candidature sur concoursdesign.gainerie91.com
Et télécharger les documents

1er prix et grands gagnants, le duo Céline Vanlaer et Antoine Brachet de l’Ensaama avec l’écrin durable Silo. “Silo conserve au frais les soins et leurs qualités cosmétiques. Contenu et contenant ont une durée de vie prolongée, sans consommation d’énergie, grâce à une technique ancestrale venue du désert. Le rituel de Silo est un intime retour à la terre.”

2e PRIX “COMME DE L’EAU DE ROCHE ” – JEANNE GUIRAUT
“Comme de l’eau de roche se compose de deux blocs de savons parfumés qui se glissent dans une pochette en tissu. À son domicile, le client pourra extraire son parfum et replacer les savons dans leur pochette pour les utiliser comme tels, et prolonger l’expérience avec sa fragrance préférée.”

3e PRIX – “LES PETITS PAPIERS” – NICOLAS BRUNETON
“Ce packaging permettra de découvrir et de comprendre la composition du parfum par un jeu de 12 notes en papiers parfumés consumables. Ce projet s’intéresse à retranscrire l’art de la parfumerie de manière ludique et accessible »

PRIX DU PUBLIC « SUGGESTION USUFRUIT » – QUENTIN LINDNER
“Le concept d’usufruit prend forme à travers un choix de matériaux, savoir-faire uniques et une reconception en profondeur de l’expérience d’usage du packaging. Ainsi, il repense à la place du packaging de luxe pour célébrer et magnifier le parfum.”

Maison & Objet a lancé ses Digital Days : 8 semaines orchestrées autour de thématiques hebdomadaires, alternant présentation de produits et conférences en ligne. Sous le signe d’ “Unexpected Gifts », cette première semaine propose bien sûr une sélection de produits et se terminera par un talk « Imaginer les icônes de demain » avec Guillaume Delvigne et Marc Berthier.
Pendant 8 semaines, sur l’onglet Digital Days de la plateforme MOM de Maison & Objet, sera mis en avant une sélection de marques (que l’on retrouve dans l’espace digital showroom), et de produits. Des rencontres virtuelles viennent compléter ce sourcing en ligne de produits. Ainsi, cette semaine, Vincent Grégoire présentait Takuto Imagawa, directeur de merchandising du concept store Cibone, à Tokyo, et fera découvrir le le 3 février le concept store Homeless, à Hong Kong.
Chaque thématique se clôture avec une conférence en ligne. La première aura lieu ce vendrdi 29 janvier et réunira les designers Guillaume Delvigne et Marc Berthier, et Boris Brault, PDG de Lexon, autour de cette interrogation : “Comment imaginer les icônes de demain”?
La sélection de la 2e semaine sera orientée autour du Trendy Deco. Et la conférence du vendredi 5 février portera sur le marché de seconde main, entre ventes aux enchères et ventes en leasing.
Quelques produits de la semaine

de calcium, et de sodium déposé sur les poils de la brosse à dents au moyen d’une technologie d’avant-garde. Convient aux tout-petits.

il est possible de prendre des notes.

bougies, petites sculptures, vases en papier…
À noter une série limitée en collaboration avec Jaime Hayon.

Vous êtes producteurs de mobilier ou agenceurs ? Vous réfléchissez à des solutions de réemplois des matériaux dans la production en série ? Postulez à la 2e édition de “Booster circulaire” : durant 18 mois, les 20 structures seront accompagnées pour prototyper un meuble témoin en économie circulaire et le commercialiser auprès des marchés B-to-B ou B-to-C. Limite des candidatures le 29 janvier.
Eco-conception, allongement de la durée de vie des produits, réemploi des matériaux, réparation, les acteurs de l’ameublement et de l’agencement doivent apprendre à concevoir différemment et à réduire leur empreinte environnementale : tel est l’objectif du programme “Booster circulaire”. Fort du succès de la 1ère édition, un nouvel appel à candidatures est lancé jusqu’au 29 janvier pour recruter 20 producteurs de mobilier et agenceurs. Impulsé par l’association Les Canaux et l’éco-organisme Valdelia,en partenariat avec Camif et avec le soutien de l’Ameublement français, du Sicoval et du FCBA, le dispositif les accompagne pour concevoir, produire en série et commercialiser ces produits exemplaires d’un point de vue environnemental.
Pendant 18 mois, 20 structures bénéficieront d’un accompagnement complet. À l’instar de tables réalisées à partir de menuiserie de fenêtre récupérées, luminaires en papier sulfurisé déclassé, anciennes barrières de CRS transformées en canapé…, sous la direction du studio de design 5.5, il s’agira de développer un meuble témoin en économie circulaire qui puisse être produit en série. Pour y arriver, les entreprises participeront à des formations, des ateliers collectifs et des sessions de coaching individuel prodiguées par des experts. Objectif final : commercialiser ces produits au travers de marchés publics et privés. Pour cette deuxième édition, une “collection capsule” à destination des particuliers sera développée et mise en vente sur la plateforme Camif.
Ce programme d’envergure mobilise l’ensemble des acteurs de la filière, partout en France. Cette seconde édition s’ancrera particulièrement en Occitanie, avec un objectif de 50% de structures occitanes accompagnées.
Date limite de dépôt de candidature : 29 janvier. Pour postuler, renseignez-vous ici.

Stratasys vient de sortir la J55, une imprimante 3D qui cible les studios de design : compacte, elle est conçue pour rester à portée de main des équipes de conception de produits, directement dans les espaces de travail, sans gêner l’environnement. Sa qualité d’impression permet de proposer des premiers prototypes réalistes aux clients.
Sortie l’an passé, ultra compacte, le point fort de l’imprimante 3D J55 proposée par Stratasys est d’avoir été pensée pour les équipes de conception de produits, pour tester les idées tout en ayant un maximum de précision dans le rendu. Grâce à ses cinq matériaux d’impression simultanée, elle permet d’obtenir près de 500 000 couleurs validées Pantone, des effets de textures ou de transparence sur une seule et même pièce imprimée.

La J55 comprend une plate-forme de fabrication rotative brevetée et une tête d’impression fixe : cette technologie, conçue pour en optimiser la fiabilité et simplifier la maintenance, permet par ailleurs d ’améliorer le rendement malgré sa taille compacte au sol, tout en réduisant largement le bruit, qui est comparable à celui d’un réfrigérateur. En association avec la technologie de filtration ProAero pour éviter les odeurs, la J55 peut parfaitement être installée dans n’importe quel environnement de travail.

Compatible avec le logiciel GrabCAD Print, la J55 permet d’importer aisément les fichiers CAO les plus courants (SOLIDWORKS, CATIA, PTC Creo, Siemens NX, Inventor) ainsi que les tout derniers formats 3MF, qui constituent une amélioration significative par rapport aux fichiers traditionnels STL, OBJ et VRML. Et pour la première fois, Stratasys facilite plus encore le flux de travail des couleurs 3MF grâce au logiciel de rendu 3D KeyShot de Luxion Inc.
Simple à installer et à utiliser, « nous avons développé cette imprimante 3D innovante pour véritablement transformer le processus de développement des produits par les concepteurs et ingénieurs du monde entier », explique Omer Krieger, vice-président exécutif produits chez Stratasys. Son coût a été travaillé pour répondre aux besoins d’équipes de conception produit, tout en gardant un haut niveau de qualité des pièces imprimées en 3D.
Conçue comme un complément plus petit mais tout aussi performant, que la série J8 de Stratasys pour les petits ateliers, la J55 est capable de réaliser la totalité du processus de design et de lancer l’impression le même jour, tout en réduisant au minimum la phase du post-traitement. Offrant la même résolution exceptionnelle et les mêmes détails que les imprimantes 3D de la série J8, elle est capable de réaliser des modèles qui ont la forme, le matériau, la couleur et la finition des produits finis. Pour en savoir plus et demander des devis : https://www.stratasys.com/fr/3d-printers/j55



En 2021, le jardin n’est plus seulement une pièce en plus : c’est la pièce recherchée par excellence, privilégiée, quand on se recentre sur son habitat. Entre compléments de collection, pièces sculpturales, collaborations diverses et engagement, les dernières actualités du secteur outdoor.
EGO PARIS COMPLÈTE SUTRA

EGO PARIS complète sa collection Sutra (design Studio 5.5) de 4 nouveautés : une table de repas extensible (jusqu’à 6, 10 ou 12 personnes), une chaise, un fauteuil, un bain de soleil Toute la collection garde l’inspiration des ganivelles, et associe un tissus Serge Ferrari sur des structures aluminum.

TECTONA mise sur la courbe
Christophe Delcourt a signé la collection Exeter pour Tectona, qui s’agrandit d’un fauteuil bridge. Le travail des lignes courbes, et notamment la fluidité du prolongement des accoudoirs dans le piétement traduit le savoir-faire de la marque en ébénisterie. On y lit la solidité du teck sans pour autant un effet pesant dans un principe ajouré qui évite un effet massif. Parmi les autres nouveautés, on note aussi dans les pièces plus imposantes le banc circulaire qui vient agrandir la collection 1800.


EMU joue les prolongations
Chez Emu, la collection Carousel désignée par Sebastian Herkner s’agrandit d’un sofa d’un pouf et de tables basses carrées et rectangulaires. Parmi les nouveautés dans les collections préexistantes, on note aussi une nouvelle version de l’ensemble Tami de Patrick Norguet, avec une structure en bambou ; la chaise longue Cozy de la collection Snooze de Chiaramonte-Marin en version d’intérieur ; le lit de jour pour la gamme Shine d’Arik Levy et la table rectangulaire de la collection Nova. Parmi les toutes nouvelles sorties, on repère la collection Cannolè (design Anton Cristell & Emmanuel Gargano) forte d’une large structure composée de tubes d’acier, et d’une assise au coussinage profond et épais.


Ethimo travaille la nuance
Paola Navone complète sa collection Rafael avec des tables de repas de différentes dimensions et des fauteuils, qui allient la structure en teck à un jeu de tressages réalisés en corde. Les tables se démarquent par leur forme asymétrique et leur plateau, en marbre ou en pierre de lave émaillée, dont les nuances rappellent celles de la mer.

VONDOM mixe les matériaux

L’éditeur espagnol renforce ses collections outdoor avec des accessoires (comme les pots et jardinières Venus de Marcel Wanders) ou des hybridations de matériaux : la collection Faz de Ramon Esteve se décline désormais en Faz Wood, par la proposition d’un piétement en bois.
Cassina voit le jardin en grand
Parmi les éditeurs qui développent leur marché outdoor, on notera aussi le Trampoline imaginée par Patricia Urquiola pour Cassina. Ce daybed XXL est inspiré des petits trempolines présents dans les jardins des maisons au Groenland. Et forme à lui seul un espace en soi.

B&B Italia valorise le cycle de vie des produits

Borea est une collection complète de sièges et de tables outdoor conçue par Piero Lissoni.La collection mise sur des structures métalliques tubulaires au design fluide, sans coutures, sans joints ni interruptions,. Les procédés de cintrage du métal tirent parti des techniques habituellement utilisées dans le secteur aéronautique. En plus d’utiliser des matériaux recyclés et recyclables, tous les meubles de la collection peuvent en fait être entièrement démontés et chaque élément peut être séparé.
Parmi les collaborations intéressantes qui suivent le même principe de cycle de vie du produit, on remarquera la sortie en 2020 des poufs Tramae. Cette collection a été conçue avec unPizzo, une agence d’artisanat textile spécialisée dans le tressage pour l’ameublement, qui réinterprète ici le travail des paniers en osier.


Pour sa prochaine édition, ¡Viva Villa! , le festival qui met en avant les résidents de la Casa de Velázquez, de la Villa Kujoyama et de la Villa Médicis, fait évoluer son format et recherche un commissaire d’exposition, qui sera ponctuellement en résidence curatoriale à Madrid, Kyoto et Rome. Limite de dépôt des candidatures : 25 janvier 2021.
Après cinq éditions présentées à Paris, Marseille et Avignon, le festival ¡Viva Villa! prend un nouvel élan et réinvente son format : l’exposition collective pluridisciplinaire réunissant les résidents des trois institutions aura désormais lieu tous les deux ans. Cette biennale donnera à voir le travail de deux promotions d’artistes, créateurs et chercheurs issus de chaque résidence, soit entre 50 et 70 talents.
Dans le cadre de l’édition 2022 du festival, ¡Viva Villa! lance un appel à candidatures pour une résidence curatoriale à destination des commissaires d’exposition francophones, sans limite d’âge ni critère de nationalité.
La résidence curatoriale s’inscrit dans le cadre d’un programme d’accueil inédit entre les trois institutions organisatrices, l’Académie de France à Rome – Villa Médicis, la Casa de Velázquez à Madrid, la Villa Kujoyama à Kyoto, en collaboration avec la Collection Lambert en Avignon, partenaire associé de cette édition-pilote de la biennale des résidences d’artistes.
La ou le commissaire en résidence se verra confier le co-commissariat de l’édition 2022 du festival ¡Viva Villa! qui se tiendra à l’automne 2022 à la Collection Lambert en Avignon, conjointement avec le directeur artistique délégué de la Collection Lambert.
Pendant deux saisons culturelles, le ou la co-commissaire effectuera une série de séjours d’un mois à Rome, Madrid, Kyoto et Avignon afin de concevoir le projet curatorial avec les artistes, créateurs et chercheurs accueillis au sein des trois résidences d’artistes à l’étranger. Elle ou il sera en charge d’assurer la conception et la réalisation d’une exposition, le développement d’actions artistiques auprès des publics et le suivi éditorial du catalogue.
Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 25 janvier 2021 à 13h00 (Heure France métropolitaine).
Retrouvez les portraits de Jeanne Vicerial et Sara Kamalvand, respectivement résidentes 2020 à la Villa Médicis et à la Casa de Velázquez dans le dernier numéro d’Intramuros.
Retrouvez nos articles sur le festival 2020 les éditions précédentes.

Ober, spécialiste de surfaces décoratives et panneaux acoustiques pour l’agencement intérieur, ouvre un espace Matériauthèque à Paris. Un lieu riche de plus de 2000 références, entièrement dédié aux professionnels.
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La 2e édition du concours « Ton atelier Prototype » est ouverte : les designers peuvent déposer leur candidature jusqu’au 15 janvier compris : les lauréats bénéficieront d’une demi-journée à l’usine CFT pour la réalisation d’un premier prototype entre le 3 et le 5 février.
Membre de la FrenchFab et du groupe Metalians, CFT INDUSTRIE est spécialisée depuis plus de trente ans dans le cintrage et assemblage de fil, tube et tôle. L’usine comprend aussi un département d’études qui peut accompagner aussi la conception et l’industrialisation des projets.

À l’automne 2020 est lancé le premier concours « Ton atelier prototype » : l’objectif est d’aider des designers à fabriquer le premier prototype d’un projet. En novembre dernier, les 8 professionnels sélectionnés ont pu réaliser des prototypes de tables, sièges, ou d’accessoires.
Compte tenu de l’intérêt suscité par cette opération, CFT INDUSTRIE a décidé de la renouveler en ce début d’année. Les candidats ont jusqu’au 15 janvier pour déposer leur dossier. Parallèlement à un formulaire d’inscription détaillé, ceux-ci doivent fournir des plans complets. Après l’étude des dossiers (matériaux, complexité des pièces à réaliser, analyse de l’assemblage…) l’équipe de CFT sélectionnera les 6 lauréats : ces designers bénéficieront d’une demi-journée en usine, entre le 3 et le 5 février, pour la réalisation d’un premier prototype, après un accompagnement personnalisé en amont.

Cintrage tube métallique, CFT Metalians ©2020
Toutes les informations pour postuler sont ici : https://cintragefiltube.com/atelier-prototype-du-3-au-5-fevrier-2021/

Anniversaire, distinctions particulières, sorties, nouvelles collaborations… retrouvez les dernières infos du côté du mobilier : cette semaine, les canapés sont en vedette.
Ligne Roset : un anniversaire partagé
Pour fêter ses 160 ans, le groupe Ligne Roset a décidé de souligner une collaboration de 25 ans avec Kvadrat : à partir du 9 janvier , les 10 nouvelles teintes de Vidar habilleront des best-sellers de Ligne Roset et Cinna mis en scènes dans les vitrines et les showrooms des deux maisons. Une façon de valoriser ce revêtement créé à l’origine par Fanny Aronsen, et de découvrir la gamme de coloris revissée par le Belge Raf Simons : depuis le blanc crème au brun chocolat , du bleu nuit au violet foncé en passant par la brique et des neutres terreux. Tissée à partir de fils bouclés aux boucles d’une taille usuelle, la particularité de la gamme Vidar est de dégager une certaine profondeur avec des grains larges et serrés.

À noter, pendant le confinement, les best-sellers Prado de Cinna et Togo ont été prisés par les Français recentrés sur leur intérieur (cf article « Bien chez soi, en recherche d’espace et de sens », in Intramuros 206)
Minotti remporte un Design Award

Torii, le nouveau canapé créé par Nendo pour Minotti, vient de remporter le prix Archiproducts Design Awards 2020. dans la catégorie « Furniture ». Un canapé à la fois profond et relevé, qui fait référence dans les détails de fabrication de la structure en métal aux portails de temples shintoïstes, comme son nom le souligne. Le travail sur les finitions, que ce soit sur les coutures dans le capitonnage à bandes verticales ou des rappels apparents de la structure, donne un caractère particulier à l’ensemble.
Arflex : la modularité à volonté
Parmi les dernières créations pour Arflex du trio suédois Claesson Koivisto Rune, le canapé Bel Air se distingue par la linéarité de ses différents modules qui permettent d’aménager de façon très variée des espaces privés ou professionnels en jouant sur la composition des modules d’assises qui peuvent intégrer entre elles des mini-tables en marbre, et créer des petites séparations qui mettent à distance tout en gardant une ligne d’ensemble harmonieuse.


Fondateur du groupe Artemide, Ernesto Gismondi est décédé le 31 décembre dernier, à 89 ans. S’il a su s’entourer de designers majeurs – à commencer par sa femme Carlotta de Belavicqua– tels Gio Ponti, Gae Aulenti, Ettore Sottsass, Michele de Lucchi, il restera le symbole d’une tête chercheuse qui a parfaitement conjugué entrepreneuriat avec innovation, depuis les prémices de l’éclairage à variateur jusqu’à la récente solution de lumière assainissante.
Avant de se lancer dans le design, Ernesto Gismmoni a démarré par une double formation d’ingénieur : il sort diplômé en 1957 en aéronautique à l’école polytechnique de Milan puis obtient deux ans plus tard à Rome un diplôme d’ingénieur en missile. Cependant, dès le début des années 60, il se consacre à la planification et à la production d’équipements d’éclairage, en fondant avec le designer Sergio Mazza le Studio Artemide, à partir duquel le groupe va se développer. Très impliqué dans le mouvement avant-gardiste « Memphis », Ernesto Gismondi s’est imposé aussi à l’international.
Au fil des années, sous sa direction, le groupe Artemide voit s’accroître son rayonnement mondial et devient l’un des principaux acteurs du secteur de l’éclairage design. ).
Un entrepreneur à la pointe
De 1964 à 1984, Ernesto Gismondi a été professeur associé en moteurs de fusée pour missiles à l’école polytechnique de Milan. Il a été vice-président de l’ADI – Association du design industriel – et a occupé plusieurs postes au sein de l’Association industrielle de Lombardie, de Federmeccanica, de Confindustria, de l’Agence autonome des foires de Milan et au ministère des Universités et de la recherche. Il est également membre du Comité pédagogique et scientifique de l’ISIA. (Institut supérieur des industries artistiques/design industriel) de Florence, du Conseil d’arbitrage du COSMIT (Comité d’organisation du Salon du meuble de Milan), et du CNEL. Il a présidé et participé à plusieurs ateliers, en Italie et à l’étranger, sur le design et ses développements et sur les économies d’énergie appliquées à l’éclairage.

Parmi les dernières innovations du groupe, la solution Integralis est une typologie d’éclairage innovante, interactive, qui désinfecte les espaces (contre les virus, bactéries, champignons, moisissures et autres agents pathogènes mortels), grâce notamment à une méthode de stérilisation qui utilise le rayonnement ultraviolet (l’irradiation germicide ultraviolette (UVGI), tout en respectant des longueurs d'ondes en adéquation avec la préservation de la santé des individus.
Une carrière honorée
Le parcours d’Ernesto Gismondi est jalonné de nombreuses récompenses, notamment le prix européen du design (1997).
En 2008, il a reçu le prix Ernst & Young « Entrepreneur de l’année » dans la catégorie Innovation, et Giorgio Napolitano, le Président de la République italienne, l’a nommé « Cavaliere del Lavoro ». En 2009, il a reçu le prix Ernst & Young « Entrepreneur de l’année » pour la catégorie Communication.
En 2018, il a remporté le Compasso D’Oro pour l’ensemble de sa carrière avec la mention suivante du jury : « Ingénieur aérospatial, professeur d’université et entrepreneur, en bref : un homme aux multiples talents. Fondateur d’Artemide, il utilise immédiatement les processus de conception comme un facteur distinctif et, dans ce long processus, il encourage et renforce les collaborations avec le monde de la conception nationale et internationale. Exemple cohérent de la manière dont le design peut être un levier stratégique concret pour la croissance culturelle et économique, il a toujours travaillé pour que le design italien puisse être un exemple vertueux au niveau international. »
Récompensée par le Compasso d’oro 2018, la collection Discovery d’Artemide (design Ernesto Gismondi) décline aujourd’hui des versions circulaires horizontales et verticales, mais aussi , plus récentes, rectangulaires et carrées. le principe de la construction reste le même que dans les versions précédentes. Un profilé ultra léger en aluminium sert de support à un ruban LED qui projette la lumière sur une surface de PMMA transparent avec un dessin de micro-découpes réparties pour obtenir une efficacité et une uniformité maximales. Discovery peut être réglé avec l’appli Artemide, et compatible avec la technologie d’éclairage assainissant Integralis.
