Hervé Lemoine est reconduit à la tête du Mobilier national

Hervé Lemoine est reconduit à la tête du Mobilier national

Le Ministère de la Culture vient d’annoncer le renouvellement du mandat d’Hervé Lemoine à la direction du Mobilier national et des manufactures des Gobelins, de Beauvais, de la Savonnerie et des ateliers nationaux de dentelle. Rencontre avec un directeur engagé, qui nous fait part des objectifs des prochaines années.


2018-2021 : Un premier mandat tourné vers la valorisation des savoir-faire et de la création contemporaine

En prenant la direction du Mobilier national en 2018, Hervé Lemoine constate que l’institution est surtout connue pour ses collections importantes et sa mission d’ameublement des lieux officiels de la République, mais insuffisamment pour son patrimoine immatériel « pourtant considérable dans les savoir-faire des métiers d’art, avec des compétences rares. » Et cet aspect lui semble aussi important que le patrimoine matériel proprement dit. Au long de ces trois premières années, il cherche donc à les valoriser. Par ailleurs, il lui semble aussi important de montrer combien cette institution est tournée vers la création contemporaine, et ce depuis sa création : « Nous avons toujours créé avec les artistes contemporains de chaque époque, et aujourd’hui, nous travaillons aussi bien avec Françoise Pétrovitch qu’avec India Mahdavi. Cette dimension de la création dans le domaine du textile ou du design n’est pas forcément connue ou reconnue du grand public, c’est pourtant ce qui donne une grande modernité à l’institution, et sa grande singularité. »

Ce sera ainsi l’un des grands axes de communication, qui verra la participation de l’institution à de grands événements comme la FIAC, la Paris Design Week et la création de prix récompensant la jeune création. Car l’écosystème dans lequel intervient le Mobilier national se veut avant tout transgénérationnel, que ce soit pour la formation ou le soutien à la création.

Durant ce premier mandat, Hervé Lemoine s’est également attaché à rendre visible l’implication  de l’institution sur tout le territoire français : «Quand on parle de  Mobilier national, on se figure avant tout une institution parisienne alors que nous avons des manufactures partout en France : à Beauvais, Aubusson, Alençon… Nous travaillons avec tout un écosystème de partenaires, de maîtres d’art, de meilleurs ouvriers de France, d’entreprises du patrimoine vivant, que nous sollicitons partout sur le territoire en complément des compétences que nous avons en interne. À l’image des jeunes designers qui n’ont pas forcément les moyens d’être installés au cœur  de Paris ou en région parisienne, les maîtres d’art sont partout en France.  Et  une institution comme la nôtre peut être un soutien et un levier pour tout un écosystème dans tous les territoires. »

Un soutien à l’écosystème de la création

Pour Hervé Lemoine, l’importance est de penser une action en écosystème : « L’existence d’une institution telle que le Mobilier national, au XXIe siècle ne va pas de soi. Il n’est pas évident de considérer que l’Etat a encore des manufactures et des ateliers dans son giron, sauf s’ils contribuent à des recherches, à des créations, dans leurs domaines de compétences. » La mission de soutien à la création est fortement liée à la mission historique d’aménagement des lieux officiels de la République : « La finalité réelle est de montrer dans ces lieux de prestige l’excellence des savoir-faire et des métiers d’art, de l’art de vivre, des arts décoratifs et du design français. Et pour qu’on puisse l’accomplir, encore faut-il qu’il y ait des créateurs, des maîtres d’art… C’est donc aussi notre mission de les soutenir. »

La preuve par les faits : dès avril 2020, en pleine pandémie, le Mobilier national active un plan de soutien économique sur tout le territoire ( cf « Le Mobilier national est le mobilier de la Nation » 14/5/2020). Ce plan va-t-il être renouvelé, voire renforcé pour ce second mandat ? Hervé Lemoine est confiant : « Après ce que nous avons mis en place de façon expérimentale et dans l’urgence, à la fois pour les métiers d’art et la jeune création, nous allons rééditer ces plans par une mobilisation de crédits supérieure, avec un nouveau plan de restauration des collections et de commandes publiques. » Ainsi, l’institution devrait mobiliser environ un million d’euros en 2021 (soit le double de 2020), pour donner du travail à ces métiers et entreprises menacées par la disparition de la clientèle. « Notre rôle majeur est d’être un soutien à cet écosystème des métiers d’art, d’être un tremplin à cette jeune génération de créateurs, de faire émerger les Andrée Putman et les Pierre Paulin de demain. »

Le directeur de l’institution est très attaché à cette fonction sociale, notamment pour la jeune création design qui n’a pas actuellement les vitrines et les relais que sont les salons, foires et lieux de rendez-vous professionnels pour se faire connaître. « Nous allons donc rééditer un plan d’acquisition pour nos collections nationales de pièces de ces jeunes créateurs qui n’ont pas de visibilité publique pour faire face à la situation actuelle. Nous essayons aussi de travailler à la valorisation de ces pièces en utilisant l’ameublement de lieux officiels pour montrer la vivacité de cette jeune création. Nous réfléchissons à les déposer dans des ambassades à l’étranger, comme des pièces iconiques de la jeune création française. Il faut continuer de les aider pour passer cette période particulière qui freine leur insertion professionnelle.»

Un deuxième mandat ouvert à la recherche

Au cours de ce deuxième mandat, l’Atelier de recherche et de création du mobilier national devrait être renforcé pour accompagner davantage de projets, dans une volonté de développer le bureau d’études, notamment pour aider les jeunes créateurs dans les phases de prototypage.

Mais l’ambition est plus grande pour la mission du bureau d’études. « Je souhaite aussi nous réinvestir dans le champ social. À la création de l’ARC, cet atelier a très rapidement travaillé sur des grands projets, tels le mobilier pour équiper les Maisons des jeunes et de la culture, des programmes de recherche sur le mobilier de prison ou l’aménagement d’hôpitaux. Nous menions des chantiers de réflexion dans une conception « du design pour tous » : nous avons contribué à répondre à des besoins fonctionnels avec une réflexion esthétique ou formelle touchant un public très large. Cette fonction-là a été un peu mise de côté. Nous nous sommes concentrés sur la création de pièces uniques et de séries limitées qui, bien sûr, marquent l’histoire de la création et de la réflexion dans le design. Mais la crise actuelle incite à repenser certains services publics. Il est intéressant de profiter des plans de relance gouvernementaux pour participer à la réorganisation de certains services, certains espaces, pour les penser différemment. Nous pouvons apporter notre contribution à la recherche de solutions. »

Ce peut être une participation à des groupes de recherche pluridisciplinaires sur des questions telles que l’organisation de services de proximité dans un contexte de distanciation sociale, ou les réflexions sur l’organisation des EHPAD : « Après le Ségur de la Santé, des milliards d’euros sont sur la table pour repenser leur fonctionnement. Il nous semble que les designers doivent être mis à contribution pour répondre à ces questions. »

Un changement de statut à l’étude

Parmi les chantiers à venir, les équipes planchent sur un changement de statut. Le Mobilier national est actuellement un service à compétence nationale, à l’image du fonctionnement d’une DRAC. « Nous faisons beaucoup d’opérationnel, et ce statut crée de grandes difficultés pour mener à bien tous ces projets. Un changement viserait surtout à trouver un outil juridique adapté à nos objectifs. » Est cité en exemple un passage en établissement public administratif, à l’image des grands musées de France ou des écoles d’architecture. Cela donnerait à l’institution une autonomie juridique qui faciliterait la mise en place d’accords avec de nombreux partenaires, notamment privés.

Rédigé par 
Nathalie Degardin

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21/11/2024
À la Tools Galerie, Döppel Studio mets la lumière sur l’amphore avec « Néophore »

Jusqu’au 11 janvier, Döppel Studio présente à la Tools Galerie son exposition de 12 pièces uniques intitulée « Néophore ». Un projet qui croise les matières et surtout les usages avec un seul objectif : faire entrer la lumière.

Créer des objets lumineux à partir d’objets d’atmosphère, d’était un peu l’idée directrice de « Néophore ». Un projet carte blanche mené par Lionel Dinis Salazar et Jonathan Omar qui forment Döppel Studio depuis 2016. « On a fait beaucoup de collaborations avec des marques et on voulait repasser sur de la pièce unique avec une galerie. On a très vite pensé à Tools pour son esprit avant-gardiste et les prises de risques qu’elle avait pu prendre sur certaines collections. Nous avons rencontré le directeur Loïc Bigot il y a un an et demi avec qui il y a eu un réel échange d’idées tout au long du projet » raconte le duo.

Un symbole : l’amphore

L’idée de partir de la symbolique de l’amphore, ce vase antique le plus souvent utilisé comme contenant, est venu assez instinctivement. Le duo avait en effet eu l’occasion de travailler sur le thème de l’amphore lors de sa participation au concours de la Villa Noailles en 2016. Pour cette exposition, l’objectif de cette collection était cette fois-ci de lui faire prendre une toute autre fonction. « On a voulu retravailler la valeur d’usage de l’amphore en lui retirant cette faculté de contenant pour apporter de l’immatériel avec la lumière. On a confronté l’artefact de ce vase avec un objet plus technique, qui est ici le néon flex. » Pour réaliser les pièces, le duo s’est accompagné de la céramiste tourneuse Aliénor Martineau de l’atelier Alma Mater, situé à la Rochelle. Une première pour le duo, qui a dû sortir de l’aspect industriel pour se tourner vers l’artisanat et accepter l’aléatoire. Toutes les pièces sont par ailleurs recouvertes d’un émail avec nucléation, dont la composition permet d'obtenir des effets complexes qui laissent une part d’imprévu et rendent ainsi chaque pièce unique.

Exposition "Néophore" par Döppel Studio à la Tools Galerie © Ophélie Maurus

3 dessins, 12 possibilités

L’exposition « Néophore » présente ainsi douze pièces, sur une base de trois dessins qui ont ensuite été déclinés en fonction du passage du néon dans le vase. « On a volontairement pensé à des formes simples et archétypales, car on savait que la complexité, on l’amènerait avec le tressage et le néon. » Une technique minutieuse, puisque chaque vase est entouré ou enroulé de 2 à 3 mètres de néon, tressés par le duo lui-même. Une exposition qui ne manquera pas de retenir l’attention, à l’heure où les journées se raccourcissent et la lumière naturelle se fait de plus en plus rare…

Exposition "Néophore" par Döppel Studio à la Tools Galerie © Ophélie Maurus
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18/11/2024
Meljac au salon Interior Exterior & Design Meetings !

Organisé à Cannes du 19 au 21 novembre, le salon Exterior & Design Meetings prend ses quartiers au Palais des Congrès. Un salon axé sur l’échange entre professionnels, pour présenter une large gamme de matériaux, d’objets et de mobilier pour les projets de luxe et haut de gamme. Parmi eux, le fabricant français d’appareillages électriques haut de gamme Meljac.

Sur le stand D18 du salon, la marque française Meljac, spécialisée dans la conception d’interrupteurs haut de gamme présentera une large gamme d’interrupteurs, prises de courant, liseuses. En effet, les visiteurs pourront découvrir les diverses gammes standards mais également quelques exemples de réalisations sur-mesure, qui sont un des incontestables atout de la marque.

Allier savoir-faire, qualité et personnalisation

Meljac c’est surtout des pièces qui mettent en avant la noblesse du laiton, proposé sous divers formats et combinaisons possibles de mécanismes. La marque présentera également à ses visiteurs tous les offres en termes d’habillages, qu’il s’agisse de thermostats, de systèmes domotiques, de commandes de climatisation, de stores, de son… Des pièces proposées avec 29 finitions, issues d’un traitement de surface effectué en interne, gage du savoir-faire minutieux de la marque, permettant de fait de pouvoir proposer des Nickels, des Chromes, des Canon de Fusil, des Bronzes ou encore de la dorure.

En parallèle, la marque propose une offre de personnalisation qui fait sa force. En effet, qu’il s’agisse de gravures, de résines, de leds, rétroéclairage… Meljac offre de nombreuses options avec plusieurs designs et finitions de leviers ou de boutons-poussoirs, que les visiteurs auront l’occasion de découvrir sur le stand.

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19/11/2024
Unheimlichkeit, « l'inquiétante étrangeté » d'Edgar Jayet

Le designer Edgar Jayet propose Unheimlichkeit, une nouvelle collection plus complète que ses précédentes et pensée comme un hommage au siècle des Lumières.

Voici une collection aux origines aussi diverses qu'à l'inspiration hors du temps. Hommage aux métiers d'art du XVIIIe siècle ainsi qu'au tissage vénitien, Unheimlichkeit est une collection contemporaine construite sur l'héritage du passé. Une dualité porteuse d'un concept et « d'un supplément d'âme » évoqué dans le nom même de la collection : Unheimlichkeit. Un mot concept inventé par Freud et traduit il y a plus de trois siècles par la reine Marie Bonaparte comme une « inquiétante étrangeté ». Une évocation aussi floue que intrigante réhabilitée par le designer, Edgar Jayet, dans cet ensemble de sept modules.

©Stéphane Ruchaud

Une association de techniques et de connaissances

Derrière son nom allemand, Unheimlichkeit est le fruit d'une rencontre transalpine. Inspiré par l'Hôtel Nissim de Camondo et sa vaste collection de pièces du XVIIIe siècle, Edgar Jayet avait depuis quelque temps l'idée de conjuguer son goût pour le mobilier d'antan et la création contemporaine. Une envie « de prolonger l'histoire » concrétisée en 2022 lorsqu'il rencontre à Venise où il séjourne fréquemment, la designer textile Chiarastella Cattana. Débute alors une collaboration faite de savoir-faire croisés où le travail de l'ébénisterie historique rencontre celui du tissage. Un projet nouveau pour le designer qui mêle ainsi « la structure d'un meuble typiquement français du XVIIIe siècle réalisée avec des pièces en fuseau (modules de forme pyramidale) reliées entre elles par des dès d'assemblages (petits cubes situés aux intersections du meuble), et un travail de passementerie issu d'un tissage italien originellement utilisé pour les lits de camp et nommé branda. » Une association esthétique mais également technique. « Avec la réutilisation de cette structure constituée de modules développés au XVIIIe siècle, nous pouvons facilement ajuster nos pièces en fonction des besoins de nos clients. » Un atout renforcé par l'absence de contrainte structurelle de l'assise, uniquement maintenue par deux cordons de passementerie. Une finesse grâce à laquelle « la toile semble flotter sur le cadre comme par magie, dégageant ainsi cette notion d'inquiétante étrangeté » résume le créateur.

©Stéphane Ruchaud

Travailler le présent pour ne pas oublier le passé

« Concevoir des collections contemporaines en y incorporant les techniques du passé est presque un exercice de style auquel je m'astreins pour faire perdurer ces savoir-faire, explique Edgar Jayet. C'est la raison pour laquelle on retrouve la passementerie dans plusieurs de mes créations. » Convaincu par l'importance de rassembler les époques, le designer précise avant tout travailler l'épure de chaque projet. « Unheimlichkeit montre qu'il est possible de faire du contemporain avec les techniques anciennes. Mais cela passe par la nécessaire obligation de faire fit de l'ornementation car c'est elle qui vieillit dans un projet, pas la structure. Ce décor servait autrefois à transmettre des messages ou des idées. Au XIXe siècle son utilisation surabondante et en toute direction menant à l'éclectisme signe véritablement sa fin et conduit progressivement vers le XXe siècle et sa maxime : form follows function. » Une lignée dans laquelle le designer s'inscrit. « A l'agence, nous essayons de récupérer l'essence même du mobilier en le dégageant au maximum de l'ornementation contextuelle et souvent anachronique. De cette façon, nous pouvons restituer des pièces de notre temps, mais semblant malgré tout flotter entre les époques. » Une démarche engagée dans les dernières collections d'Edgar Jayet où se retrouvent des typologies de meubles aujourd'hui disparues. On note par exemple le paravent d'un mètre de haut présenté à la galerie Sofia Zevi à Milan en 2023, mais également le siège d'angle. « Finalement, je crois que la permanence du style passe par le travail de la main. C'est elle qui apporte le supplément d'âme, le Unheimlichkeit théorisé par Freud, mais c'est également par son biais que les techniques refont vivre les époques passées » conclut-il.

©Stéphane Ruchaud
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18/11/2024
Bellhop glass, la réinterprétation de Barber Osgerby pour Flos

Le duo britannique Barber Osgerby réinterprète la lampe Bellhop de Flos dans une version suspendue et une autre à poser.

Imaginée en 2016 pour le restaurant Parabola et la Members room du Design Museum de Londres, la Bellhop a depuis été repensé à quatre reprises. Cette année, c'est au tour du duo de designers Barber Osgerby de proposer une nouvelle approche de ce classique de la maison italienne Flos. Dessinée originellement en aluminium puis déclinée en polycarbonate, la Bellhop s'offre une nouvelle enveloppe en verre soufflé. Une approche différente en termes de matériaux mais également une diversification avec l'apparition d'une suspension en complément d'une version à poser présentée lors du Fuorisalone 2024.

©Flos



Le fonctionnel réinventé

« Lorsque nous travaillons avec Flos, notre point de départ n'est jamais la forme, mais la qualité de la lumière, explique Jay Osgerby. Dans le cas présent, nous souhaitions une lumière d'ambiance chaude et accueillante, homogène et douce, capable d'éclairer un volume spacieux sans générer de forts contrastes. » Un enjeu qui a amené le duo à se tourner vers l'utilisation d'un verre opalin triplex. Un matériau nouveau, mis au point avec l'équipe R&D de la marque, constitué de deux couches de verre transparent intercalées d'une autre en verre blanc. Néanmoins désireux de proposer une lampe tout aussi adaptée au moment d'intimité qu'au travail, les designers ont allié à la diffusion du globe de suspension, un faisceau plus direct orienté vers le bas. Une source émanant de la même ampoule, mais entourée en partie basse d'une bague en aluminium de sorte à diriger le fuseau pour éviter l'aveuglement.

©Flos

Adaptée pour les vastes espaces comme les plus étroits, la suspension Bellhop glass est proposée en trois dimensions (18, 33 et 45 cm de diamètre et uniquement 33cm pour celle à poser). Disponible dans les coloris Cioko, White et Aluminium Brill, les éléments en aluminium apportent au verre une touche de brillance issue des différents bains de fixation préalables. À noter enfin, la présence très visuelle du câble, voulu comme un « apport  chorégraphique et source de mouvement. Il s'agit presque d'une représentation visuelle du flux d'électricité » conclut Edward Barber à propos de cette ultime réinterprétation d'une silhouette toute en rondeur, devenue familière.

©Flos
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