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Participant du Salone Satellite 2023 à Milan, le jeune designer Johannes Lu qui monte actuellement son propre studio, présentait ses créations.
Né à Berlin, en Allemagne, Johannes Lu est un jeune designer diplômé à l’été 2022, aujourd’hui basé à Los Angeles. « Pour moi, le design commence par la réflexion. Avec un stylo et du papier, je croise les pensées et les inspirations pour créer des objets qui sont visuels, tangibles et viscéraux, stimulant les sens et se connectant avec les gens émotionnellement. Je recherche les étincelles de l’innovation et je crois en la différence. »
Au Salone Satellite 2023, il a choisi d’exposer ses plus récentes créations, qui sont toutes des projets d’école. La chaise de salle à manger Find Me et la lampe Anything ont été entièrement construites à la main tandis que les tables Be Still sont le fruit d’une combinaison avec différents fabricants externes.
Les Chaises Find Me
Find Me est une chaise en bois massif de noyer qui évoque l’intuition, la capacité à comprendre nos besoins tout au long de l’expérience du repas. Des formes subtiles sont utilisées pour permettre à l’utilisateur de trouver, de sentir et d’explorer la chaise.


La Lampe Anything
La lampe Anything a été imaginée afin de renforcer le lien entre une lampe et son utilisateur par le biais de la signification et de l’interaction. Celle-ci n’a pas d’interrupteur : elle ne peut être allumée qu’en plaçant un objet dessus. Ainsi, la lampe illumine à la fois l’environnement et l’objet lui-même.

Les tables Be Still
La collection de tables « Be Still » est une collection qui représente la recherche du calme et de l’immobilité. La forme incurvée du vortex, associée à la surface réfléchissante, reflète et déforme l’environnement dans lequel elle se trouve, la table changeant de couleur en fonction de l’endroit où elle se trouve.


Pour la 11e édition de son concours, Porada a choisi de mettre à l’honneur les miroirs. Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 24 janvier 2024.
Le concours Porada International Design Award promu par Porada, marque leader du design italien, et POLI.design, fondé par Politecnico di Milano et sous le patronage de l’ADI – l’Association pour le design industriel, a dévoilé en début mai la thématique de sa nouvelle édition : les miroirs. Pour ce concours, l’originalité, l’innovation et la recherche de nouvelles solutions de design liées au traitement typique du bois massif sont les lignes directrices qui devront inspirer les designers participants.


L’objectif de cette nouvelle édition est d’identifier de nouveaux concepts innovants sur différents types de miroirs (table, mur, miroir mural, miroir, structure ou accessoire d’ameublement, autonome ou incorporé dans un meuble, dont l’élément dominant est une surface réfléchissante), dans lesquels l’utilisation du bois massif est prédominante, sans pour autant être exclusive, mais qui véhicule les valeurs et l’identité de Porada. Les solutions présentées devront être originales et viser à valoriser l’utilisation des technologies de production et des processus de traitement et d’ennoblissement du travail du bois massif. Celles-ci devront également prendre en compte le respect des normes de sécurité en vigueur, des exigences ergonomiques et l’attention portée aux exigences environnementales et de conception durable.

11 000 € de gain et sept lauréats
Pour sélectionner les lauréats, un jury composé d’experts renommés dans le domaine jugera et désignera les projets gagnants. Lors de son évaluation, le jury tiendra compte de l’originalité, du niveau d’innovation et de recherche de nouvelles solutions de conception liées au traitement typique du bois massif, de l’expérimentation sur les matériaux et les finitions de surface, de la capacité des projets à définir et à anticiper des scénarios d’utilisation et des concepts novateurs dans l’utilisation de meubles en bois et d’accessoires d’ameublement contemporains.


Le jury choisira six lauréats – 3 dans chacune des deux catégories -, réparti comme tel :
Catégorie Professionnelle :
1er prix : 3 000 euros
2e prix : 2 000 euros
3e prix : 1 000 euros
Catégorie Etudiants :
1er prix : € 2.000
2e prix : € 1.200
3e prix : € 800
À noter qu’à partir de cette édition, le prix « Mention spéciale Giacomo Allievi » à hauteur de 1 000 euros sera attribué à un étudiant ou à un professionnel. Le projet sera sélectionné par un jury spécialisé qui choisira le projet qui se distinguera par le meilleur équilibre entre la tradition artisanale associée au travail du bois et le design moderne exprimé dans le développement structurel et créatif du projet.

Sur le salon Euroluce à Milan, Vesoi a choisi de présenter ses collections 2023 dans un stand qui se voulait «durable».
Durabilité, démontage, réutilisation de matériaux naturels et biocompatibles étaient les 4 principes sur lesquels reposait l’aménagement du stand d’exposition de Vesoi à Euroluce 2023. Un projet qui s’inscrit dans la simplicité de la vision et de la réalisation des produits Vesoi. De fait, Euroluce était le 8e événement auquel participait Vesoi et pour lequel les mêmes éléments avaient été réutilisés – à environ 97 %, y compris les systèmes électriques. Et c’est dans cet environnement durable que la marque de luminaires en a profité pour présenter ses nouveautés 2023.
Le néon DF
En hommage à l’œuvre de Dan Flavin, Df représente la synthèse entre la vocation de l’entreprise à proposer des éléments simples capables de susciter des émotions, de créer des atmosphères en transformant l’éclairage des environnements en une expérience captivante.


Le lustre Scarled
Plus de 20 ans après la sortie de Scar, Vesoi présente le lustre Scarled à l’allure sophistiquée, élégante et technologique. Sa rigueur formelle et ses proportions modulaires le rendent unique dans les environnements résidentiels ou professionnels. Scarled s’impose dans l’espace et dans l’environnement avec sa géométrie légère, ponctuée par les multiples points lumineux qui se détachent autour de l’axe dans un jeu de géométrie dynamique.


Le système modulable Suymuri
Suymuri est un système léger et flexible qui permet de configurer librement la composition de la lumière avec des profils d’angle et linéaires de différentes longueurs. Des éléments qui dessinent des géométries lumineuses laissant la liberté de façonner l’éclairage avec les composants individuels dans n’importe quel espace, sur les murs et les plafonds.

Une version rechargeable du Bulbovaso et de Tra Ilibri
Vesoi propose une nouvelle version rechargeable de ces deux modèles grâce un dispositif led portable et rechargeable qui rend l’objet nomade et fonctionnel, lumineux et écologique.



Pour sa nouvelle collection 2023, l’éditeur français Ligne Roset présente des modèles originaux et des rééditions de plusieurs de ses pièces iconiques.
Réédition du Canapé Kashima de Michel Ducaroy
Le canapé 3 places Kashima de Michel Ducaroy offre à la clientèle classique un confort « à l’anglaise ». Édité dans les années 70 par Ligne Roset, il est de retour en 2023. Les formes généreuses de ce modèle permettent de donner une image rassurante à un siège tout mousse. Le revêtement entièrement matelassé, recouvrant le siège, forme aux angles des coutures « pincées », renforcées par des lacettes intérieures. De tous les sièges mousse de la collection, Kashima est de loin celui qui est le plus élaboré techniquement. Il possède quatre densités de mousse parementée d’une couche de ouate pour son ossature. Le revêtement du siège est lui-même matelassé avec une couche de ouate, offrant ainsi un double confort de surface.

4 rééditions Pierre Paulin : Oyster CM 137, CM 145, CM 202 et Tanis
En hommage à Pierre Paulin, Ligne Roset réeédite quatre de ses modèles. D’abord, le fauteuil Oyster CM 137 dessiné en 1952, modèle au confort enveloppant qui se traduit visuellement. Le bridge CM 145, modèle dessiné en 1954 a pu être sublimé grâce aux nouvelles techniques et matériaux.


Le tabouret CM 202 dessiné par ce dernier en 1950 a également été réédité cette année. Enfin, Ligne Roset réédite deux modèles de Pierre Paulin créés en 1954 pour accompagner le bureau Tanis. Le premier est le bahut F061 et le second est le bout de canapé/chevet F181, deux pièces disposant des mêmes finitions que le bureau Tanis.


Le fauteuil Skiaccia de Claudio Dondoli et Marco Pocci
Le fauteuil bridge Skiaccia designé par Claudio Dondoli et Marco Pocci a un piètement en métal fin et évasé qui associe design, élégance et confort. Son confort d’assise est total grâce au soutien enveloppant du dos procuré par son dossier galbé et grâce à la qualité de son confort d’assise. Empilable, sa coque thermoformée fixée sous la structure d’assise permet de la protéger lorsque les fauteuils sont empilés. Skiaccia est proposé en cuir coloris Dako marron ou avec le tissu Canvas coloris acier de Kvadrat .

Trois nouveautés signées Marie Christine Dorner
Camma est une table en marbre de carrare composée de trois pieds placés au centre de la table, positionnés de façon décalée. Le dessin de la table, tirée du nom d’une femme de la mythologie, inspire sérénité et générosité. En 2023, la collection Parabole s’enrichit d’un chiffonnier et d’un chevet en noyer sombre, qui lui confère une belle intemporalité, avec au choix un top en grès cérame Marquinia ou Aspect Marbre blanc pour personnaliser son intérieur. La designer présente également le tapis très géométrique Quadrature, exclusivité Kvadrat pour Ligne Roset.



L’ensemble de tables basses Bas-relief et le vestiaire Marechiaro par Philippe Nigro
Designé par Philippe Nigro, l’ensemble tables basses Bas-relief fait référence à un usage proche du sol par leurs formes, induisant une posture désinvolte propre aux intérieurs des années 70. Celles-ci sont juxtaposables et en parfaite harmonie avec des assises basses. Bas-relief se compose d’une table basse carrée et d’une version rectangulaire, que l’on peut associer ou non et adaptables aux espaces et aux usages changeants.


Quant au vestiaire, il vient compléter la collection Marechiaro, composée de trois modules – droit, concave et convexe – qui offrent des compositions infinies. Ce nouveau meuble-vestiaire sera disponible en version «vestiaire seul » et « vestiaire + miroir » et pourra être complété en option par une tablette et/ou des patères.
Des évolutions pour Dita System et Dita
Après le succès rencontré par Dita sorti en 2017 qui se pare d’ailleurs d’une nouvelle couleur noyer sombre pour cette collection 2023, les designers Pagnon et Pelhaître ont enrichi la collection avec Dita System, un modèle qui permet de créer à la fois des bibliothèques ou des meubles composables, avec la possibilité de les utiliser en double face. Elle est disponible en 16 coloris pour les faces extérieures : blanc satiné, argile, perle, chocolat, noir, brique, éléphant, moutarde, plomb, bleu nuit, brun acajou, cuivre et gris platine, vert sauge, bleu guède, corail. En 2023, deux nouvelles hauteurs s’ajoutent au programme Dita System, 78 cm et 115 cm, pour enrichir davantage les possibilités de composition.


L’hybride Indiscret de Constance Frappoli
À la fois secrétaire et coiffeuse, le bureau Indiscret est un meuble hybride qui tient en partie son nom du plateau de verre extra clair permettant de voir le contenu de chaque tiroir. Le bureau Indiscret est aussi parfait comme coiffeuse lorsqu’il est accompagné d’un miroir.

Le chevet Tambour d’Oleg Pugachev
Déjà composée d’un banc et d’une chaise, la collection Tambour s’enrichit d’un chevet qui peut aussi être utilisé en bout de canapé. Une pièce de mobilier d’appoint réalisée en cannage naturel et en frêne teinté noir.

Les tables Apuso et Randone de Dozsa & Van Dalfsen
Les tables Apuso et Rondone se caractérisent par leurs formes sculpturales et organiques. En fonction de l’angle sous lequel elles sont observées, leurs contours et leurs formes offrent différentes perspectives. Le noyer confère un aspect chaleureux à la table Rondone tandis que le travertin fait ressortir les caractéristiques sculpturales de la table Apuso. Le piétement composé de 2 parties courbes est particulièrement complexe et contribue à l’aspect esthétique de ces tables d’appoint.

Les étagères Intervalle de Guillaume Delvigne
Intervalle se constitue de trois modèles d’étagères, chacune disponible en deux finitions et avec une multiple possibilité de décoration murale. Ces magnifiques pièces d’ébénisterie viennent compléter la gamme Intervalle déjà présente dans les collections Ligne Roset et qui se compose d’un banc, d’une table de repas et d’une table basse.


La lampe Tangent de Martin Dreschel et Mojave de Maryna Dague et Nathan Baraness
Tangent est luminaire inspiré des lampes des années 60 à l’époque Pierre Cardin, et offre une lumière d’ambiance indirecte.


Mojave est un modèle issu d’une réflexion sur une lampe « tapissée » valorisant le savoir-faire historique de Ligne Roset, et inscrite dans une démarche durable. Cette lampe à poser est constituée d’un pied en céramique (faïence) recouvert d’un tissu élastique et ondulé de Kvadrat « Husk » et d’un abat-jour conique en forme de chapeau chinois qui crée une belle lumière d’ambiance.
Mais aussi des accessoires…
Et sur cette nouvelle collection 2023, Ligne Roset a également misé sur différents accessoires. Ainsi, on découvrira le vase Hanbun d’Itamar Burstein, qui signifie « moitié » en japonais. Belle forme organique pour ce vase qui laisse imaginer le ventre arrondi d’une femme enceinte.


De son côté, le studio Shulab présente les repose plat Faces, composé de 3 différents marbres réputés du Rajasthan (marbre blanc, marbre noir, marbre marron clair appelé Forest Gold) évoquant ainsi les visages d’Aristote, Dante et Descartes. Enfin, le designer Erwan Bouroullec, qui a dessiné le plaid Cilos pour Kvadrat en 2022 est de retour sur la collection 2023 avec trois nouveaux coloris bicolore terracotta, camel et vert mousse.


À Saint-Paul-de-Vence, la fondation CAB célèbre celle que l’on surnommait « la Grande Dame du Design », à travers une exposition marquant le centenaire de la Villa Noailles.
Première exposition du genre au sein de la fondation, « Andrée Putman et le Mouvement Moderne » est le fruit d’un partenariat de trois ans avec la Villa Noailles. « En créant cette manifestation design, nous souhaitions nous ouvrir à d’autres médiums, attirer un public plus large, tout en conservant notre ligne minimaliste », explique Annabelle Audren, coordinatrice de projets à la fondation. Sous le commissariat d’Elea Legangneux, spécialiste des Arts Décoratifs français du XXème siècle, l’exposition scénographiée par Olivia Putman, fille d’Andrée et de Jacques Putman, mais aussi directrice artistique du studio éponyme, fait la lumière sur une facette plus intimiste de sa mère, mais aussi son audace à avoir remis au goût du jour certains grands créateurs oubliés des années 1920-1930.

Narratif, le parcours débute par des photographies très variées, dont de très beaux portraits de la créatrice par les artistes Pierre et Gilles en 1982, Andy Warhol en 1985, ou encore Annie Leibovitz, en 1989. Posés sur un présentoir en céramique blanche, dont les carreaux rappellent le design de sa table Jean-Paul Goude de 1992, et exposée au centre d‘une des salles, certains tirages la présentent avec son équipe chez Prisunic dans les années 1960 ou, parmi d‘autres, dans son loft à Saint Germain des Prés, en 1996. Plus loin, on découvre un petit mot qui lui est adressé sur un papier à entête de l’hôtel Morgans, à New York, écrit de la main de Keith Haring, mais aussi un extrait de journal du Palace des années 1980, évoquant cette grande icône de la nuit… En d’autres termes, de nombreux objets, lettres, carnets à lignes, bracelets, agendas provenant de ses archives personnelles – collection Olivia Putman – rendant vivant ce personnage atypique, disparu il y a dix ans, et qui n’a eu de cesse de rapprocher de nombreuses disciplines telles que la mode, la décoration et le design.
Renaissance des « Modernes »
Une salle est consacrée à la présentation de quelques pièces de créateurs modernistes des années 1920-1930, provenant de la Villa Noailles qui fête, cette année, son centenaire. Soutenus et collectionnés, à leur époque, par quelques mécènes, dont le vicomte et la vicomtesse de Noailles, ces partisans de l’adage « Less is More » sont tombés dans l’oubli, jusqu’au moment où, en 1978, Andrée Putman créé sa société de réédition Ecart international.

Dans les années 1980, grâce à son défi de « réaliser le rêve de diffusion » des pères du design que sont Eileen Gray, Robert Mallet Stevens, Pierre Chareau, Jean-Michel Frank et d’autres, leurs pièces font alors fureur et deviennent des best-sellers. Fascinée par leur vision avant-gardiste, la créatrice française déniche, réédite leurs ouvrages et, selon ses propres termes, « les aide à renaître », en créant « un catalogue d’une inestimable cohérence », selon le site du Studio Putman. Elle se servira de leurs créations pour la majeure partie de ses commandes.

Citons, à la fondation, la présence de la Table Eventail de 1929, en acier laqué noir de Pierre Chareau, du Fauteuil Transat ou encore du Miroir Satellite de 1927, d’Eileen Gray, dont Ecart réédite en premier les œuvres, dès la fin des années 1970. A ce propos, plusieurs pièces de la designer historique irlandaise, qui ont servi, pour beaucoup, à l’aménagement de sa Villa E-1027 à Roquebrune-Cap-Martin, ont été utilisés pour celui des appartements du couturier Karl Lagerfeld, à Paris et à Rome. Il en va ainsi du Miroir Satellite, que l’on retrouvait dans sa salle de bain romaine, en 1982.
Hôtel Morgans, Concorde : brève revue de ses grandes créations
À côté de photographies des années 1930 qui évoquent également le Clos St Bernard (ou Villa Noailles), l’exposition se poursuit par l’évocation de certaines de ses plus grandes réalisations. La salle de bain au carrelage iconique en damier noir et blanc de l’hôtel Morgans, premier boutique-hôtel aménagé par ses soins, en 1984, à New York, a été reconstituée à la fondation, grâce notamment au concours de Sophie Industries, l’éditeur historique d’Andrée Putman. Prêt d’Air France, un set de vaisselle réalisé pour le Concorde, en 1993, accompagné de menus peints par Christian Lacroix, montre sa vison épurée des arts de la table. Celle qui modernisa l’intérieur du supersonique fut, en effet, également en charge de revoir l’art de sa table. Elle imagina donc un service de porcelaine blanche, au lignes pures, soulignées d’un liseré bleu, révélateur de sa philosophie minimaliste. Enfin le Banc Eléphant, créé en 2001, et des œuvres d’art provenant de sa collection privée achèvent également le parcours.

Si l’exposition fait surtout un focus sur quelques œuvres choisies, elle réussit toutefois à souligner la pensée presque totale d’Andrée Putman. De ces architectes-designers, un temps dans l’ombre, cette dernière a su capter le caractère innovant et révéler au grand public leur manière de vivre. De même, par la présence de ses nombreux effets personnels et correspondances avec des couturiers et artistes d’autres disciplines, la fondation CAB met en lumière le caractère transversal de sa philosophie. On aurait juste aimé en voir un peu plus.

Au Salon du Meuble de Milan en avril, la marque de mobilier Gloster, spécialiste du mobilier en teck présentait trois nouvelles collections.
Bora, une collection entre confiance et stabilité
Designée par le danois Henrik Pedersen, la Bora combine le tactile et l’éthéré en faisant allusion aux vents climatiques qui agitent la côte adriatique. En même temps, le nom évoque un sens de l’éloignement et de l’exotisme tout en s’associant à des exigences fonctionnelles. La forme arrondie des cercles dans les dossiers tissés crée un confort d’assise accueillant, inspirant la confiance et garantissant la stabilité. Une position large et solide formée à partir de teck de plantation dans une combinaison de savoir-faire et de style scandinave classique du milieu du siècle. La collection se compose d’une gamme complète de chaises de salle à manger, de chaises longues, de canapés, de chaises longues et d’ottomans pour permettre de s’asseoir pour toutes les occasions. Elles sont disponibles en deux combinaisons d’osier, soit en coloris sombre Umber, ou soit dans un coloris Sorrel plus clair et plus chaud.

Deck, tout en modularité
Parfaitement adaptée pour supporter un poids important, Deck est une collection conçue à partir de généreuses lattes de teck résistant. Inspiré par cette partie intégrante des voiliers les plus rapides et les plus raffinés d’antan, le design simple de Deck imaginé par Henrik Pedersen invoque un air de qualité et de savoir-faire sans compromis. Élégant et uniforme, le style linéaire de Deck explique l’esthétique du design Gloster. Ainsi, cette nouvelle collection de mobilier de salon modulaire de est parfaitement parallèle au langage de conception des tables à manger Deck lancées précédemment, tandis que des tables basses et des tables de canapé en teck complètent la gamme et offrent des possibilités supplémentaires de configuration.

Navigator, une expression de modernité
La tâche intemporelle du navigateur consiste à déterminer la destination souhaitée et à suivre un chemin vers l’objectif fixé. C’est selon cette idée qu’a été façonnée la collection Navigator du designer Glyn Peter Machin. La polyvalence et la praticité des meubles pliants entrent dans une nouvelle ère grâce à un stylisme créatif et à des détails sophistiqués. Les chaises pliantes et la table escamotable qui forment le trio Navigator expriment avec art les influences traditionnelles de la modernité danoise.


Depuis maintenant plus de dix ans, le French Design organise des rencontres entre professionnels de l’architecture intérieure et du design chaque printemps. Cette année, c’est au Centre Pompidou Paris que la manifestation aura lieu le 13 juin.
Comme chaque année, c’est l’évènement incontournable pour se rencontrer et échanger entre professionnels accomplis ou débutants. Editeurs, fabricants, industriels, designers, architectes d’intérieur, promoteurs immobiliers et autres artisans d’art seront au rendez-vous afin de créer des synergies inter professionnelles. Cinq cents professionnels sont invités par l’organisation dans le but de faire naître de nouvelles collaborations sous forme d’entretiens courts.
Ce speed dating propose deux pôles d’activité. Les prescripteurs du pôle « Espace et Métiers d’art » recherchent des savoir-faire, des nouveautés, tout comme des services spécifiques. Le pôle « Objet » permet aux designers émergents ou déjà établis de rencontrer des éditeurs ou des fabricants en quête de stratégie design. Le French Design propose un service sur-mesure en amont, afin d’identifier les besoins des participants qui auront une quinzaine de minutes pour convaincre leur interlocuteur.

Du 1er au 4 juin, la 7e édition de la Biennale Émergences, évènement organisé en faveur des métiers des arts, est de retour au Centre National de la Danse (CND) de Pantin.
Créée en 2010, La Biennale Émergences compte parmi les actions menées par l’Établissement public territorial Est Ensemble pour soutenir le rayonnement du patrimoine industriel et manufacturier de l’Est de Paris et le faire connaître au plus grand nombre. Un évènement totalement gratuit organisé au Centre National de la Danse à Pantin, du 1er au 4 juin. « La Biennale est plus qu’une simple vitrine du savoir-faire et de l’excellence des métiers d’art présents sur le territoire d’Est Ensemble. Elle est un moment d’ouverture, de découvertes et de partage à destination du plus grand nombre avec, pour cette édition, une attention nouvelle et privilégiée portée aux publics scolaires du territoire » expliquait Patrice Bessac, président d’Est Ensemble. Entre expositions et ateliers d’initiations, voici à quoi il faut s’attendre.
Un nouveau format d’exposition
Les designers, artistes et artisans d’art participants à cette édition seront invités à exposer leurs créations au sein de l’exposition In-Situ, un nouveau format proposé par les commissaires Helena Ichbiah et Véronique Maire qui ont engagé ensemble une discussion autour de la transmission et du lien. L’objectif étant de rendre visible des processus de création qui illustrent la porosité des pratiques et la fertilité du dialogue entre les disciplines.
L’exposition dévoilera ainsi l’univers d’une trentaine de créateurs affiliés au territoire et qui s’inscrivent dans sa tradition de faubourg industriel et artisanal. Au fil des six studios du CND, le parcours propose de découvrir six tableaux immersifs où les créateurs partagent leur processus de travail au travers de dessins, de maquettes, de prototypes, d’échantillons, de vidéos et de réalisations, que sont :
- Studio Couleur qui présente le travaol d’Atelier Sauvage et Marie de Lignerolles, de Marta Bakowski, Céline Wright et Émilie Yoko Hirayama,
- Studio Ornement avec les réalisations d’Atelier Alba Marqueterie, Éric Charles Donatien, Manon Beriot, Eudes Menichetti et SB26 – Samuel Accoceberry + Atelier Bruce Cecere.
- Studio Matière avec Materra-Matang, Baptiste & Jaïna, Liv Mathilde Mechin, Studio Foam et Normal Studio
- Studio Epure qui expose le travail de Pierre Lapeyronnie, Perron et frères, Guillaume Delvigne et Dan Yeffet
- Studio Radical-futur qui présentera Charles Kalpakian, Noue, Goliath Dyèvre & Grégory Chatonsky, Julia Trofimova et Hugo Drubay
- Studio Manifeste avec Anaïs Beaulieu, Hall.Haus, Vincent Loiret et Laurent Godart & Chinh Nguyen

« Les quatre chemins du textile responsable »
Toujours dans le cadre de la Biennale Émergences, Est Ensemble et Made in Town présentent l’exposition « Les quatre chemins du textile responsable ». Son parcours à dimension pédagogique met en lumière tout un écosystème d’acteurs locaux qui s’engagent ensemble dans la construction de filières plus créatives et plus vertueuses du point de vue social et environnemental. Une exposition qui évoque les chemins de la responsabilité textile à travers le travail d’expérimentation et de recherche des designers textiles lauréats de l’appel à projets lancé à l’automne 2022 : Lily Alcaraz et Léa Berlier, Angéline Bouc Boucher, Aurélia Leblanc et Vincent Richard de Latour.


Organisation d’ateliers pour sensibiliser aux métiers d’art
Pendant toute la durée de l’évènement, quatre ateliers seront organisés au CND pour petits et grands : un atelier broderie contemporaine, un atelier tufting à la main, atelier assemblage de pierres et un atelier initiation à la taille de pierre. Les horaires et réservations sont à consulter sur le site de la Biennale.
Une association avec la fondation d’entreprise Hermès
La Fondation d’entreprise Hermès s’associe à la Biennale Émergences pour présenter la sculpture Perform Puppet signée Julie Villard et Simon Brossard. Une œuvre produite dans le cadre des Résidences d’Artistes de la Fondation d’entreprise Hermès et créée au sein de l’atelier de la manufacture Puiforcat, maison d’orfèvrerie datant de 1820, spécialisée dans la création d’objets d’usage et d’art de style classique, Art Déco et contemporain.



Kartell a profité du salon de Milan en avril pour dévoiler ses nouveautés 2023 réalisées en collaboration avec Philippe Starck, Ferruccio Laviani, Piero Lissoni, Rodolfo Dordoni, Patricia Urquiola, Ludovica+Roberto Palomba et Antonio Citterio.
Le salon de Milan a été l’occasion pour l’entreprise italienne de faire découvrir au public ses nouvelles collections 2023. Tables, luminaires, canapés, accessoires… ont été imaginés par des designers de renom et dévoilent innovations, exclusivités mais aussi des rééditions.
Les nouveautés signées Philippe Starck
À l’origine de dix produits, le designer Philippe Starck est celui qui a le plus collaboré sur ces nouvelles collections. Il présente ainsi la chaise HHH – Her highest highness-, en cuir disponible en coloré tabac ou noir, en tissu à fleurs ou finition soft-touch mate. Côté assises toujours, il présente les deux tabourets C.Koya de la famille Wood, élargissant au maximum le spectre des possibilités esthétiques et fonctionnelles grâce à un design minimaliste et essentiel. Ces derniers sont disponibles en différentes hauteurs : plus haut, avec un dossier, ou plus bas, dans différentes essences de bois clair ou foncé.


Il collabore également sur plusieurs fauteuils. D’abord, le A.I lounge, qui conjugue matériaux durables avec confort et motifs graphiques en veillant aux perspectives et au bien-être dans nos espaces de vie, disponible en blanc, noir, vert, orange et gris et dans une version avec ou sans coussin pour l’intérieur et l’extérieur. Ce dernier s’accompagne de la console A.I.


En association avec la maison de couture Missoni, il a imaginé le fauteuil Eleganza Missoni tandis qu’avec Rubelli il présente les deux fauteuils Madame et Mademoiselle Rubelli.


Côté accessoires, il signe le plateau Tea Time, une évocation au passé où de somptueuses broderies deviennent un objet de design discret et intimiste, à l’instar de l’heure du thé en famille. Ce dernier plateau est fabriqué dans un nouveau matériau durable, le PMMA recyclé, et est décliné dans les tons or, bronze, chrome et rose.

Enfin, le designer français collabore sur deux luminaires : le lustre Khan qui est un modèle à la rencontre des styles, de l’éclectisme du XVIIIe jusqu’au minimalisme contemporain et sur la lampe Angelo Stone, dans sa version définitive. Une véritable révolution du duo ampoule/abat-jour, puisqu’elle possède une source ne venant pas de la partie supérieure mais d’une lampe LED positionnée sur la tige qui éclaire l’abat-jour,réalisé à partir d’un seul moule en polycarbonate vert.


Trois nouveautés pour Piero Lissoni
Sur cette nouvelle collection, l’architecte et designer italien Piero Lissoni présente sa nouvelle famille de canapés Asia, présentée dans un ensemble noir et blanc. Les canapés sont destinés à un usage dans les milieux Contract, mais trouveront également leur place dans un espace de vie contemporain.

En termes de tables, le designer agrandie la famille des tables « bijoux » avec Thierry XXL pour la salle à manger, disponible en version ovale et ronde. Un modèle qui complète la série des tables Thierry Bistrot, imaginées pour les atmosphères lounge bar. L’allure élégante de la collection s’appuie sur une gamme de couleurs vives, comprenant des variantes de gris, de bordeaux et de blanc.


Sur les assises, il collabore lui aussi avec Missoni sur l’assise Trix, qui devient Trix Missioni, en s’habillant en tissu Zigzag.

Les nouveautés toutes en couleurs de Patricia Urquiola
Patricia Urquiola collabore avec Kartell sur quatre réalisations. D’abord, Undique Mas, qui est une revisite de sa dernière collection de tables d’appoint et de tables basses du même nom.

Des nouveautés complétées par les nouveaux vases Okra en plastique recyclé, qui incarnent la recherche constante de nouveaux effets tactiles et esthétiques ainsi que par les tapis Parays, conçus pour un habitat coloré et enveloppant. Pour cette collection de tapis, la designer explore les possibilités offertes par les chevauchements et les superpositions de différentes nuances de couleurs.

Enfin, Patricia Urquiola présente la collection Lunam qui puise son inspiration dans les atmosphères lunaires oniriques et s’habille de nouveaux tissus Curly en blanc, rose, orange, pétrole et jaune acide.

Trois collaborations pour l’italien Ferruccio Laviani
La table fonctionnelle Four dessinée par Ferruccio Laviani est proposée avec des marbrures dans les tons blanc et noir.

Côté luminaire, il lance la nouvelle création Teresa, une lampe aux formes généreuses qui semble déployer ses pétales dans un jeu de lumières chaudes et enveloppantes. Cette nouvelle étape dans l’expérimentation des idées conceptuelles et des techniques de moulage industriel, toujours plus osées dans le segment des luminaires, permet d’obtenir des courbes et des volumes inédits et surprenants. Il présente également la lampe Tea, déclinée en version Applique dans les quatre finitions anthracite, blanc, terracotta et gris taupe.


Une table et une chaise haute pour le duo Ludovica+Roberto Palomba
Pour Kartell Ludovica+Roberto Palomba agrandissent la ligne Hiray, dans laquelle figurent la table et les tabourets, pour s’amuser à personnaliser les solutions les mieux adaptées à votre rêve en plein air. Ces nouvelles solutions qui complètent la ligne, créent une ambiance décontractée et élégante, idéale pour les bars lounge et l’hôtellerie. La collection est fabriquée avec des fils soudés, une technique qui lui confère un style essentiel, fonctionnel et également imprégné d’émotion.

La gamme K de Rodolfo Dordoni
La collection d’assises rembourrées K-wait de Rodolfo Dordoni joue sur le contraste entre la simplicité formelle des volumes rigoureux et les lignes douces et arrondies. Cette année, il présente deux nouveautés : le fauteuil en version tournante et le tapis rond K-lim gris en PET recyclé et recyclable avec des franges vert amande. Cette famille de monilier a pour objectif de surprendre et d’offrir de nouvelles émotions aux espaces, que cela soit l’habitat ou le Contract. Elle s’enrichit de nouveaux tissus « Texture » qui habillent les canapés et les fauteuils d’un charme discret et élégant.

L’ensemble de la collection est complété par les réfractions de lumière de la lampe de sol K-lux. La tige grise ou noire de ce modèle disponible en six couleurs différentes s’accordera de plusieurs manières avec l’abat-jour fumé, vert ou jaune paille. Enfin, le designer propose les nouvelles tables basses K-top, avec des pieds laqués brillants et des plateaux aux finitions différentes, dont une variante en céramique disponible en plusieurs couleurs : effet miroir, gris taupe, vert, noir et effet marbre.
Antonio Citterio agrandit sa gamme de tables
Glossy, la famille de tables d’Antonio Citterio, pensées pour le salon et le bureau, vient enrichir la gamme de combinaisons dans des versions carrées, ovales et rondes tandis que le plateau est disponible dans les nouvelles déclinaisons effet marbre Nature Tundra et vert.


Le site de e-commerce Nedgis présente en exclusivité le travail du studio de création Warren & Laëtitia, dont le travail est tourné autour de l’impression 3D.
Crée par Audrey et Claire, deux amatrices de design, le site de e-commerce Nedgis déniche des produits et des talents. Elles ont toutes les deux pour vocation de faire découvrir le monde du design à travers les luminaires, dont le travail du studio de création Warren & Laëtitia est un très bon exemple.
Un studio spécialisé dans l’impression 3D
Fondé par Warren Blauvac et Laetitia Bou Acar, Warren & Laëtitia est un studio de design parisien spécialisé dans l’impression 3D. Adeptes de produits durables, le duo travaille autour de l’expérimentation et de la recherche de matériaux. En effet, pour créer leur objets, ils n’utilisent que des matériaux recyclés et/ou recyclables comme des matériaux fabriqués à partir d’amidon de maïs ou de bouteilles plastiques par exemple.

Leurs créations sont toutes tournées autour de trois principes : la modularité, la possibilité d’ajustement et l’appropriation. À la fois colorés, ludiques et durables, le studio propose toute sorte d’objets : bougeoirs, luminaires, vases… qui offrent ainsi un nouveau regard sur le design.

À peine diplômée de La Cambre à Bruxelles, Ester Manas jette un pavé dans la mare lisse et miroitante de la mode : tous ses vêtements, aussi féminins et sexy soient-ils, aussi audacieux, colorés et travaillés, sont pensés pour tous les corps.
Du haut de ses 28 ans, la jeune créatrice casse les codes.Du jamais vu dans cette industrie du beau, du glamour, du désirable, où l’unicité des corps montrés sur les podiums, invariablement filiformes, est une règle. Elle s’est faite remarquer avec cette idée très démocratique de la mode.
Adieu mensurations et guides de taille traditionnels
Aidée par son complice de toujours, Balthazar Delepierre, elle met au point d’astucieux systèmes de serrage, de jeux de laçages, de lignes de boutons bien placés et de coupes spécifiques. En plus d’un emploi subtil de l’élasthanne, chaque pièce peut alors convenir à toutes. Avec son concept « one size fits all », qui convient sur le papier du 34 au 50, elle célèbre toutes les morphologies. Ses vêtements sont intelligents et s’adaptent à tous les corps.


Une fronce par ci qui donne un peu de générosité à un décolleté trop plat, un drapé qui tombe opportunément en cascade sur une poignée d’amour, une échancrure qui donne à voir la volupté d’un corps mais cache l’essentiel… la marque Ester Manas s’illustre par sa bonne compréhension du corps de la femme. On sent le vécu !


Une mode pour toutes et pour toute la vie
Résolument inclusive, sa mode a aussi l’avantage d’être durable. Produites par des travailleurs sociaux en Belgique, et dans des tissus recyclés de grande qualité – qui s’usent donc moins vite et que l’on a envie de porter souvent et longtemps – les collections sont pensées pour être industrialisées sans gaspillage. Le système de taille unique limite les chutes de tissus et les découpes inutiles. Et puis, du fait de leur modularité, les pièces peut être portée porter tout au long de la vie, à mesure que le corps de la femme change.

Fermob a présenté en avant-première six nouveautés de luminaires et de mobilier lors du salon de Milan en avril dernier.
Du mobilier à la lumière, en passant par son concept inédit de Garden Office, l’entreprise Fermob continue de renforcer son expertise d’aménageur d’espaces in & outdoor, pour les particuliers comme pour les professionnels.
La lampe H.30 Ulli
Pionnier de la lampe baladeuse avec le lancement de l’emblématique Balad en 2015, le studio Fermob enrichit son offre avec une nouvelle lampe aux caractéristiques idéales pour les escapades au jardin. Designée par le studio Fermob, H.30 Ulli renvoie à tout l’imaginaire de l’aventure. Son faisceau lumineux – d’une puissance de 220 Lm – orienté vers le bas offre un éclairage confortable non éblouissant tandis que son interrupteur tactile permet de faire varier l’intensité allant de 10% à 100%. Modèle éco-conçu, la lampe H.30 Ulli est composée de matériaux respectueux de l’environnement (aluminium, diffuseur ABS recyclé, éclairage LED…). Elle est également démontable et réparable pour allonger sa durée de vie et optimiser sa recyclabilité.

La table haute Luxembourg Work
Au service du « travailler au jardin », cette nouvelle table haute modifie l’identité de Luxembourg en portant le concept Garden Office de Fermob. Celle-ci devient l’allier des rendez-vous en entreprises et insuffle un vent nouveau à la collection : celle du mieux travailler, peu importe l’endroit. D’une hauteur de 105 cm, elle est adaptée à une utilisation en position assise ou debout, lui proférant de multiples usages, entre instants de travail, réunions informelles ou pauses repas. Elle peut s’installer autant en extérieur, dans les jardins d’entreprise et les lieux de travail, qu’en intérieur, dans les open-spaces, les espaces de coworking…

Trois nouveautés indoor : Studio, Bistro et Surprising
Pour cette nouvelle collection, la marque lance trois nouvelles chaises indoor. D’abord, la Chaise et bridge chêne Studie, designé par Tristan Lohner. Collection intemporelle aux lignes simples, Studie représente la chaise d’école dans sa pure simplicité, dont l’ergonomie et la modernité ont été retravaillées par Fermob. Lauréate du prix Red Dot Design Award en 2022, Studie s’enrichit d’une nouvelle version indoor qui marie le chêne à l’aluminium avec finesse et élégance. Matériau noble et chaleureux par excellence, le bois présente de nombreuses vertus : naturel, recyclable et apaisant, il créé une atmosphère douce dans chaque intérieur. Quant à la version chêne, elle présente les mêmes atouts que la version 100% aluminium : empilable, silencieuse avec ses patins brevetés, légère et facilement transportable, elle s’adresse aussi bien au marché professionnel qu’aux particuliers.


Autres nouveautés de cette collection 2023, la chaise Bistro, designée par le Studio Fermob ainsi le fauteuil et repose-pieds Surprising d’Harald Guggenbichler, qui se parent de cuir. Fermob s’invite ainsi dans les intérieurs avec des produits signatures en version cuir. Pour ce faire, l’entreprise s’est rapproché de la Manufacture Childéric, artisan sellier basé dans la Loire, qui confectionne des selles pour les cavaliers du monde entier. Un projet qui trouve son origine dans la volonté de mettre en valeur le savoir-faire du travail du cuir sur-mesure et la conception de structures en métal, matériaux durables et recyclables, pour créer des lignes de mobilier d’exception, uniques et de fabrication française.



Pour l’exposition « Design x Durable x Désirable- l’art de vivre responsable » sur la thématique de l’art de vivre responsable, les deux commissaires, Carolina Tinoco et Nathalie Tinland, se sont basées sur les cinq thématiques des cahiers d’inspiration élaborés par le French Design. C’est à Jakob et Macfarlane que la scénographie a été confiée. Mis en scène sur cinq archipels, les trente projets sont présentés selon le thème dédié. À découvrir jusqu’au 13 juillet 2023.
Les « nouveaux modèles » proposés répondent à un cercle vertueux. Sont inclus dans le cahier des charges la fabrication durable, le recyclage, le détournement ou encore l’économie sociale et solidaire, avec un coup de cœur pour Marbre d’Ici, un matériau imaginé à partir de gravats de chantier. Dans la famille « process innovants », le tabouret Instead de Franck Grossel, réalisé en drêche de brasserie, vient agrandir cette lignée avec brio. La Conquête des territoires valorise la production et l’artisanat locaux, avec un bel exemple : un plateau de table en volants de badminton recyclés imaginé par Thomas Merlin pour Dizy Design.


En véritable hymne à la nature, « Visions créatives » met en lumière les recherches du biodesign, une thématique vaste et illustrée ici avec huit créations étonnantes. Le dernier volet de l’exposition, « Usages d’avenir » met en avant la polyvalence de l’objet. Deux produits à double usage illustrent bien le propos : le tapis chauffant Tracés de Natacha Sacha et la table Climatique de Jean-Sébastien Lagrange et Raphaël Ménard qui stocke l’énergie thermique.
Cécile Papapietro-Mastuda


Les salons WantedDesign + ICFF Manhattan reviennent du 21 au 23 mai au Javits Center à New York. Plus de 400 marques en provenance de 30 pays sont attendues. Programmation, événements, nouveaux espaces… Voici les temps forts de cette édition.
Après un retour « à la normale » sur l’édition 2022 qui avait réuni 378 exposants originaires de 23 pays, l’organisation de WantedDesign + ICFF Manhattan compte bien faire durer son succès avec un nouveau programme riche en événements, présentations et discussions. Une nouvelle édition évoluée puisque les co-fondatrices de Wanted Design, Odile Hainaut et Claire Pijoulat, deviennent cette année directrices de marque de l’ICFF et de WantedDesign. « Pour notre première année en tant que directrices de marque de l’ICFF et de WantedDesign, nous sommes ravies de nous appuyer sur l’enthousiasme et la forte fréquentation du salon de l’année dernière pour apporter une programmation fraîche et inspirante et de nouveaux espaces de design au Javits Center« , ont-elles déclaré. Elles poursuivent : « Ce nouveau rôle nous permet de créer un plan d’étages plus cohérent afin d’améliorer l’expérience des visiteurs. Nous apportons du design provenant de marques établies et émergentes du monde entier, y compris de nouveaux pavillons nationaux et une exposition spéciale sur le design américain appelée « The Crossroads« .
Un programmation riche en talks
Durant les trois jours du salon, près de 100 références du design, créateurs de changement et talents émergents interviendront dans le cadre des ICFF + WantedDesign Manhattan Talks, sur la scène principale et dans l’espace Oasis. Au programme : une gamme de sessions de panel, de présentations d’ouverture et de discussions intimes pour examiner l’avenir du design résidentiel et commercial. Parmi les personnalités annoncées pour y participer : Snøhetta, Patricia Urquiola, David Rockwell, Young Huh, Sasha Bikoff, Giulio Cappellini, John Edelman, Simone Vingerhoets, Mavis Wiggins ou encore Kia Weatherspoon, designer de l’année 2022. Le programme complet des talks 2023 est à retrouver ici.
Un nouvel espace dédié au design américain : « The Crossroads »
The Crossroads offre un condensé du design américain dans ses multiples formes. « L’une des premières décisions que nous avons prises en tant que directrices des marques des deux foires a été de mettre l’accent sur le design américain et d’offrir un point de vue et un panorama sur les tendances les plus établies et les plus récentes. Nous avons réfléchi à de nouvelles façons d’organiser l’espace d’exposition et de créer un format différent pour présenter les produits. » continuent Odile Hainaut et Claire Pijoulat. Pour ce nouvel espace, les salons se sont associés avec le groupe Rockwell. Un nouvel espace dont elles sont fières et qu’elles espèrent pouvoir développer davantage dans les années à venir. Unis par l’esprit d’entreprise, l’individualité et l’amour de la fabrication, cette vitrine de designers et de studios donne le coup d’envoi d’une conversation sur ce que le design américain peut signifier.
La création de nouveaux lieux
L’un des changements les plus importants apporté consiste en la création de nouveaux espaces où les participants pourront se rencontrer, se détendre et se restaurer, tant à l’ICFF qu’à Wanted Design Manhattan. Parmi les nouveautés, l’espace d’accueil, conçu par Moooi, sera un lieu chaleureux et accueillant pour tous. Il présentera notamment Nika Zupanc, la dernière collection de Moooi. Les visiteurs pourront également découvrir le nouveau restaurant doté de stands inspirés de New York, sponsorisés par Mecho Shade et meublé en partenariat avec Be Original Americas et ses membres Chilewich, Anglepoise, Heller, Kartell, Herman Miller et Knoll. L’espace WDM Café x Caesarstone sera quant à lui un lieu de rencontre et de réseautage pour les participants, crée avec le soutien de Heller, Fyrn, Tala, Turf et Mohawk. Le traditionnel espace Oasis sera également de retour, pour permettre aux visiteurs de se détendre, se rencontrer et écouter les débats. Un espace qui sera meublé cette année par Normann Copenhagen, FilzFelt et Kasthall.
Sur le salon Wanted Design, dans la continuité de son édition précédente, plusieurs espaces seront de retour. D’abord, School Exhibit, un espace offert à de jeunes étudiants en design issus d’écoles de design du monde entier. Outre la présentation de leurs projets, les étudiants auront l’occasion de recevoir des commentaires, de bénéficier d’un mentorat et de nouer des contacts avec des professionnels du design bien établis. Design Milk et Alessi, partenaires de cette édition, examineront les projets pour sélectionner les « étudiants à suivre » et annonceront les gagnants lors de la cérémonie de remise des prix le 22 mai sur la scène des Talks.
Le Lauchpad, plateforme créée pour les designers émergents afin de présenter de nouveaux concepts et prototypes de meubles, d’accessoires pour la maison et d’éclairage, sera lui aussi présent en partenariat avec Design Milk et Clever et sponsorisé par American Standard. Il comprendra près de 70 projets de designers originaires de plus de 23 pays. Les gagnants du concours Best of Launch Pad seront sélectionnés par un jury de professionnels renommés de l’industrie : Giulio Cappellini, fondateur, Cappellini, Andrea Cesarman, cofondateur, Design Week Mexico, Jerry Helling, président et directeur créatif de Bernhardt Design., Jean-Jacques L’hénaff, chef de file, LIXIL Global Design AMERICAS, Jennifer Olshin, directrice fondatrice et associée, Friedman Benda et Kia Weatherspoon, présidente et fondatrice, Determined by Design, le tout dirigé par Amy Devers de Clever.
Le Look Book est lui aussi de retour en 2023. Un espace portfolio avec de 50 participants, présenté par le partenaire média Dezeen. Ayumiya, Caleb Ferris, Concrete Poetics, Ian Love Design, Mana Sazegara, NJ Roseti, Simon Johns, et thehighkey sont de retour, tandis que Ayako Aratani, Bestcase, Costantini Design, Elizabeth Lyons Glass, Forces at Play et Natan Moss Design font partis des nouveaux exposants. ECO Solidarity, le mouvement de design multidisciplinaire dont l’objectif est de créer un monde meilleur, présentera en parallèle plusieurs studios européens à Wanted Interpretation. Enfin, l’espace Wanted Interiors, qui comprend des participants tels que Turf, Heller et une sélection de studios internationaux dans des installations interactives et immersives sera à nouveau conçu par Rodolfo Agrella, parrainé par David Weeks Studio et Ligne Roset, pour célébrer le 50e anniversaire de l’emblématique Togo, conçu par Michel Ducaroy.
Remise de prix des ICFF Editors Awards et ICFF Interiors
Ouverts à tous les exposants, les ICFF Editors Awards récompensent les meilleurs designs dans 12 catégories de produits ainsi que le prix Best in Show. Les lauréats 2023 seront annoncés le 22 mai sur la scène principale des ICFF + WantedDesign Manhattan Talks. En parallèle, la 43e édition des ICFF Interiors Awards récompensera les travaux de design les plus remarquables et décernera le prix du designer de l’année le 22 mai, dans l’espace DIFFA by Design au Javits Center.

Lors du salon Euroluce à Milan en avril, Ingo Maurer a présenté ses nouveautés dans une installation lumineuse inédite. Un retour qui marque également la renaissance de l’entreprise après le décès d’Ingo Maurer en 2019.
C’est au sein d’un un nouvel emplacement crée pour l’évènement et un espace d’exposition supplémentaire que le fabricant de luminaires a fait son retour. C’est donc la Porta Nuova, une grande arche composée de deux bâtiments adjacents, dressée sur son propre îlot de verdure qui est devenue le théâtre de la grande entrée d’Ingo Maurer.
Jeux de couleurs
Un tapis d’environ 30 mètres de long, peint dans de frappantes couleurs fluorescentes, était étendu à travers l’arche avec au-dessus, une surface réfléchissante, soutenue par une corde survolant le sol, tendue à une hauteur de trois à cinq mètres. La surface abordait les couleurs et la lumière de l’environnement, tout en reflétant sa propre interprétation, laissant au visiteur l’impression que le sol, mais aussi le plafond, sont recouverts de couleurs.



C’est donc cet espace que les équipes d’Ingo Maurer ont investi pour présenter la dernière la dernière collection composée de Kamishibai, MOODMOON framed , Ms. Bowjangles, nuunu, Pic a Stic et Signature.




Après une première collection outdoor en 2022, la marque danoise Gubi réitère l’expérience avec une collection 2023 qui porte la vie en plein air à de nouveaux niveaux de luxe et de loisirs.
Avec de nouveaux designs colorés, des réédition adaptée au plein air et l’introduction et un éclairage portable et extérieur, la nouvelle collection outdoor 2023 de Gubi offre un confort optimal pour façonner les espaces à l’arrivée de l’été. Une collection composée d’une série de nouvelles pièces, avec une amélioration des tissus d’ameublement, ainsi que la présentation du tout premier éclairage extérieur spécifique.
Collection Carmel du studio OEO
Inspirée de voyages sur la côte pacifique, la collection de tables Carmel introduit l’utilisation d’un nouveau matériau pour Gubi : la céramique. En se référant particulièrement au style de vie insouciant, facile à vivre et non conventionnel de la station balnéaire de Carmel-by-the-Sea en Californie, le studio OEO a développé une collection de tables basses de différentes hauteurs et tailles, colorées et pleine de personnalité.


Chaise Longue MR01 de Mathias Steen Rasmussen
Son cadre en bois surbaissé et son siège en corde en référence à l’univers nautique avait tout de suite donné l’envie d’une utilisation extérieure. Deux ans après sa sortie initiale, Mathias Steen Rasmussen a répondu à cette demande en développant une version spécialement conçue pour l’extérieur. Alors que la structure de l’édition intérieure est en chêne ou en noyer, la version extérieure de MR01 est fabriquée en iroko certifié. Un bois parfaitement adapté au design de Mathias Steen Rasmussen, conservant sa forte silhouette lors de la transition vers l’extérieur et contribuant à souligner la qualité sculpturale de la chaise MR01 Initiale.

La lampe portable Seine de Space Copenhaguen
Inspirée par le comportement de la lumière sur l’eau en mouvement, la lampe Seine s’appuie sur les effets de superposition et de brouillage du verre pour éclairer pratiquement les espaces tout en créant une atmosphère de rêve et de réflexion. Elle permet d’apporter des jeux de lumière et de créer des ambiances dans n’importe quel espace, se déplaçant sans effort entre l’intérieur et l’extérieur.


Collection de luminaires d’extérieur Satellite de Mathieu Matégot
S’appuyant sur la collection Satellite existante, composée de lampes sculpturales, ludiques et modernistes, Gubi propose ici deux nouveautés : la suspension Satellite Outdoor, spécialement conçue pour l’extérieur, et le lampadaire Satellite Outdoor. Un pas de plus vers l’extérieur pour la marque qui lance ainsi ses premières conceptions d’éclairage d’extérieur dédiées.


La chaise Tropique de Mathieu Matégot prend de la couleur
La collection Tropique de Mathieu Matégot, au glamour intemporel, est ravivée par l’introduction de nouvelles couleurs ensoleillées et des rayures estivales. Pensées pour évoquer le style de vie côtier de l’été méditerranéen, les nouvelles options de rembourrage donnent aux chaises Tropique une énergie nouvelle et attrayante pour l’extérieur. L’assise et le dossier de la chaise sont tapissés du tissu jacquard Leslie, développé exclusivement pour Gubi. Adapté à un usage extérieur et certifié GreenGuard, ce textile est flexible, durable et résistant au soleil.
