Nouvelle collection Ligne Roset : entre éditions et rééditions
table de chevet en noyer Parabole, design Marie Christine Dorner / Fauteuil Oyster CM 137, design Pierre Paulin, Réédition, 1952 / Bahut Dita System, design Pagnon et Pelhaître © Ligne Roset

Nouvelle collection Ligne Roset : entre éditions et rééditions

Pour sa nouvelle collection 2023, l’éditeur français Ligne Roset présente des modèles originaux et des rééditions de plusieurs de ses pièces iconiques.

Réédition du Canapé Kashima de Michel Ducaroy

Le canapé 3 places Kashima de Michel Ducaroy offre à la clientèle classique un confort « à l’anglaise ». Édité dans les années 70 par Ligne Roset, il est de retour en 2023. Les formes généreuses de ce modèle permettent de donner une image rassurante à un siège tout mousse. Le revêtement entièrement matelassé, recouvrant le siège, forme aux angles des coutures « pincées », renforcées par des lacettes intérieures. De tous les sièges mousse de la collection, Kashima est de loin celui qui est le plus élaboré techniquement. Il possède quatre densités de mousse  parementée d’une couche de ouate pour son ossature. Le revêtement du siège est lui-même matelassé avec une couche de ouate, offrant ainsi un double confort de surface.

Canapé 3 places Kashima, design Michel Ducaroy © Ligne Roset

4 rééditions Pierre Paulin : Oyster CM 137, CM 145, CM 202 et Tanis

En hommage à Pierre Paulin, Ligne Roset réeédite quatre de ses modèles. D’abord, le fauteuil Oyster CM 137 dessiné en 1952, modèle au confort enveloppant qui se traduit visuellement. Le bridge CM 145, modèle dessiné en 1954 a pu être sublimé grâce aux nouvelles techniques et matériaux.

Fauteuil Oyster CM 137, design Pierre Paulin, Réédition, 1952 © Ligne Roset
Fauteuil Bridge CM 145, design Pierre Paulin, Réédition, 1954 © Ligne Roset

Le tabouret CM 202 dessiné par ce dernier en 1950 a également été réédité cette année. Enfin, Ligne Roset réédite deux modèles de Pierre Paulin créés en 1954 pour accompagner le bureau Tanis. Le premier est le bahut F061 et le second est le bout de canapé/chevet F181, deux pièces disposant des mêmes finitions que le bureau Tanis.

Tabouret CM 202, design Pierre Paulin, réédition, 1950 © Ligne Roset
Bahut F061 et chevet F181, design Pierre Paulin, réédition, 1954 © Ligne Roset

Le fauteuil Skiaccia de Claudio Dondoli et Marco Pocci

Le fauteuil bridge Skiaccia designé par Claudio Dondoli et Marco Pocci a un piètement en métal fin et évasé qui associe design, élégance et confort. Son confort d’assise est total grâce au soutien enveloppant du dos procuré par son dossier galbé et grâce à la qualité de son confort d’assise. Empilable, sa coque thermoformée fixée sous la structure d’assise permet de la protéger lorsque les fauteuils sont empilés. Skiaccia est proposé en cuir coloris Dako marron ou avec le tissu Canvas coloris acier de Kvadrat .

Fauteuil bridge Skaccia, design Claudio Dondoli et Marco Pocci © Ligne Roset

Trois nouveautés signées Marie Christine Dorner

Camma est une table en marbre de carrare composée de trois pieds placés au centre de la table, positionnés de façon décalée. Le dessin de la table, tirée du nom d’une femme de la mythologie, inspire sérénité et générosité. En 2023, la collection Parabole s’enrichit d’un chiffonnier et d’un chevet en noyer sombre, qui lui confère une belle intemporalité, avec au choix un top en grès cérame Marquinia ou Aspect Marbre blanc pour personnaliser son intérieur. La designer présente également le tapis très géométrique Quadrature, exclusivité Kvadrat pour Ligne Roset.

Table Camma, design : Marie C Dorner © Ligne Roset

Chiffonnier et table de chevet en noyer Parabole, design Marie Christine Dorner © Ligne Roset
Tapis Quadrature, design Marie Christine Dorner © Ligne Roset

L’ensemble de tables basses Bas-relief et le vestiaire Marechiaro par Philippe Nigro

Designé par Philippe Nigro, l’ensemble tables basses Bas-relief fait référence à un usage proche du sol par leurs formes, induisant une posture désinvolte propre aux intérieurs des années 70. Celles-ci sont juxtaposables et en parfaite harmonie avec des assises basses. Bas-relief se compose d’une table basse carrée et d’une version rectangulaire, que l’on peut associer ou non et adaptables aux espaces et aux usages changeants.

Tables basses Bas-relief, design Philippe Nigro © Ligne Roset
Vestiaire Marechiaro, design Philippe Nigro © Ligne Roset

Quant au vestiaire, il vient compléter la collection Marechiaro, composée de trois modules – droit, concave et convexe – qui offrent des compositions infinies. Ce nouveau meuble-vestiaire sera disponible en version «vestiaire seul » et « vestiaire + miroir » et pourra être complété en option par une tablette et/ou des patères.

Des évolutions pour Dita System et Dita

Après le succès rencontré par Dita sorti en 2017 qui se pare d’ailleurs d’une nouvelle couleur noyer sombre pour cette collection 2023, les designers Pagnon et Pelhaître ont enrichi la collection avec Dita System, un modèle qui permet de créer à la fois des bibliothèques ou des meubles composables, avec la possibilité de les utiliser en double face. Elle est disponible en 16 coloris pour les faces extérieures : blanc satiné, argile, perle, chocolat, noir, brique, éléphant, moutarde, plomb, bleu nuit, brun acajou, cuivre et gris platine, vert sauge, bleu guède, corail. En 2023, deux nouvelles hauteurs s’ajoutent au programme Dita System, 78 cm et 115 cm, pour enrichir davantage les possibilités de composition.

Dita System, design Pagnon et Pelhaître © Ligne Roset
Bahut Dita, finition noyer, design Pagnon et Pelhaître, 2017 © Ligne Roset

L’hybride Indiscret de Constance Frappoli

À la fois secrétaire et coiffeuse, le bureau Indiscret est un meuble hybride qui tient en partie son nom du plateau de verre extra clair permettant de voir le contenu de chaque tiroir. Le bureau Indiscret est aussi parfait comme coiffeuse lorsqu’il est accompagné d’un miroir.

Bureau Indiscret, design Constance Frappoli © Ligne Roset

Le chevet Tambour d’Oleg Pugachev

Déjà composée d’un banc et d’une chaise, la collection Tambour s’enrichit d’un chevet qui peut aussi être utilisé en bout de canapé. Une pièce de mobilier d’appoint réalisée en cannage naturel et en frêne teinté noir.

Chevet Tambour, design Oleg Pugachev © Ligne Roset

Les tables Apuso et Randone de Dozsa & Van Dalfsen

Les tables Apuso et Rondone se caractérisent par leurs formes sculpturales et organiques. En fonction de l’angle sous lequel elles sont observées, leurs contours et leurs formes offrent différentes perspectives. Le noyer confère un aspect chaleureux à la table Rondone tandis que le travertin fait ressortir les caractéristiques sculpturales de la table Apuso. Le piétement composé de 2 parties courbes est particulièrement complexe et contribue à l’aspect esthétique de ces tables d’appoint.

Tables Apuso et Randone, design Dozsa et Van Dalfsen © Ligne Roset

Les étagères Intervalle de Guillaume Delvigne

Intervalle se constitue de trois modèles d’étagères, chacune disponible en deux finitions et avec une multiple possibilité de décoration murale. Ces magnifiques pièces d’ébénisterie viennent compléter la gamme Intervalle déjà présente dans les collections Ligne Roset et qui se compose d’un banc, d’une table de repas et d’une table basse.

Etagères collection Intervalle, design Guillaume Delvigne © Ligne Roset
Etagères collection Intervalle, design Guillaume Delvigne © Ligne Roset

La lampe Tangent de Martin Dreschel et Mojave de Maryna Dague et Nathan Baraness

Tangent est luminaire inspiré des lampes des années 60 à l’époque Pierre Cardin, et offre une lumière d’ambiance indirecte.  

Lampe Tangent, design : Martin Dreschel © Ligne Roset
Lampe Mojave, design : Marina Dague et Nathan Baraness © Ligne Roset

Mojave est un modèle issu d’une réflexion sur une lampe « tapissée » valorisant le savoir-faire historique de Ligne Roset, et inscrite dans une démarche durable. Cette lampe à poser est constituée d’un pied en céramique (faïence) recouvert d’un tissu élastique et ondulé de Kvadrat « Husk » et d’un abat-jour conique en forme de chapeau chinois qui crée une belle lumière d’ambiance.

Mais aussi des accessoires…

Et sur cette nouvelle collection 2023, Ligne Roset a également misé sur différents accessoires. Ainsi, on découvrira le vase Hanbun d’Itamar Burstein, qui signifie « moitié » en japonais. Belle forme organique pour ce vase qui laisse imaginer le ventre arrondi d’une femme enceinte.

Vase Hanbun, design Itamar Burstein © Ligne Roset
Repose Plat Faces, design studio Shulab © Ligne Roset

De son côté, le studio Shulab présente les repose plat Faces, composé de 3 différents marbres réputés du Rajasthan (marbre blanc, marbre noir, marbre marron clair appelé Forest Gold) évoquant ainsi les visages d’Aristote, Dante et Descartes. Enfin, le designer Erwan Bouroullec, qui a dessiné le plaid Cilos pour Kvadrat en 2022 est de retour sur la collection 2023 avec trois nouveaux coloris bicolore terracotta, camel et vert mousse.

Plaid Cilos en tissu Kvadrat, design Erwan Bouroullec © Ligne Roset
Rédigé par 
Maïa Pois

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21/11/2024
À la Tools Galerie, Döppel Studio mets la lumière sur l’amphore avec « Néophore »

Jusqu’au 11 janvier, Döppel Studio présente à la Tools Galerie son exposition de 12 pièces uniques intitulée « Néophore ». Un projet qui croise les matières et surtout les usages avec un seul objectif : faire entrer la lumière.

Créer des objets lumineux à partir d’objets d’atmosphère, d’était un peu l’idée directrice de « Néophore ». Un projet carte blanche mené par Lionel Dinis Salazar et Jonathan Omar qui forment Döppel Studio depuis 2016. « On a fait beaucoup de collaborations avec des marques et on voulait repasser sur de la pièce unique avec une galerie. On a très vite pensé à Tools pour son esprit avant-gardiste et les prises de risques qu’elle avait pu prendre sur certaines collections. Nous avons rencontré le directeur Loïc Bigot il y a un an et demi avec qui il y a eu un réel échange d’idées tout au long du projet » raconte le duo.

Un symbole : l’amphore

L’idée de partir de la symbolique de l’amphore, ce vase antique le plus souvent utilisé comme contenant, est venu assez instinctivement. Le duo avait en effet eu l’occasion de travailler sur le thème de l’amphore lors de sa participation au concours de la Villa Noailles en 2016. Pour cette exposition, l’objectif de cette collection était cette fois-ci de lui faire prendre une toute autre fonction. « On a voulu retravailler la valeur d’usage de l’amphore en lui retirant cette faculté de contenant pour apporter de l’immatériel avec la lumière. On a confronté l’artefact de ce vase avec un objet plus technique, qui est ici le néon flex. » Pour réaliser les pièces, le duo s’est accompagné de la céramiste tourneuse Aliénor Martineau de l’atelier Alma Mater, situé à la Rochelle. Une première pour le duo, qui a dû sortir de l’aspect industriel pour se tourner vers l’artisanat et accepter l’aléatoire. Toutes les pièces sont par ailleurs recouvertes d’un émail avec nucléation, dont la composition permet d'obtenir des effets complexes qui laissent une part d’imprévu et rendent ainsi chaque pièce unique.

Exposition "Néophore" par Döppel Studio à la Tools Galerie © Ophélie Maurus

3 dessins, 12 possibilités

L’exposition « Néophore » présente ainsi douze pièces, sur une base de trois dessins qui ont ensuite été déclinés en fonction du passage du néon dans le vase. « On a volontairement pensé à des formes simples et archétypales, car on savait que la complexité, on l’amènerait avec le tressage et le néon. » Une technique minutieuse, puisque chaque vase est entouré ou enroulé de 2 à 3 mètres de néon, tressés par le duo lui-même. Une exposition qui ne manquera pas de retenir l’attention, à l’heure où les journées se raccourcissent et la lumière naturelle se fait de plus en plus rare…

Exposition "Néophore" par Döppel Studio à la Tools Galerie © Ophélie Maurus
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18/11/2024
Meljac au salon Interior Exterior & Design Meetings !

Organisé à Cannes du 19 au 21 novembre, le salon Exterior & Design Meetings prend ses quartiers au Palais des Congrès. Un salon axé sur l’échange entre professionnels, pour présenter une large gamme de matériaux, d’objets et de mobilier pour les projets de luxe et haut de gamme. Parmi eux, le fabricant français d’appareillages électriques haut de gamme Meljac.

Sur le stand D18 du salon, la marque française Meljac, spécialisée dans la conception d’interrupteurs haut de gamme présentera une large gamme d’interrupteurs, prises de courant, liseuses. En effet, les visiteurs pourront découvrir les diverses gammes standards mais également quelques exemples de réalisations sur-mesure, qui sont un des incontestables atout de la marque.

Allier savoir-faire, qualité et personnalisation

Meljac c’est surtout des pièces qui mettent en avant la noblesse du laiton, proposé sous divers formats et combinaisons possibles de mécanismes. La marque présentera également à ses visiteurs tous les offres en termes d’habillages, qu’il s’agisse de thermostats, de systèmes domotiques, de commandes de climatisation, de stores, de son… Des pièces proposées avec 29 finitions, issues d’un traitement de surface effectué en interne, gage du savoir-faire minutieux de la marque, permettant de fait de pouvoir proposer des Nickels, des Chromes, des Canon de Fusil, des Bronzes ou encore de la dorure.

En parallèle, la marque propose une offre de personnalisation qui fait sa force. En effet, qu’il s’agisse de gravures, de résines, de leds, rétroéclairage… Meljac offre de nombreuses options avec plusieurs designs et finitions de leviers ou de boutons-poussoirs, que les visiteurs auront l’occasion de découvrir sur le stand.

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19/11/2024
Unheimlichkeit, « l'inquiétante étrangeté » d'Edgar Jayet

Le designer Edgar Jayet propose Unheimlichkeit, une nouvelle collection plus complète que ses précédentes et pensée comme un hommage au siècle des Lumières.

Voici une collection aux origines aussi diverses qu'à l'inspiration hors du temps. Hommage aux métiers d'art du XVIIIe siècle ainsi qu'au tissage vénitien, Unheimlichkeit est une collection contemporaine construite sur l'héritage du passé. Une dualité porteuse d'un concept et « d'un supplément d'âme » évoqué dans le nom même de la collection : Unheimlichkeit. Un mot concept inventé par Freud et traduit il y a plus de trois siècles par la reine Marie Bonaparte comme une « inquiétante étrangeté ». Une évocation aussi floue que intrigante réhabilitée par le designer, Edgar Jayet, dans cet ensemble de sept modules.

©Stéphane Ruchaud

Une association de techniques et de connaissances

Derrière son nom allemand, Unheimlichkeit est le fruit d'une rencontre transalpine. Inspiré par l'Hôtel Nissim de Camondo et sa vaste collection de pièces du XVIIIe siècle, Edgar Jayet avait depuis quelque temps l'idée de conjuguer son goût pour le mobilier d'antan et la création contemporaine. Une envie « de prolonger l'histoire » concrétisée en 2022 lorsqu'il rencontre à Venise où il séjourne fréquemment, la designer textile Chiarastella Cattana. Débute alors une collaboration faite de savoir-faire croisés où le travail de l'ébénisterie historique rencontre celui du tissage. Un projet nouveau pour le designer qui mêle ainsi « la structure d'un meuble typiquement français du XVIIIe siècle réalisée avec des pièces en fuseau (modules de forme pyramidale) reliées entre elles par des dès d'assemblages (petits cubes situés aux intersections du meuble), et un travail de passementerie issu d'un tissage italien originellement utilisé pour les lits de camp et nommé branda. » Une association esthétique mais également technique. « Avec la réutilisation de cette structure constituée de modules développés au XVIIIe siècle, nous pouvons facilement ajuster nos pièces en fonction des besoins de nos clients. » Un atout renforcé par l'absence de contrainte structurelle de l'assise, uniquement maintenue par deux cordons de passementerie. Une finesse grâce à laquelle « la toile semble flotter sur le cadre comme par magie, dégageant ainsi cette notion d'inquiétante étrangeté » résume le créateur.

©Stéphane Ruchaud

Travailler le présent pour ne pas oublier le passé

« Concevoir des collections contemporaines en y incorporant les techniques du passé est presque un exercice de style auquel je m'astreins pour faire perdurer ces savoir-faire, explique Edgar Jayet. C'est la raison pour laquelle on retrouve la passementerie dans plusieurs de mes créations. » Convaincu par l'importance de rassembler les époques, le designer précise avant tout travailler l'épure de chaque projet. « Unheimlichkeit montre qu'il est possible de faire du contemporain avec les techniques anciennes. Mais cela passe par la nécessaire obligation de faire fit de l'ornementation car c'est elle qui vieillit dans un projet, pas la structure. Ce décor servait autrefois à transmettre des messages ou des idées. Au XIXe siècle son utilisation surabondante et en toute direction menant à l'éclectisme signe véritablement sa fin et conduit progressivement vers le XXe siècle et sa maxime : form follows function. » Une lignée dans laquelle le designer s'inscrit. « A l'agence, nous essayons de récupérer l'essence même du mobilier en le dégageant au maximum de l'ornementation contextuelle et souvent anachronique. De cette façon, nous pouvons restituer des pièces de notre temps, mais semblant malgré tout flotter entre les époques. » Une démarche engagée dans les dernières collections d'Edgar Jayet où se retrouvent des typologies de meubles aujourd'hui disparues. On note par exemple le paravent d'un mètre de haut présenté à la galerie Sofia Zevi à Milan en 2023, mais également le siège d'angle. « Finalement, je crois que la permanence du style passe par le travail de la main. C'est elle qui apporte le supplément d'âme, le Unheimlichkeit théorisé par Freud, mais c'est également par son biais que les techniques refont vivre les époques passées » conclut-il.

©Stéphane Ruchaud
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18/11/2024
Bellhop glass, la réinterprétation de Barber Osgerby pour Flos

Le duo britannique Barber Osgerby réinterprète la lampe Bellhop de Flos dans une version suspendue et une autre à poser.

Imaginée en 2016 pour le restaurant Parabola et la Members room du Design Museum de Londres, la Bellhop a depuis été repensé à quatre reprises. Cette année, c'est au tour du duo de designers Barber Osgerby de proposer une nouvelle approche de ce classique de la maison italienne Flos. Dessinée originellement en aluminium puis déclinée en polycarbonate, la Bellhop s'offre une nouvelle enveloppe en verre soufflé. Une approche différente en termes de matériaux mais également une diversification avec l'apparition d'une suspension en complément d'une version à poser présentée lors du Fuorisalone 2024.

©Flos



Le fonctionnel réinventé

« Lorsque nous travaillons avec Flos, notre point de départ n'est jamais la forme, mais la qualité de la lumière, explique Jay Osgerby. Dans le cas présent, nous souhaitions une lumière d'ambiance chaude et accueillante, homogène et douce, capable d'éclairer un volume spacieux sans générer de forts contrastes. » Un enjeu qui a amené le duo à se tourner vers l'utilisation d'un verre opalin triplex. Un matériau nouveau, mis au point avec l'équipe R&D de la marque, constitué de deux couches de verre transparent intercalées d'une autre en verre blanc. Néanmoins désireux de proposer une lampe tout aussi adaptée au moment d'intimité qu'au travail, les designers ont allié à la diffusion du globe de suspension, un faisceau plus direct orienté vers le bas. Une source émanant de la même ampoule, mais entourée en partie basse d'une bague en aluminium de sorte à diriger le fuseau pour éviter l'aveuglement.

©Flos

Adaptée pour les vastes espaces comme les plus étroits, la suspension Bellhop glass est proposée en trois dimensions (18, 33 et 45 cm de diamètre et uniquement 33cm pour celle à poser). Disponible dans les coloris Cioko, White et Aluminium Brill, les éléments en aluminium apportent au verre une touche de brillance issue des différents bains de fixation préalables. À noter enfin, la présence très visuelle du câble, voulu comme un « apport  chorégraphique et source de mouvement. Il s'agit presque d'une représentation visuelle du flux d'électricité » conclut Edward Barber à propos de cette ultime réinterprétation d'une silhouette toute en rondeur, devenue familière.

©Flos
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