Actualités

Offecct a récemment sorti une déclinaison du fauteuil Pauline. Une extension de collection que l’éditeur suédois a accompagné d’un joli geste : la publication d’un ouvrage en hommage à Pauline Deltour, disparue brutalement en septembre 2021.
Pauline est un petit fauteuil pivotant en tissu avec accoudoirs ou sur roulettes. La collection se décline aussi en une version deux places et trois places. Pour la sortie de ces pièces supplémentaires, les dernières que l’éditeur a travaillées avec Pauline Deltour, Offecct a également publié un livre retraçant l’histoire de la designeuse française. Un ouvrage hommage – le cinquième de la série -, illustré de nombreux témoignages recueillis par la journaliste Helen Parton, spécialisée dans l’architecture et le design. « C’est en quelque sorte une mission que de faire connaître le travail qui est à l’origine du design et qui résiste à l’épreuve du temps » explique notamment Maria Olofsson Karemyr, responsable chez Offecct. « Pauline Deltour savait être visionnaire, créative et poétique tout en restant très ancrée dans le savoir-faire artisanal, les matériaux et les procédés de fabrication. »


Diplômée de l’ENSAD en 2007, Pauline Deltour a travaillé pendant quatre ans aux côtés de Konstantin Grcic avant de se lancer dans la création de son propre studio en 2011. « Avec Pauline, ce n’était pas une question de tendance, elle n’était pas en quête d’approbation mais suivait sa propre vision. » témoigne notamment le designer et son ami, Jun Yasumoto.


Marie-Lise Féry, fondatrice de Magic Circus Editions, a souhaité étendre son domaine de création en proposant une première ligne de mobilier directement intégrée à son studio, récemment inauguré à Lyon.
C’est dans un immeuble du 19e siècle, dans un appartement situé au premier étage qui offre une vue plongeante sur la Saône que Marie-Lise Féry, fondatrice de Magic Circus Editions, a décidé de poser ses bagages. Depuis 2016, cette ancienne négociatrice d’art raconte des histoires à travers les luminaires qu’elle imagine. Après six ans d’existence, l’heure était au renouvellement. La crise sanitaire aura en effet été une période charnière, qui lui aura permis d’imaginer sa première gamme de mobilier.

Un lieu sensible et intimiste
Après avoir fait ses preuves dans le domaine du luminaire, Marie-Lise Féry voulait aller plus loin en ayant un espace dédié à la rencontre et à la réflexion, qui dévoile sans retenue son univers créatif. Elle s’est donc lancée dans la rénovation de cet appartement de 100 m2 situé dans le 2e arrondissement lyonnais.


Une période qui a été le facteur clé de son envie de créer une ligne de mobilier : « le mobilier est né à la suite de ce projet, avec cet appartement. Ces deux dernières années ont été très créatives pour moi, et au fond, je pense que j’avais besoin de ça », explique-t-elle. En créant cet espace, Marie-Lise Féry voulait ainsi proposer à ses clients un espace spécifique à la rencontre, dans un cadre intimiste et rassurant. « Je veux garder ce côté confidentiel, sans être élitiste pour autant. Ma volonté, c’est de mettre en scène mes créations à travers mon univers sensible. »


Ce lieu de réflexion, la créatrice l’a aménagé et pensé comme un appartement à part entière, puisque celui-ci dispose d’un grand espace salon avec cuisine ouverte, de deux chambres et d’une salle de bains. Et si les pièces principales sont évidemment habillées des luminaires de Magic Circus et meublées par son mobilier tel que la table de repas, l’applique Candy Eyes, la table de nuit ou encore le lampadaire Giorgio, d’autres œuvres artistiques animent l’espace, comme un rappel à l’attachement de Marie-Lise Féry à l’art, en témoignent les créations de Djamel Tata, Yvelyne Tropéa et Erwin Olaf, pour ne citer qu’eux.

Après « Horizons », le duo Marie et Alexandre poursuit son cycle d’expositions avec un nouveau chapitre, intitulé « Iris », qui prolonge leurs explorations de la céramique. Inaugurée lors de « Maison & Objet in the City », cette proposition, toujours aussi étonnante, est à découvrir à la galerie Signé, jusqu’au 25 février 2023.
Respectivement diplômés d’un bachelor en design industriel et de produits à l’ECAL et d’une formation en design à l’ENSCI, Marie et Alexandre se sont rencontrés lors de leur participation à la Design Parade en 2018. Dans la continuité d’ »Horizon » présentée quelques mois avant, le duo a de nouveau fait appel à la galerie Signé pour exposer une nouvelle exploration dans un jeu d’équilibre et de réflexion. Située à Saint-Germain-des-Prés et fondée par Maxime Bouzidi en 2021, la jeune galerie Signé a l’ambition de soutenir une jeune génération de designers, architectes ou décorateurs, autour de créations qui oscillent entre art et design.


Une exposition à vivre comme une expérience
Pièces posées, suspendues, parfois à la limite de la lévitation… cette exposition s’amuse des jeux de miroirs pour dessiner dans l’espace un paysage multidimensionnel. Chaque pièce offre ainsi une expérience visuelle de la matière, à la fois comme un élément de jonction, de flux, par moment valorisée, et sur d’autres pièces, totalement intégrées dans le dispositif. Très tourné vers l’artisanat et l’exploration des matières, le duo n’hésite pas à rendre visible les jeux de structures, voire d’ossatures, de pièces extrêmement épurées et minimales. Il sublime, dans cette sobre mise à nue, le magnifique travail du verre coulé et de lave émaillée réalisé à la tuilerie Alain Vagh de Draguignan, dans une terre rouge de Salernes. Une proposition où la géométrie ne l’emporte pas sur la poésie, au croisement de la sculpture, du design et de l’architecture.
À découvrir jusqu’au 25 février à la galerie Signé, 33 rue Bonaparte, 75006 Paris.


Claus Ditlev est directeur de collections chez Boconcept depuis 2000. Des collections aux inspirations scandinaves, imaginées dans la tradition danoise, où la fonctionnalité prime. À l’occasion des 70 ans de la marque, il décrypte la collection anniversaire.
Dans le secteur du mobilier, Boconcept fait aujourd’hui partie des marques les plus populaires et les plus répandues au niveau international. En effet, présente dans 66 pays, elle traduit avec justesse l’excellence du savoir-faire danois et plus largement scandinave, avec un fort accent apporté à la fonctionnalité de chacun de leurs produits. En septembre dernier, Boconcept fêtait ses 70 ans et présentait une nouvelle collection, inspirée des nouveaux modes de vie post crise sanitaire, tel qu’a pu en témoigner Claus Ditlev.
Qu’est-ce qui fait la particularité du design danois et particulièrement chez Boconcept ?
Pour répondre à cette question, je pense qu’il faut retourner 70 ans en arrière et reprendre l’histoire de la marque. Boconcept, c’est l’histoire de deux amis ébénistes qui voulaient faire du mobilier, mais qui ont eu quelques difficultés au départ, car malgré toute leur bonne volonté, il était très difficile de s’aligner aux concurrents de l’époque. Pour se démarquer et attirer les clients, ils se sont donc décidés à lancer une gamme de mobilier fabriqué dans la tradition danoise avec une dominante minimaliste, scandinave et centrée sur le savoir-faire artisanal. Ils se sont focalisés sur ce que l’on voit et sur la fonctionnalité propre du mobilier et moins sur ce qu’on ne voit pas et qui n’est donc pas pertinent. Aujourd’hui, les collections Boconcept s’inspirent à la fois du design scandinave lié à un bagage et à une culture, mais cela ne nous empêche pas de regarder ce que font les autres et de nous en inspirer d’une certaine manière.


Justement, du fait de cette implantation mondiale, quelles sont les difficultés qui peuvent être rencontrées ? Quelles pourraient être par exemple les spécificités du marché français ?
Les Français sont une population très particulière. Il faut en effet prendre en considération l’aspect métropole, puisqu’il faut s’adapter à des intérieurs qui se trouvent en plein cœur de Paris, et dans d’autres grandes villes d’ailleurs. Chacun n’a pas le même espace, il faut donc répondre à une problématique qui est celle de réussir à adapter le mobilier à tous ces espaces sans qu’ils ne perdent leurs fonctionnalités. Se posent alors plusieurs questionnements tels comme celui de faire en sorte qu’une famille puisse co-habiter dans un même espace, même petit, tout en gardant son intimité. La France a été notre plus gros marché pendant des années, et les capacités que nous avons en termes de design d’intérieur est très apprécié par les clients français. Pour l’anecdote, c’est à Paris que nous avons ouvert le premier magasin Boconcept en 1993, ce qui n’est pas rien !

Et finalement, de manière plus globale, le retour que l’on a de nos clients et partenaires est qu’ils apprécient que nos produits fonctionnent dans leurs intérieurs. Beaucoup prennent le temps de nous faire des retours, ce qui nous permet de construire une relation de confiance avec nos clients, qui reviennent dès qu’ils ont besoin de quelque chose de nouveau.
Comment fonctionne l’élaboration des collections ?
Nous avons un groupe de designers industriels qui travaillent à la fois pour nous et pour d’autres marques et dans différents domaines comme la cuisine, l’architecture, les accessoires, les luminaires… Les choisir est assez difficile, car je trouve qu’il est compliqué pour un designer d’assimiler toutes les choses que l’on veut qu’il comprenne pour qu’il les reproduise ensuite dans ses créations. Pour ce qui est de la création pure, nous partons toujours du consommateur pour savoir quelles sont les tendances, ses besoins, les nouvelles fonctionnalités recherchées pour créer nos nouveaux designs et nouveaux mobiliers. À partir de là, on établit un brief que l’on transmet aux designers et qui contient toutes les données que l’on juge nécessaires : les cibles, les prix, les matériaux, les photos d’inspirations, où l’on veut qu’ils soient conçus, quels styles on veut adopter. De là, on choisit ceux qui peuvent répondre à ces demandes spécifiquement.
Cette collection anniversaire s’est inspirée des nouveaux modes de vie depuis la crise sanitaire, pouvez-vous en dire quelque mots ?
Nous nous focalisons sur la création de pièces de mobiliers qui permettent de créer des intérieurs dans lesquels les gens se sentent bien. Avec la crise sanitaire, on peut tous tomber d’accord sur le fait que les modes de vie ont changé, avec notamment le développement du télétravail, il a donc fallut réadapter les espaces de travail. Pour cette collection notamment, en plus des fauteuils, canapés, tables basses et autres pièces que nous avons proposées, nous avons imaginé Asti, un bureau de travail disponible en deux versions et deux couleurs. Un modèle qui se veut pratique et dont le design a été pensé de manière à ce qu’il puisse s’adapter à toutes les pièces (chambre, pièce de bureau, salon…).
Aussi, pour cette collection, et pour toutes les précédentes, nous tâchons de penser le mobilier afin qu’il puisse matcher et s’adapter à tous les autres modèles des collections sorties précédemment. Un moyen de faire durer le mobilier et de créer une cohérence et un rendu toujours plus qualitatif.



La jeune entreprise croate Postoria, initialement connue sous le nom de Kvadra, a développé Rostrum, un système de canapés évolutif « à l’infini ».
Cette ligne de canapés innovante par l’entreprise Prostoria tire son nom d’une plateforme de performance surélevée, comme un clin d’œil aux pieds élancés qui élèvent les éléments d’assise modulaires et les accessoires au-dessus du sol. Le système de canapés Rostrum a une particularité : il est évolutif à l’infini. La structure surélevée qui entoure les coussins vient réduire le poids visuel du système de canapé, ce qui permet d’utiliser un système de cadre minimal et léger qui agit comme un élément distinctif à travers une gamme d’expressions CMF. Cela lui confère la possibilité de mélanger et d’assortir les matériaux, les couleurs et les finitions.


Du 19 au 23 janvier, Maison&Objet est cette fois-ci de retour au mois de janvier, toujours au Parc des expositions de Villepinte. Après une édition de septembre plutôt réussie, avec près de 60 000 visiteurs comptabilisés, ils sont 1967 exposants à répondre présents. Une édition attendue, qui se voulait un retour aux dates habituelles après les années perturbées par le Covid-19, et qui fait face cependant à l’impact des mouvements sociaux, notamment pour la journée d’ouverture.
La nouvelle édition de Maison&Objet, organisée du 19 au 23 janvier, a pour thématique « Take Care ». Découvrez les grandes lignes du programme.

Une édition qui veut faire du bien
« Pour imaginer nos thèmes, nous partons toujours d’une étude de la société. Dès que l’on met le nez dehors, on est face à des enjeux culturels, environnementaux, identitaires », explique Vincent Grégoire. « Take Care » est la thématique qui a été retenue pour cette édition, axée sur le soin. La dominante de cette édition étant de se recentrer sur soi et les autres, de se retrouver, d’échanger et d’expérimenter. Le salon veut faire l’écho de nouveaux modes de création et d’initiatives porteuses de sens concernant les métiers du design et de la décoration d’intérieur. Chaque jour, un programme de talks abordera notamment la création sans énergie fossile, le design sensoriel, le concept d’hospitality, des parcours de création innovants, la scénographie du retail…

Raphaël Navot, Designer de l'année
Après Cristina Celestino en septembre, c’est le designer Raphaël Navot, récemment lauréat du prix Paris Shop and Design pour la rénovation du restaurant 39 V à Paris, qui a été désigné designer de l’année pour cette édition de janvier. Un espace lui sera dédié dans le hall 7.

Les Rising Talents sont espagnols
Après que l’édition de septembre a mis en avant sept talents venus des Pays-Bas, c’est cette fois-ci l’Espagne qui est à l’honneur pour cette nouvelle édition des Rising Talents Awards. L’occasion de découvrir la nouvelle jeunesse du design espagnol, qui nous donne rendez-vous dans le Hall 6.

Talents so french
Après avoir exposé Samuel Accoceberry, Bina Baitel, Charlotte Juillard et Pierre Gonalons lors de sa première inititiative réussie en septembre dernier, Talents So French est de retour pour soutenir le travail de designers français autour de matériaux. Ils sont à nouveau quatre à venir présenter leur production dans le hall 7 : Cédric Breisacher, Elise Fouin, Grégory Lacoua et Victoria Wilmotte.

Future on stage
Cette édition de janvier sera également l’occasion de découvrir les trois nouveaux lauréats du programme Future on stage, qui donne une visibilité à de jeunes entreprises innovantes dans les domaines du design, de la décoration et de l’art de vivre. Venez découvrir le travail de Gwilen, Noppi et SAS Minimum dans le hall 6 du salon.

Une 2e édition de Maison & Objet in the City
Après le succès de sa première édition, Maison & Objet in the City, parcours off organisé partout dans la capitale, continue cette année, en résonance avec Maison & Objet. L’objectif principal de cette initiative B to B ? Proposer à des showrooms qui ne sont pas présents physiquement au salon de faire partie de la communauté Maison & Objet et profiter de ses avantages. 86 participants sont annoncés, avec parmi eux Deirdre Dyson, Féau Boiseries, Gilles & Boissier, Uchronia, Tai Ping, Le Berre Vevaud, Rubelli ou encore Delisle.

La rénovation devient un vrai phénomène de mode qui ouvre le monde de la piscine à de nouvelles perspectives. Objet de désir, la piscine a connu toutes les avancées stylistiques contemporaines. Créateurs et architectes ont consacré leur talent à sa séduction mais, au fil des ans, elle a évolué et s’est dotée de nouvelles options et caractéristiques devenues incontournables.

Faire évoluer radicalement une piscine jusqu’à la transfigurer, lui offrir une technologie d’avant-garde, ou juste la relooker, tout est réalisable. La rénovation est l’une des expertises de Carré Bleu, enseigne présente sur le marché de la piscine depuis plus de 50 ans, spécialisée dans l’évolution technique et esthétique des piscines familiales comme des piscines d’hôtel, de plein air ou d’intérieu
Que la piscine ait été conçue ou non par Carré Bleu, tout est mis en œuvre pour que cette renaissance soit parfaitement orchestrée. Le champ des possibles est très vaste grâce au savoir-faire des architectes et des artisans. Une piscine peut être embellie avec un design actuel qui réinvente les formes. Sa conception peut aussi être repensée avec des lignes plus sobres, une configuration semi-enterrée, l’intégration de nouveaux matériaux tels que le verre ou encore l’inox…

Carré Bleu propose toutes les innovations qui contribuent à plus de confort et de sérénité en minimisant l’impact sur l’environnement avec des piscines toujours plus responsables.


Pour sa première participation au salon Maison & Objet, la jeune marque bordelaise Sollen présente « Nuage », une collection aux courbes organiques, écoreponsable.
Fondée en 2021, Sollen est une de ces marques récentes qui apportent une touche de frais au segment des assises. Engagée, Sollen propose des produits avec une signature écoresponsable. En effet, la conception est made in France, le sourcing de fournisseurs est local et les produits sont tous garantis à vie.
Nuage, une collection toute en lévitation
Dans le stand J41 du hall 6, le stand Sollen sera pensé comme une bulle immersive construite autour de la collection Nuage, dans une scénographie signée par le sculpteur-plasticien Junior Fritz Jacquet. Dessinés par Didier et Arthur Garrigos, les éléments qui composent la collection Nuage présentent une ergonomie pensée pour le confort, notamment grâce à leurs multiples capitons qui leur donnent cette forme surprenante. La collection s’est par ailleurs agrandie avec trois nouvelles pièces : un banc, un canapé et un lit de repos.

Retrouvez Sollen au Hall 6 (stand J41) pour le Salon Maison & Objet, du 19 au 23 janvier 2023 au parc des expositions Nord Villepinte

La marque de vélo britannique Hummingbird a mis au point un modèle inédit composé d’un cadre en fibre de lin et d’un guidon en fibre de carbone. L’un des modèles de vélo électrique le plus léger du marché.
Il s’agit sûrement du vélo le plus durable et le plus léger du monde. En effet, ce dernier ne pèse que 7 kg et est construit à partir d’un matériau pionnier en fibres végétales. Ce modèle, c’est le Flax Folding Bike, conçu par les ingénieurs de Hummingbird et développé par la société Prodrive, un leader mondial du sport automobile.

Son cadre en lin est aussi léger que son prédécesseur en fibre de carbone, et conserve la même force et la même élégance. Mais le modèle en lin possède un pouvoir supplémentaire : la durabilité. Déjà utilisé en sport automobile comme alternative à la fibre de carbone, ce nouveau modèle par Hummingbird vient mettre au goût du jour la puissance du lin pour un modèle de ville.

La marque française Pylones organise son premier concours de design, les Pylones Pop Design Awards. Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 15 mars 2023.
Depuis 37 ans, Pylones propose des créations pop hautes en couleurs. À l’occasion de sa participation à la 3e édition de France Design Week en septembre dernier, Pylones a décidé d’ouvrir un concours inédit à destination des étudiants et jeunes diplômés en design et arts appliqués sur le thème suivant : « Souriez, vous êtes à table ! ». À l’issue des délibérations, quatre prix seront décernés, dont un « prix du public ».
Pour sélectionner les lauréats, six spécialistes du design se réuniront pour l’occasion :
- Jacques Guillemet, fondateur et président de PYLONES
- Sophie Roberty, designer, artiste et tête chercheuse
- Olivier Védrine, designer et co-fondateur de l’agence [o,o]
- Sophie Chénel, directrice de Procédés Chénel International, entreprise familiale des « architectures de papier »
- Marianne Guedin, diplômée de l’ENSAD en section design d’objet, créatrice de sa propre maison d’édition
- Imke Plinta, urbano-graphiste allemande, enseignante et curatrice d’exposition
-
Conditions de participation
Le concours Pylones Pop Design Award est ouvert à toute personne majeure ayant un statut « étudiant » ou diplômé d’une formation en design ou arts appliqués depuis moins de 2 ans. Ce dernier doit également résider en Europe francophone. Les candidats doivent déposer leur candidature avant le 15 mars, seul ou en groupe (dans la limite de trois personnes par groupe). Chaque candidat a la possibilité de soumettre jusqu’à trois œuvres, qu’il peut présenter sous forme d’un dessin assisté par ordinateur ou à main levée, d’une maquette, ou d’un prototype.


Les dates à retenir
Jusqu’au 15 mars 2023 : dépôt des candidatures sur : https://www.pylones.com/fr/content/50-pop-design
Avril 2023 : Présélection des candidats et réunion des membres du jury pour déterminer les 3 lauréats
Du 18 mars 2023 au 15 avril 2023 : ouverture des votes en ligne qui permettra de déterminer le 4e lauréat qui obtiendra le « Prix du public »
Septembre 2023 : Exposition des œuvres des 10 finalistes + cérémonie de remise des prix le 15 septembre 2023 à Paris

La créatrice néerlandaise Linde Freya Tangelder détourne les éléments architecturaux, les matériaux ou les techniques de construction pour imaginer ses œuvres. Entre art et design.
Installée entre Bruxelles et Anvers, Linde Freya Tangelder s’est formée à la Design Academy à Eindhoven, référence en matière de créativité de l’art design, très en vogue en Belgique. Elle fonde son studio en 2014 puis sa marque, Destroyers/Builders, laissant venir à elle les occasions. Depuis qu’elle a été élue Designer de l’année, en 2019, de belles collaborations ont mis en lumière son travail. Avec Valerie Objects, elle crée le canapé modulaire Assemble et l’étagère en aluminium Etage, en édition illimitée. Sollicitée par la marque de luxe Dior, elle participe, en 2020, parmi un panel de designers de renom, au projet de réinterprétation de l’emblématique chaise médaillon. Mais c’est l’italien Cassina qui la propulse sur la scène internationale, lui offrant la possibilité d’éditer du mobilier signature. L’éditeur italien va plus loin, proposant son mécénat pour son exposition personnelle à la Carwan Gallery à Athènes début 2022.

Mais la jeune artiste, plus habituée à la liberté d’expression de la prestigieuse école d’Eindhoven et à son ouverture vers les pratiques concrètes des matériaux, doit se confronter aux contraintes de la production industrielle. Au Salon de Milan 2022, Cassina présente trois poufs et une table basse de la collection Soft Corners signée Linde Freya Tangelder, au même titre que les stars internationales Philippe Starck, Patricia Urquiola, les frères Bouroullec…


Les matériaux de construction comme moyen d’expression
Dans ses recherches sur la matière, la main de la créatrice exploite les techniques de la maçonnerie ou de la taille de pierre, jusqu’à obtenir des finitions à partir des formes architecturales abstraites, réminiscences du mouvement du modernisme. Les finitions brutes et polies à l’extrême des matériaux nobles ou plus communs transforment la volumétrie en objet tactile. Bois massif, fonte d’aluminium, verre soufflé et métal plié sont les matériaux vecteurs d’un paysage imaginaire conçu par l’artiste. Ces pièces de mobilier très abouties ouvrent le champ des possibles entre l’industriel et l’artisanal. Si elles ont une force incroyable, sculpturale, elles exaltent aussi une sensualité douce et résonnent implicitement avec les lieux désaffectés.


Une démarche que l’artiste a fondée avec Brut Collective, avec lequel, complice, elle partage les mises en scène soignées dans une vision commune de la scénographie et de la mise en valeur de leur travail respectif. Ces cinq artistes belges ont la même approche du design et de l’art, plus instinctive, plus organique, voire abrupte, détachée de toute fonction. En se regroupant, le collectif optimise ainsi les expositions en termes de location d’espaces et de logistique. Un moyen fort et intelligent pour acquérir de la visibilité et de la crédibilité à l’international.

Inspirées du célèbre « Ceci n’est pas une pipe » de Magritte, les collections de valerie_objects jouent sur les perceptions et les illusions pour nous en faire voir de toutes les couleurs… et de toutes les formes.
Caneton, flasque, lampe… les designers sollicités l’éditeur belge valerie_objects se sont amusés à jouer avec les illusions et les formes pour penser plusieurs de leurs collections.
Ceci n’est pas un haut de forme
Pour la collection Dishes to Dishes, dont le nom vient de la chanson « Ashes to Ashes » de David Bowie, le designer Glenn Sesting imagine des assiettes et bol qui ont été pensés de manière à ce que l’assemblage de la base de l’une ou de l’autre forme le couvercle de la partie inférieure.
Collection Dishes to Dishes, design Glenn Sesting pour valerie_objects

Ceci n’est pas une lampe
Au premier coup d’oeil, le poivrier de Maarten Bass ressemble à s’y méprendre à une lampe. Pour imaginer cette réalisation, le designer s’est inspiré de l’archétype du moulin à poivre : un cylindre remonté d’une tête ronde.
Moulin à poivre, design Maarten Bass pour valerie_objects


Ceci n’est pas un caneton
Présentée lors d’une exposition à Berlin en novembre dernier, la collection Inner Circle de Maarten Bass est un ensemble d’objets en verre, dont la carafe fait bizarrement penser à un caneton.
Collection Inner Circle, design Maarten Bass pour valerie_objects
Ceci n’est pas un jeu de lancés d’anneaux
Les dessous de plat Trivets de Muller Van Severen sont faits d’un mince contour en acier. Une fois assemblés les uns sur les autres, le mélange de formes offre une oeuvre abstraites aux lignes colorées.
Dessous de plat Trivets, design Muller Van Severen pour valerie_objects


Ceci n’est pas une flasque
Cet ensemble de salière et poivrière pensé par Nendo est fait en bouteilles de verre. L’effet transparent est un élément clé de son travail car il permet de regarder les grains de poivre ou de sel comme des gouttes de pluie à travers une fenêtre givrée.
Ensemble salière + poivrière, design Nendo pour valerie_objects

Pour célébrer son 120e anniversaire, l’horloger espagnol Festina dévoile un modèle spécial en édition limitée.
Si on ne peut suspendre le cours du temps, on peut au moins le célébrer. Pour ses 120 ans, Festina dédie une montre en édition limitée pour les passionnés de la marque, synonyme de qualité, de style et de précision. Un modèle automatique, dont la production est limitée pour la France avec seulement 120 pièces numérotées pour homme et 120 pièces numérotées pour femme. Des pièces authentiques, caractérisées par des standards techniques élevés, une qualité « France Ebauches » et un design raffiné.
Un modèle authentique et singulier
Disponible en version homme – F1902/1 – et femme – F0120/1 -, chaque modèle est le résultat d’une conception haut de gamme : la montre est dotée d’un boîtier en acier inoxydable de 41,5 mm pour l’homme et 34 mm pour la femme, d’une lunette cannelée et d’un bracelet en cuir marine façon crocodile, surpiqûres blanches conférant une touche de style artisanal.

Pour célébrer son 120e anniversaire, l’horloger espagnol Festina dévoile un modèle spécial en édition limitée.

La Casa de Velàzquez, l’ADAGP et le Mobilier national lancent un nouveau programme pour la valorisation de la laine en ouvrant une résidence de recherche « Laine et Création ». Créateurs, designers, artisans ont jusqu’au 9 mars 14h pour candidater.

L’ADAGP, la Casa de Velàzquez et le Mobilier national annoncent un nouveau partenariat au service de la promotion de la création en France comme en Espagne. Il s’agit de participer à la revalorisation des savoir-faire et filières européennes de la laine, confrontées à des enjeux de relocalisation. Un premier appel à candidature vient d’être lancé pour une résidence de recherche de trois mois à la Casa de Velàzquez à Madrid. Les créateurs (designers, artisans, artistes) ont jusqu’au 9 mars pour déposer un projet de recherche.
Le programme de résidence
La résidence aura une durée totale de 3 mois à la Casa de Velázquez en 2023. Elle sera fractionnée en 2 périodes : du 1er juin au 15 juillet et du 5 septembre au 20 octobre 2023 ;
Le lauréat recevra une bourse de 6 000 € et une enveloppe de 2 000 € pour réaliser un prototype ainsi qu’une prise en charge du transport entre le domicile du lauréat et Madrid.
Seront fournis également un atelier-logement à la Casa de Velázquez, un accès aux installations de l’institution (atelier de gravure et sculpture, studio d’enregistrement et de musique, bibliothèque et salle à manger) et une possible participation à l’exposition CASA&CO.
Selon le calendrier, le lauréat pourra également profiter d’une mise en relation avec la Real Fabrica de Tapices à Madrid et d’un accès à la matériauthèque et au nuancier du Mobilier national.
Rétroplannning
- Date limite de réception des dossiers : 9 mars 2023 à 14h
- Annonce des 4 artistes présélectionnés: 21 mars 2023
- Remise des éléments complémentaires : 18 avril 2023
- Réunion du jury et désignation du lauréat : 21 avril 2023
- Résidence (1ère phase) : 1er juin au 15 juillet 2023
- Résidence (2ème phase) : 5 septembre au 20 octobre 2023
Le dépôt de candidature se fait via ce lien sur site de l’ADAGP.



Depuis début décembre, les fidèles comme les visiteurs de l’Eglise Saint-Eustache ont découvert les nouveaux bancs de la paroisse. Fonctionnels, intemporels, ils sont le fruit d’un appel à projets particulièrement encadré, remporté par Constance Guisset et Houssard Mobilier.
Au cœur du quartier des Halles, à Paris, l’Eglise de Saint-Eustache est bien connue des amateurs d’art, de par la collection d’œuvres qu’elle recèle (de Rubens à Keith Haring) , et par son ouverture aux artistes contemporains pour des installations, des performances, comme en témoigne par exemple son activité lors des Nuits Blanches parisiennes. Difficile d’imaginer, à l’origine de cette majestueuse église, une simple chapelle bâtie au 13e siècle. Agrandie sous François 1er au XVIe siècle, puis par Colbert au XVIIe (on y trouve encore son tombeau), dans les temps post Révolution, elle devient même un « temple de l’agriculture », avant de retrouver son activité et son éclat au XIXe grâce à la restauration menée par Victor Baltard, qui dessinera la majeure partie du mobilier, le buffet d’orgue. Une gageure d’intervenir encore dans ce lieu riche en histoire, mais aussi une nécessité comprise par le père Yves Trocheris, curé de la paroisse.
Un appel à projets encadré pour de nouveaux bancs
Lieu particulièrement vivant, à côté des offices religieux, le site accueille bien sûr chaque jour son lot de touristes, mais aussi un public nombreux pour une programmation étoffée de concert : il devenait essentiel de remplacer un parc de bancs extrêmement sollicités et manipulés, avec la nécessité que la proposition soit en harmonie avec le lieu. Un groupe de travail a été constitué, dans un premier temps pour éditer un cahier des charges précis. Présidé par Isabelle de Ponfilly, il a eu aussi pour mission de repérer – voire d’appairer, des industriels et des designers — pour répondre avec efficacité à un appel à projets. Sur la quinzaine de dossiers déposés, en janvier 2022, la proposition émise par Constance Guisset et Houssard Mobilier est retenue à l’unanimité.

Des bancs à la « noble sobriété »
Dans un dialogue démarré dès la présentation du dossier, Constance Guisset et Houssard Mobilier ont mis en commun leurs savoir-faire et expérience au service de la conception de bancs devant refléter une « noble sobriété ».
Tout en hêtre massif, teinté sombre, ils se fondent particulièrement dans le décor. Leurs lignes courbes évitent une posture trop austère, et donnent une impression de douceur et de légèreté. Les dossiers sont habillé d’un pictogramme symbole de l’Eglise, qui reprend les bois du cerf et la croix tirés de la légende de Saint-Eustache (ce dernier se serait converti après une vision survenue lors d’une partie de chasse) habilement revisité par la designeuse française. À noter, le choix du hêtre répondait aussi à des critères de production locale (issu du bocage de Normandie), les assemblages en tenon-mortaise évitent au maximum un recours à la colle.


Des bancs stucieusement réversibles
Outre son esthétique bien maîtrisée, ce banc répond à différentes exigences logistiques : léger, il est facile à déplacer, peut être empilé grâce à un travail précis sur le dessin des accoudoirs. Son dossier réversible permet de passer en un tournemain d’un placement dirigé vers l’autel, pour une activité liturgique, à un positionnement dirigé vers le fond de l’église où se trouve un orgue majestueux, et où se déroule à l’année une programmation de concerts. Le changement de position du dossier est possible grâce à un système de balancier situé à l’intérieur du banc, entre l’assise et les accoudoirs. Le dossier s’autobloque dans chaque position pour éviter d’être mobile en permanence. Cette réversibilité va soulager le travail des équipes logistiques de l’église. Constance Guisset s’est appuyée sur l’expertise de Houssard Mobilier, spécialiste des sièges des lieux de cultes, pour la mise en place de ce mécanisme : le défi a été d’adapter le principe à une assise qui se veut mobile, car le dessin a été pensé pour délivrer une structure aussi légère que possible (18 kg pour un trois-places) tout en gardant des critères de robustesse nécessaire pour une utilisation intense et une grande pérennité.

À l’occasion de Maison & Objet du 19 au 23 janvier prochains, les Rising Talents donnent un coup de projecteur au design espagnol, avec sept jeunes talents à découvrir.
Pour choisir ces sept nouveaux talents exposés lors du salon, c’est un jury composé de six professionnels du design qui s’était réuni : le designer Jaime Hayon, le directeur du Madrid Design Festival Álvaro Matías, de la designeuse Imma Bermúdez, du galeriste Xavier Franquesa, de l’architecte Belén Moneo et de la créatrice textile Aude Tahon pour la catégorie Craft.
Alvaro Aramburu
Après avoir étudié le design industriel à l’école technique de Madrid, puis les arts appliqués à la HDK Steneby, Alvaro Aramburu a quitté la vie madrilène pour un village niché dans la forêt suédoise, pays où il réside actuellement. Passionné par le bois sur lequel il travaille essentiellement, Alvaro Aramburu se focalise sur le mobilier et les objets uniques faits main. « En quête de contraste, j’embrasse le bois comme médium et je me distancie des produits industriels pour réinventer mon processus créatif. Les produits que je conçois sont des objets à la fois fonctionnels et artistiques, le mobilier étant la pierre angulaire de mon artisanat et le bois la matière première. » Il fait également partie d’un collectif mettant en avant le design en Suède et est membre du studio Växt, un coworking œuvrant pour une élaboration interdisciplinaire du design.


Marta Armengol
Originaire de Majorque, Marta Armangol étudie l’architecture à l’École technique supérieure d’architecture de Barcelone (ETSAB). Multidisciplinaire, sa pratique touche à la fois le design, l’architecture, la sculpture ou encore les installations et scénographies. Les espaces qu’elle imagine font passer un message de savoir-faire radical, mélangeant le verre à de nombreux matériaux différents. Elle a été exposée au Palais de Tokyo, lors de la Barcelona Design Week, au Dutch Design Festival ainsi qu’à la Biennale Mayrit. Plus largement, la chanteuse espagnole Rosalía a fait appel à ses créations pour sa scénographie.


Marta Ayala Herrera
Marta Ayala Herrera est spécialisée dans le design industriel qu’elle a étudié à l’université Nebrija de Madrid. Elle fait ses premières pas professionnels au studio Ciszak Dalmas, à Doiy Barcelona, au Madrid Design Festival et à La Casa Encendida. En 2013, elle reçoit le Injuve Award. Dans son travail, elle se focalise sur la relation de l’individu avec son environnement à travers les objets et aime expérimenter les matériaux industriels et les processus artisanaux pour créer ses pièces.


Max Mila Serra
Max Mila Serra a étudié le design industriel à l’École de design Elisava de Barcelone, avant de travailler pendant quelques années au studio d’Antoni Arola. Il a notamment participé à divers festivals, tels que LLum, Fad Fest, Madrid Design Festival et la London Design Week. En tant que designer, il s’est concentré sur l’éclairage expérimental et créatif. Il puise sa pratique dans la vie quotidienne et dans ses propres expériences, qu’il transforme ensuite par la lumière et le mouvement dans le but de les comprendre en profondeur.


Tornasol Studio
Tornasol Studio a été fondé en 2017 par la designeuse industrielle Inés Llasera et l’architecte et cartographe Guillermo Trapiello. Basé à Madrid, leur travail allie architecture et arts visuels pour analyser les espaces et les éléments qui les composent sous des approches très différentes. Désireux de découvrir de nouvelles manières de représenter la réalité et la multifonctionnalité dans leur travail, ils sont à la recherche de durabilité dans chaque processus et dans chaque détail du design des objets qu’ils créent.


Miguel Leiro
Il a fait ses études à l’Institut Pratt de New York avant de multiplier les collaborations avec divers studios tels que Moneo-Brock, Juan Uslé, Victoria Civera ou Jaime Hayon. Miguel Leiro crée des pièces qui allient fonctionnalité et créativité, avec une flexibilité dans les matériaux utilisés et la façon dont ils sont maniés. Il a participé à de nombreuses expositions, dont le Madrid Design Festival, l’Experimento Design, la Biennale ibéro-américaine de design BID, le Collège Officiel des Architectes de Madrid COAM ou encore le salon Zona MACO de Mexico. Il est également le fondateur, curateur et directeur de la biennale MAYRIT, un festival qui réunit des créateurs alternatifs qui se focalisent sur l’expérimentation.


Josep Safont, Rising Craft Talent Award
Cette année, pour la catégorie Craft, c’est l’artiste textile Josep Safont qui a été récompensé, nommé par les Ateliers d’Art de France et La Generalitat de Catalunya, qui mène une politique de soutien en faveur de l’artisanat d’art. Tourné vers l’artisanat d’art et le texte, il a étudié à l’École Massana de Barcelone où il travaille actuellement au sein du studio qu’il a fondé en 2020. À l’aide de métiers à tisser, il crée des pièces avec des matériaux qu’il veut les plus responsables possible et qui agissent pour sculpter sa vision à travers des volumes, des dessins et les finitions expérimentales.

