Candidatez pour une résidence à la Casa de Velàzquez
Casa de Velàzquez Vue du jardin
9/1/2023
Candidatez pour une résidence à la Casa de Velàzquez
La Casa de Velàzquez, l’ADAGP et le Mobilier national lancent un nouveau programme pour la valorisation de la laine en ouvrant une résidence de recherche « Laine et Création ». Créateurs, designers, artisans ont jusqu’au 9 mars 14h pour candidater.
L’ADAGP, la Casa de Velàzquez et le Mobilier national annoncent un nouveau partenariat au service de la promotion de la création en France comme en Espagne. Il s’agit de participer à la revalorisation des savoir-faire et filières européennes de la laine, confrontées à des enjeux de relocalisation. Un premier appel à candidature vient d’être lancé pour une résidence de recherche de trois mois à la Casa de Velàzquez à Madrid. Les créateurs (designers, artisans, artistes) ont jusqu’au 9 mars pour déposer un projet de recherche.
Le programme de résidence
La résidence aura une durée totale de 3 mois à la Casa de Velázquez en 2023. Elle sera fractionnée en 2 périodes : du 1er juin au 15 juillet et du 5 septembre au 20 octobre 2023 ;
Le lauréat recevra une bourse de 6 000 € et une enveloppe de 2 000 € pour réaliser un prototype ainsi qu’une prise en charge du transport entre le domicile du lauréat et Madrid.
Seront fournis également un atelier-logement à la Casa de Velázquez, un accès aux installations de l’institution (atelier de gravure et sculpture, studio d’enregistrement et de musique, bibliothèque et salle à manger) et une possible participation à l’exposition CASA&CO.
Selon le calendrier, le lauréat pourra également profiter d’une mise en relation avec la Real Fabrica de Tapices à Madrid et d’un accès à la matériauthèque et au nuancier du Mobilier national.
Rétroplannning
Date limite de réception des dossiers : 9 mars 2023 à 14h
Annonce des 4 artistes présélectionnés: 21 mars 2023
Remise des éléments complémentaires : 18 avril 2023
Réunion du jury et désignation du lauréat : 21 avril 2023
Résidence (1ère phase) : 1er juin au 15 juillet 2023
Résidence (2ème phase) : 5 septembre au 20 octobre 2023
Le dépôt de candidature se fait via ce lien sur site de l’ADAGP.
La start-up Urban Native dévoile la trottinette T9, son premier projet. Un produit design entièrement repensé pour répondre aux besoins du consommateur dans l'univers urbain.
Une recherche radicale de la simplicité pour réduire l'objet à sa fonction première. Voici l'idée dominante derrière Urban Native, une start-up européenne - entre la France, l'Espagne et le Portugal - à l'origine de la trottinette T9. Spécialisée dans la haute technologie, la société fondée il y a cinq ans, vient de sortir son premier produit. Un moyen de locomotion en apparence classique, mais derrière lequel se cache un savant mélange de sensation et de praticité. Fruit d'une volonté de retrouver la « sensation du ride », et du besoin d'une véritable alliée pour arpenter les villes, la T9 est une invention novatrice. Imaginée frugale mais résistante, elle s'impose comme une petite deux roues sans équivalence sur le marché, et un exemple de design prospectif appliqué à l'univers des mobilités douces. « Nous proposons avec ce produit en titane, un outil permettant d'être en cohérence et en résonance avec les révolutions sociologiques, technologiques et environnementales en cours » explique Julien Vaney, fondateur d'Urban Native.
Répondre à un besoin urbain
Parti du constat que rien ne lui convenait pour bouger dans Paris avec aisance, vélos électriques trop encombrants et trottinettes trop fragiles ou trop lourdes, Julien Vaney a souhaité révolutionner cet univers. C'est de cette idée première qu'est né le désir de concevoir une nouvelle trottinette faite pour l'environnement urbain. Rapidement, deux lignes directrices se sont dégagées. « D'une part, je voulais remettre du plaisir au cœur du transport en retrouvant des sensations de vitesse et un confort de glisse. D'autre part, j'ai remarqué grâce à mon parcours en maths-physique, que les trottinettes produites sur le marché ne sont pas pensées par des entreprises de deux-roues, mais par des sociétés d'électronique qui intègrent des concepts déjà existants. Or, pour qu'une trottinette fonctionne, elle doit avoir la capacité de rouler comme un vélo, mais le marché actuel ne pense pas vraiment au confort et encore moins à la légèreté, déplore Julien Vaney. Pourtant, c'est une problématique au cœur de son utilisation, car c'est ce qui permet de la rendre portative et amusante à conduire. »
Un cheminement émotionnel et quasi-sociologique qui a guidé quatre années de recherche et de développement,mené par la dizaine de personnes d'Urban Native, mais également par un maillage d'une centaine d'ingénieurs auxquels l'entreprise a fait appel tout au long de cette évolution.
Un design pour allier confort et praticité
« Contrairement au développement du vélo étalé sur plus de 150 ans - roues de même taille, puis l'ajout de frein ou encore de vitesses -, celui de la trottinette a été beaucoup plus court. Le drame de cette machine, c'est que si l'on veut en faire un véhicule vraiment performant, il faut tout redessiner. C'est pourquoi nous sommes partis d'une page blanche » relate le fondateur d'Urban Native. Une démarche qui a engagé de nombreux prototypes et la création de nouveaux éléments, comme les roues de douze pouces entièrement dessinées, ou des systèmes novateurs à l’image de la recharge par câble USB type C, une première mondiale pour cette typologie d'objets. Des détails en apparence, mais des atouts en réalité permettant à la T9 d'allier au confort de la pratique, celui de la vie quotidienne. Une double notion due en grande partie au cadre. Fabriquée dans une usine portugaise, cette pièce très résistante en titane absorbe les bosses sans amortisseur grâce aux facultés naturelles de ce matériau. Son architecture ultra-légère de deux kilos, place ce cadre bien en deçà du poids général sur le marché. « C'était une question particulièrement importante également sur le plan de l'autonomie. Avec cette conception efficace, cette batterie et le freinage régénératif, la T9 bénéficie d'une autonomie de 25 kilomètres ! » Mais au-delà de ce facteur, l'aspect formel de la trottinette a également été imaginé pour minimiser son emprise au sol une fois pliée. « Ce n'est pas un facteur anecdotique, car l'encombrement freine souvent les personnes dans l'achat d'un vélo ou dans le fait d'amener sa trottinette sur son lieu de travail » assure Julien Vaney.
Véritable concentré de design prospectif, la T9, à l'origine de deux brevets, est le reflet d’une philosophie. « Dieter Rams disait “Good design is a minimum design”. Pour nous, il s'agit avant tout de faire valoir un design efficace et environnementalement intéressant en valorisant la pérennité du produit et en remplaçant le superflu par des éléments utiles. » Ainsi, l'appareil n'intègre presque pas de plastique et toutes ses pièces sont facilement remplaçables. « C'est une machine faite pour durer à l'image d'un sac de luxe. Elle doit tenir dans le temps et nous espérons qu'elle deviendra ainsi iconique. C'est pourquoi, après ce projet, nous ne souhaitons pas nous diversifier, mais continuer de sortir d'autres versions de la T9 jusqu'à ce qu'une machine occupe chaque appartement » conclut Julien Vaney.
À l’occasion du salon de la moto de Milan, EICMA2024 , les équipes de Pininfarina ont dévoilé leur nouveau scooter E-Moped 500, pensé en collaboration avec le Contro Stile Fiat.
Avec la contribution du Centro Stile, bureau d’études du groupe Fiat pour le développement de leurs futurs véhicules, Pininfarina a dévoilé lors du salon EICMA 2024 début novembre à Milan, son nouveau modèle de scooter intitulé E-Moped 500. Un véhicule qui mêle style et durabilité, combinés dans une seule solution innovante.
Une future référence de micromobilité urbaine
L’E-Moped 500 allie esthétique et technologie haut de gamme pour atteindre de réels résultats en termes de performances, tout en conférant à son utilisateur une expérience de conduite fluide, efficace et surtout confortable. 100 % électrique, le modèle est classé dans la catégorie L3, équivalent à un 150 cc pouvant aller jusqu’à 80km/h et dont l’autonomie peut atteindre 115 km, idéal pour une journée de déplacements en ville. En termes de recharge, la batterie amovible permet de pouvoir la recharger simplement. L’E-Moped est donc un modèle qui combine une esthétique design propre à Pininfarina, combiné au savoir-faire technologique de Fiat, et qui risque de rapidement devenir une référence dans le secteur de la micromobilité urbaine !
Le 12 décembre, le Mobilier National organise une journée autour de l’habitabilité à travers le prisme des nouveaux matériaux et des couleurs. Un moment d’échanges qui s’articulera autour de quatre tables rondes thématiques.
En partenariat avec Fondation Bettencourt-Schueller, le Mobilier national, qui a créer le Laboratoire des pratiques durables, en partenariat avec la Fondation a pour volonté de développer une recherche sur le futur de l’habitabilité. Un laboratoire qui donne lieu à une journée d’échanges, le 12 décembre, pensé comme un rendez-vous et qui sera l’occasion d’aborder 4 thèmes pensés comme des axes de réflexions et d’action, discutés lors de quatre tables rondes.
Au programme
9h30 : « De quelle matière serons-nous fait ? Matériaux et process inspirés par/fondés sur la nature
Intervenants : Tony Jouanneau (designer/couleur), Sandrine Rozier (artisane/ couleur), Guillian Graves (Agence Big Bang Project), Aurélie Mossé (ENSAD Lab PSL Sacre), Annabelle Aish (Museum national d’histoire naturelle)
Animation : Carole Petitjean (RDAI)
11h45 : « Demain, des start-up métiers d'art ? L'innovation d'atelier au service de la production et l'entreprenariat"
Intervenants : Katie Cotellon (Saint-Gobain Research Paris), Arnaud Lebert (EPV), Tristan de Witte (Rivalen – EPV), Bernard Leroy (Président Agglomération Seine-Eure), Thomas Paris (HEC - CNRS)
Animation : Stefano Micelli (Université Ca Foscari, Venise)
14h30 : « Quelles techs pour les métiers d'art et du design ? »
Un premier rendez-vous manifeste comme point de départ de la recherche et de l’innovation dans le domaine créatif et production du design et des métiers d’art sur le thème de l’habitat.
Pour sa seconde édition, EspritContract, organisé en parallèle d’EspriMeuble était de retour à la Porte de Versailles du 16 au 19 novembre. Un moment de rencontres et d’échanges entre les marques et les professionnels mais également l’occasion pour Intramuros de prendre part à la médiation de plusieurs conférences thématiques.
Marque, architecture, expérience : quand l’agence devient globale
Invités : Natacha Froger, fondatrice de l’agence Atome Associés, Sébastien Servaire, fondateur de Servaire&Co
Design & usage – vers une transversalité des offres
Invités : Jason Brackenbury, président de Flos France, Karin Gintz, directrice générale de Vitra France et Frédéric Sofia, designer et directeur artistique d’Intramuros
Polimair, l'innovation plastique
Invité : Arthur Gaudenz, fondateur de Polimair
Regards avec Bureau Lacroix
Invitée : Sophie Lacroix, architecte et fondatrice de Bureau Lacroix
Regards avec la Compagnie de Phalsbourg
Invitées : Karine Journo et Cécile Bleux de la Compagnie de Phalsbourg
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