MUT Design casse les codes du in & out

MUT Design casse les codes du in & out

MUT Design est chargé de la conception de la « Das Haus 2020 » de l’IMM. Une occasion pour le fer de lance de la « new wave » du design espagnol de présenter sa vision de la maison du futur.

Après la Tchèque Lucie Koldova en 2018 et le duo australien Truly Truly en 2019, c’est au tour d’un trio d’exposer sa créativité dans le Hall 3. MUT Design, fort de ses productions à succès comme le Nautica ou les Twins Armchair, accepte volontiers le challenge. Les fondateurs du studio, Alberto Sánchez et Eduardo Villalón, rejoints ensuite par la designer hollandaise Alika Pola Knabe, veillent à traduire leurs émotions dans la scénographie de leurs créations design.La « Das Haus » sera une maison idéale, et non véritable. Inspirée par leurs passés et leurs vies dans la région de Valence, leur production s’ancrera dans l’architecture des maisons traditionnelles méditerranéennes. Car ils considèrent que le quotidien dans son ensemble doit être la source d’inspiration primaire d’un designer.

Le studio espagnol brise la notion d’intérieur et d’extérieur

Les Espagnols chérissent un mode de vie « a la fresca ». Toute occasion est bonne pour manger, dormir ou rencontrer en dehors des murs de la maison. Ainsi, l’espace extérieur devient une extension de l’espace intérieur.
Le trio valencien pousse l’idée plus loin en supprimant la dualité intérieur-extérieur. Exit la structure classique. Les murs tombent, laissant apparaître les quatre pièces de leur projet, baignées de la lumière naturelle du soleil, et cloisonnant le patio au centre de la maison.
Puis il chamboule les présupposés. Les salles de socialisation deviennent intimes et inversement. Ainsi, la cuisine et la salle à manger propices aux échange deviennent des zones de repos, où l’individualité prime. La salle de bains, et la chambre à coucher se transforment en zones de partage et de vie.
MUT Design casse les codes dans le but de créer la confusion. Le studio souhaite donner une autre utilisation des objets afin d’inciter la réflexion des visiteurs sur l’usage de la maison. Ainsi, la salle de bains ne sera pas complétée par une baignoire ou une douche, comme à son habitude, mais par un hamac.

Une vitrine pour MUT Design

Rendez-vous incontournable de la scène du meuble européen, l’Imm de Cologne est l’occasion pour le studio de présenter son travail au plus grand nombre.
Les murs « encalados » de la maison, blanchis à la craie pour garder la fraîcheur et refléter la lumière comme en Espagne, accueilleront les deux produits qui ont révélé le studio au monde entier. La chaise suspendue Nautica et les Twins Armchair, chacune récompensée par le Red Dot Award, en 2014 et en 2017, trôneront dans deux des quatre salles de la « Das Haus ».
Le salon sera aussi l’occasion de dévoiler près de 10 nouveaux produits, estampillés MUT. Du mobilier créé spécifiquement pour la « Das Haus », qui aura un usage double, puisqu’il pourra être utilisé en intérieur et en extérieur.
À ces inédits se mêleront quelques produits accessoires issus du travail de jeunes designers étrangers.

Un studio qui se veut familial

Dérivé du catalan, MUT prend le sens de « Silence ! » en français et « Courage » en allemand, comme un mot d’ordre qui guide le trio. Devenu l’une des références du design européen, il assure un travail de qualité, fidèle à ses valeurs.
Près d’une décennie après sa création, le studio valencien est resté le même. Dès le début, Alberto Sánchez et Eduardo Villalón se sont entourés de quelques personnes de confiance, qui partagent leur vision créative.
Propulsé sur la scène internationale, le trio tient à maintenir son style de travail. Tout en visant des éditeurs et des clients d’un plus haut standing, il veut absolument continuer à se focaliser sur le plus important : l’ADN de leur design, à savoir un travail sur les matériaux naturels comme le verre soufflé, le bambou ou la céramique.

Rédigé par 
Rémi de Marassé

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4/4/2025
La Kasbah Tamadot, le luxe d'une nuit dans l'Atlas

Créée par Richard Branson, Virgin Limited Edition est une collection d’hôtels aux architectures inscrites dans leurs environnements comptant parmi les plus beaux de la planète.

Après la téléphonie, l'aérospatiale ou encore la musique, Richard Branson s'est lancé depuis plusieurs années dans le secteur de l’hôtellerie de luxe. Comptant neuf établissements, Virgin Limited Edition propose aux clients une expérience de voyage basée sur le bien-être et le dépaysement. Implantés aux quatre coins de la planète, de la Suisse au Kenya en passant par les îles vierges, l’entrepreneur britannique mise sur des lieux atypiques et majestueux où la beauté du paysage souligne l'architecture. Cette dernière, imaginée en cohérence avec la culture locale, offre un voyage sensoriel et visuel. C'est dans cet esprit qu'a été conçue la Kasbah Tamadot, nouvelle adresse de la prestigieuse liste de destination du groupe.

© Virgin Limited Editon

Les mille et une vie

Construite dans les années 1920 comme résidence du gouverneur local, la Kasbah Tamadot est implantée dans le petit village d’Asni, au pied des montagnes de l'Atlas, au Maroc. Ancienne propriété de Luciano Tempo, antiquaire et collectionneur italien, elle est acquise par Richard Branson en 1998. Une transaction qui comprend notamment un entrepôt rempli d'objets d'art, pour certains encore visibles dans le bâtiment. Rénové en profondeur en 2005 par Yvonne Golds de Real Studios, il devient un hôtel où s'entremêlent la douceur de vivre et le caractère historique et mystérieux des kasbah traditionnelles. Lorsqu'en 2023, le séisme frappe le nord du Maroc, le bâtiment est touché, nécessitant une seconde rénovation. C'est à ce moment-là que six riads et un second restaurant, Asayss, sont ajoutés au plan initial ainsi que dix tentes berbères.

© Virgin Limited Editon

Un décor naturel

Voulue en harmonie avec le paysage paisible dans lequel elle s'intègre, la Kasbah Tamadot demeure, malgré ses multiples évolutions et son esprit luxueux, dans l'esprit berbère. Dessiné autour d'un bâtiment central entouré d'escaliers menant à diverses cours et terrasses, le complexe offre une atmosphère reposante et intimiste grâce à ses hautes façades crénelées couleur ocre. Ponctué de patios verdoyants, chaque niveau s'ouvre sur l'extérieur. Conçue par Luciano Tempo, la terrasse de la piscine devenue un lieu de vie central de l'hôtel, offre une vue dégagée sur la chaîne de montagne environnante.

Sous les toits en toiles de tentes imaginés comme un hommage au style de vie ancestral, la décoration intérieure invite au dépaysement. Les objets chinés dans les souks de Marrakech et d'ailleurs et les pièces léguées par l'ancien propriétaire, sont mises en valeur par les travaux d'artisans tisserands locaux visibles dans la plupart des quinze chambres, toutes de couleurs différentes. De quoi se ressourcer pendant quelques jours, à l'écart du tumulte des grandes villes, avant de peut-être prolonger l'expérience à l'autre bout du monde.

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2/4/2025
La 8e Biennale Émergences se tiendra du 10 au 13 avril

La 8e édition de la Biennale Émergences se tiendra à nouveau au Centre national de la danse, du 10 au 13 avril. Intitulée « 9ter, destination métiers d’art », cette nouvelle édition propose de découvrir le travail de 56 créateurs minutieusement sélectionnés.

Avec près de 3 000 visiteurs recensés lors de l’édition 2023, la Biennale Émergences revient pour une nouvelle édition, toujours en partenariat avec Est Ensemble. Le commissariat a de nouveau été confié à Hélèna Ichbiah et Véronique Maire, déjà à l’œuvre lors de l’édition précédente. Ensemble, elles ont sélectionné 56 participants parmi plus de 300 candidatures, afin de mettre en valeur le meilleur de la création contemporaine.

L’objectif principal est de valoriser la création locale — 70 % des projets retenus sont issus du territoire — tout en représentant une scène émergente avec des profils variés. Certains créateurs sont jeunes diplômés, d'autres plus expérimentés, avec une tranche d’âge allant de 24 à 67 ans, offrant un véritable éventail d’approches et de sensibilités. L’édition 2024 est parrainée par Samuel Accoceberry et Bruce Cecere, fondateurs de la marque SB26, qui présenteront également, en marge de l’exposition principale, une sélection de leurs créations.

Une édition articulée en six tableaux

Pour structurer le parcours de la Biennale, les deux commissaires ont défini six « tableaux », construits autour des projets sélectionnés : Ouvrage moderne, Nature crue, Nouvelle excellence, Super simple, Futur archaïque, Non standard. « Cette édition s’articule autour de la transmission et du lien entre visiteurs et exposants. Ce qui est le plus important, c’est de rendre visible au plus grand nombre », confient-elles. Chaque tableau propose une expérience immersive pour découvrir les démarches créatives à travers dessins, maquettes, prototypes, échantillons, vidéos et objets finis.

Les 56 créateurs se répartissent comme suit :

• Ouvrage moderne : Atelier Dreieck, L’Établissement, Grégory Lacoua, Laurel Parker Book, Atelier Noue, P+L Studio, Studio Poudre, Atelier ST, Julia Trofimova — une sélection autour de l’innovation contemporaine, entre tradition et modernité.

© Noue Atelier

• Nature crue : Atelier Baptiste & Jaïna, Julie Bergeron, Cédric Breisacher, Abel Cárcamo Segovia, Luce Couillet, Materra Matang, Sara Mauvilly, Christine Phung & Célia Nkala, Fanny Richard, Colombe Salvaresi, Alice Trescarte, Céline Wright & Johan Després — des créateurs inspirés par la nature, ses matériaux et ses textures.

© Fanny Richard

• Nouvelle excellence : ansu studio, Xavier Brisons, La Compagnie du Verre, Atelier Font & Romani, Quentin Vuong, Christine Mathieu, Eudes Menichetti et Audrey Schaditzki — une mise en lumière du travail d’orfèvrerie, avec un souci du détail et des savoir-faire d’exception.

© Quentin Vuong

• Super simple : Pauline Androlus, César Bazaar, Théo Charasse, Guillaume Delvigne, Pierre Layronnie, Studio Lauma, Laure Philippe et Hermine Torikian — ici, l’évidence n’est jamais banale, portée par le principe « less is more ».

© Theo Charasse

• Futur archaïque : Chloé Bensahel, Jean-Baptiste Durand, Jules Goliath, Joris Héraclite Valenzuela, Marion Mailaender + Atelier Delisle, Baptiste Mairet, Marion Mezenge, Lou Motin, Studio Noff, Studio Quiproquo, Raphaël Serres, Alec Vivier-Reynaud, Lucas Zito Studio — une réflexion sur la mémoire comme levier pour penser le monde de demain.

© Jules Goliath

• Non standard : Wendy Andreu, Stéven Coëffic, Jonathan Cohen, Jean Couvreur, Prisca Razafindrakoto, Baptiste Vandaele — des créateurs qui explorent de nouvelles techniques industrielles ou remettent en question la production de série.

© Steven Coëffic

Des ateliers et animations en parallèle

En marge des six tableaux qui composent l’exposition principale, des ateliers seront proposés tout au long de l’événement, animés notamment par la Galerie du 19M, le fonds de dotation Verrecchia, et le GRETA ébénisterie du lycée Eugène Hénaff de Bagnolet.

La Biennale Émergences ouvrira ses portes le jeudi 10 avril et se tiendra jusqu’au dimanche 13 avril au Centre national de la danse (CND) à Pantin. Une exposition gratuite, qui s’impose comme un rendez-vous francilien incontournable pour les passionnés - ou non !- de design et de métiers d’art.

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4/4/2025
Fermob présente la collection Parisienne 21, une ode à l’art de vivre à la française

Inspirée des iconiques chaises des bistrots parisiens, la collection Parisienne 21 rend hommage à l’élégance et à l’héritage français, tout en incarnant parfaitement l’essence du design Fermob.

Conçue spécifiquement pour l’hôtellerie et la restauration, Parisienne 21 associe, tant dans son nom que dans son design, raffinement et chic à la française. Une revisite audacieuse qui défie les traditions pour proposer des modèles élégants et contemporains, alliant héritage et innovation.

Apporter une touche de modernité

Composée d’une chaise et d’un bridge, la collection Parisienne 21 a été imaginée par le studio de design Fermob avec l’ambition de capturer l’essence même de Paris, entre souvenirs, imaginaires collectifs et codes actuels. Chaque pièce est tressée à la main et réalisée en aluminium, incarnant ainsi le design du XXIe siècle. « Avec Parisienne 21, nous avons dessiné la collection que j’attendais, celle que je voulais à l’image de ce 21e arrondissement onirique, ou de celui des séries TV américaines. Chaque courbe, chaque ligne est pensée pour le beau, le confort et la prise en main. Son tressage manuel permet des déclinaisons subtiles en couleurs et en motifs », confie Bernard Reybier, président de Fermob.

Collection Parisienne 21 © Fermob

Allier confort, qualité et savoir-faire

Au-delà de son esthétique, la collection Parisienne 21 se distingue par ses qualités techniques, combinant légèreté, robustesse et praticité. Faciles à déplacer et empilables, ces chaises s’adaptent à tous les espaces. Conçues en métal – un savoir-faire que Fermob perfectionne depuis plus de 35 ans –, et recouvertes d’un tissage outdoor ; elles offrent ainsi une résistance optimale aux conditions extérieures.

Chaise Parisienne 21 © Fermob

Deux modèles, huit déclinaisons

En matière de personnalisation, la chaise et le bridge se déclinent en trois motifs de tressage distincts : Essentiel, Lignes et Prestige, chacun proposé en plusieurs coloris. La gamme Essentiel propose les coloris Réglisse, Gris Argile et Cerise Noire, la gamme Lignes est déclinée en une version Miel, Cactus et Cerise Noire tandis que Prestige est disponible en Cerise Noire et Gris argile. Les professionnels pourront également personnaliser les assises grâce au service Affaires Spéciales de Fermob.

Plus d'informations en cliquant ICI.

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2/4/2025
Victoria Wilmotte, en abscisse et en ordonnée

Pour rencontrer Victoria Wilmotte, il faut se rendre quai des Célestins, dans son bureau, studio ou atelier, que certains appellent Souplex, et descendre au sous-sol par un escalier en métal voir ses machines-outils. Impeccablement rangées le long du mur, sur un sol en béton parfaitement balayé, elles s’alignent. Elle a récemment ouvert un showroom, rue Madame pour exposer et vendre son autoproduction.

En vraie bricoleuse maniaque, comme un chef en cuisine, elle range ses affaires après sa journée de travail et pas un tournevis ne manque sur son tableau à outils ou dans ses tiroirs de métal. Chez Victoria Wilmotte, tout doit être à sa place. Et elle-même s’installe derrière un bureau en marbre blanc sur le fauteuil Chair One de Vitra dessiné par Konstantin Grcic, son mentor. Diplômée de l’École Camondo, elle décroche en 2008 un master en design products au Royal College of Art de Londres et crée d’emblée son propre studio, VW Design, qui deviendra en 2012 Studio Victoria Wilmotte SAS. Dans son atelier de 140 m2, elle taille, elle coupe, elle plie le métal, le peint, le ponce, le fait briller ou le martèle, pour le mettre sous son plus bel aspect. Parler, elle n’en a pas trop le temps.

© Fabien Breuil


Théorie de la pièce unique

Sa grosse actualité de fin d’année 2024 a été l’ouverture de son showroom en novembre, rue Madame, à Paris, à la place de la boutique Kitsuné, et dans lequel elle expose sa dernière collection, Concav. Elle aime bien travailler par collection, sur des séries limitées, et constituer des petites familles de pièces uniques. Au Mobilier national, la console Pleat, ou Plissé, est entrée dans les collections de l’ARC, l’Atelier de recherche et de création, dans sa couleur orange. Celle-ci est aussi éditée par Theoreme Editions, dans trois coloris et six éditions par couleur, mais là, ce n’est pas elle qui la produit.

Collection Concav © Jean-Pierre Vaillancourt

Les pièces présentées dans son showroom sont toutes des originales, réalisées par ses soins. La protection d’un produit vient de sa publication. Publication dans la presse, publication sur Instagram, publication par la maison d’édition… Les produits ne sont jamais identiques à 100 % puisqu’il y a sa patte à chaque fois. Un creux dans un pied, une courbure : c’est un énorme travail. Les blocs Concav semblent massifs. C’est en fait du métal plié sur lequel se pose un plateau en  verre avec un film de couleur.

Collection Concav © Jean-Pierre Vaillancourt

Des matières particulières

Sa première exposition, en 2009, était tout en marbre et sur mesure. Les commandes pour les particuliers sont celles qui font rentrer l’argent nécessaire au fonctionnement de sa factory à la Warhol. Sa cheminée en marbre (d’abord dessinée en Corian pour la Galerie Torri et le PAD Paris 2016), qui se déplie sur les montants et sur le plateau, comme une pyramide maya, avec sept niveaux de marches, recueille un franc succès. Elle a envoyé deux cheminées en Australie à la fin du mois de novembre. Cette cheminée plaît énormément à une clientèle très friande d’images postées sur le Net. L’édition l’intéresse toujours si elle reste un procédé industriel, mais à petite échelle. Elle ne veut pas faire la même pièce à répétition. Les éditions spéciales, les éditions limitées dans des finitions particulières, les éditions sur mesure sont sa signature, et l’ouverture de ce showroom va lui permettre d’élargir sa diffusion.

Collection Concav © Jean-Pierre Vaillancourt

Toucher le plus grand nombre

Elle adorerait collaborer avec Ikea, comme Sabine Marcelis. Rester collectible n’est pas son objectif. Petits objets, vases, plateaux, miroirs sont des objets plus abordables qui lui permettront de toucher un plus large public. Mais elle reste maîtresse du dessin. À chaque fois qu’elle a délégué cette tâche, cela n’a pas vraiment fonctionné. Elle exerce son métier un peu comme un sculpteur, en prenant la matière à bras-lecorps. En improvisant les formes, en pliant l’acier ou le papier métallisé. Elle n’utilise pas la 3D. Elle aime être dans l’action, saisir le métal, le tenir, le plier, le manipuler derrière ses machines. Elle s’attache au détail et ne laisse rien au hasard, ni même l’angle au sol, qui doit être parfait. Dans la journée, elle découpe un miroir. Comme Héphaïstos, elle forge sa production. Elle contrôle les commandes. Et la matière, docile, se plie à ses désirs. Comme face à une Wonder Woman.

Tables basses Pli pour ClassiCon © Jean-Pierre Vaillancourt
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