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Avec son Masterprint, WhiteWall, laboratoire photographique spécialiste de la finition photo haut de gamme, a mis au point une révolution technique répondant aux plus hautes exigences en termes de design et de qualité. Il est désormais possible d’imprimer et de contrecoller des photographies sous verre acrylique, dans des dimensions auparavant inimaginables, jusqu’à 500 x 240 centimètres. Qu’il s’agisse d’un paysage, d’une photographie d’architecture ou d’un portrait, les formats monumentaux permettent de porter un message extraordinaire dans leur lieu d’exposition.
Le Masterprint est une première mondiale dans le domaine de la photographie d’art. Afin de mettre en scène des photographies grand format de manière aussi parfaite, WhiteWall a rassemblé toutes ses compétences techniques et artisanales. Plusieurs années de recherche, de développement et de tests ont été consacrées à ce produit innovant. « Avec le Masterprint, nous nous démarquons clairement de tous les fournisseurs de finition photo, car il s’agit de la première et de la seule imprimante fine art à base d’encre pigmentaire au monde capable d’imprimer jusqu’à 240 cm de largeur » explique Alexander Nieswandt, fondateur et PDG de WhiteWall. Cette technologie d’impression révolutionnaire est couplée à un papier spécialement conçu pour WhiteWall.
Le Fine Art à la perfection
Le résultat est spectaculaire, avec des couleurs brillantes et des détails exceptionnels. En regardant l’image, la perception de l’œil semble interminable. Même de près, les moindres détails restent absolument nets.
La commande d’un Masterprint WhiteWall comprend également un service exclusif « Professional Art Service » : les clients peuvent bénéficier de conseils complets et personnalisés afin de coordonner de manière optimale le motif et la mise en œuvre. Ensuite, les experts du laboratoire photo garantissent une mise en œuvre parfaite à toutes les étapes de la production dans la fabrication interne. De la vérification approfondie du dossier à la production au centimètre près, en passant par l’encadrement soigneusement réalisé à la main pour des formats allant jusqu’à 180 x 290 centimètres. Une épreuve professionnelle est également disponible sur demande. Chaque épreuve maîtresse est inspectée à la main et emballée avec une grande précaution avant d’être livrée. Un emballage spécial en bois garantit un transport sûr. Le Masterprint est livré sur place, sur le lieu d’exposition. En outre, les clients ont la possibilité de faire expédier leurs œuvres d’art par une société d’expédition spécialisée, qui se chargera d’accrocher la maquette et d’éliminer l’emballage si nécessaire.
A propos de WhiteWall
WhiteWall est le meilleur laboratoire photo pour tous les passionnés de photographie. Fondée en 2007 par Alexander Nieswandt, l’entreprise s’est imposée comme novatrice dans le domaine de la finition photo et le premier laboratoire photo au monde, grâce à son expertise approfondie et au développement de nouvelles technologies. La qualité intransigeante de la marque repose sur des supports de premier choix, des contrecollages effectués à la perfection et un atelier réalisant des cadres entièrement sur mesure.
Plus d’informations sur : www.whitewall.com/fr
Le Prix Paris Shop and Design, qui récompense les meilleures réalisations d’aménagement intérieur de commerces, d’hôtels, restaurants et lieux culturels, revient pour une 8e édition. En plus de l’ajout de la RSE comme nouveau critère de sélection, l’organisation proposera en parallèle une nouveauté : le PSD Incubateur by French Design. Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 31 mars.
En octobre dernier, le prix Paris Shop and Design récompensait 6 réalisations d’aménagement dans les 6 catégories en lice (Alimentaire ; Bien-être, Santé, Beauté ; Culture, Loisirs, Services aux particuliers ; Hôtels, Cafés, Restaurants ; Maison, Décoration et Mode). Un prix gratuit et ouvert à tout commerçant, architecte ou designer pour une réalisation de moins de 3 ans. L’appel à candidature pour participer à cette nouvelle édition est lancé du 1er mars au 30 avril 2022.
La RSE, nouveau critère de sélection
Pour cette 8e édition, le comité d’organisation a souhaité ajouter une dimension RSE aux critères de sélection des projets. L’environnement, la durabilité du concept et des travaux dans le sourcing ainsi que le parcours client seront donc des aspects qui seront évalués et pris en compte dans la note globale des projets. De plus, une mention spéciale pourra être décernée si le jury trouve qu’un projet sort particulièrement du lot.
Nouveauté 2022 : Le PSD Incubateur by French Design
Autre nouveauté cette année : la mise en place du PSD Incubateur by French Design. Lancé en parallèle du prix classique, cet incubateur permettra à un commerçant avec un projet de rénovation ou de création d’espace d’être accompagné dans sa réalisation. Le porteur du projet retenu sera mis en lien avec des architectes et designers susceptibles de l’aider dans sa mise en place. Une fois le duo trouvé et validé, les équipes de la CCI Paris, du French Design et tous les partenaires relatifs les accompagneront dans la réalisation. L’appel à projets est lancé du 1er au 31 mars.
Plus d’informations et inscriptions sur : www.entreprises.cci-paris-idf.fr
Thierry Launois assure la direction de JVD depuis 2016. Créée en 1984, cette société industrielle basée à Nantes est spécialisée dans la fabrique d’équipements d’hygiène. En 2021, JVD dévoile les purificateurs d’air Shield et Shield Compact, issus de 5 ans de recherche et dont le design a été imaginé par Ramy Fishler.
Thierry Launois assure la direction de JVD depuis 2016. Créée en 1984, cette société industrielle basée à Nantes est spécialisée dans la fabrique d’équipements d’hygiène. En 2021, JVD dévoile les purificateurs d’air Shield et Shield Compact, issus de 5 ans de recherche et dont le design a été imaginé par Ramy Fishler.
Le marché du Aircare s’est sur-développé depuis le début de la crise sanitaire. Peut-on dire qu’il y a eu une prise de conscience accélérée ?
Avec près de 15 000 litres d’air respirés par jour, la qualité de l’air a en effet toute son importance. Certes, le contexte actuel sert la cause du traitement de l’air et a un aspect positif sur la réceptivité de nos produits, mais nous essayons de prendre du recul concernant la crise. Nous ne voulons pas qu’ils ne soient associés qu’à ce paramètre. Les produits JVD sont pensés pour les 50 années à venir et notre prise de conscience sur l’exposition aux contaminants et la pollution de l’air s’est manifestée il y a cinq ans, bien avant la crise. Nous avons lancé des études sur la qualité de l’air intérieur qui nous ont permises d’aboutir au lancement de nos purificateurs d’air collectifs et individuels en avril et septembre 2021.
Comment travaillent les équipes de R&D chez JVD ?
Il y a un bureau d’étude intégré dans l’entreprise avec une équipe scientifique de sept personnes. Nous avons également recruté un directeur scientifique qui est docteur dans le traitement de la qualité de l’air. Avoir une équipe d’experts traduit l’ADN de JVD qui est de mettre un point d’honneur sur un investissement performant et fiable. Les travaux réalisés ont permis de développer deux technologies ; une passive à travers un système de filtration, et une active destructive qui va permet d’éliminer les polluants, les odeurs et les allergènes.
Vous avez collaboré avec Ramy Fishler pour votre gamme de purificateur d’air Shield et Shield Compact, une raison particulière à ce choix ?
Les produits de la gamme Shield ont un haut niveau de performance et on voulait vraiment que le premier contact, qui est d’abord visuel, conforte l’utilisateur dans ce niveau de performance. Le design des purificateurs Shield a été imaginé par Ramy et son équipe pour atteindre une ambition précise : avoir des produits que l’on a envie d’avoir près de soi dans son quotidien. On veut des produits beaux certes, mais qui répondent à des problématiques particulières liées à la pollution, aux virus et aux allergies. Au vu des premiers retours, le défi a été relevé avec brio puisque les produits ont leur place partout et le design plaît aux utilisateurs.
Quelles sont les propriétés et particularités des purificateurs de la gamme Shield ?
Ils sont imaginés spécifiquement pour traiter les polluants et contaminants. Actuellement, on compte près de 30% de français avec une allergie et une prévision de 50% d’ici 2050. La technologie développée au sein de nos purificateurs laisse un sentiment d’air frais permanent. Ils purifient l’air d’espaces collectifs pouvant aller jusqu’à 50m2 pour le Shield et sur une surface individuelle plus réduite pour le Shield Compact. De plus, il est important de souligner que nos produits sont 100% Made in France puisqu’ils sont tous fabriqués au sein de l’usine à Nantes. Nous favorisons les circuits courts, ce qui réduit considérablement l’impact carbone de l’entreprise.
Pour la première fois à l’Espace Muraille à Genève, l’exposition « Important Nothings by Lignereux » présente des objets actuels très précieux, inspirés par le savoir-faire en sommeil d’un grand marchand-mercier du XVIIIe siècle français, Martin-Eloy Lignereux. Entre savoir-faire historiques et actuels, une élégante conversation se crée, évoquant en filigrane la question de l’objet et de sa pertinence dans le temps.
Créé par les collectionneurs et mécènes Caroline et Eric Freymond, l’espace Muraille est un lieu réputé d’expositions dédiées à de grands artistes et designers, comme parmi d’autres, Tomàs Saraceno en 2015, Sheila Hicks en 2016, Olafur Eliasson en 2018, Michal Rovner en 2019 ou encore Arik Levy en 2020. En 2022, la directrice artistique Caroline Freymond a invité Gonzague Mézin, créateur d’objets rares qui, depuis 2016, s’emploie avec de nombreux artisans d’art à réveiller la marque Lignereux, créée en 1781 mais endormie pendant deux siècles. Au cœur de la vieille ville, il imagine un dialogue entre vingt-quatre objets contemporains précieux et des pièces du XVIIIe siècle, appartenant à une grande collection privée genevoise.
Les trois Parques, entre la vie et la mort
Cependant, loin de proposer une exposition d’objets inertes revisitant des savoir-faire anciens, Gonzague Mézin a construit un scénario nourri de ses fantasmes et du mythe des trois Parques grecques Clotho, Lachésis et Atropos, filant et défilant les étapes de la destinée humaine. « Important Nothings est une expression empruntée à Jane Austen qui, en 1808, écrivait à sa sœur : « Lequel de mes petits riens d’importance, dois-je te parler en premier ? » Ces « riens d’importance » sont pour moi ces moments où la vie bascule vers la lumière ou vers la nuit. »
La première salle renvoie à Clotho, la plus jeune des Parques fabriquant le fil de la vie, à travers des pièces extravagantes comme Fluke, rouet lumineux projetant ses ciseaux d’or, autour duquel vient se lover Ourobos, le serpent qui se mord la queue. Ou encore Chrysalis I et II, cocons de verre à la lumière captivante, où viennent s’agglutiner des papillons d’un autre temps, créés par le souffleur de verre Xavier Lenormand, le luminophile Thierry Toutin, et l’atelier de dorure et brunissure sur métaux Silv’Or. Dans l’escalier menant au sous-sol, Folly est une vanité version 2022. Suspendu à une corde coupée par les Parques, un crâne déformé, lézardé, partiellement doré au feu irradie de ses flèches. Enfin, parmi d’autres œuvres, celles de la salle dédiée à Atropos, la plus sombre des divinités, méritent le détour. Thirst évoque une roue – celle du désir – en marqueterie de paille teintée en bleu, illuminée de l’intérieur, et portée par trois autruches rappelant celles du bar-autruche de François-Xavier Lalanne. A la fois délicate et violente, Mighty Fountain est une spectaculaire installation en porcelaine à glaçure céladon Chun et bronze doré au feu, cordelettes et fils de laiton. Là, des cascades dessinant des visages terrifiants, où une goutte d’eau se métamorphose en balle de fusil aux impacts visibles, surgissent de splendides fûts en porcelaine.
Au fil de cette présentation à effets de surprise, scandée, à chaque chapitre, par un parfum créé par les Parfums Henry Jacques dont les jus sont inspirés par les objets du collectif et dédiés à chaque Parque, ces objets pétris de références sont mis en regard d’objets anciens. Des vases montés du XVIIIème siècle sont présentés en un déferlement rococo de formes inversées et couleurs, très près du sol, ou encore en un « entassement » de pots-pourris d’époque Louis XVI. Au sous-sol, une pendule portique d’époque Directoire et une « table volante » de 1790, du marchand-mercier Lignereux dialoguent également avec les œuvres contemporaines.
Réjouissante et inquiétante dans ses propos, l’exposition visuelle et olfactive est un voyage complexe et haletant au pays du sombre et du merveilleux. Une invitation à réfléchir sur notre monde actuel, à travers la question de la finitude de nos objets dans ce qu’ils ont de plus précieux mais aussi de plus dérangeant et inutile.
Place des Casemates 5, CP 3166 / 1211 Genève 3 / Informations sur : www.espacemuraille.com Exposition jusqu’au 7 mai 2022.
Première Vision, salon aux mille tisseurs et fabricants de matières premières pour la mode et le design, a fermé les portes de sa dernière édition sur des résultats en nette amélioration. Rude et doux, technique mais naturel, léger et dense à la fois, le printemps-été 2023 vu par le leader des salons de matières premières pour le textile-habillement et la maison a joué sur les contradictions nées pendant la crise.
Tiré par des innovations éco-responsables, la recherche de produits répondant aux besoins nouveaux des consommateurs mais surtout par le besoin des acteurs de la filière de se retrouver, le salon leader de l’amont de la filière s’est tenu les 8, 9 et 10 février 2022. Ces derniers pourront poursuivre leurs recherches, achats et sourcing en ligne… après avoir savouré, caressé, essayé sur la peau, jugé le tombé de quelque 65.000 étoffes et qualités « en vrai ».
Car sensuelle, sensorielle et tactile, la mode ne pourra jamais se digitaliser complètement et « cela a fait un bien fou », comme il a été entendu souvent dans les allées des halls 4. 5 et 6 du Parc des Expositions de Villepinte, de pouvoir toucher à nouveau des tissus. En « apprécier le relief », les accidents, « les petits effets de surfaces sous la pulpe des doigts » ont été des plaisirs retrouvés pour des créateurs. « Voir comment ils prennent la lumière », « mesurer les différentes hauteurs de teintes, tester les harmonies» a même été salvateur pour des chefs de produits, bien en peine devant leurs écrans pour sélectionner les couleurs justes. Mais surtout, les designers ont pu renouer avec l’une des essences de leur métier : « voir comment les tissus se comportent quand on les froisse, quand on les prend à pleine main ou qu’on les drape sur soi ».
Première Vision, un salon de la contradiction ?
D’autant que la tendance majeure est la contradiction. Desolina Suter, la directrice de la mode de Première Vision, parle de la non binarité des tissus. « Les étoffes aiment à troubler les sens, à dire le contraire de ce qu’elles montrent ». Réel et tangible ou virtuel ? Frivole ou rationnel ? Sport ou couture ? Il y a en effet de l’ambiguïté dans les lins tissés dans une armure satin, lisse et glissante d’un côté, sèche et un peu âpre de l’autre. Que dire de jerseys sportifs, dont l’élasticité naturelle a toujours été très plébiscité, dans lesquels on aurait envie de tailler des robes du soir ? Des laines et des lins contrecollés d’une membrane imperméable et respirante hyper technique (Lineaessa Group) qui permettraient de rendre les manteaux chics aussi efficaces que des parkas de ski ?
Ecoresponsable
La durabilité est un prérequis pour toute sélection et les exposants en ont eu la confirmation. Les ouatines des doudounes, dont l’image très tech accentue le côté synthétique et la dépendance à la pétrochimie, ne s’envisagent que dans des versions bio. En pétales de fleurs, dans des déchets agricoles ou des tissus recyclés, la révolution verte gagne toutes les couches du vêtement et infiltre les oreillers, coussins et édredons. Le non teint, avec des nuances qui proviennent exclusivement de la nature, est une tendance montante. Mais les colorations naturelles ont également le vent en poupe et le bleu sera la couleur du prochain été.
« Là où on avait l’habitude d’utiliser des produits chimiques, des enductions ou des conditionnements pré-tissages, aujourd’hui, les tisseurs mettent au point des techniques mécaniques pour obtenir les effets souhaités », remarque Desolina Suter. « Cela est clairement un effet de la crise ». Cela avait commencé avant la pandémie. « Nos tisseurs avaient déjà pris le tournant écoresponsable mais c’est encore plus vrai aujourd’hui que tout ce que nous faisons -acheter des vêtements de la mode, de la déco y compris- doit être porteur de sens ». Les chanvres (Libeco) et les orties du Népal (Filasa) qui imitent des draperies « so british » ou des taffetas couturissisme en sont la preuve. « On a le biomimétisme que les consommateurs réclament mais la très haute technicité permet de répondre à leur besoin de confort, de fluidité, de souplesse mais aussi d’élégance ». Car il ne faut pas oublier que « la mode est désir », conclut Desolina Suter.
Durant 4 jours, du 7 au 10 février, EuroFabrique a réuni non moins de 35 écoles d’art européennes au Grand Palais Ephémère. Une belle initiative qui met à l’honneur Paris, à l’heure où la France prend la présidence du Conseil de l’Union européenne.
Les 400 étudiants en arts, design, cinéma, théâtre et musique, issus de 13 pays ont proposé 19 projets en commun qui échafaudent l’Europe de demain. Les valeurs et problématiques du continent ont été questionnées sous des formes diverses et variées puisque plusieurs media ont été mis en avant. Performance, impression 3D, dessin, son ou encore création textile ont permis aux étudiants d’exprimer leur vision de ce rassemblement de 27 pays.
La jeune garde européenne a abordé des sujets sensibles comme l’écologie, la question des frontières ou le langage en travaillant par groupe d’élèves de différentes écoles. À ces 35 écoles est venue s’ajouter une 36e, composée pour l’occasion d’étudiants réfugiés en lien avec le Programme Etudiants Invités (PEI) et des artistes en exil résidents dans les écoles d’art françaises par le biais de PAUSE (Programme d’Aide d’Urgence aux Scientifiques et Artistes en Exil).
Ce rassemblement a été l’occasion d’imaginer une nouvelle forme d’agora créative, tout en créant de nouveaux réseaux sociaux entre étudiants et artistes. Dommage cependant que le public n’ait eu accès à ce forum uniquement le jour de clôture…
Un nouvel équipement dédié aux métiers d’art et du design ouvrira ses portes cet été. Situé en lisière de la Manufacture de Céramique de Sèvres et du Domaine national de Saint-Cloud, dans deux bâtiments mitoyens classés Monuments Historiques, ce Jardin des métiers d’art et du design (JAD) accueillera les professionnels dans une vingtaine d’ateliers et espaces collectifs. Au programme aussi, espaces de coworking et de convivialité, showroom, makerlab, incubateur… Le lieu sera ouvert dès septembre au public dans le cadre d’une programmation dédiée. L’appel à candidatures est ouvert jusqu’au 31 mars.
Le Jardin des métiers d’art et du design est le fruit de la volonté du département des Hauts-de-Seine de proposer un équipement culturel dédié aux métiers d’art et au design. Ainsi, ce sont deux bâtiments mitoyens situés sur les communes de Sèvres et de Saint-Cloud dans l’ouest parisien qui composent cette nouvelle institution. Côté travaux, la réhabilitation des bâtiments a été menée par l’agence De Ponthaud. Le JAD se veut lieu de création, d’innovations et d’échanges à destination des professionnels des deux disciplines. Jusqu’au 31 mars, un appel à candidatures international est lancé pour les designers et artisans d’art qui souhaitent intégrer les ateliers du JAD pour des projets communs.
Le JAD : 2600m2 propice au partage et à la création
Le JAD, c’est deux bâtiments, trois niveaux et 2600m2 de surface au total. Totalement rénovée, la structure propose à la location individuelle ou partagée une vingtaine d’ateliers (entre 30m2 à 110m2), à destination des professionnels. Il se compose également d’ateliers partagés aménagés, d’un markerlab, d’un incubateur, d’un showroom, d’un espace de convivialité ainsi que de salles de réunions et de réception. Un lieu multi-usages qui se veut propice à l’expérimentation, la recherche et surtout la transmission de savoirs-faire rares et traditionnels.
Au-delà de la multiplicité de ses services, la force de JAD réside à la fois dans son accessibilité économique, son environnement stimulant et dans son accompagnement adapté à chacun qui permet aux professionnels de s’implanter plus aisément sur le territoire. Outre ces paramètres, le JAD est aussi un lieu idéal de rencontre entre professionnels et publics mais également de favoriser les échanges entre les deux disciplines.
Par ailleurs, le JAD proposera dès septembre 2022, un programme culturel ouvert à la fois aux publics amateurs, aux apprenants et aux professionnels associés.
JAD : Un appel à candidatures prolongé jusqu’au 31 mars
Dans l’optique d’attirer un maximum d’artisans des métiers d’art et du design à venir partager leur savoir-faire ou attirer ceux qui souhaitent s’en imprégner, le JAD a lancé un appel à candidature international entre le 1er février et le 31 mars. Il est ouvert à tous les professionnels évoluant dans les métiers d’art et du design qui souhaitent établir une collaboration dans le but transmettre et de promouvoir leur savoir-faire. Les candidats retenus formeront un groupe fort de leur expérience respectives et qui pourront ainsi travailler en complémentarité les uns avec les autres.
Au-delà d’une certaine créativité tous azimuts, la jeune création tchèque surprend par sa maturité. Tous ont la maîtrise d’un processus de fabrication, en lien avec des savoir-faire traditionnels dont regorge la République tchèque : art du verre en tête, puis travail du bois, du cuir, de la céramique, du métal. Repérage de talents découverts lors de la dernière Designblok.
Malgré la crise sanitaire, la Designblok a eu lieu à Prague en octobre 2021. Designers et marques du design tchèque étaient au rendez-vous, sous le signe du Bonheur, thématique choisie pour cette session de plus de 200 installations. Avec une singularité, celle de mêler l’univers de la mode et le design d’objets, ainsi que de grandes marques du design. Un jury international constitué a départagé les 15 finalistes en design et 15 en mode, tous issus de la mixité des écoles d’art et de design européennes.« Cette exploration à la recherche du bonheur implique le retour à une proximité vers la nature, à l’humain et à ses besoins essentiels. Le design est très important pour la renaissance d’une vie de qualité et pour la fonctionnalité des objets qui nous entourent, afin de préserver la beauté de l’environnement pour les générations futures. Le design doit être créé par des gens, pour des gens», a déclaré Jana Zielinski, directrice de la Designblok.
Mikolášková & Drobná
Premier projet de ce duo de designers, Scene collection laisse place à l’imagination et au rêve. Née dans le contexte morose de la crise sanitaire, elle s’inspire de fragments d’architectures qui se déploient en petites tables intérieures pour la maison. Un ensemble qui se compose ou se décompose comme un jeu de construction avec en toile de fond un lieu fictif… Les couleurs vives et les arches douces suscitent l’émotion auprès des spectateurs engagés un peu comme des acteurs. Le décor est complété par des vases en verre en forme de colonnes antiques (réalisés en collaboration avec la cristallerie Preciosa Lighting), des serre-livres et des bols. Ces scénographies transportent le visiteur dans une rêverie tonifiante, et cela fait vraiment du bien !
www.terezadrobna.com ; www.mikolaskova.com
Pauline Hagan
Cette jeune artiste franco-britannique s’est installée il y a sept ans à Prague, par passion pour ce pays et pour ses savoir-faire traditionnels, qu’elle a pu expérimentés chez des artisans locaux. Pauline Hagan crée des objets en céramique et des bijoux en argent. Elle a élaboré sa nouvelle collection Aube, des vases en céramique entièrement modelés à la main, pendant le confinement et présentés en octobre dernier pendant la Designblok. Les silhouettes sculpturales et ondulantes des vases révèlent et interagissent avec l’espace qu’ils occupent. Pas d’outils, ni de technique de moulage, pour ces créations, la main modèle les formes tubulaires, dans un processus très personnel et empirique. Peu de dessins préalables, elle travaille à l’instinct, à la manière d’un sculpteur, laissant le processus définir le résultat de la pièce. Ces nouveautés marquent un nouveau départ, le lancement de sa propre marque et de son site de vente en ligne.
Terezie Lexová et Štěpán Smetana
Repérés à l’exposition « Renaissance » de la Designblok, les designers confirmés, Terezie Lexová et Štěpán Smetana ont adopté le savoir-faire du cintrage en bois de placage pour la conception et la fabrication de la collection Swell. Ils ont puisé leur inspiration au cœur même du procédé qui permet de contraindre le bois sans effort, d’obtenir des galbes doux et audacieux. En associant le matériau, bois de placage de frêne, et la technique du pressage, les courbes et vagues ont défini les fondements de cette nouvelle collection composée de tables basses, bien campées sur de solides pieds en bois massif. Le duo de designers travaille ensemble sur divers projets depuis 2018, axés sur la conception de produits, le design d’espaces, l’identité graphique de marque. Expérimenter, tester, aller contre l’ennui, tels sont les enjeux de leurs recherches créatives et de repousser les limites de la matière.
Filip Krampla
Sa démarche ? Un produit éco-conçu compact 100% bois. C’est ce qui a sans doute retenu l’attention du jury pour son projet qui figurait parmi les 15 finalistes de la Designblok 21. Cette typologie brutaliste de fauteuil repose sur un principe de découpe du matériau : un dossier, une assise, et des pieds qui se prolongent en accoudoirs. Le gabarit de chaque pièce respecte la feuille rectangulaire d’une plaque de contreplaqué. Le fauteuil optimise ainsi l’utilisation du matériau et réduit les déchets à toutes les étapes de la production. Même s’il a un air de déjà vu, ce modèle est subtil et élégant tout en étant structurellement solide et stable. Pour la production en série la colle utilisée est fabriquée à partir de déchets de lignine, un composant naturel du bois.
www.krampla.cz/en/portfolio-en/
Nicolas El Kadiri
Il figurait parmi les 15 finalistes de la Designblok 21 avec son projet de diplôme de l’ECAL (Lausanne, Suisse). À partir du constat de l’essor du télétravail et du besoin de se dégourdir tout en faisant de l’exercice physique à l’extérieur, ce jeune étudiant a réinventé l’usage du mobilier urbain. Avec Jim, il propose un banc hybride dont il détourne les usages communs afin de l’intégrer dans un paysage urbain. Se rapprochant d’un équipement sportif, il est accessible à tous et de manière plus fluide. Sa typologie compacte et rationnelle est conçue pour exercer un certain nombre de mouvements grâce à deux poignées en tube d’aciers de chaque côté ainsi qu’aux niveaux des plateformes en frêne, tout en permettant différentes postures.
Inspirée des dîners aristocratiques victoriens du XIXe siècle, l’installation « Monobloc Dinner Party » de Pierre Castignola pose question. Scénographie ironique en clin d’œil à une époque révolue ou réflexion sur un banal fauteuil en plastique ? Derniers jours pour la découvrir à la galerie Atelier Ecru à Gand (Belgique).
A la fois artiste et designer, Pierre Castignola n’en n’est pas à sa première expérimentation. Il poursuit ses recherches autour de ce fauteuil emblématique, depuis ses études à la Design Academy de Eindhoven, dont il est diplômé Cum Laude en 2018. Pour cette installation « Monobloc Dinner Party », créée à la galerie Atelier Ecru, il compose, assemble, des typologies du mobilier néobaroque, lustres, chaises et tables, étagères, tabourets avec un matériau unique, le plastique récupéré des fauteuils en plastique d’extérieur.
Dans un joyeux démantèlement de formes, il joue avec les formes archétypales des objets, dans un contraste saisissant, audacieux, entre l’approche brute et intuitive de la série Copytopia enrichie de nouvelles pièces, et les codes de la bonne société. Remettre en question la hiérarchie des matériaux et valoriser ce matériau pauvre, en plastique de récup, c’est aussi en filigramme le propos de son travail. Dans le prolongement de l’orientation conceptuelle, il s’interroge également sur les bénéfices du brevet dans le cadre du système de la propriété intellectuelle en utilisant l’un des objets les plus reconnaissables, le fauteuil en plastique. (Pour en savoir plus, lire son portrait dans Intramuros n° 207).
« Monobloc Dinner Party, » une installation de Pierre Castignola, jusqu’au 27 février, à l’Atelier Ecru Gallery, à Gand.
Plus d’informations sur www.weareatelierecru.com et www.pierrecastignola.com
À un peu plus de deux mois de l’ouverture de la 59e édition de la Biennale d’art contemporain de Venise, la curatrice générale italienne Cecilia Alemani a dévoilé à la presse les thèmes et artistes de l’exposition internationale. Résumé dans ses grandes lignes de la manifestation, en attendant le détail prochain du pavillon français, qui vient d’annoncer accueillir l’artiste Zineb Sedira.
Du 23 avril au 27 novembre 2022 aura lieu la 59e édition de la Biennale d’art contemporain de Venise dont l’exposition internationale rassemblera 213 artistes de 58 pays dont cinq nouveaux venus (Cameroun, Namibie, Népal, Oman et Ouganda) pour 1433 œuvres et objets exposés. Une édition d’autant plus attendue que retardée d’un an, fait inédit depuis la SecondeGuerre mondiale. The Milk of the Dreams / Il latte dei Sogni, en français « Le Lait des Rêves » en est son titre, qui sonne comme le récit d’un conte merveilleux, emprunté au livre éponyme de l’écrivaine mexicaine Leonora Carrington (1917-2011), où « des créatures fantastiques et de multiples figures métamorphiques sont des compagnes d’un voyage imaginaire à travers les métamorphoses du corps et des définitions de l’être humain ».
Une Biennale sur le corps et le relationnel
Née des longues discussions entre les artistes et la commissaire via leurs écrans interposés, l’exposition internationale qui se tiendra au pavillon central et dans les espaces des Corderies, propose de réfléchir sur des interrogations actuelles, à travers trois thématiques : la représentation des corps et ses métamorphoses, la relation entre les individus et les technologies, ainsi que les liens entre les corps et la Terre. Cinq autres petites expositions « trans-historiques », conçues par le laboratoire de recherche Design Forma fantasma, vont également porter de nouveaux regards sur les sujets traités au sein de la grande manifestation, à travers la mise en parallèle de documents, objets trouvés et œuvres d’art à caractère muséal.
Une Biennale qui met à l’honneur les femmes et la peinture
De ceci, il en ressort un accent porté aux artistes féminines et féministes, comme parmi beaucoup, Eileen Agar, Leonora Carrington, Claude Cahun, Leonor Fini, Ithell Colquhoun, Loïs Mailou Jones, Carol Rama, Augusta Savage, Dorothea Tanning, en passant par Aneta Grzeszykowska, Julia Phillips, Christina Quarles, Shuvinai Ashoona, Birgit Jurgenssen, plasticiennes mettant en exergue les corps en mutation, qui remettent en cause la vision humaniste occidentale héritée de la Renaissance, à travers leurs mondes hybrides et connectés. Également, la prédominance de la peinture et des arts appliqués comme en témoignent, parmi tant d’autres – et la liste est longue –, les toiles narratives de l’Américaine octogénaire Jessie Homer, les dessins à la cire de l’artiste chilienne Sandra Vásquez de la Horra ou les installations de tissage métallique de la Mexicaine Ruth Usawa (1926-2013).
Cette 59e Biennale, qui ne se veut en aucun cas une édition sur la pandémie, cherche à dépasser les postulats érigés par l’homme blanc sur notre monde, en proposant des visions prospectives à la fois inquiétantes et merveilleuses, héritées de celles des Surréalistes, mêlant aux mythes intimes et universels, les nouvelles technologies et les pratiques amateures et locales. À suivre.
Il latte dei Sogni, the Milk of Dreams, Biennale internationale d’art contemporain, du 23 avril au 27 novembre 2022, Venise.
Plus d’informations sur www.labiennale.org
Jean-Baptiste Auvray vient de livrer à Tignes la première boutique de la chaîne de distribution Sherpa. Ceux qui fréquentent la montagne, qui y vivent ou qui vont y pratiquer les sports d’hiver ne peuvent ignorer les boutiques où l’on passe épuisés en fin de journée pour prendre qui la bière, qui le pain, qui la soupe ou le chocolat. C’est un point de service essentiel et les propriétaires des boutiques sont fiers de faire partie de cette enseigne coopérative créée en 1988.
Jean-Baptiste Auvray a refait le concept de boutique – l’identité visuelle de toute la marque à partir de deux boutiques témoins Sherpa rénovées, sur un ancien concept actualisé qui se développera sur les 120 boutiques en France dans les Alpes, le Jura et les Pyrénées. Première boutique sans plastique, toute en bois de mélèze, en linoleum (Forbo) et acier galvanisé, elle déploie 400 m2 à Tignes et suit les principes énoncés dans les 180 pages du guideline, le bookconcept.
« Je pars des contraintes avant de dessiner et j’utilise mon réseau d’artisans pour concevoir en fonction de leurs savoir-faire. La tête de gondole est toute simple, vert foncé … J’ai besoin d’éléments, de contraintes, pour transformer le projet. La contrainte de Sherpa, c’est l’usure de la boutique et l’humidité. Les gens rentrent en chaussures de ski et les propriétaires doivent gérer avant tout des problèmes d’usure énormes pour une fréquentation de touristes. À Tignes, qui compte 30000 lits, seul le Sherpa Val Claret tient son rôle de coopérative associé avec Casino pour l’approvisionnement. Chaque adhérent est propriétaire de sa boutique. Sherpa existe depuis 1988. L’ancien concept a douze ans. Il fallait le renouveler pour les 10 années à venir. Le siège est à Aix-les-Bains, à côté de Chambéry. »
« Le principe de l’aménagement avec des matériaux locaux a été choisi mais chaque propriétaire de boutique a le choix de refaire ou non son espace et le concept doit donner envie. La problématique est différente d’avec un grand groupe où il est imposé. On a joué sur des sols qui sont dans un gris pas trop différent de l’ancien concept, en grès cérame, un peu gravillon, pas tout à fait Terrazzo. L’acier galvanisé, le code de la montagne y est intégré pour rester local. Tous les hauts de coupe sont en corde d’escalade jaune et en bois. Les gondoles sont gris foncé ou vert sapin dans un contraste intéressant. »
Le défi de la saisonnalité
L’autre défi était la saisonnalité. « Ils font 60% de leur chiffre d’affaire sur deux mois. La boutique est très achalandée durant les fortes périodes d’affluence et peu durant les saisons creuses. Il faut pourtant donner l’impression que la boutique est toujours remplie et offrir la possibilité de changer le présentoir en ajoutant ou en supprimant une étagère. » Un concept de luge présentoir en bois propose quatre paniers destinés aux viennoiseries et aux pains. Tout le plastique a été retiré. Pour le logo, les lettres Sherpa sur fond d’architecture suffisent à signaler l’entrée, les maires des stations revenant aux couleurs d’origine. Les caddies et paniers en plastiques ont été remplacés par des modèles en métal. La luge panier s’inscrit comme objet de communication, véritable objet de design identifiable grâce à son patin. En façade et en boutique, elle exprime le service, la montagne, la disponibilité. La typo est faite sur mesure, c’est du Sang bleu, réinterprétée au cas par cas par Patrick Parquet.
Visibilité aux entrants
Le challenge était de mettre une disposition maraîchère pour faire un étal de marché. En montagne, à 16h, il fait nuit, la transparence de la boutique est essentielle. Un aplat leds fait la luminosité. Aux Arcs 1800 ils refont tous les immeubles en bleu roi. « La boutique donne sur une grande place et l’on joue sur l’échelle des légumes pour qu’on les voit plein cadre. Sur les gondoles, des étiquettes électroniques se clipsent grâce au travail d’un menuisier de Chambéry, du local à 100%. On a voulu une boutique assez gigogne avec des gondoles où rien n’est aligné. Mais ça donne un coté bazar, un côté vivant pour ceux qui restent une semaine. » A l’arrière, ils ont des étagères gondoles hautes, classiques et rassurantes pour le client qui se retrouve parfaitement dans l’aménagement d’une enseigne alimentaire. Tous les services sont en partie basse près des caisses en dessous de 1,40m… zone de recharge, cartes, téléphone… juste après la dépose des skis. Une visibilité réservée aux entrants.
Pour cette 2e édition du concours Ecole Camondo-Intramuros, les partenaires Adagio, Serge Ferrari et Lafuma ont respectivement sélectionné les lauréats Thomas Delagarde, Léna Micheli et Clémentine Doumenc. En attendant de découvrir les parcours de ces trois jeunes créateurs dans le prochain numéro d’Intramuros, la rédaction fait le point sur chaque «duo». Retour de Bergamote Dubois Mathieu, Brand & PR Manager, et de Constance Kocher, chef de marché mobilier chez Serge Ferrari.
Comment s’est passé pour vous le choix de votre lauréat parmi les différents projets de diplôme ? Comment Léna Micheli s’est-elle démarquée ?
Après avoir étudié les dossiers de diplôme de l’ensemble des étudiants, nous avons fait une première sélection des trois dossiers qui nous paraissaient pertinents et répondants aux valeurs de notre entreprise et à notre métier.
Léna s’est démarquée de par le professionnalisme de son dossier, la clarté de sa présentation et la didactique de son exposé ; son sujet faisant écho aux préoccupations de notre entreprise.
Quelle est la mission qui lui a été confiée ?
Nous avons demandé à Léna de développer le concept qu’elle avait travaillé pour son mémoire de diplôme en l’adaptant à nos process industriels. Ainsi, Léna mène une réflexion globale en terme d’upcycling.
L’objectif de cette approche vise à créer un produit nouveau à partir des déchets et rebuts engendrés par nos processus de production. À terme, cette logique pourrait être intégrée de façon systématique à toute notre chaîne de fabrication, créant ainsi une nouvelle valeur pour nos matériaux de production initialement perdus.
Cette démarche fait écho à l’un de nos objectifs RSE.
Comment s’est organisé son travail ?
Sur le dernier trimestre 2021, Léna a été intégrée chez Serge Ferrari en tant que stagiaire. Depuis le 1er janvier, elle est à son compte et nous sommes liés par contrat pour ce projet. Léna dédie une journée par semaine à ce projet et vient dans nos locaux dès que le besoin s’en fait ressentir afin de pouvoir collecter des matériaux pour le prototypage, échanger avec les différents services sur des problématiques de faisabilité et de sécurité sanitaires. Nous sommes encore à l’étape étude de faisabilité.
Globalement que retirez-vous de cette collaboration ? Est-ce ce que vous attendiez ?
Nous sommes ravies de pouvoir accompagner Lena dans ce projet qui a beaucoup de sens pour Serge Ferrari. Léna apporte de nouvelles perspectives sur nos problématique et un regard neuf sur le sujet de l’upcycling.
ZⓈONAMACO, plaque tournante de l’art en Amérique Latine, vient de fermer ses portes. Du 9 au 13 février, cet événement qui fait dorénavant partie des incontournables sur la scène mondiale, revenait en force pour sa 18e édition. En reprenant son format quadripartite mêlant antiquités, art contemporain, art moderne, design et photographie, de tous les continents.
Au Centro Citibanamex de la ville de Mexico, ZⓈONAMACO a repris ses quartiers, après plus d’un an d’absence dû à la pandémie. Accueillant plus de 200 galeries et exposants de plus de 25 pays du globe, la foire au logo stylisé de tête de mort, née en 2002, propose aux amateurs, musées, conservateurs, architectes, collectionneurs nationaux et internationaux, le meilleur de l’art contemporain, moderne, comme du design, de la photographie et des antiquités. Pour cette dernière édition, elle a renoué donc avec une formule large et internationale qui avait fait ses preuves avant la crise, abandonnant ainsi la « Zona Maco art Week » qui exhortait, entre le 27 avril et le 2 mai 2021, les galeries locales à proposer des expositions singulières ou en collaboration, au cœur de la gigantesque mégalopole.
ZⓈONAMACO : Quatre pour une
Sa spécificité ? Proposer quatre foires en une, à savoir « Zona Maco Arte Contemporaneo », « Zona Maco Disěno », « Zona Maco Salon » et « Zona Maco Foto » -, couplées à des évènements satellites riches, comme son programme de « Conversations » invitant à débattre sur des enjeux d’actualité et la mise en place d’activités parallèles dans nombre d’institutions et galeries de la cité.
Plus important d’entre tous, le secteur général de « Zona Maco Arte Contemporaneo » a abritécette année environ 70 galeries internationales de premier plan proposant des pièces utilisant tous les médiums, aux signatures mondiales. Parmi ces enseignes, l’italienne Continua possédant deux adresses en France, mais aussi Gagosian Gallery, l’américaine aux deux galeries franciliennes, qu’on ne présente plus. Fidèle d‘entre les fidèles, la galerie Mark Hachem, spécialisée dans la scène artistique moderne du monde arabe et dans l’art cinétique est, cette année, la seule frenchy à faire partie de la section générale. En effet, celles de premier plan, comme la Galerie Lelong, présente en 2019, laquelle fut rejointe, en 2020, par Perrotin Gallery, Almine Rech, Galerie italienne, Galerie Opéra, semblent avoir, pour l’heure, déserté le territoire mexicain.
Nouvelle section née de la fusion de celles « Nuevas Propuestas » et « Foro », « Zona Maco Ejes » accueille environ trente galeries jeunes ou confirmées particulièrement sensibles aux enjeux actuels. En son sein, la franco-péruvienne Younique, connue pour défendre, entre autres, la scène sud-américaine, est revenue pour la seconde fois. Nouvelle exposante, la toute jeune 193 Gallery, dédiée aux scènes contemporaines multiculturelles (Asie du Sud Est, Afrique, Caraïbes, Amérique du Sud, Europe, Océanie), à Paris, y a défendu ses artistes. Cette année encore, sur le stand de galeries hispaniques – dont beaucoup d’Amérique du Sud –, la section intitulée « Zona Maco Sur » met en avant des dialogues entre deux plasticiens, où « l’art, la nature et l’imagination se rencontrent ». Forte d’environ seize enseignes parmi lesquelles Diptych Fine Arts ou encore la prestigieuse Marlborough Gallery, « Arte moderno » célèbre, quant à elle, l’art de la première moitié du XXe siècle.
La French Touch du Design célébrée à Mexico
De son côté, les vingt-cinq galeries de « Zona Maco Disěno », salon actif depuis 2011 et organisé cette année par la commissaire, artiste et designeuse industrielle, Cecilia León de la Barra, proposent des meubles, des bijoux, du textile, des objets décoratifs, mais aussi des éditions limitées et des pièces historiques. Pour sa première participation, le Mobilier national, symbole de l’excellence française depuis le XVIIe siècle, chargé de la conservation et de la restauration des collections nationales, présente « Sur un nuage de Pixels », une installation composée d’un tapis, d’un canapé, de deux fauteuils et d’une table, réalisée par l’artiste français pionnier de l’art virtuel et numérique Miguel Chevalier, et le Studio de design franco-japonais A+A Cooren (Aki et Arnaud Cooren). Une œuvre très métaphorique évoquant « l’explosion quantitative des données numériques obligeant à trouver de nouvelles façons de stocker les données, de voir et d’analyser le monde », et associant donc les nouvelles technologies aux formes épurées du design minimaliste.
Fabriqué par la manufacture de la Savonnerie, le tapis représente un alphabet épuré et graphique de motifs de pixels noirs, gris et blancs. Le canapé et les deux fauteuils ont été réalisés par l’Atelier de Recherche et de Création (ARC), tapissés par l’atelier de décoration en tapisserie, et recouverts d’une housse en tissu de coton Dedar, imprimé par la société Prelle. Quant à la table basse fabriquée en polyméthacrylate de méthyle (PMAA) par la société Dacryl, en association avec l’ARC, elle est en forme de loupe et teintée et polie.
Photographies et antiquités pour une offre complète
Enfin, les dix galeries latinoaméricaines du « Zona Maco Salon », foire née en 2014 et spécialisée dans l’art avant 1960, comme la quinzaine de « Zona Maco Foto », parmi laquelle les parisiennes Lou & Lou Gallery et Gregory Leroy Photographie, sont venues compléter une offre résolument complète et diversifiée de l’art version 2022. Malgré un contexte mondial encore fébrile par les incertitudes sanitaires et une scène européenne chamboulée par l’arrivée, à l’automne prochain, du mastodonte suisse Art Basel, en pays de Fiac, celle qu’on surnomme, à dessein, l’« Art Basel hispanique » saura, on l’espère, revigorer le marché en ce début d’année. Et attirer à nouveau les visiteurs par la qualité de ses exposants, la pluralité de ses propositions, comme la mise en avant d’une scène locale, riche, bien qu’encore trop confidentielle à l’échelle mondiale.
ZⓈONAMACO, Centro Citibanamex, Av. del Conscripto 311, Lomas de Sotelo, Hipódromo de las Américas, Miguel Hidalgo, 11200, México, Mexique.
www.zsonamaco.com Du 9 au 13 février 2022.
Sous l’appellation Bold Design se cachent deux designers : William Boujon et Julien Benayoun, qui ont fondé en 2008 cette agence de design pluridisciplinaire entre atelier de création et laboratoire d’expérimentation. Ils incarnent une nouvelle génération de designers qui travaillent en 3D et, à coup de fichiers numériques, produisent des « boutures » d’objets.
Ils se sont rencontrés à L’Ecole supérieure d’art et de design de Reims en 2003, sont devenus amis et ont décidé de faire leur Erasmus ensemble aux Pays Bas à l’AKI ArtEZ, Academy of Art and Design en hollandais Academie Beeldende Kunst & Vormgevung d’Enschede, dans la région de Twente, à 80 km au Nord-Est d’Amsterdam, dans la Ligue hanséatique. Acceptés dans une section « architecture » qui allait fermer, malins, ils passent un accord avec leurs professeurs pour travailler et expérimenter pendant six mois seuls, sur l’intégralité de leurs projets qui touchaient toutes les matières : le bois, la céramique, la sérigraphie, la terre, les matières recyclables, les mousses, le liège… Ils en feront un livre, perdu ou égaré, qui retrace tout ce travail d’Erasmus, des projets expérimentaux, réalisés ensemble, à deux, dans un travail de ping-pong.
Digital Object On Demand
Bold Design fête bientôt ses 15 ans, et leur mode de travail a évolué. Pendant 8 ans, ils ont partagé le même bureau à Paris, jusqu’à ce que Julien parte s’installer à Orléans. Ils produisent alors un cahier d’idées et de formes pour utiliser cette technologie du dépôt de fil pour fabriquer des objets à la demande. Dans l’ouvrage de Jean-Louis Fréchin Designer(s) du Design, elle est décrite : « Elle dispose d’un châssis en acier breveté, sa sole chauffante permet d’imprimer tous types de matériaux et décrypte elle-même les fichiers 3D qui lui sont soumis. » Ils offrent ainsi un pouvoir d’action à l’utilisateur et partage le pouvoir des outils numériques. Leurs collections offrent des formes spectaculaires. La collection de vases « Poilu » apporte du chaos à l’organique. C’est une expression mathématique du désordre. La machine interprète un code composé de coordonnées à mi-chemin entre logique informatique et loi naturelle et dont le rendu ne peut s’apprécier qu’une fois l’objet créé. Postée sur Instagram, comme les cheveux dans le vent, décoiffée, elle sera vue par la AYBAR gallery de Miami qui leur commande une collection de trois vases, imprimés à partir d’un matériau chargé en fibres végétales qui leur donne leur couleur brune, rousse ou blonde. Ils exposent au côté de pièces plus fantasmagoriques comme celles de Formafantasma, le tandem Mario Trimarchi et Simone Farresin, à l’écoute des forces écologiques, historiques, politiques et sociales qui façonnent la discipline du design aujourd’hui.
Produire à grande échelle
« Notre souci est avant tout de faire un objet fonctionnel et utilitaire produit par la machine. » Ils se rapprochent alors de Batch.Works, installé à Londres et Amsterdam, studio de conception et de fabrication de l’industrie 4.0 qui construit un réseau d’usines vers des produits concrets comme des petits accessoires de bureaux. Ils expérimentent le filament. Le PLA (Polylactic acid) ou acide polylactique, un polymere biodégradable en compostage industriel (à une température supérieure à 60°) présente un double intérêt en chimie verte. Résultant de la fermentation des sucres ou de l’amidon sous l’effet de bactéries synthétisant l’acide lactique, ce plastique recyclé peut être produit à partir de betteraves à sucre. La Quincaillerie moderne produit un de leur modèle de luminaire, une grosse boule de verre épais sur un pied technique qui permet d’acheminer l’électricité en toute sécurité. Trois motifs, quatre couleurs, cette collection est entièrement réalisée en thermoplastique.
Au 3DPrint Show, en octobre au Palais des Congrès, porte Maillot, ils ont pu exposer des pièces d’exception, comme la start-up bayonnaise Lynxter. Chez Lynxter, ils apportent un regard extérieur sur leurs machines, des machines d’impression 3D de grandes dimensions, dix fois plus lourdes que la petite DOOD, et stockées dans un bâtiment de 3000 m2, toujours en recherche d’extension. Pépite technologique de la technocité de Bayonne, Lynxter produit des imprimantes 3D nouvelle génération et s’est affirmé comme pionner dans le monde sur l’impression de silicone. Des machines S600D sont exportées actuellement en Europe avec un service de conseil à la carte. L’équipe de 25 personnes est ouverte à toutes les propositions.
Fab labs et start ups
Grâce aux speed-datings du VIA/The French Design, ils ont été mis en relation avec la Camif pour qui ils ont imaginé un canapé (en collaboration avec le fabricant Mousse du Nord) qui s’adapte aux différentes morphologies pour un confort plus adapté. De pièces expérimentales en accumulation de prototypes, de recherches avec des artisans locaux, ils sont devenus les experts sur l’outil et l’impression en terre, ce qui leur ouvre des perspectives avec de futurs architectes. La terre n’a pas qu’une qualité décorative mais peut s’utiliser en matériau d’isolation ou de conservation de la chaleur ou de la fraîcheur. Les adeptes en témoigneront. Avec France Relance, ils travaillent à la possibilité et la faisabilité d’imprimer des micro-architectures avec XtreeE, un producteur de Rungis, et hors studio, spécialisé dans la mise au point de matériaux issus de la valorisation de déchets, fondé par Rébecca Fézard et Elodie Michaud. Eté 2021, ils ont été invités par Christopher Dessus, lauréat de la Bourse Agora de la Curation à exposer au Pavillon de l’Arsenal un vase imprimé en grès au sein duquel trônait un bouquet de tulipes.
Ce petit studio (2 personnes) qui rassemble autour de lui et crée des synergies, croule sous les demandes de collaborations avec des start-ups ou des artisans toujours à la recherche de doigts en or pour prendre la relève. Le CNAP, Centre National des Arts Plastiques, a acheté quatre de leurs collections – Poilu, Tuile, la collection de boîtes H, E et I, initiée pour leur collaboration avec Habitat Design Lab et Fabrik, objets imprimés en grès noir et blanc au sein du 8Fablab dans la Drôme.
Actuellement designer dans le monde rural, à Crest à 30 km de Valence, Julien y a rencontré les acteurs de la céramique et travaille avec la designer et céramiste Emmanuelle Roule sur l’usage de l’eau. De projets en projets, ils se sont même rapprochés de l’Université de Paris-Saclay pour accompagner des laboratoires de recherches dans leurs projets innovants et ont dessiné un fauteuil pour permettre aux personnes à mobilité réduite de danser, des outils pour vérifier l’état des ailes des avions et des luminaires à leds Innled produites à Castelnau-le-Lez.
Bold, qui veut dire en anglais « audacieux » n’a rien à craindre si ce n’est de monter trop vite au firmament du design. Une première rétrospective a déjà été organisé fin 2021 à la Chapelle des Calvairiennes à Mayenne à l’invitation de Mathias Courtet et du Centre d’Art Contemporain Le Kiosque, exposition trop courte de seulement un mois. L’exposition collective « Tant qu’il y aura des fleurs… » est en préparation à l’Ecole Supérieure d’Art et de Design d’Orléans. Mais le moyen le plus sûr de tester leurs produits est de s’inviter à boire un café au Mignon Café, dans le 18e arrondissement à Paris ou à Saint-Malo, véritable showroom de la maison d’édition Kataba avec laquelle ils collaborent depuis sa création pour la qualité de sa démarche environnementale et sociale. Loin d’être des Ayatollahs du bilan carbone, de l’écologie et du 100% Bio, ils ont le souci de l’impact moindre, une véritable conscience du design et une ambition : sortir la 3D du gadget.
Dans le cadre d’un projet de construction global, intégrant l’extension de l’habitation et le jardin, les professionnels Carré Bleu mènent un dialogue constant avec les architectes et les paysagistes, pour maintenir une harmonie générale du cadre de vie tout en répondant aux usages du client. La preuve par l’image avec ce projet réalisé dans la campagne sarthoise par Carré Bleu Le Mans.
Reconnu pour ses réalisations très haut de gamme, Carré Bleu a su se réinventer sans cesse depuis 50 ans pour signer des architectures qui dialoguent avec notre temps. Destinées à une clientèle exigeante, les piscines Carré Bleu sont construites sur mesure, pour répondre aux aspirations du client.
En cultivant son esprit d’excellence, Carré Bleu offre la perfection jusque dans les moindres détails. Son savoir-faire permet de faire se rencontrer innovations technologiques et esthétiques.
Une piscine privée digne d’un hôtel 5 étoiles.
Carl Abbé et l’équipe Carré Bleu du Mans ont réalisé cette sublime piscine pour un particulier habitant dans la campagne sarthoise. L’accent a été mis sur une esthétique sobre et épurée, très contemporaine. Pour obtenir un effet miroir, cette piscine est à débordement périphérique sur les 4 côtés. Le choix d’une membrane armée texturée de coloris gris ardoise accentue les effets de reflets. Le bassin déborde sur des margelles en pierre naturelle calcaire bleu d’Asie (en 100 x 40 x 3 cm- avec un effet mouillé coloris noir lors du débordement.
Le choix de l’emplacement a été bien calculé : les larges baies vitrées du bâtiment apportent de nombreuses ouvertures sur l’extérieur, tout en offrant un espace très lumineux. La plage située au pourtour de la piscine, d’une surface de 71 m2, a été réalisée en pierre naturelle Avallon gris, format 60 x 40 x 1.5 cm. Elle bénéficie d’un plancher chauffant et des led de balisage en inox y ont été intégrées. Le bassin est muni d’un escalier d’angle 3 marches. La 1 ère marche qui abrite discrètement la couverture automatique fait à la fois office de banquette pour se détendre, mais aussi de plage immergée pour les enfants.
Du point de vue de l’entretien, le traitement de l’eau s’effectue par un stérilisateur UV, avec injection d’oxygène actif, pour une eau douce et un traitement plus éco-responsable.La piscine est chauffée par un échangeur tubulaire relié à la chaudière existante qui elle-même fonctionne avec la centrale de méthanisation réalisée par le client. Elle est aussi dotée d’une centrale de déshumidification pour bénéficier d’un espace sain et confortable. Enfin, pour des questions de sécurité mais aussi pour réaliser de substantielles économies d’énergie pour le chauffage de l’eau, elle est équipée d’un volet automatique avec coffre intégré pour une parfaite esthétique.
Design Miami/ vient annoncer le lancement de sa toute première édition parisienne en octobre prochain, pour coïncider avec le lancement de la foire sœur Art Basel au Grand Palais. En outre, Design Miami/ a annoncé la nomination de Maria Cristina Didero, conservatrice, consultante et auteure de design, à la tête du commissariat de l’événement.
Ce vendredi 28 janvier, Jennifer Roberts, PDG de Design Miami/, a annoncé : « La décision de présenter un événement à Paris en octobre prochain est la prochaine étape naturelle de l’évolution de Design Miami. » Pour l’organisation, la ville s’inscrit parfaitement dans l’engagement de Design Miami/ à présenter le meilleur du design de collection pour des pièces tant historiques que contemporaines.
Elle souligne le rôle de la capitale sur le marché, par son rôle dans le domaine des arts décoratifs, mais aussi par la présence de galeristes spécialisés dans le design. Les exposants français fondateurs et de longue date, dont la Galerie Patrick Seguin, Laffanour – Galerie Downtown, la Galerie kreo, Maria Wettergren, Jousse Enterprise et la Galerie Jacques Lacoste, parmi beaucoup d’autres, ont en effet constitué la base du programme renommé de la foire au fil des ans, et pour beaucoup depuis sa création en 2005. Depuis lors, Design Miami/ s’est transformé en une plateforme multidimensionnelle, opérant à l’intersection du design, de l’art, de l’innovation et de la technologie, à travers les mondes réels et virtuels.
Maria Cristina Didero, commissaire de l’événement
Jennifer Roberts a également annoncé l’arrivée de Maria Cristina Didero au commissariat de l’événement parisien : « Maria Cristina jouit d’une réputation exceptionnelle parmi ses pairs et, en tant que collaboratrice de longue date de Design Miami/, nous apprécions déjà profondément sa vision créative. Nous sommes impatients de voir comment ses idées uniques vont façonner nos événements à Bâle et à Miami, et maintenant à Paris ».
Conservatrice, consultante et auteure de design indépendante, basée à Milan, Maria Cristina Didero a été commissaire de nombreuses expositions pour des institutions, des galeries et des marques du monde entier, notamment au National Building Museum de Washington DC, au Design Museum Holon, en Israël, et au Museum of Applied Arts de Dresde… Elle a été commissaire d’expositions pour des foires internationales telles que la semaine du design de Milan, Design Miami/, The Armory Show à New York, miart à Milan, Maison&Objet à Paris et Experimenta Design à Lisbonne.
En tant que consultante, elle a travaillé avec des marques internationales telles que Vitra, Fritz Hansen, Lexus, Fendi, Louis Vuitton, Valextra et Diesel, entre autres. Elle a mené également des projets avec des designers internationaux de renom tels que Campana Brothers, Philippe Malouin, Michael Young, Bethan Laura Wood, Richard Hutten, Snarkitecture…
Ànoter, elle prépare actuellement un projet pour le MK&G de Hambourg, intitulé Ask Me if I Believe in the Future (ouverture le 1er juillet 2022) avec Objects of Common Interest, Erez Nevi Pana, Zaven, Carolien Niebling, ainsi qu’une série d’autres collaborations en cours : une exposition intitulée VELENI (Poisons) avec Lanzavecchia + Wai à l’ICA de Milan, et un projet de Mathieu Lehanneur pour la prochaine MDW22.
« L’âge d’or »
Pour Design Miami / à Paris, Maria Cristina Didero inscrit sa programmation dans une approche multidisciplinaire, sous le thème de « L’âge d’or ».« L’âge d’or est une idée partagée par différentes cultures à travers le temps et l’espace. Qu’il soit projeté sur un passé idéalisé ou sur un futur utopique, l’Âge d’or envisage un monde en paix, dans lequel les progrès des arts et de la technologie précipitent une facilité, une coopération, un plaisir et une beauté sans précédent ; une époque où chaque créature vivante sur Terre coexiste en harmonie ».
La première foire sous la direction de Didero sera Design Miami/ Basel, qui se tiendra du 14 au 19 juin à Bâle, en Suisse ; elle sera également présentée simultanément en ligne sur designmiami.com.
D’autres détails sur les événements de Design Miami en 2022 seront annoncés dans les mois à venir.