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Du 7 au 28 septembre, l’exposition « Les Formes du Design » est organisée à Toulouse dans le cadre de France Design Week, dont la visée se veut tranformatrice, et tente d’explorer toutes les formes du design.
Qu’est-ce que le design ? Un(e) designer ? Pourquoi et comment le design intervient enOccitanie dans sa diversité, sa singularité ? Voici les questions auxquelles tentent de répondre l’exposition « Les Formes du Design » organisée bénévolement par Design Occitanie, , l’isdaT (institut supérieur des arts et du design de Toulouse) et le RoseLab dans le cadre de France Design Week. Une exposition qui s’avère être la première de cette envergure à etre organisée dans la région et qui s’est donné pour objectif de promouvoir auprès de tous les publics (entreprises, collectivités, grand public…) la puissance transformatrice du design dans toutes ses dimensions.


Un rendez-vous qui s’accompagne d’une riche programmation événementielle avec l’organisation de workshop, conférences et ateliers durant toute la durée de l’évènement qui vont ainsi permettre d’expérimenter le design, le partager et le ramener chez soi à travers des activités adaptées pour les scolaires, le grand public et les professionnels. L’exposition présente une quarantaine de travaux de designers, makers et étudiants, permettant de fabriquer une première valorisation de design local, circulaire, durable, innovant et vital dans une démonstration de design lisible, accessible, concrète et didactique.

« Les Formes du Design » est un évènement gratuit, ouvert à tous, du lundi au samedi de 10h à 19h, à venir découvrir au RoseLab, 55 avenue Louis Bréguet La Cité, 31400 Toulouse.

Sous l’égide du collectif Haute facture de l’Ameublement français, le décorateur Vincent Darré invitait le public à pénétrer les rouages infimes de la création d’excellence. Dans le cadre de la Paris Design Week et dans le splendide écrin de la Monnaie de Paris, l’exposition « Psychanalyse d’un meuble à quatre pattes », quelque peu foldingue, valorisait les métiers rares de treize grandes manufactures.
« Psychanalyse d’un meuble à quatre pattes » s’appréhende comme un parcours labyrinthique, un brin surréaliste, à travers une enfilade de « chambres des merveilles ». Dans une mise en scène convoquant à la fois l’ambiance des natures mortes anciennes et l’art des avant-gardes, le scénographe explique les différentes étapes de fabrication d’un meuble ou d’un objet. « À travers ces cabinets de curiosités, je souhaite montrer comment s’articule la réalisation d’une pièce, du début jusqu’à la fin. »
Comme pour préparer le visiteur à un voyage dans un monde « au-delà du réel », cet amoureux des arts décoratifs imagine une première salle, tel un sas circulaire orné de rideaux des Ateliers Faure, sur lesquels sont projetés, entre autres, des vidéos d’artisanat d’art. S’ensuivent six chambres, toutes recouvertes de mousse colorée qui, dans une lumière tamisée, plongent le public au plus profond des savoir-faire. Dans celle, plus petite, consacrée à la manufacture Lit National, Vincent Darré a démembré un lit, faisant surgir de manière singulière ses composants ; le plafond est couvert de ouatine, le sol de laine de mouton et les parois latérales de ressorts et autres composants. Non loin, la partie dédiée « à l’orfèvre du bain » Volevatch propose une vision revisitée de sa douche dorée Jonas dans un décor chic et plus sombre.

À ce point de l’exposition, l’on pénètre successivement trois grands espaces aux tons vifs, conçus comme des cabinets de curiosités d’un autre temps. Les supports exposant ces mille et un artéfacts ont tous des pattes – clin d’œil au jeu de mots du titre -, artefacts pour la plupart accompagnés de loupes, afin de mesurer au plus près l’excellence de leur facture. Parmi des météorites et de singulières sphères, une splendide boule faite d’élytres de scarabées de chez Objet de Curiosité projette ses tonalités iridescentes, non loin de pièces en laque de l’Atelier Midavaine. Dans la chambre suivante, le visiteur est convié à l’intérieur d’un tableau surréaliste ou des avant-gardes. Une rampe au décor en fer forgé de chez Pouenat semble ignorer ce qui se trame de l’autre côté de la pièce… La carcasse d‘un fauteuil rouge bascule devant le plateau d’une table d’échec de chez Moissonnier, contribuant à créer une ambiance proche de celle des tableaux de Giorgio de Chirico. La double salle bleue met en lumière des objets de chez Duvivier Canapés, du créateur de luminaires en bronze d’art Charles Paris, de la manufacture d’Aubusson Robert Four et de la maison d’ébénisterie Taillardat. Hypnos, splendide secrétaire de cette dernière, prend une dimension nouvelle dans ce décorum ludique et intrigant. En son centre, présentant alternativement sa face solaire, puis lunaire, un vase boule en émaux de Longwy tourne sur lui-même. Cerise sur le gâteau, l’ultime espace tout de rouge vêtu révèle un lustre spectaculaire du bronzier d’art Maison Lucien Gaud près de meubles et d’objets de chez Philippe Hurel.


Avec ses jeux de perspective, de miroirs, d’échelles, cette exposition psychédélique à la fois facétieuse et sérieuse offre une nouvelle vision du meuble d’exception. Ses références-hommages aux grands artistes comme Jean Cocteau, Louise Bourgeois ou encore Jean Arp, résultant de l’imagination féconde de Vincent Darré, rendent le propos encore plus original. Et montrent également combien sont tenues les frontières entre art, métiers d’art et design. A noter : en décembre prochain, les créations faites spécialement pour l’occasion seront mises en vente aux enchères chez Piasa.



Le 15 septembre dernier, Paris Design Week et Shanghai Design Week inauguraient à la Galerie Joseph Saint-Merri, World Design Cities Conférence. Fort en symboles, le vernissage de l’exposition, accompagné de tables rondes, illustrait la collaboration entre Paris Design Week et la ville de Shanghai, qui ont signé un accord de long terme avec Shanghai Design Week en février dernier. Ce partenariat très riche, à visée long terme, met le design au cœur des coopérations.

Lyne Cohen-Solal : Présidente de la Fondation Atelier de Paris, Mairie de Paris, ancienne Adjointe au Maire de Paris
Marc Partouche : Secrétaire général de l'Association internationale des critiques d'art
Jiang Qiong Er : co-fondateur de la marque « Shangxia » et designer et artiste contemporain
Franck Millot : Président de la Paris Design Week
Lauriane Duriez : Directrice du Bureau du Bureau d'études de la Ville de Paris
Chen Gang : Premier Secrétaire du Bureau Culturel de l'Ambassade de Chine en France
Tao Xiaoma : Fondateur de la marque « Zhihe », PDG du groupe Zhihe Kafen
He Liqin : Président de Bank of China Paris Branch
Ces échanges ont une histoire : La ville de Shanghai a rejoint en 2010 le « Réseau des villes créatives » créé par L’UNESCO, soit 246 cités ayant identifié la création comme facteur de développement urbain durable. Dans cette mouvance, Shanghai a lancé la « World Design Cities Conférence », une série d’événements consacrés au design, qui démarre aujourd’hui, simultanément en France et en Chine. Le thème, « Design sans frontière, Coopération durable », illustre concrètement la richesse des échanges internationaux.

Rénovation urbaine
L’exposition présentée du 15 au 18 septembre était conséquente : elle couvrait d’ailleurs les trois étages de la galerie. Elle s’ouvrait sur l’urbanisme, avec une séquence immersive sur les bouleversements du paysage urbain de Shanghai, intitulée « le Bund invisible » conçue par Tseng Wei-Hao et Huang Pei, et présentait les œuvres de deux artistes, Lin Shan et Cotton Zhou. Les vidéos présentées témoignent de l’évolution de ce quartier emblématique, qui fait face au Museum of Art Pudong signé par Jean Nouvel. Son geste rappelle combien les plus grands architectes chinois et étrangers ont transformé l’architecture de la mégalopole. En miroir, au dernier étage de la galerie, la transformation du paysage urbain français était abordée par l’historien d’art Marc Partouche qui aborde l’ensemble urbain Paris-Saclay à travers le regard de plusieurs artistes notamment Miguel Chevalier, Céline Clanet, Bernard Moninot et Arno Gisinger.

Mode et design
Rejoignant la thématique « design sans frontière », l’exposition abordait bien évidemment le design produit. Elle valorisait particulièrement des entreprises créatives et innovantes, dans les domaines de la mode et du design. On découvrait par exemple des marques de mode haut de gamme comme ICICLE. C’est aussi l’occasion pour le public de tester les nouvelles collections de chaises en fibre de carbone conçue par Jiang Qiong’er, la conseillère artistique de l’exposition et co-fondatrice de la marque de luxe ShangXia. À cette occasion, la designeuse présentait « Essensualisme », un sublime ouvrage qui revenait sur les 13 premières années de cette aventure avec Shang Xia, et la mise en avant de savoir-faire traditionnels dans des collections hautement contemporaines.

Maison & Objet Design Award China
Parallèlement à la découverte d’entreprises artisanales dans le domaine de l’objet, la mode, l’art de vivre au sens large, l’exposition donnait aussi un coup de projecteurs aux jeunes talents : une belle visibilité est ainsi donnée aux designers émergeants de la section « DesignPlus » de Shanghai Design Week, ainsi qu’aux lauréats de la deuxième édition du prix Maison & Objet Design Award China. Ce prix est décerné à des designers chinois par un jury sino-occidental, qui comprenait notamment des personnalités comme Pierre Favresse, Rossana Orlandi ou encore Isabelle Stanislas.

Design Care et NFT
Cette journée d’inauguration est aussi l’occasion d’échanges, de mise en réseaux de professionnels. Trois tables rondes se sont succédé : la première, consacrée à l’enjeu de porter le design sous l’angle du « care » à notre ère numérique, la deuxième sur le développement d’acteurs majeurs du design dans le secteur du luxe à Shanghai, la troisième sur les NFT et le métaverse. Des thèmes en écho au « méta-sensible », fil conducteur de ces éditions de Maison & Objet et de Paris Design Week.
Les festivités et les échanges se sont prolongés dans la soirée par une « networking party » : une première journée de World Design Cities Conferences, prometteuse par son dynamisme, et la qualité des sujets abordés.

Marc Partouche, Secrétaire général de l'Association internationale des critiques d'art
Franck Millot, directeur de la Paris Design Week
Antonio Frausto, directeur de l'agence Arte Charpentier
Thomas Dariel, designer et fondateur de Maison Dada

Mardi 13 septembre, sept prix ont été décernés à l’Hôtel de Ville de Paris pour récompenser le travail de créateurs au savoir-faire pour certains émergent et pour d’autres confirmé.
En 1993, Paris salue la création avec la mise en place des Grands Prix de la Création Ville de Paris. Jusqu’en 2003, la capitale ne mettait en lumière qu’un lauréat. Depuis, ce sont 3 catégories distinctes qui sont à l’honneur : design, mode et métier d’art.
Des projets réalistes et responsables
Dans la catégorie « Design », François Azambourg a présidé un prestigieux jury composé de 13 membres dont 2 anciens lauréats. Olivia Polski (adjointe à la Mairie de Paris), Bernard Chauveau (éditeur), Clélie Debehault (co-fondatrice de Collectible), Silvia Dore (présidente de l’Alliance Française des Designers), Amélie du Passage (fondatrice de Petite Friture), Julie Gandini (responsable des Fonds Art Contemporain de la Ville de Paris), Jocelyne Imbert (designer et cheffe de projet vêtements et accessoires à l’ENSAD Paris), Grégory Lacoua (designer et ancien lauréat), Cécile Larrigaldie (directrice actions artistiques mécénat et patrimoine du Groupe Galeries Lafayette), Pauline Male (directrice du Craft), Cloé Pitiot (conservatrice au musée des Arts Décoratifs), Michel Roset (directeur général et président de Roset) et enfin Samuel Tomatis (designer et ancien lauréat) ont choisi 2 lauréats parmi 80 candidatures.
Dans la catégorie « Talent émergent », Anna Saint Pierre s’est distinguée avec la poursuite de son projet de fin d’études, la récupération et la transformation de rebuts de matériaux de chantier. L’intelligence de sa démarche est le réemploi des déchets directement sur site. Pour exemple, la jeune doctoresse en design upcycle la façade de bureaux déposée en revêtement de sol. « Faire vivre la mémoire des sites en identifiant des gisements de matières déchets » est le fondement de son travail. Son second projet, développé avec la Manufacture de Sèvres, est un vase recouvert d’un nuancier d’émaux de couleurs réalisées à l’aide de déchets architecturaux. Grâce à son prix, Anna souhaite réaliser un laboratoire mobile qui lui permettra de passer d’un chantier à l’autres afin de concasser les matériaux plus rapidement.


Si Perron et Frères façonnent le bois et développent des pièces pour des projets d’architecture intérieure ou des marques, ils font en sorte de ne pas le gaspiller. Gérald Perrin, ébéniste et marqueteur, et Mayeul Reignault, designer, ont proposé des tréteaux entièrement, réalisés à l’aide de chutes assemblées par emboitement, ainsi qu’un banc savamment brûlé. Le binôme remporte le Grand Prix de la Création de la Ville de Paris, dans la catégorie design « Talent confirmé », en détournant deux techniques ancestrales japonaises : le « nejiri arigata », un assemblage complexe sans clou ni vis originellement utilisé en architecture, et le « shu sugi ban » qui permet de protéger naturellement les façades en bois des intempéries en ne brûlant que la surface des planches.


En sélectionnant les projets, le jury a fait le constat que les participants ont « un respect du vivant et une envie de se tourner vers l’artisanat en développant des associations de compétences. »

Organisée du 8 au 18 septembre, l’exposition « Inventaire à la 5,5 » retraçait les étapes de la démarche engagée du collectif de designers. Subversifs et décalés, mais toujours responsables et intègres, ils explorent le design sous tous ses angles, depuis 2003.
Pour la présentation des meubles et objets, 5,5 a choisi le carton, l’indispensable matériau du déménagement, pas forcément très original comme dispositif, mais efficace, tout en jouant avec les codes du lieu industriel, ascenseur, verrières, béton brut. À grand renfort de scotch et de socles, la signalétique est claire et précise, les cartels jaune fluo rappelant chaque étape fondamentale du travail du collectif fondé par Vincent Baranger, Jean-Sébastien Blanc, Anthony Lebossé et Claire Renard.


On aime l’évidente simplicité des objets, mais surtout l’évolution de ce groupe toujours en ébullition aussi bien pour des clients du luxe que pour de la grande consommation : Leroy-Merlin, Ricard, Energiser, Veuve Cliquot, la Grande Motte. Révélés par les Reanim, la médecine des objets de la récup, les 5,5 ont inauguré l’art de rafistoler une chaise de bistro, un meuble de grand-mère en 2003, avec humour, et intelligence… On sait aujourd’hui combien ce sujet est d’actualité. Surfant sur le design anonyme, en 2015, le collectif imagine une déclinaison de 70 fonctionnalités du petit verre de cantine Duralex, dont certains ont été édités par Designbox et Monoprix. Faisant de la lutte anti gaspi leur étendard, le projet « Copies Originales » en 2017 est quant à lui un manifeste sans valeur marchande, de la lutte anti-contrefaçon afin de défendre le design original. Le design d’espace représente une part de plus en plus importante des activités pluridisciplinaires du studio, avec en 2017, l’aménagement du show-room Atelier Tarkett, en 2019 l’exposition « Causes Toujours » au Maif Social Club, en 2021, la nouvelle librairie évolutive du Centre Pompidou à Paris qui met en exergue leur capacité à réunir toute forme de design.


L’inox, également connu sous le nom d’acier inoxydable, est une ode à la lumière. Brillant, il nous transporte dans ses reflets, se parant des couleurs changeantes du ciel. Les piscines Iconix Carré Bleu invitent à cette magie et séduisent nombre de particuliers aujourd’hui.

Les piscines Iconix Carré Bleu attrapent nos sens pour créer une émotion sans pareil. Il n’est donc pas étonnant qu’elles imposent leur séduction dans les tendances fortes du moment. Les grands hôtels ont donné l’impulsion à ce style de piscines d’une modernité chic. Un engouement désormais partagé par de nombreux particuliers à la recherche de nouvelles sensations…

Élégante, intemporelle… et durable
Utilisé dans l’univers de la piscine depuis plus de 40 ans, l’inox est un matériau qui offre de multiples avantages et notamment une exceptionnelle longévité de par sa résistance à la corrosion, aux chocs, au gel et aux déformations. Un autre atout indéniable tient dans la facilité d’entretien et de nettoyage des parois de la piscine. La surface absolument lisse et non poreuse empêche la prolifération d’algues et de bactéries. Matériau de Haute Qualité Environnementale (HQE), l’inox est 100 % recyclable et totalement écologique. On comprend mieux pourquoi l’inox fait partie de l’univers Carré Bleu.

Iconix, une piscine aux promesses infinies
Très malléable, l’inox autorise toutes les formes de piscines, des plus classiques aux plus iconiques. En extérieur comme en intérieur, tous les styles se prêtent à la piscine Iconix: couloir de nage, petite piscine, piscine miroir, à débordement, enterrée, semi-enterrée… Bien plus légère que d’autres types de bassins, elle trouve également sa place sur une terrasse ou en rooftop, dans un habitat individuel ou une résidence collective. Entièrement personnalisable, la piscine Iconix Carré Bleu peut aussi être agrémentée de parois de verre pour offrir un fascinant jeu de transparence, ou être associée à un spa. Les déclinaisons sont sans limites! Une chose est sûre, la piscine Iconix Carré Bleu a de belles années devant elle!


Après le succès rencontré par la première édition des Vitrines Bleues en septembre 2021, le collectif de designers Indigo D’Oc s’installe à nouveau aux vitrines de l’Ecusson de Montpellier du 16 septembre au 1er octobre.
Les Vitrines Bleues sont une exposition-parcours d’installations de projets de design organisée dans une trentaine de vitrines de commerçants partenaires, dans la ville de Montpellier. Cette seconde édition est prévue à l’occasion de France Design Week et devrait permettre aux designers et entreprises montpelliéraines du secteur de présenter leur travail et savoir-faire au grand public. Ainsi, cette exposition-parcours invite chaque visiteur à mieux appréhender les différentes étapes de la création d’un objet, d’un concept, d’un graphisme… en partant de l’idée jusqu’au produit fini, en passant par les différents cheminements qui permettent d’arriver à l’aboutissement d’un projet.
Qui dit nouvelle édition, dit nouveaux partenaires
Ainsi, pour cette nouvelle édition, le collectif Indigo d’Oc s’entoure de partenaires notables, à savoir le fabricant héraultais de cheminées d’art Focus, l’agence d’architecture AB Stuctures, le Studio ROOF et le cabinet Salvignol & Associés.
Côtés participants, Vitrines Bleues peut compter sur la participation de 30 designers : Adrien Heinrich, Luigi Priolo, Carole Serny, Jeanne Goutelle, Nicolas Meric, Dominique Imbert et Christophe Ployé, Emmanuel Magnin, Karim Rashid, Huub Ubbens, Simona Abruzzini & Waly Seck, Mateo Rouvier, Mathilde Tramini, Intactile DESIGN, Aldo Rossi, Studio Roof, La Botte Gardiane, Jérôme Peyronnet, Olivier Boscournu, Sandrine Rozier, Roméo Rouvière, Nathalie Trovato, Romuald Fleury, Elisabeth Vidal, Aino & Alvar Aalto, Camille Brabant & Naomi Rossignol, Maïa Amiel, Nathalie Pruneau.


Un parcours ludique, entièrement gratuit
Le parcours-expo Vitrines Bleues est gratuit et ouvert à tous les curieux ou déjà férus de design. Le plan du parcours sera prochainement disponible sur le site internet du collectif Indigo d’Oc et chaque commerçant partenaire disposera de plans papier et d’une signalétique sur leur vitrine pour que chaque visiteur puisse se repérer facilement.
Aussi, le collectif Indigo d’Oc organisera à nouveau son jeu concours durant l’évènement, et le-a gagnant(e) remportera une création animalière de Studio ROOF.

Pour l’édition de septembre de Maison & Objet, les Rising Talents Awards présentent le travail de sept talents travaillant aux Pays-Bas. Présentation.
Hanna Kooistra, nominée par Kiki Van Eijk
Diplômée de l’Université des Arts ArtEZ à Arnhem, Hanna Kooistra s’inspire d’objets néerlandais pour chacune de ses créations :« De nombreux produits aujourd’hui souffrent de l’effet de la globalisation. On ne sait plus vraiment d’où ils viennent. C’est pour cela que le point de départ pour chacune de mes créations est systématiquement un objet néerlandais » explique-t-elle. Ainsi, sa collection de cafetières Plakkenpot est inspirée d’un modèle en argent du Rijksmueum d’Amsterdam, redessiné avec un rouleau à peinture, ce qui prête à ses versions leurs formes bulbeuses. Parallèlement, elle a proposé une réinterprétation d’une chaise traditionnelle néerlandaise – le knopstoel -, dont sa version peut-être entièrement repliée et suspendue au mur. Actuellement, la designeuse travaille sur un nouveau tabouret pliable en bois et avec un carré de tissu, inspiré de vêtements flamands traditionnels.


Ruben Hoogvliet & Gijs Wouters, nominés par Kiki Van Eijk
Ruben Hoogvliet & Gijs Wouters forme l’atelier FIG. Ils se sont rencontrés lors de leurs études à l’Université des Arts ArtEZ à Arnhem dont ils sont tous les deux diplômés. Parmi leurs projets notables, on peut citer la collection de bols et de bougeoirs en porcelaine Gravity, née d’une envie de créer des céramiques sans moules. Cette technique développée à l’origine par Ruben Hoogvliet consiste à tremper des structures en mousse dans de l’argile liquide, qui sont ensuite suspendues avant la cuisson. « Je trouve que leur processus est très innovant. Il nécessite une recherche expérimentale approfondie » commentait par ailleurs Kiki Van Eijk. Aujourd’hui, le duo travaille sur le développement de sa collection Gravity sous de nouvelles formes et différents types d’objets, en remplaçant certains des matériaux utilisés afin qu’ils soient plus écologiques et durables.


Théophile Blandet, nominé par Hella Jongerius
Diplômé de la Design Academy Eindhoven, le travail de Théophile Blandet s’est d’ores et déjà distingué par sa présence à Frieze Londres, Art Basel et à la Fiac Paris. Il a également eu le droit à une exposition à la Galerie Fons Welters à Amsterdam en 2020. C’est sa série PS, qui signifie à la fois « post-scriptum » et « polystyrène » qui se distingue comme étant son projet marquant. « Nous devrions changer de regard par rapport au plastique. Comme l’ivoire, il sera interdit à l’avenir, ce qui fait de lui aujourd’hui un matériau de grande valeur ». Toutes ses créations sont façonnées à la main à partir de chutes de plastique pour offrir un résultat à mi-chemin entre des objets fonctionnels et des sculptures.

Visser & Meijwaard, nominés par Ineke Hans
Le duo Visser & Meijwaard est diplômé de l’Université des Arts ArtEZ à Arnhem. Leur projet phare : l’armoire Grey on Gray, qui fait référence aux caisses industrielles. Cette dernière utilise en effet le même matériau, Himacs, et réplique le même dessin de bandes sur ses côtés. Plusieurs de leurs produits ont par ailleurs été édités par plusieurs marques telles que Pulpo, Moooi Carpets et Linteloo. « Nous prétendons toujours que notre but est de créer des objets distincts et différents, mais avec un design minimaliste ». Plus largement, ils ont imaginé les vitrines de boutiques Hermès à Hong Kong, au Qatar ou au Japon.


Seok-Hyeon Yoon, nominé par Wieki Somers
Seok-Hyeon Yoon est né à Cheongju en Corée du Sud. Il a d’abord étudié le design industriel à l’Université de Kookmin à Seoul avant d’obtenir son diplôme à la Design Academy Eindhoven. « Seok-Hyeon a une écriture délicate. Son travail s’inscrit parfaitement dans la tradition du design néerlandais dans le sens où il est à la fois conceptuel et esthétique » confiait Wieki Somers. Ott/Une Autre Céramique Paradigmatique est l’un de ses projets majeurs, dont le point de départ fut sa découverte du fait que les vernis traditionnellement employés dans la poterie ne sont pas recyclables. Il a ainsi proposé comme alternative une résine d’arbre naturelle ott, qui sert depuis des millénaires comme laque pour le bois dans son pays natal.


Simone Post, nominée par Ineke Hans
Diplômée de la Design Academy Eindhoven, le travail de Simone Post se distingue notamment à travers ses nombreux imprimés wax dessinés pour l’éditeur de tissus néerlandais Vlisco. Elle a également collaboré avec des marques telles que Adidas et Kvadrat. Elle a également sortie une collection de bols et de contenants intitulée Wood Weavings qui font directement référence aux paniers tressés de Gambie, à travers une association astucieuse de textile et de bois. « J’aime son énergie, j’aime sa signature. Simone sera quelqu’un dont on entendra parler dans le monde du design pendant de très longues années » commentait Ineke Hans à son sujet.


Sanne Terweij, nominée par Les Ateliers d’Art de France et le Crafts Council Nederland, lauréate Rising Talent Awards Craft
Née à Amsterdam, Sanne Terweij a d’abord étudié la joaillerie et le conseil en couleurs, avant de travailler en tant qu’artisan d’art. On compte parmi ses projets marquants ses sculptures murales imaginées avec plusieurs centaines de petits rectangles de métal oxydés et corrodés dans des dégradés de couleurs. « La couleur a quelque chose de mystique. Son impact sur notre humeur et nos émotions me fascine » expliquait-elle concernant son rapport à la couleur.



À l’Espace Commines, Intramuros propose son traditionnel Café. Un lieu de rencontres où se détendre, tenir ses rendez-vous, se restaurer et assister aux talks Paris Design Week x Intramuros. Retour sur le programme du dimanche 11 septembre.
15h
Carte blanche à Women in Design
Durant un an, Women in Design a mené une enquête minutieuse pour rechercher 52 designeuses au parcours emblématique, connues ou non. Avec leurs clients, intégrées en agence, en entreprise, dans l’industrie, elles font bouger les lignes internes en promouvant une démarche design inclusive. Dès septembre, le collectif dévoilera un profil par semaine. Retour sur cette enquête avec des membres de ce groupe.
16h-16h50
Villes invisibles, vers une poétique de la donnée ?
Un nouveau paysage urbain se dessine : avec l’apparition de caméras intelligentes, de dispositifs de reconnaissance sonore ou encore de détecteurs de particules… nous assistons à une massification de la collecte de données présentes dans notre environnement. Comment offrir plus de transparence autour de la collecte des données urbaines ? Et si de nouvelles interactions humains-données étaient possibles ? Et si ce matériau qu’est la donnée prenait forme pour servir la poétique des villes et l’intérêt des citoyens ? Il s’agit le temps d’une table ronde de s’interroger sur une expérience sensible de la ville : incarner la donnée pour la rendre visible, palpable, auditive, olfactive… accessible, et démocratique. Un talk organisé et modéré par Anne-Marie Sargueil, Présidente de l’Institut Français du Design.
Avec Nouredine Azzouk, Président de Nation Numérique, conseiller numérique à l’Assemblée nationale, Johanna Rowe Calvi, Chafik Studio, Claire Tréfoux, Head of design et Co-fondatrice du Design Lab Thales


À l’Espace Commines, Intramuros propose son traditionnel Café. Un lieu de rencontres où se détendre, tenir ses rendez-vous, se restaurer et assister aux talks Paris Design Week x Intramuros. Retour sur le programme du samedi 10 septembre, qui se clôturera par la soirée de vernissage de l’intramuros café et intramuros galerie.
16h-16h50
Le Japon, terre d’inspiration
La Villa Kujoyama vient d’avoir 30 ans. Une vingtaine de designers ont expérimenté des résidences entre ses murs lors d’un séjour qui a interrogé leurs pratiques tout autant que celles locales. Depuis, d’autres programmes de coopération ont été développés. Et si, dans sa relation à l’artisanat et à la matière, le Japon était une source d’inspiration pour une transition vers la contemporanéité ?
Avec Hedwige Gronier, responsable du mécénat culturel de la Fondation Bettencourt-Schueller, Sumiko Oé-Gottini, consultante, experte en métiers d’art, Lauriane Duriez, directrice des Ateliers de Paris et Elsa Pochat, designeuse.




17-17h50
Rééditer : faire revivre ou réinventer
Rééditer des collections nécessite des adaptations constantes que les clients ne perçoivent pas, attendant de l’icône ciblée qu’elle soit également fonctionnelle. Un pari pour l’équipe design intégrée. Comment choisit-on une réédition ? Entre patrimoine et lutte contre l’obsolescence programmée, un partage d’expériences et de points de vue.
Avec Karin Gintz, directrice Vitra France, Jacques Barsac (rééditions Charlotte Perriand chez Cassina), Jason Brackenbury, directeur France de Flos, Marie-Line Salançon, directrice de MyDesign.


18h-18h50
Art & design, les synergies possibles
Dans les programmes internationaux, les galeries récentes et les fondations, le design devient un secteur considéré à part entière et rejoint les autres disciplines artistiques dans des croisements croissants. Une voie montrée par d’autres pays ?
Avec Béatrice Masi, directrice de Spaceless Gallery, Olivier Ibañez, directeur de la communication de la Fondation Carmignac, Gaëtan Bruel, directeur de la Villa Albertine, et Clélie Debehault, cofondatrice de Collectible à Bruxelles.





Dans cet été incertain, durant lequel la pesanteur de la canicule, les incendies ont pris le pas sur nos rêves de trêve estivale, une brise optimiste persistait pourtant, si on prenait le temps de se mettre à l’écoute. En effet, du Salone Satellite aux terrains de jeux de la Copenhagen Design Week, des expositions de la Biennale de Saint-Étienne au Festival Design Parade, sans compter les nombreux projets de diplôme dévoilés, la jeune création s’imposait avec fraîcheur.


Créative, fantastiquement résiliente, elle propose un vrai renouvellement du regard sur le design, dans une conscientisation forte des enjeux actuels, climatiques et sociétaux. Curieuse, elle réinterroge nos besoins fondamentaux, nos rituels, pour formuler des besoins et des usages plus inclusifs, elle ouvre le champ du design avec imagination, pense la production en cycle, recyclage, recherche des matériaux. Et de l’objet à l’espace, réinvestit un dialogue riche en pistes à explorer, aujourd’hui et maintenant, en adéquation avec nos urgences et nos aspirations à vivre différemment, et toujours mieux.

Un véritable challenge enthousiasmant ! Car, entre adaptation et innovation, il s’agit d’aménager nos espaces dans le reflet des mutations de nos modes de vie. Nomades, hybrides, connectées… Tant d’adjectifs sont employés pour décrire les interactions dans lesquelles nous vivons au quotidien, exacerbées ou peut-être plus visibles, plus conscientes, ces dernières années.


Pièces à vivre, voitures à vivre, produits nomades… De l’objet à l’espace, pour être pertinent, chaque projet s’inscrit dans un échange avec son environnement à toutes les échelles. C’est ce que nous soulignent aussi dans la ville Richard Woods, et dans la vigne Nils-Udo. Ce n’est pas nouveau, mais c’est ce que nous rappelle cette brise bienfaitrice qui plus que jamais repositionne le design au centre du jeu. «L’œil écoute», écrivait Paul Claudel, et les designers captent et proposent.

À l’Espace Commines, Intramuros propose son traditionnel Café, en partenariat avec Vitra et Akagreen. Un lieu de rencontres où se détendre, tenir ses rendez-vous, se restaurer et assister aux talks Paris Design Week x Intramuros. Retour sur le programme du vendredi 9 septembre.
17-17h50
Le bois, tendance ou intemporel ?
Bois tourné, bois massif, conjugaison de matières… Les collections présentes sur le marché traduisent un intérêt des consommateurs pour cette matière noble, revalorisée aussi par les possibilités techniques de la travailler. Focus sur l’hinoki, un bois sacré japonais facile à travailler et très sensoriel.
Avec Gregory Lacoua, designer pour les Éditions Souchet, Taro Okabe, architecte et Eñaut Jolimon de Haradener, PDG d’Alki.



18h-18h50
L’expérience client dans le virtuel
Entre site, développement d’applis et, aujourd’hui, incursion dans le métaverse, l’expérience client virtuelle est une pratique à part entière prise en compte dans le retail. Comment analyser le comportement client pour mieux créer de l’émotion ? Comment rendre un univers méta-sensible et attractif ? Et quels sont les impacts écologiques du développement de ce marché parallèle ?
Avec Johanna Rowe Calvi, UX designeuse, Sandra Gasmi, fondatrice de Demain !, et Anne Asensio, vice-présidente de Design Expérience Dassault Systèmes




L’édition 2022 de la Paris Design Week (PDW) est placée sous le signe du méta-sensible. Durant dix jours, ce festival du design anime la capitale, rythmé par des installations dans des lieux insolites investis par des designers renommés et des artistes, des expositions de créateurs émergents, des mises en scène dans des showrooms. Suite des repérages de la rédaction.
Détour scandinave à l’Institut suédois
Vêtements, aménagements d’intérieur ou urbanisme et développement urbain, Swedish Secrets lève le voile sur le design scandinave contemporain à l’Institut suédois. Dans une scénographie imaginée par le duo de designers franco-suédois Färg & Blanche, plus de quarante designers, architectes et créateurs de mode engagés pour une société plus durable exposent leur travail, par exemple, autour de la collection iconique de l’éditeur danois Carl Hansen & Søn.

À l’espace Froissart, Maison Papier présente le premier luminaire vendu avec son NFT
Près de l’Intramuros galerie, la maison d’édition Maison Papier participe pour la première fois à la Paris Design Week. Fondée par Claire Germouty, elle expose ainsi à l’espace Froissart la lampe Circea+NFT, designée par Luc de Banville, et qui sera vendue avec son NFT, grâce à un partenariat inédit avec Minting.fr. Sur le stand seront également présentés le paravent Allegria, imaginé par Sandra Biaggi ainsi que les chaises Vanves proposées par Grégoire Borach, conçues à partir de chutes de papier compressées, le Drop Cake, imaginé et crée par Sophie Chénel (Procédés Chénel).




L’Ameublement français à la Monnaie de Paris
L’Ameublement français rassemble 380 entreprises françaises de la fabrication d’ameublement et de l’aménagement des espaces de vie. À la Monnaie de Paris, elle accueille, à travers l’exposition « Psychanalyse d’un meuble à quatre pattes », le cabinet de curiosités pensé par le décorateur et designer Vincent Darré pour explorer avec audace et malice les pièces de mobilier des manufactures de haute tradition françaises sous toutes leurs coutures.

L’Atelier de recherche et de création du Mobilier national
Haut lieu de patrimoine et acteur majeur de la création, le Mobilier national dispose, avec son Atelier de recherche et de création, de la structure idoine pour promouvoir le design contemporain en France. Deux de ses pièces sont présentées lors de la PDW : la nouvelle chaise de la BnF conçue par le designer Patrick Jouin, et l’ensemble Eidos XXI (bureau, bibliothèque, luminaires) de Benjamin Graindorge et Valérie Maltaverne.

Fragments, à la Fondation Le Corbusier
Fragments est une collection de meubles et d’objets en marbre de la Seine, imaginée par le designer Anthony Guerrée, éditée par M éditions et présentée à la Fondation Le Corbusier. Son travail, réalisé aux côtés d’artisans marbriers, transcende la beauté brute de la pierre pour donner vie à des pièces fonctionnelles (table basse, chaise longue, lampadaire), se révélant dans les jeux d’ombre et de lumière chers au grand architecte.
Collection Bleu Nuit à la Faïencerie Georges
C’est dans sa boutique de la rue Charlot que la Faïencerie Georges va présenter sa nouvelle collection, Bleu Nuit, d’assiettes en faïence, avec toujours ce remarquable travail de décoration à la main sur émail cru. Depuis quatre générations, le symbole des deux nœuds verts de la marque nivernaise continue de garantir les règles d’or de la faïencerie française.

Carte blanche à Hanna Anonen à l’Institut finlandais
Lauréate du prix Jeune Designer décerné par Design Forum Finland en 2021, Hanna Anonen est une designeuse aux multiples talents, dont la conception d’espaces, le graphisme et la création de pièces de mobilier et d’objets usuels. Bois peint et couleurs vives sont sa marque de fabrique, qui renouvelle la tendance sobre et minimaliste du design finlandais dans des formes géométriques plus rythmées et joyeuses.


Parcours des décorateurs : la French touch de Christophe Delcourt
Dans le cadre du Parcours dédié, le talent des grands décorateurs français est convié pour montrer leur aptitude à traduire le chic et l’élégance en mobilier. Aux côtés de Charlotte Biltgen, Jean-Pierre Tortil, Chahan Minassian ou Laura Gonzalez, notons la présence de Christophe Delcourt, créateur indépendant et designer de la conception des systèmes d’assises et des ensembles de canapés Daniels de la marque Minotti.
Première pour la galerie David Zwirner
Réputée pour être l’une des trois plus grandes galeries d’art contemporain de Paris, la galerie David Zwirner participe pour la première fois à la Paris Design Week. Trois ans après l’ouverture de sa galerie parisienne, rue Vieille-du-Temple (dans l’ancienne galerie Yvon Lambert), l’enceinte parisienne du collectionneur parmi les plus influents du monde de l’art, selon le magazine « Art Review », va encore élargir son champ de création.

Le méta-sensible aux Archives nationales
Le magazine « Elle Décoration » propose, dans le cadre du parcours Factory, une intéressante exposition autour des NFT, conçue par Jean-Christophe Camuset, aux Archives nationales (salon princesse de Soubise). Treize duos composés d’un designer et d’un professionnel des NFT y sont invités autour du thème du méta-sensible.

M&L Craft au rendez-vous Materials & Light
Materials & Light vous donne rendez-vous les 12 et 13 septembre 2022 au Carreau du Temple pour deux jours D’exposition, de conférences et de workshops sur le thème des matériaux innovants pour l’architecture et le design. Nouveauté de cette édition : M&L CRAFT, une exposition et un cycle d’ateliers sur le thème des matériaux et savoir-faire d’exception.
Carreau du Temple | 4 rue Eugène Spuller, 75003 Paris

À l’Espace Commines, Intramuros propose son traditionnel Café, en partenariat avec Vitra et Akagreen. Un lieu de rencontres où se détendre, tenir ses rendez-vous, se restaurer et assister aux talks Paris Design Week x Intramuros. Rappel du programme du jeudi 8 septembre.
17h-17h50
Au croisement des métiers d’art et du design, innover et valoriser le geste
À l’occasion des dix ans du mouvement Slow Made et de l’Année du verre, retour sur le rapport au geste, à la matière et à la démarche de design. Comment le design met-il au défi les savoir-faire, et vice versa ? Comment le retour au geste interroge-t-il la notion même de production, de commande ?
Avec Marc Bayard, responsable scientifique au Mobilier national et cofondateur du Slow Made, et Jean-Baptiste Sibertin-Blanc, designer, Marva Griffin, directrice Salone Satellite (en vidéo)


18h-18h50
Quel avenir pour les jeunes designers ?
Quels sont les nouveaux parcours de designers ? Comment intégrer le marché ? Quelles possibilités pour faire se rencontrer l’offre et la demande ? Quelles sont les difficultés au sortir du diplôme et quels tremplins ou passerelles sont à disposition ?
Avec Silvia Dore, présidente de l’AFD, Pathum Bila Deroussy, fondateur de Design Link, et Emily Marant, fondatrice de French Cliché (en visioconférence)




À l’occasion de son édition de rentrée, prévue du 8 au 12 septembre, l’organisation de Maison&Objet avait lancé un nouveau tremplin intitulé « Future on stage », dédié aux jeunes entreprises du design, de l’art et de la création. Pour cette première édition, trois lauréats ont été désignés : Pierreplume, LucyBalu et Avuly.
Dans l’optique de faire profiter de l’écosystème qui stimule les échanges et de provoque des rencontres tout au long de l’année, Maison&Objet a souhaité aller plus loin en valorisant également la force d’innovation et participer à la croissance de jeunes entreprises. Un tremplin en faveur de ces jeunes entreprises, qui offrent de nombreux avantages, à savoir :
- Une exposition scénographiée au cœur du salon et une visibilité sur les médias et canaux de communication de Maison&Objet
- Des rencontres organisées avec les visiteurs, les partenaires, retailers, prescripteurs et distributeurs internationaux
- L’accès à un marché international avec la possibilité de vendre à de grands acheteurs
- Le déploiement de leur notoriété via la couverture presse internationale du salon
- Une valorisation des marques à travers un dispositif de contenus sur les réseaux sociaux et le magazine de Maison&Objet
- Leur présence sur la plateforme digitale Maison&Objet & More (MOM)
Pierreplume, les textile usagés esthétiques
Pierrreplume est une entreprise qui a souhaité ré-inventer le recyclage textile par le design. Fondée par Amandine Langlois, Jérémie Triaire et Camille Chardayre, Pierreplume propose des panneaux de revêtements muraux aux faux airs de vraies pierres. Les fondateurs ont en effet inventé un absorbant acoustique léger et facile à poser, issu de valorisation de déchets textiles. Sa gamme reprenant les variations de teintes minérales par le simple jeu des gisements de tissu se prête à tous les projets d’architecture et de design. Une « pierre » poids-plume qui a un bel avenir devant elle.


LucyBalu, qui a dit que les chats n’accordaient pas d’attention au design ?
Fondée par Sebastian Frank et Mathias Wahrenberger, LucyBalu est une entreprise allemande spécialisée dans la conception de mobilier pour chats. Les fondateurs, tous les deux amoureux des félins, ont ainsi conçu une gamme de mobilier et d’accessoires au design épuré, fabriqués localement, à partir de produits naturels.


Avuly, mobiliers outdoor en alu 100% recyclables
L’entreprise de mobilier Aluvy a été créee en 2020 par Jean Pierre Cauchy, Hugo Texier et Paul Marino. Ensemble, ils proposent des braseros et barbecues au design unique, conçus avec un matériau en aluminium inoxydable et 100% recyclable, qui vient casser tous les codes du secteurs à travers la proposition de pièces outdoor audacieuses, colorées et robustes, qui donnent envie de se réunir.


La Villa Albertine vient de dévoiler les 70 projets de résidence retenus pour venir s »implanter aux Etats-Unis pour un à trois mois en 2023. Des projets portés par 80 créateurs, chercheurs et professionnels de la culture et 90 structures partenaires. Parmi eux, trois projets soutenus par la Fondation Bettencourt Schueller.
C’est à travers une équipe de 80 personnes et un dense réseau de partenaires à travers les États-Unis, que la Villa Albertine renouvelle le concept de résidence en offrant une pluralité de lieux et un accompagnement unique. Le projet de la Villa Albertine invite en effet ses résidents à sortir des murs afin d’aller créer du lien avec les Américains qu’ils sont amenés à rencontrer sur place, et ainsi changer le regard sur le paysage culturel français. Sur les 70 projets retenus, 40 d’entre eux seront ainsi ancrés dans une ville précise, 20 seront itinérants et 10 seront centrés sur un projet commun autour de la danse. « Plus de 700 candidats ont répondu à l’appel, avec des projets créatifs confirmant combien, dans un monde en crise, les artistes n’ont pas seulement besoin d’être soutenus, ils peuvent et doivent nous guider dans notre compréhension des grands enjeux contemporains. » a témoigné Philippe Etienne, Ambassadeur de France aux États-Unis et Chairman de la Villa Albertine.
Les projets retenus sont répartis selon dix catégories, à savoir : architecture, arts visuels, cinéma, création numérique, littérature fiction, musée et patrimoine, musique, sciences humaines et sociales, design et métiers d’art et spectacle vivant.
Trois résidents soutenus par la fondation Bettencourt Schueller
L’une des particularités de la Villa Albertine réside dans le fait que les candidats doivent obligatoirement s’associer à une structure française pour présenter leur projet. Ce parnenariat ne nécessite aucun engagement financier ou organisationnel particulier, mais apporte sa recommandation, son expertise pour préparer et accompagner le projet de résidence, et propose par ailleurs un volet post-résidence. Se sont ainsi 90 structures qui se sont positionnées sur les différents projets. Parmi elles, la fondation Bettencourt Schueller, qui soutient trois lauréats de la catégorie design et métiers d’art :
– l’artisane créatrice de reflets d’or Manuela Paul Cavalier, pour son projet « Comment l’héritage des doreurs de la Vieille Europe a-t-il évolué dans l’ébullition culturelle et artistique américaine ? »
– le designer Felipe Ribon, pour son projet « comfort goods », qui allie la gastronomie, la photographie et le design industriel
– l’ennoblisseur de papier François-Xavier Richard, pour la poursuite de sa recherche sensible sur le son du papier, qui réactive notre mémoire et permet d’appréhender le monde par les sens
En parallèle, un partenariat avec France Culture sera lancé à partir du mois de septembre, sous la forme d’un rendez-vous hebdomadaire et permettra de découvrir un résident, interviewé en direct depuis les Etats-Unis.
Concernant les résidences 2024, l’appel à candidature devrait être lancé dans le courant du mois de novembre 2022.