Mobilier

Stefan Diez a dessiné pour Magis un canapé modulaire, qui comprend quatre éléments : un module d’assise complété par un accoudoir à droite ou à gauche et par une ottoman. Le process de fabrication met en relief une demande du fabricant italien de s’inscrire dans une démarche durable, tant dans l’optimisation de la structure que dans les ressources utilisées.
Le canapé Costume est constitué d’un corps en polyéthylène recyclé et recyclable, produit par rotomoulage en utilisant des déchets industriels du secteur du meuble et de l’automobile. Le dossier et l’assise sont rembourrés avec un insert à ressorts ensachés. Ils sont ensuite recouverts d’une fine épaisseur de mousse polyuréthane. Le tout est maintenu ensemble par un revêtement en tissu, fixé par des sangles, qui peut être séparé à tout moment sans difficultés. La modularité repose sur un simple assemblage de 4 éléments : assise, accoudoirs et ottoman. L’élément de jonction est une bande en plastique qui peut être insérée dans les fentes placées aux quatre coins de l’assise. Ce connecteur est disponible en couleurs assorties mais contrastantes.
Ce principe imaginé par Stefan Diez a donc plusieurs avantages : Il utilise moins de mousse par rapport à une fabrication traditionnelle, la plupart des matériaux peuvent être facilement recyclés, la structure peut donc être démontée facilement pour être nettoyée ou pour changer le revêtement.










En développant ses créations en u-carbon – de la fibre de carbone 100% recyclée issue des déchets de l’industrie aéronautique – l’entité Utopic Design entend promouvoir l’usage de ce matériau de pointe dans le design haut de gamme et l’architecture d’intérieur.
Avec la marque Utopic design, le point de convergence entre designers et ingénieurs n’a sans doute jamais été aussi proche des grands enjeux actuels de la conception d’objets haut de gamme : créer des produits à la fois robustes sur le plan matériel et beaux dans leur esthétique ; et valoriser un principe du zéro déchet totalement d’actualité. Cofondée par un ingénieur aéronautique (Gaspard Mallet) et un designer intéressé par des matières permettant « la valorisation par le design » (Christophe Guérin), Utopic Design est une marque déposée de la société ReUSE COMPOSITES INNOVATION du premier cité (une entreprise spécialisée dans le recyclage), qui a bâti tout son savoir-faire sur un matériau bien particulier, le u-carbon. « Nous nous sommes intéressés à ce matériau car il se trouve en quelque sorte aux limites du design et de la conception », explique Gaspard Mallet. « Il permet d’aller plus loin en termes de finesse et de résistance. Il permet de faire des choses très aériennes dans la forme ». Des formes aériennes ? Rien de plus logique en effet. Car à la base, le u-carbon – de la fibre de carbone 100% recyclée – procède de chutes de production de l’industrie aéronautique. Une matière brute qu’Utopic Design va trier, réassembler, façonner à la main, puis polymériser dans son atelier pour produire des objets de grande qualité.
Guéridons, tables basses, consoles…et couteaux ultralégers !
Cette production, Utopic Design la conçoit de deux manières. D’un côté, elle crée ses propres objets en édition, à travers notamment sa collection Twist, portée principalement sur du mobilier et de la décoration. Guéridons, tables basses, mais aussi horloges murales…, l’hôtellerie, de luxe notamment, est le secteur clairement visé. Mais pas seulement. Le Ministère de l’Europe et des Affaires Etrangères leur a ainsi passé commande de plusieurs exemplaires sur mesure de leur élégante console aux larges plateaux rectangulaires. De quoi asseoir déjà dans quelques ambassades, une notoriété internationale très made in France pour le label.
D’un autre côté, Utopic Design développe des économies de projets aux cahiers des charges très précis. La marque a ainsi créé des plateaux de service pour le chef cuisinier Alain Ducasse. Toujours dans le domaine de la restauration haut de gamme et pour parfaire son ancrage local (son atelier se situe à Lezoux en Auvergne), Utopic Design s’est associée à une célèbre coutellerie voisine de Thiers (la maison Tarrerias-Bonjean) et à Julien Duboué, pour concevoir un « couteau de chef » ultraléger et répondant par son usage du u-carbon aux principes de valorisation des circuits courts également défendus par le « Top chef » landais. Trois ans seulement après sa création, Utopic Design entend donc poursuivre son développement et se rapprocher des grandes maisons d’édition, comme Roche Bobois ou Cinna. « Nous voulons vraiment montrer que l’utilisation du matériau carbone présente à la fois des avantages visuels, en marqueterie, et des avantages techniques », poursuit Gaspar Mallet. « La fibre de carbone est encore peu utilisée car c’est un produit cher, mais comme elle est ici recyclée, cela ouvre de nouvelles perspectives, tant en matière de design qu’en architecture d’intérieur. »

La collection Twist by Guerin d’Utopic Design comprend des tables basses, des guéridons et des consoles, que l’on peut déjà retrouver dans certaines ambassades de France.


(la maison Tarrerias-Bonjean) et à Julien Duboué,
pour concevoir un « couteau de chef » ultraléger.


En 2021, le jardin n’est plus seulement une pièce en plus : c’est la pièce recherchée par excellence, privilégiée, quand on se recentre sur son habitat. Entre compléments de collection, pièces sculpturales, collaborations diverses et engagement, les dernières actualités du secteur outdoor.
EGO PARIS COMPLÈTE SUTRA

EGO PARIS complète sa collection Sutra (design Studio 5.5) de 4 nouveautés : une table de repas extensible (jusqu’à 6, 10 ou 12 personnes), une chaise, un fauteuil, un bain de soleil Toute la collection garde l’inspiration des ganivelles, et associe un tissus Serge Ferrari sur des structures aluminum.

TECTONA mise sur la courbe
Christophe Delcourt a signé la collection Exeter pour Tectona, qui s’agrandit d’un fauteuil bridge. Le travail des lignes courbes, et notamment la fluidité du prolongement des accoudoirs dans le piétement traduit le savoir-faire de la marque en ébénisterie. On y lit la solidité du teck sans pour autant un effet pesant dans un principe ajouré qui évite un effet massif. Parmi les autres nouveautés, on note aussi dans les pièces plus imposantes le banc circulaire qui vient agrandir la collection 1800.


EMU joue les prolongations
Chez Emu, la collection Carousel désignée par Sebastian Herkner s’agrandit d’un sofa d’un pouf et de tables basses carrées et rectangulaires. Parmi les nouveautés dans les collections préexistantes, on note aussi une nouvelle version de l’ensemble Tami de Patrick Norguet, avec une structure en bambou ; la chaise longue Cozy de la collection Snooze de Chiaramonte-Marin en version d’intérieur ; le lit de jour pour la gamme Shine d’Arik Levy et la table rectangulaire de la collection Nova. Parmi les toutes nouvelles sorties, on repère la collection Cannolè (design Anton Cristell & Emmanuel Gargano) forte d’une large structure composée de tubes d’acier, et d’une assise au coussinage profond et épais.


Ethimo travaille la nuance
Paola Navone complète sa collection Rafael avec des tables de repas de différentes dimensions et des fauteuils, qui allient la structure en teck à un jeu de tressages réalisés en corde. Les tables se démarquent par leur forme asymétrique et leur plateau, en marbre ou en pierre de lave émaillée, dont les nuances rappellent celles de la mer.

VONDOM mixe les matériaux

L’éditeur espagnol renforce ses collections outdoor avec des accessoires (comme les pots et jardinières Venus de Marcel Wanders) ou des hybridations de matériaux : la collection Faz de Ramon Esteve se décline désormais en Faz Wood, par la proposition d’un piétement en bois.
Cassina voit le jardin en grand
Parmi les éditeurs qui développent leur marché outdoor, on notera aussi le Trampoline imaginée par Patricia Urquiola pour Cassina. Ce daybed XXL est inspiré des petits trempolines présents dans les jardins des maisons au Groenland. Et forme à lui seul un espace en soi.

B&B Italia valorise le cycle de vie des produits

Borea est une collection complète de sièges et de tables outdoor conçue par Piero Lissoni.La collection mise sur des structures métalliques tubulaires au design fluide, sans coutures, sans joints ni interruptions,. Les procédés de cintrage du métal tirent parti des techniques habituellement utilisées dans le secteur aéronautique. En plus d’utiliser des matériaux recyclés et recyclables, tous les meubles de la collection peuvent en fait être entièrement démontés et chaque élément peut être séparé.
Parmi les collaborations intéressantes qui suivent le même principe de cycle de vie du produit, on remarquera la sortie en 2020 des poufs Tramae. Cette collection a été conçue avec unPizzo, une agence d’artisanat textile spécialisée dans le tressage pour l’ameublement, qui réinterprète ici le travail des paniers en osier.


Ober, spécialiste de surfaces décoratives et panneaux acoustiques pour l’agencement intérieur, ouvre un espace Matériauthèque à Paris. Un lieu riche de plus de 2000 références, entièrement dédié aux professionnels.
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Pour explorer la façon dont l’habitat – dans une approche très large – est en train de changer, et spécifiquement comment la distance physique préconisée postcovid accélère ces transformations, le studio multiculturel Cutwork a défini dans un manifeste « Together has changed » cinq notions clés alimentant de nouveaux récits de vie : la réinvention de notre récit collectif, la fin du travail (ou l’émergence de nouveaux modes de vie), les nouveaux modèles familiaux (ou l’exploration de nouveaux types de relations), la confrontation à la nature (vivre avec d’autres êtres vivants), l’apparition des territoires liquides (vivre dans un mix d’urbain, de rural et de nomade). Nous reprenons ici un extrait de ce dernier axe. L’ensemble des textes (avec leurs sources) est disponible sur www.cutworkstudio.com.
Manifeste du studio Cutwork extraits du chapitre ``Territoires liquides
« Au cours des 30 dernières années, le coût de la vie dans les villes a augmenté de façon spectaculaire. À Toronto, par exemple, le prix du mètre carré a augmenté de 425 %, contre 133 % pour le revenu familial. Bien que la ville soit toujours le modèle le plus attrayant aujourd’hui, peut-on vraiment s’attendre à ce que celui reste un modèle dominant ? (…) Dans quelle mesure la ville est-elle un modèle résilient si elle engendre une aggravation des inégalités ? Pouvons-nous, de manière réaliste, nous attendre à ce que les villes supportent économiquement un afflux de plus de 3 milliards de personnes d’ici 2050 ?
L’attrait pour l’espace et le grand air n’est pas seulement une tendance qui reflète ces conditions. De nouvelles formes de flexibilité et de notion de distance dans nos modes de vie et de travail peuvent conduire à un passage vers un mode de vie décentralisé – mélangeant les modes de vie entre l’urbain et le rural dans les « territoires liquides » émergents. (…). En mars 2020, près d’une personne sur quatre a quitté Paris pour passer son confinement à la campagne. Presque toutes les grandes villes ont connu un exode urbain similaire (…). Bien sûr, il s’agit de signaux à court terme, mais sur quoi réside la qualité de nos villes si nous en venons à désirer les quitter en temps de crise ?
La ville est devenue l’incarnation de l’inégalité systémique. (…) Non seulement les espaces coûtent plus cher, mais ils ne cessent de se réduire (…) Le logement tel que nous le connaissions avant le confinement était un espace avec une définition bien précise. Pourtant, aujourd’hui, nos espaces privés, étroits, atteignent leurs limites. Nous devons dormir, travailler, cuisiner, manger, faire du sport, élever des enfants, le tout dans un environnement extrêmement compact. Avec ou sans confinement, cela devient la norme. Comment notre qualité de vie ne peut-elle pas se réduire si nous continuons à être entassés dans des espaces de plus en plus réduits ?
En 1845, Elisha Otis Graves invente l’ascenseur. (…) Cette invention-clé a permis aux villes de se développer et de se densifier verticalement pour limiter leur étalement, tout en accueillant une part de plus en plus importante de la population rurale.
Aujourd’hui, les ordinateurs portables, les smartphones et l’accès très répandu wi-fi très répandu ont de nouveau radicalement changé notre rapport à l’environnement. Mobile par définition, le portable a un impact très direct sur l’architecture : il libère l’espace de ses fonctions prédéfinies. Avec l’ordinateur portable, désormais depuis n’importe où, et même depuis notre lit. Avec l’essor du travail à distance, cette tendance à une plus grande flexibilité ne fait que s’accélérer. Les logements actuels ont été construits dans le cadre d’un scénario qui perd de sa pertinence aujourd’hui.
Nous devons changer de perspective et repenser nos habitats pour accompagner ce changement. Si le défi du siècle dernier était de densifier nos villes verticalement, le défi d’aujourd’hui est de repenser nos espaces pour les rendre plus élastiques dans leurs utilisations – en adéquation avec la façon dont nous les utilisons véritablement. Ce changement incroyable a alimenté l’apparition de nouveaux types d’architecture :, notamment d’espaces de travail partagés et de modèles de cohabitation. Ces expériences sont des occasions d’explorer de nouvelles façons, plus flexibles, d’accéder aux espaces et de les partager. Au sein de nos appartements compacts, la polyvalence est essentielle. Il ne s’agit plus d’avoir le plus de mètres carrés possible, mais de repenser la façon dont nos espaces peuvent facilement permettre à différentes activités de se dérouler dans un même lieu. Le défi consiste maintenant à les concevoir de manière à ce que nous puissions facilement reconfigurer chaque espace pour l’utiliser dans des activités variées : dormir, travailler, socialiser, et plus encore.
L’amélioration de la fluidité fonctionnelle et la logique des espaces partagés imprègnent toutes les échelles et tous les standards de vie : pièces intérieures, maisons entières, configuration des quartiers, expansion de la ville et rejoint maintenant et même l’ancienne opposition entre ville et campagne s’en voient impactés. Nous assistons déjà au développement d’un mode de vie mixte, rural et urbain. Car les gens ne fuient pas n’ont pas seulement fui la campagne pendant leur confinement : bien avant le mois de mars, nous avons vu le début de la tendance des « citadins qui quittent la ville ». Au cours des neuf dernières années, un million de gens ont fui, quitté New York. Selon Bloomberg, près de 300 personnes par jour quittent la région. Si nous pouvons maintenir nos relations personnelles et une certaine l’activité économique à distance, et si les pressions systémiques de la ville continuent de s’intensifier sans contrôle aucun, ce passage à une vie décentralisée ou mixte est inévitable sur le plan économique et social (…)

Les transports joueront un rôle déterminant dans cette évolution. La conduite intelligente et l’hyper-mobilité pourrait véritablement devenir une norme dans les villes au cours de la prochaine décennie. Même l’avènement des voitures volantes arrive plus tôt que nous ne le pensions. Les entreprises sont déjà en train de planifier l’ouverture d’aéroports permettant d’accueillir ce type de voiture dans les zones urbaines dès 2023. Ces nouvelles formes de transport sont en voie de changer radicalement notre compréhension de l’espace, du temps et des distances. Elles réduirons notre perception des trois. Ce même sentiment de bouleversement s’est produit très rapidement au début du XXe siècle avec la construction du chemin de fer mondial et la démocratisation des voitures individuelles et des vols internationaux. Une fois que la version contemporaine de ces systèmes aura permis de réaliser des économies d’échelle et de devenir largement accessible à tous, quels nouveaux modes et réseaux de vie et le travail vont émerger ?
Depuis 10 000 ans, l’homme est devenu de plus en plus sédentaire. Pourtant, aujourd’hui, certains d’entre nous sont retournés à la vie nomade, à mesure que la mobilité mondiale remet toujours plus en question nos modes d’habitat traditionnels. Les nomades numériques tracent de nouveaux réseaux entre les villes du monde entier, en dépensant précieusement leur temps ici et là. Ces premiers vecteurs de déplacement, passant d’un endroit à un autre, annoncent que nos habitudes largement sédentaires pourraient évoluer vers une sorte de mode de vie de « sauterelle ».
Avec la sédentarisation de la vie urbaine, la campagne est devenue un lieu de vacances et de retraite. Aujourd’hui, cette migration pendulaire est presque exclusivement observée l’été, mais si nous pouvions imaginer de nous mouvoir plus librement et plus fréquemment, un mode de vie très différent, plus intégré, qui réunisse ces deux espaces distincts, pourrait émerger. (…) Et si toute notre conception du trajet quotidien était remplacée par un flux annuel de migrations continues ? Si nous continuons à mutualiser les coûts de manière à rendre le travail à distance encore plus flexible et faciliter l’accès à une plus grande mobilité, nous pourrions explorer un nouveau type de « territoires liquides », où l’on serait beaucoup moins liés à un lieu particulier. (…)

Trente partenaires internationaux, à l’initiative de Renson, unissent leurs forces pour créer une expérience dédiée à la vie en plein air. Le projet “NOA Outdoor Living”, à la manière du personnage biblique, réunira toutes les facettes de la vie extérieure dans diverses scènes de jardin. Une expérience intéressante de mutualisation de produits et de services pour un site expérimental.
Le long de l’autoroute belge E17, à Kruisem, s’élèvera à l’automne 2021 le “NOA Outdoor Living”. Showroom ou centre d’expérience, le projet NOA vise à présenter la multitude facettes de la vie en plein air. “Et pour cause, le showroom ne propose de produits isolés, mais des scènes. Pas de pièces individuelles, de structures et de meubles rassemblés de façon aléatoire, mais des concepts globaux” indique Hilde Baekelandt, concept manager du NOA. En effet, sur près de 10 000 m2 se succèderont jardins avec piscine, jardins de ville clos, balcons ou encore penthouse : “Ceci nous a donné l’idée de donner à ce bâtiment – à la longueur impressionnante de 380 m – la forme d’un pavillon de jardin grandeur XXL”, explique Luc Binst, CEO de Binst Architects, en charge des plans du projet.
Un site dédié à la vie en extérieur


Les artisans de l’atelier Kann Design réunissent leurs savoir-faire afin de produire des meubles et modules sur mesure. Des réalisations dont les matériaux nobles ont pour mission d’embellir ou de redonner vie aux intérieurs.
Une partie de l’activité du collectif Kann Design consiste à produire des meubles sur-mesure, depuis le Liban, pour des projets d’aménagement d’intérieur. Fondé en 1958 à Beit Chabab au nord de Beyrouth, par le père de Houssam Kanaan (fondateur de Kann Design), l’atelier rassemble des artisans indépendants : ébénistes, soudeurs, tapissiers, peintres et canneurs travaillent de concert avec les architectes d’intérieur pour mener à bien des projets comme le restaurant Clover Gordes ou le Chess Hotel.
Le Clover Gordes
Pour réaliser ce restaurant du chef étoilé Jean-François Piège, Kann Design s’associe à l’agence Notoire et offre un mariage entre inspiration parisienne et maison de campagne du Luberon.

À la demande du chef drômois, le restaurant reprend l’essence simple et authentique du Clover, situé dans le 7e arrondissement de Paris : Kann Design reprend les banquettes en cuir, les tables en marbre, les chaises bistrot et y ajoute un vaisselier, pièce unique et centrale du restaurant.
Ces pièces se lient aux murs teintés d’un vert tendre et rappellent les champs d’oliviers, le romarin ou encore la sarriette, apportant une note de douceur à la pièce. À l’ombre de la pergola, au coeur de la Bastide de Gordes, des fauteuils en rotin sont rehaussés de motifs dépareillés, entre les pots d’oliviers et de lavande, comme si l’on venait tout juste de dresser une table dans le jardin. Les couverts et la vaisselle ont été chinés pièce par pièce pour renforcer l’authenticité du lieu.
Clover Gordes
Rue de la Combe, 84220 Gordes


The Chess Hotel
L’hôtel 4 étoiles The Chess prend vie grâce à la collaboration de Kann Design avec l’architecte Pauline D’Hoop. L’atelier libanais réalise un ensemble de meubles et de modules sur-mesure qui amènent chaleur et personnalité à l’hôtel du quartier de l’Opéra, à Paris.

La cannage domine encore ces réalisations : on le retrouve sur les têtes de lits des 50 chambres, les banquettes, certains murs et les miroirs du lobby.
Les tables de marbre viennent compléter le bar dominé par le cuir et le laiton, tandis que le rotin et le velours côtelé apportent élégance et originalité.
The Chess Hotel
6 Rue du Helder, 75009 Paris



L’éditeur belge CRUSO a fait appel au designer d’origine japonaise Keiji Takeuchi pour la nouvelle collection Springback : une table basse et une chaise dédiée à un espace de détente, privé ou professionnel.

Marque belge de mobilier, Cruso propose des objets contemporains conçus par des designers internationalement reconnus. Les produits sont conçus pour un usage dans la sphère domestique, comme dans un environnement professionnel. À noter, ils sont conçus dans un processus de production éco-responsable avec des matières premières locales et durables, une fabrication européenne ainsi qu’un transport uniquement terrestre.
La nouvelle collection Springback designée par Keiji Takeuchi
Pour sa nouvelle collection, Cruso a fait appel au designer Keiji Takeuchi . Les premiers éléments dévoilent une chaise et une table basse, déclinés en chêne ou le noyer. Les lignes courbes assurent un confort et s’inscrivent dans une esthétique très épurée, intemporelle, en laissant la part belle au matériau noble. L’ensemble est fixé sur une structure en acier qui confère à la fois légèreté et robustesse à la composition.


Pour répondre à la demande de Cruso de limiter au maximum l’empreinte écologique, et de livrer les produits dans un emballage minimal, Keiji Takeuchi a recherché avant tout la simplicité. Grâce à un procédé d’ingénierie appelé « Springback », 10 vis seulement sont nécessaires pour assembler la chaise au design intemporel. En un tour de main, chaque pièce peut être assemblée avec facilité pour un usage immédiat.



“Chair Times” est une invitation à voyager dans le temps, à retracer l’histoire des designs modernes des sièges de Vitra.
Les designers Hella Jongerius, Antonio Citterio, Ronan Bouroullec et d’autres présentent cet “océan de chaises” : 125 pièces de 1807 aux modèles créés à l’aide d’une imprimante 3D sont exposées dans l’entrepôt du fabricant suisse, formant une épopée narrée par Rolf Fehlbaum, président émérite de Vitra.

“Les chaises sont d’importants témoins d’une époque. Elles sont les portraits de leurs utilisateurs et reflètent le procédé de fabrication qu’elles font émerger.”
Rolf Fehlbaum
Un film de : Heinz Bütler
Production : HOOK Film & Kultur Produktion GmbH en coopération avec le Vitra Design Museum, 2018
Durée : 90:05

Au programme de la nouvelle collection de Vitra annoncée pour l’automne : une réédition de la Chaise Tout Bois de Jean Prouvé, la chaise Moca de Jasper Morrison et le fauteuil Citizen de Konstantin Grcic et les vases Découpage des frères Bouroullec.
La Chaise Tout Bois de Prouvé rééditée
Conçue en 1941, à travers sa forme, la Chaise Tout Bois exprime l’intention de Prouvé de fournir une solidité supplémentaire au niveau de la transition entre l’assise et le dossier, là où l’anatomie humaine exerce la charge la plus importante. Le profil de la partie arrière du cadre – les pieds arrière et le support du dossier – fait référence à ce transfert de charge et est une caractéristique typique des créations de Prouvé, tant dans le domaine du mobilier que de l’architecture.
Pendant la guerre, Prouvé a créé plusieurs prototypes de cette chaise afin de tester la résistance de sa structure ainsi que les assemblages, la position des pieds et la connexion entre l’assise et le dossier. L’essence choisie était fonction des disponibilités de l’époque. Après la guerre, le chêne était à nouveau disponible en quantité suffisante, et ce siège a finalement été réalisé en chêne et en contreplaqué, et en1947, il est lauréat du concours « Meubles de France ». Plus tard, la Chaise Tout Bois a été remplacée par une version démontable en métal et en bois qui a fait place au modèle n°305, associant également un piètement métallique avec une assise et un dossier en bois – connu aujourd’hui sous le nom de Chaise Standard.
La réédition proposée par Vitra correspond à l’une des variantes de la création de Jean Prouvé de 1941, dont la construction ne nécessite aucune vis. La hauteur et la géométrie de l’assise sont les mêmes que celles de la chaise Standard et répondent donc aux normes et exigences actuelles. L’aspect et le toucher chaud du bois offrent un contraste intéressant avec la conception structurelle pratique, typique de l’approche fonctionnelle de Prouvé. En chêne clair ou en chêne teinté foncé, l’assise sera disponible cet été.
Fauteuil Citizen de Konstantin Grcic
La nouvelle collection Vitra comprend aussi le fauteuil Citizen conçu par Konstantin GRCIC, remarquable par son esthétique et son ergonomie : l’assise est suspendue à trois câbles offrant un agréable mouvement de balancement, tandis que le dossier est solidement fixé au cadre en acier. Cette expérience d’assise dynamique est soulignée par l’effet d’enfoncement du cadre en porte-à-faux monté sur un piètement pivotant. Citizen se caractérise par son cadre en tube d’acier qui définit la structure et la forme de la chaise, ainsi que par le coussin d’assise librement suspendu, semblant flotter au-dessus du piètement. Alors que l’assise et le dossier sont rembourrés, la structure et le cadre métallique sont délibérément laissés visibles.

La chaise Moca de Jasper Morrison
Par sa sobriété et ses lignes intemporelles, le siège Moca est une expression de la philosophie de design « super normal » du designer britannique Jasper Morrison. Le piètement est composé de deux arcs en acier tubulaire – l’un formant les pieds avant et le support du dossier, l’autre constituant les pieds arrière. Deux coques en contreplaqué revêtu de placage sont montées sur les éléments du piètement, formant une assise et un dossier confortables aux formes anatomiques. La conception du protecteur d’empilage fixé entre l’assise et le dossier assure une protection optimale de la surface plaquée. Les coques de Moca sont en chêne plaqué naturel ou foncé et le piètement est disponible en version chromée ou avec une finition émaillée mate très robuste, formée d’un revêtement en poudre.

Les Vases Découpage de E. et R. Bouroullec
Ils avaient fait l’objet d’une sublime scénographie lors de l’édition 2019 de Milan. Les vases Découpage consistent chacun en une combinaison d’un récipient cylindrique coulé et d’un ensemble de plaques et de barres abstraites en argile qui peuvent être fixées ou placées à l’intérieur du vase. Tous les éléments présentent une apparence artisanale distincte et sont disponibles dans une variété de couleurs – ensemble, ils créent des compositions poétiques dont l’aspect diffère sous tous les angles : fantaisiste, ironique, insolite, vivant. « Les arrangements forment un équilibre fragile, car les couleurs et les couches contrastantes convergent pour créer une nouvelle harmonie », explique Ronan Bouroullec.

L’an passé, Ego Paris présentait le fruit de la première collaboration avec le studio de design 5.5, la collection Sutra, un ensemble de modules à agencer selon ses besoins et son espace. Cette année, des tables d’appoint ou des luminaires viennent compléter ces premiers éléments en se clipsant sur les parois : un “Plug & Play” pragmatique et habile.
Ils cherchaient depuis un moment à travailler ensemble, et c’est finalement autour d’une redéfinition de Kama, une collection best-seller d’Ego Paris, que le Studio 5.5 et le fabricant français se sont retrouvés. Il y a quelques années, la collection Kama anticipait le besoin de modularité pour adapter sans cesse aux besoins un espace outdoor, et c’est certainement ce qui a été l’une des clés de son succès, aussi bien pour des espaces extérieurs vastes, que pour répondre à une demande urbaine. Selon Nicolas Sommereux, l’un des fondateurs, “cette gamme demandait à être réinventéeautour d’objets, d’éléments.” Un défi relevé par le studio 5.5 : proposer un nouvel ensemble à géométrie variable, autour de 4 modules et d’une table.

La collection Sutra prenait forme. Jean Sébastien Blanc explique : « On aimait cette idée de “design intelligent”. Nous sommes partis du dessin de la table, qui s’ouvre par un simple coulissement et s’agrandit pour s’adapter au nombre de convives. »
La signature esthétique de la collection est tracée : aujourd’hui dans, les derniers éléments, on retrouve cette approche d’emboîtement et de déploiement dans la conception des tables gigognes. « Pour nous l’usage précède la forme, pour trouver l’ADN de la collection, il a fallu qu’on intègre cet usage évolutif, modulaire », jusqu’à un principe de plug & play dans lequel des accessoires viennent compléter l’aménagement de la micro-architecture dessinée par l’assemblage des modules d’assises.
Workshop in situ
La réflexion et la conception de la collection ont fait l’objet d’un workshop directement sur le site d’Ego Paris. Selon les designers, « après les premiers dessins, pour mettre en place les premiers prototypes, on s’est mis autour d’une table et on a travaillé avec les éléments qu’on avait sous la main : on a mis des serre-joints sur des tubes en aluminium, on a associé – voire découpé comme un jeu de Lego – des pièces diverses, des éléments de la collection Kama ; c’est la meilleure façon de confronter aux échelles réelles, de travailler les proportions et comprendre les outils de production à disposition : on est venu appliquer des méthodes industrielles à une démarche au départ artisanale. »
Une esthétique identifiée
Pour la structure et l’esthétique, le studio s’inspire des ganivelles, clôtures formées par assemblage de lattes en bois, barrière de protection que l’on voit traditionnellement sur les sentiers côtiers : « dans les jardins, on a constaté un besoin de structurer, de recloisonner des espaces dans un milieu naturel, pour recréer des zones d’intimité par exemple. » Et le jeu de lattes de la collection Sutra rappelle les claustras protectrices que l’on trouve sur des terrasses pour isoler de la vue des voisins.
La collection Sutra se compose de 5 modules d’assise et une table,auxquels viennent de s’ajouter récemment , une table basse carrée, unetablette, et une lampe à led, autonome et rechargeable, qui vient également seclipser entre les lattes ou peut aussi être sur pied.




Parmi les derniers éléments de la collection Sutra dessinés par les 5.5, ces tables Gigogne en aluminium reprennent le principe graphique et modulable de la gamme.
Composée d’un tube en aluminium laqué et d’une source LED protégée par un diffuseur en polycarbonate translucide, la lampe Torch, autonome et rechargeable, propose trois intensités de lumière différentes. Elle s’utilise seule ou se glisse entre les lattes des modules.

Dans une nouvelle campagne, le fabricant italien Pedrali s’appuie sur une collaboration avec les Studio FM Milano et le Studio Salaris pour mettre en scène ses dernières collections, dans un shooting réalisé par le photographe Andrea Garuti. Le point fort ? Un lieu d’exception, la Casa 3000, qui semble un écrin parfait pour accueillir toutes ces nouveautés, dans un aménagement immersif.
Localisé dans la région portugaise d’Alentejo, la Casa 3000, réalisé par l’agence Rebelo de Andrade, s’étend sur 500 hectares, comme une touche de couleur qui se détache dans le vert environnant. C’est ici que Pedrali a choisi de mettre en scène ses derniers produits. Cet exercice de style, est aussi l’occasion de revenir sur les différentes collaborations de l ‘éditeur italien avec les designers : la collection Tribeca avec CMP Design, qui réinterprète les assises des sixties, les sofas Reva de Patrick Jouin au confort généreux, qui s’imaginent aussi bien dehors que dedans, les collections Soul et Remind d’Eugeni Quitllet, le fauteuil indoor Vic de Patrick Norguet, la table Fluxo de Luca Casini, les lampes Giravolta dans différentes déclinaisons… Une occasion aussi d’imaginer une mise en situation originale des produits, par la puissance du décor contrasté entre une maison rouge et un cadre végétal fort, et une valorisation des lignes élégantes des assises.
Pedrali : collaboration avec le design Eugeni Quitllet
Dans le numéro 202 d’Intramuros, un tête-à-tête avec Eugeni Quitllet revenait sur cette rencontre entre l’éditeur italien et le designer espagnol. Extrait.
« Les chaises Soul et Remind, fruits de la collaboration entre le plus parisien des designers espagnols et l’éditeur de mobilier italien Pedrali, synthétisent parfaitement la vision du disonador – contraction de « designer » et de « rêveur », dans sa langue natale –, entre respect des contraintes industrielles et envolées lyriques. Décryptage.
Pour cette première collaboration, vous avez dessiné non pas une, mais deux chaises. C’est un objet qui vous inspire particulièrement ?
Avant tout chose, j’essaie de comprendre l’ADN des entreprises avec lesquelles je collabore et d’être à l’écoute de ceux qui les dirigent… Lorsque j’ai rencontré Monica et Giuseppe (les enfants de Mario Pedrali, fondateur de la marque, ndlr), chacun d’entre eux m’a confié sa vision du projet idéal. Pour Monica, il s’agissait de combiner plusieurs matériaux. C’est là que me sont apparues, presque instantanément, les lignes organiques de Soul, dont la structure en polycarbonate injecté et frêne massif joue sur le contraste entre synthétique et ultra-naturel, ce qui est une des caractéristiques de mon langage formel… Guiseppe souhaitait plutôt ajouter une chaise monobloc, à la fois économique, légère et empilable, au catalogue de Pedrali. Remind combine ces qualités avec une esthétique rétrofuturiste, à la fois épurée et familière. En latin comme en anglais, remind signifie « se souvenir », mais par le prisme des émotions… C’est un clin d’œil à ma philosophie, qui est plus intuitive que fonctionnelle.
Quoique très différentes, Remind et Soul revisitent toutes les deux des archétypes du passé. Est-ce une manière de créer de l’émotion pour garantir leur durabilité, du moins affective ?
Non, je ne suis pas nostalgique. Le passé est ce qu’il est et ne me sert pas à grand-chose… Mais il est vrai que mon design est avant tout émotionnel. Et l’émotion crée le respect. J’essaie de rendre chacune de mes créations la plus belle possible afin que son futur propriétaire s’en sente responsable. Car le beau engendre la pérennité.»

Le designer allemand Konstantin Grcic dessine en 2009 le fauteuil Monza pour la marque Plank.
Le designer allemand Konstantin Grcic dessine en 2009 le fauteuil Monza pour la marque Plank. Le piètement et l’assise en bois de frêne, inspirés du savoir-faire de la marque italienne, contraste avec le dossier et les accoudoirs en polypropylène qui donnent à l’assise un réel confort et apportent une touche de couleur et de contemporanéité. Le polypropylène se décline en 7 coloris et le fauteuil a la caractéristique d’être empilable. Plusieurs collaborations entre Konstantin Grcic et Plank avaient déjà vu le jour : la chaise Myto (2008) et le tabouret haut Miura (2005) qui sont devenus des pièces incontournables du designer. En 2015, il a dessiné la chaise “Remo”, dont la forme rend hommage au savoir-faire de la marque, malgré un dossier en forme de T fabriqué grâce à une technologie d’attache très sophistiquée.
Caractéristiques
Marque : Plank
Dimensions : L.54 x l.49 x h.76 cm
Matériaux : Frêne, polypropylène
Prix : 444
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Designer : Konstantin GRCIC

Les harmonies millimétrées de Konstantin Grcic soulignent une humanité fragile en devenir constant. Pour ClassiCon, Driade, Moroso, Authentics…, il essaye, interroge, comprend et trouve pour avant tout réaliser.

Vibia dévoile, au cœur de son nouveau showroom, une palette de 23 couleurs aux tons clairs, foncés, neutres, vibrants et feutrés. Réalisée en collaboration avec le studio de design suédois Note Design Studio, « Chromatica » est pensée comme un outil d’inspiration pour les architectes et designer d’intérieurs.
Créer une lumière poétique
C’est dans son nouveau quartier général de la banlieue de Barcelone que Vibia dévoilait sa nouvelle collaboration avec le studio de design suédois Note Design Studio. Comme un clin d’œil, « Chromatica » était appliquée à la 1re collaboration entre Vibia et Note, la lampe « Musa ». Au cœur du showroom, accrochés sur un mur, se dressent 23 exemplaires de cette lampe, déclinée en 23 coloris qui composent la nouvelle palette.
« Chromatica » est inspirée de la nature et des matériaux utilisés par les professionnels de l’architecture et de la décoration d’intérieur : pierre, ciment, métal ou brique. Autant de surfaces qui leur offrent la possibilité de traduire leurs idées en sensations en associant tons clairs et lumineux, couleurs neutres et mates, ou en produisant des conceptions monochromatiques. Car « Chromatica » rayonne au-delà de ses 23 coloris : « c’est une plateforme qui offre une créativité sans fin », c’est une « boîte à outils à utiliser pour créer un espace » explique Cristiano Pigazzini, directeur de Note Design Studio.
Inspirer les professionnels

Afin de s’approprier les nuances de « Chromatica », Vibia et Note Design Studio proposent « Zoom In Zoom Out ». Une ressource visuelle qui présente concrètement l’utilisation qui peut être faite des 23 nouveaux coloris. Comme l’explique Sanna Wålhin, décoratrice du studio suédois, « les 23 couleurs de Chromatica ont été sélectionnées en vue d’être compatibles avec les matériaux d’architecture actuels, il fait donc sens de présenter ces associations dans un paysage construit ». Car chacune des 24 compositions présentées fusionne 3 nuances de la gamme « Chromatica » et un luminaire Vibia pour former un paysage à la fois réel et artificiel.
Un siège qui rassemble

Depuis décembre 2018, Vibia a pris ses quartiers à 20 minutes du centre-ville de Barcelone. Son tout nouveau siège de 16 000 m² réunit les bureaux, le showroom et l’usine d’assemblage de la marque. Un espace qui prône la collaboration entre Vibia et les professionnels de l’architecture et de la décoration d’intérieur.
Ce bâtiment est à l’image de l’enseigne espagnole puisque la lumière y est omniprésente. Dans l’entrée, le studio de design Fransesc Rifé joue avec la lumière naturelle. Le claustra en bois rosé, balayé par la lumière du soleil catalan enveloppe l’espace d’accueil et guide à l’étage supérieur. Le showroom, d’une superficie de 2 000 m² met en scène la le rôle architectural et décoratif de la lumière artificielle.
Ce nouveau siège catalan prône aussi la collaboration entre les départements. En effet, le cabinet d’architecture Saus Riba Llonch et l’architecte d’intérieur Carlota Portavela rassemblent les bureaux de la marque et son usine d’assemblage. Une proximité chère au directeur général Pere Llonch.
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Face à la demande des consommateurs soucieux d’aménager leur extérieur, Castorama s’invite dans l’outdoor en multipliant les conseils pour inviter sa clientèle à bien choisir le style et les matériaux de son mobilier de jardin, selon les usages de chacun.
Du bois et de la toile
Le jardin suit la tendance déco intérieure, influencée par les matières naturelles, si bien que le bois s’invite en extérieur, pour insuffler une ambiance cosy. Un des meilleurs choix ? Le bois d’acacia, imputrescible et aux reflets dorés. Il résiste aux agressions extérieures et à l’humidité, et n’a pas besoin de traitement chimique pour le protéger des insectes ou des champignons. Une tache de graisse ? Une fois le bois légèrement poncé, elle disparaît. Enfin, l’acacia est aussi plus économique que le teck. Il est ainsi utilisé pour la réalisation de fauteuils, de canapés, de petites tables basses, en bancs et coffres de jardin, en supports de hamac…
Les matières brutes et tons neutres le mettent bien en valeur, particulièrement des accessoires tels des coussins, les parasols et les transats de toile écru. L’installation d’une jardinière elle aussi en acacia, complète le décor avec un véritable aménagement paysager.
Du rotin et un style vintage
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Autre matériau plébisicité dans les demandes, le rotin donne un petit air rétro aux salons de jardin. Difficile de retrouver le mobilier de jardin de nos grands-parents, mais aujourd’hui fauteuils et rocking-chairs en rotin sont présents dans tous les magasins.
Quand le rotin est considéré comme un peu cher, les demandes se tournent vers la résine tressée, qui offrira un « effet rotin » à petit prix.
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Le métal résiste encore
Si le bois et le rotin ont la cote, le métal tire toujours son épingle du jeu. Son atout : se décliner en différents coloris et styles. Le style bistro, dans des versions colorées (turquoise, jaune, rouge…) apporte du dynamisme à une terrasse. Si au contraire la discrétion est recherchée en les des meubles en métal dans un esprit « fer forgé », aux courbes rondes et coloris neutres (enanthracite ou vert par exemple), plus minimalistes et légers, sont de mise.
Aujourd’hui, pour les clients et les budgets différents, le choix reste très vaste chez Castorama. Tout est question de stratégie, entre le salon qui se fait oublier au profit du jardin, et celui qui devient le centre d’intérêt d’un aménagement extérieur.
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MUT Design est chargé de la conception de la « Das Haus 2020 » de l’IMM. Une occasion pour le fer de lance de la « new wave » du design espagnol de présenter sa vision de la maison du futur.
Après la Tchèque Lucie Koldova en 2018 et le duo australien Truly Truly en 2019, c’est au tour d’un trio d’exposer sa créativité dans le Hall 3. MUT Design, fort de ses productions à succès comme le Nautica ou les Twins Armchair, accepte volontiers le challenge. Les fondateurs du studio, Alberto Sánchez et Eduardo Villalón, rejoints ensuite par la designer hollandaise Alika Pola Knabe, veillent à traduire leurs émotions dans la scénographie de leurs créations design.La « Das Haus » sera une maison idéale, et non véritable. Inspirée par leurs passés et leurs vies dans la région de Valence, leur production s’ancrera dans l’architecture des maisons traditionnelles méditerranéennes. Car ils considèrent que le quotidien dans son ensemble doit être la source d’inspiration primaire d’un designer.
Le studio espagnol brise la notion d’intérieur et d’extérieur
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Les Espagnols chérissent un mode de vie « a la fresca ». Toute occasion est bonne pour manger, dormir ou rencontrer en dehors des murs de la maison. Ainsi, l’espace extérieur devient une extension de l’espace intérieur.
Le trio valencien pousse l’idée plus loin en supprimant la dualité intérieur-extérieur. Exit la structure classique. Les murs tombent, laissant apparaître les quatre pièces de leur projet, baignées de la lumière naturelle du soleil, et cloisonnant le patio au centre de la maison.
Puis il chamboule les présupposés. Les salles de socialisation deviennent intimes et inversement. Ainsi, la cuisine et la salle à manger propices aux échange deviennent des zones de repos, où l’individualité prime. La salle de bains, et la chambre à coucher se transforment en zones de partage et de vie.
MUT Design casse les codes dans le but de créer la confusion. Le studio souhaite donner une autre utilisation des objets afin d’inciter la réflexion des visiteurs sur l’usage de la maison. Ainsi, la salle de bains ne sera pas complétée par une baignoire ou une douche, comme à son habitude, mais par un hamac.
Une vitrine pour MUT Design
Rendez-vous incontournable de la scène du meuble européen, l’Imm de Cologne est l’occasion pour le studio de présenter son travail au plus grand nombre.
Les murs « encalados » de la maison, blanchis à la craie pour garder la fraîcheur et refléter la lumière comme en Espagne, accueilleront les deux produits qui ont révélé le studio au monde entier. La chaise suspendue Nautica et les Twins Armchair, chacune récompensée par le Red Dot Award, en 2014 et en 2017, trôneront dans deux des quatre salles de la « Das Haus ».
Le salon sera aussi l’occasion de dévoiler près de 10 nouveaux produits, estampillés MUT. Du mobilier créé spécifiquement pour la « Das Haus », qui aura un usage double, puisqu’il pourra être utilisé en intérieur et en extérieur.
À ces inédits se mêleront quelques produits accessoires issus du travail de jeunes designers étrangers.
Un studio qui se veut familial
Dérivé du catalan, MUT prend le sens de « Silence ! » en français et « Courage » en allemand, comme un mot d’ordre qui guide le trio. Devenu l’une des références du design européen, il assure un travail de qualité, fidèle à ses valeurs.
Près d’une décennie après sa création, le studio valencien est resté le même. Dès le début, Alberto Sánchez et Eduardo Villalón se sont entourés de quelques personnes de confiance, qui partagent leur vision créative.
Propulsé sur la scène internationale, le trio tient à maintenir son style de travail. Tout en visant des éditeurs et des clients d’un plus haut standing, il veut absolument continuer à se focaliser sur le plus important : l’ADN de leur design, à savoir un travail sur les matériaux naturels comme le verre soufflé, le bambou ou la céramique.