Design
Si créer pour une société à la fois durable et créative est la base de la philosophie de l’architecte Jacques Ferrier, il compte bien la transmettre lors de son programme à Campus MaNa. La thématique « Habiter la fenêtre » en dit long sur ces quinze jours d’atelier ! Il traitera la fenêtre en tant qu’élément primordial de l’architecture, véritable lien entre l’intérieur et l’extérieur.
Accompagné de l’assistant architecte et théoricien Clémentin Rachet, et de Mathieu Luzurier, menuisier habitué au campus, Jacques Ferrier abordera des sujets incontournables en termes de construction dans un contexte de crise climatique. Pour lui, la relation entre l’habitant et l’environnement est essentielle, et passe notamment par l’appropriation et le désir d’usage.
Véritable défit architectural, la baie vitrée fragilise une architecte en retirant de la matière. Revoir l’histoire de toutes ces ouvertures, de l’arc roman aux constructions en béton armé, permet d’envisager une nouvelle vision de la fenêtre, non seulement stylistiquement mais aussi techniquement.
De la théorie à la pratique, la fenêtre, symbole de liberté et d’évasion, sera au cœur des échanges et de l’atelier bois du campus. Transparence, occultation, performances techniques et écologiques, sans oublier esthétique, tous ces points seront abordés durant ce programme.
Car au-delà d’être uniquement un vecteur d’air et de lumière, la fenêtre peut être habitée. À l’instar des bow window ou fenêtre en saillie, c’est un seuil entre l’intime et le public que l’on habille de rideaux ou de volets pour se protéger. Mais le verre utilisé peut aussi être chauffant, teinté, voire changeant. La fenêtre est une thématique qui mérite une attention toute particulière pour les enjeux d’aujourd’hui et de demain !
Détails du programme
Du 18/09/2023 à 29/09/2023
Matériaux: végétal, bois, métal, autres
Domaine : Architecture
Durée : 2 semaines
Langue : Français & anglais
Coût : 3900 € TTC
Ce tarif comprend le coût de la formation, l’hébergement et la pension complète, les matériaux et les équipements de protection individuelle.
Ce tarif comprend le coût de la formation, l’hébergement et la pension complète, les matériaux et les équipements de protection individuelle.
De 18/09/2023 à 29/09/2023
Les Designer’s Days, devenus par la suite les D Days, avaient disparu de la scène parisienne. Mais c’était sans compter l’envie de son comité historique de dépoussiérer cette belle endormie, une manifestation imaginée dans le but de célébrer le design. À retrouver jusqu’au 17 juin.
Cinq ans après l’arrêt des D Days, dix-neuf éditeurs, manufactures et marques vont faire revivre le quartier de Saint-Germain-des-Prés au rythme de vitrines animées pour l’évènement durant quatre jours. Ce nouvel opus, baptisé « Radical », propose une thématique qui intègre l’origine des choses, et qui sera interprétée par chacun des participants à sa façon. Les organisateurs promettent des mises en scène fortes tant dans la forme que dans le fond, ce qui n’est pas pour nous déplaire !
Pour cette édition, un invité d’honneur, le designer Sam Baron, interviendra à l’instar d’un fil rouge, en imaginant une scénographie urbaine collaborative, une façon d’inviter les promeneurs à investir les showrooms germanopratins. De Boffi- DePadova à Silvera et Poltrona Frau, en passant par Muuto, Roche-Bobois, V-Zug ou Hermès pour n’en citer que quelques-uns, le parcours se fera au fil des envies ou en suivant le triangle d’or entre les stations de métro « Assemblée Nationale », « Sèvres-Babylone » et « Saint-Germain-des-Prés ».
Au sein de son showroom milanais en avril dernier, l’entreprise italienne Novabili présentait ses nouveautés et finitions de mobilier. Des éléments de collection que l’on peut retrouver dans son showroom parisien, près de Bastille.
Cette année, le thème de la durabilité, de plus en plus présent dans la philosophie de Novamobili, a été fortement mis en avant puisque GREEN [R]EVOLUTION est était le nom choisi par la marque italienne pour identifier le leitmotiv lors du Fuorisalone 2023. L’occasion de présenter ses nouveautés en termes de finitions, de mobilier et d’annoncer l’ouverture d’un nouveau flag ship store européen.
Nouvelles finitions
Pour 2023, Novamobili présentait plusieurs nouvelles finitions. La première, Argilla Lapis, est l’alliance parfaite entre le caractère artisanal, le respect de la nature et les compétences techniques. La porte déclinée dans cette finition est recouverte de trois couches d’argile façonnée à la main, puis séchée. Cette réalisation donne au produit une texture unique et offre une expérience surprenante au toucher et à la vue. Parmi les autres nouveautés en termes de finitions, on trouve l’essence Rovere Bianco. Celle-ci existe pour toutes les collections et élargit la famille des plaqués. Pour cett finition, Novamobili a allié l’esthétique à la responsabilité environnementale puisque le bois utilisé provient d’une filière certifiée. Aussi, les façades Rays, caractérisées par des rainures verticales fortement distinctives, sont maintenant déclinées dans toutes les finitions Rovere.
Un nouveau catalogue Armoires
Désireux de toujours plus s’actualiser, Novamobili a renouvelé son catalogue Armoires qui devrait être prêt d’ici l’été. Le nouveau Wardrobes and Walk-in closets propose de nombreuses ambiances de la chambre à coucher, en mettant en évidence le potentiel du système armoire et dressing non seulement du point de vue esthétique, mais également de la conception, en fournissant des informations techniques et des approfondissements sur les différentes solutions prévues. Une occasion pour la marque de présenter ses deux nouveautés. D’abord, l’armoire à portes battante Alfa, créée pour répondre aux besoins les plus divers en termes d’espace, d’esthétique et de fonctionnalité. Alfa dispose de différentes versions d’agencement avec plusieurs combinaisons possibles des structures, certains types d’ouverture et d’innombrables finitions afin d’offrir au client un produit « sur mesure ».
Ensuite, la marque présentait Wall 30, une bibliothèque entièrement personnalisable. Un modèle qui évolue et devient la vedette de la pièce, en répondant parfaitement aux demandes de fonctionnalité, d’esthétique et d’aménagement de l’espace. Wall 30 est un système composé de plusieurs éléments qui permettent de réaliser un projet modulaire, complet et flexible. Le résultat est une bibliothèque personnalisable au niveau des dimensions, du choix des matériaux et des détails et flexible quant à l’usage, et ceci qu’elle soit conçue pour une installation murale ou pour un agencement au milieu d’une pièce.
L’ouverture d’un flaship store à Zurich
Parmi les autre actualités notables de Novamobili cette année : l’ouverture du premier Flagship store en dehors de l’Italie. Celui-ci devrait être inauguré avant l’été à Zurich. Un espace conçu pour refléter l’essence esthétique de la marque, mais avec un esprit encore plus international.
Plus près, les professionnels français peuvent désormais prendre rendez-vous au showroom, Cour Jacques Viguès, 5 rue de Charonne, 75011 Paris.
Jusqu’au 10 juin, l’espace en transition des bureaux de H.I.S accueillent rue du Renard la première exposition parisienne de The Big Assembly. Un projet fondé par Goliath Dyèvre en 2022, qui rassemble un écosystème de « créateurs-assembleurs » au sein d’une maison d’édition collaborative. Explications.
The Big Assembly est née d’un constat de Goliath Dyèvre, pendant le confinement : « Le monde déborde de choses déjà existantes. Toutes ces « choses », issues de l’artisanat ou de l’industrie, nous donnent matière à penser, matière à créer, matière à innover. Matériaux bruts ou transformés, reliquats de prototypes, objets usuels ou non utilisés, obsolètes, récupérés ou oubliés, tous sont synonymes de matière première prête à être assemblée pour s’ouvrir à une seconde vie. »
Il se pose un défi de repenser le concept même d’assemblage, à partir ce qu’il a strictement à portée de main, pour concevoir de nouveaux objets. Très vite il définit un manifeste et un protocole créatif, qu’il propose à d’autres designers : The Big Assembly est formellement constituée, et verra sa première exposition lors de la Milan Design Week 2022.
Des designers qui expérimentent
Depuis, de nombreux designers ont rejoint l’aventure, comme en témoigne cette première exposition parisienne. On y retrouve des profils aussi variés que ceux de Jean-Charles de Castelbajac, Mathilde Bretillot, François Azambourg, Ambroise Maggiar, Élise Fouin, Gregory Lacoua, Jean-Sébastien Lagrange, Pierre Murot, Goliath Dyèvre, Lucas Galeazzi, Lucie Dauphin, et pour les derniers « arrivants » José Levy, Sarah Valente, Marie-Aurore Striker-Metral, Antoine Bécognée, François Gustin et Brice Bouffort. Tous se sont pris au jeu du protocole, pour des propositions extrêmement diverses, allant des clubs de golf revisité en portemanteaux (Marie-Aurore Striker-Metral) à une table d’offrande dont le plateau repose sur des flaconnets de parfum (Gregory Lacoua).
Avant de lancer rue du Renard le chantier d’aménagement des bureaux parisiens de l’enseigne japonaise H.I.S, Goliath Dyèvre a ainsi choisi de réunir dans ces lieux ces propositions expérimentales, entre objets fonctionnels, design collectible, et art contemporain. Une occasion de « voir en vrai » ces objets que l’on peut trouver en ligne sur le site dédié.
The Big Assembly, une maison d’édition collaborative
Ce qui rassemble ces designers si différents, c’est avant tout un manifeste et un protocole de création, basé sur un principe d’assemblage, dont les ressources utilisées – éléments et matériaux – s’inscrivent dans une démarche de récupération positive. The Big Assembly s’appuie par ailleurs sur une structure de maison d’édition collaborative – association loi 1901 – pour proposer à la vente en ligne les pièces réalisées.
The Big Assembly à l’étranger
En 2022, l’Institut français organisait sur le territoire français une semaine de rencontres de professionnels étrangers du secteur culturel avec des acteurs du design français. Les représentants du Costa Rica ont à cette occasion rencontré Goliath Dyèvre, et séduits par The Big Assembly, ont proposé une intervention, concrétisée en mars dernier lors de la semaine du design. Cette manifestation a notamment accueilli quatre designers français pour des tables rondes et workshops, en partenariat avec plusieurs écoles de design françaises, l’Alliance Française, l’Ambassade de France, l’Université Veritas, et en collaboration avec la production de la Semaine du Design, de l’Université du Costa Rica et de l’Universidad Creativa. Une semaine riche en échanges qui avait pour thèmes prédominants l’économie circulaire et la réutilisation d’objets. « Notre objectif est de collaborer avec les idées innovantes qui se développent en France afin de partager des perspectives différentes », soulignait Emmanuelle Gines, directrice de l’Alliance française.
Un workshop The Big Assembly suivi d’une exposition
Au cours de cette semaine du design au Costa Rica, Goliath Dyèvre a ainsi supervisé un workshop à destination des étudiants avancés et des professionnels du design sur place, à partir du protocole de création proposé par The Big Assembly. Cet atelier avait pour objectif de travailler avec des matériaux bruts, quotidiens, obsolètes et prêts à être assemblés et leur donner une seconde vie : 20 objets ont ensuite été exposés. Une vidéo diffusée lors de cette exposition parisienne témoigne de cette expérience.
Jusqu’au 26 août, la galerie Kreo présente « Transformers », une exposition de Konstantin Grcic. Le designer exploite un dispositif de mesure de précision utilisé dans l’industrie automobile et aéronautique, détourné de sa fonction originelle. Il a ainsi créé une collection de neuf pièces, suspensions, lampadaires, liseuses, lampes à poser, tables qui s’ajoutent à quelques nouveautés milanaises à quelques jours de la Foire de Bâle où convergent les grands collectionneurs. Un magnifique prétexte de rencontre, pour s’attarder sur le parcours de ce designer intransigeant sur la forme.
Il fait partie des noms que l’on s’échange d’un air entendu, une fois que l’on peut se targuer de le prononcer correctement. Konstantin Grcic est devenu l’incontournable designer allemand à la rigueur exacerbée, à la manière d’un Richard Sapper ou d’un Dieter Rams. Quand on le rencontre, on ne peut qu’admirer son calme engageant, un calme qui se nourrit de la conjugaison de l’artisanat et de la technique. Formé à Parnham, une école privée du Dorset, avant d’intégrer le Royal College of Arts, trois années de collaboration avec SCP Ltd renforceront ses liens avec le Royaume-Uni. Chez lui, le perfectionnisme est essentiel. Une approche morale et disciplinée du design qu’il partage alors avec son directeur d’études, Jasper Morrison, d’à peine sept ans son aîné. Fonction, évidence d’expression, « utilisme » aiment-ils à dire (intraduisible en anglais). Il fait partie de ce groupe de designers qui dans les années 90 réintroduisent en Europe des relations de partenariat avec l’industrie et une nouvelle rigueur disparue dans les années 80.
Un dialogue continu
Depuis toujours, le bois l’inspire, recyclable à l’infini, mais il excelle dans le travail du métal, des plastiques qu’il utilise avec parcimonie, et des nouveaux matériaux issus de la recherche. Son cerveau garde en mémoire les œuvres d’art de la galerie de sa mère et l’ouverture d’esprit de son père. Il dessine dans une unique perspective de fabrication industrielle. Au RCA, il n’a pas pris part au foisonnement des formes arbitraires des années 80. Ses meubles sont conçus pour la production, ses luminaires aussi. Il favorise la relation homme-objet, ce que Marcel Breuer appelait la « générosité conceptuelle » et partage une vision écologique du design que SCP et Cappellini apprécient. Les fabricants connaissent leur marché et il dialogue avec eux – avec ClassiCon (connu pour les rééditions d’Eileen Gray) ou la firme Authentics qui entretenait un réseau impressionnant de petits fabricants européens ou du Sud-est asiatique (métal/Allemagne, plastiques/Taïwan, verre/Chine, bambou/Inde).
En ouvrant son studio en 1991, il débute des collaborations internationales avec Driade, Flos, Krups, Montina, Moormann, Moroso, ProtoDesign, Whirlpool… En 1998, sa baladeuse en polypropylène MayDay éditée par Flos, entre dans la collection permanente du MoMA et rafle le Compasso d’Oro.
Le bon design est celui qui peut s’expliquer au téléphone. Il effile les épaisseurs et inverse les logiques de masse. À Euroluce, sur le stand Flos, le Black Flag, se déployait comme un grand bras sur 3,50m, non pas pour faire de l’ombre mais créer de la lumière. Ses luminaires ont suivi les transformations de l’industrie électrique qui doit appliquer des mesures de sécurité de plus en plus drastiques sur une planète en danger. Usage et recyclage aujourd’hui vont de pair. Et il se réjouit de voir aujourd’hui la baladeuse May Day, transformée en luminaire d’extérieur grâce au progrès des techniques d’étanchéité.
De l’industrie à l’expérimentation
« Il n’y a aucune relation entre le Black Flag de Flos et la collection Transformers de Kreo. Ce projet est beaucoup plus vieux. ‘Black Flag’ a commencé en matériaux bruts et a fini en profilé d’aluminium. Ce qui était nécessaire d’un point de vue ingénierie. » Le Flag est une lampe commerciale (Flos), les Transformers qui ne se transforment pas, sont des modules subversifs, des catalyseurs qui s’inscrivent dans une autre idée, comme des envahisseurs sociaux. Le spot microscopique, aimanté sur la structure en métal, (le son de la connexion est magique !) n’est pas de sa création, mais il l’utilise. Idem pour le profilé. « Il existe. Je l’utilise ». C’est un profilé en Alufix, de l’industrie automobile qui permet de mesurer la résistance de chaque point du véhicule pour renforcer le squelette du véhicule. Les industriels mesurent ainsi la précision du point de pression du métal pour faciliter la fabrication des portes, la prise en main par le robot et la pose sur un autre poste de fabrication. « Cette entreprise, à côté de Hamburg, fait des ‘precise measure gigs’ qui devient alors comme un Lego en argent. C’est un pattern, un modèle. »
« En 2018, le projet était déjà clair avec la galerie Kreo. Mais avec le Covid, tout a été décalé, reporté, on a dû essayer d’autres choses. Je voulais faire une lampe ‘big and heavy’, grande et lourde, avec des chaînes, impressionnantes, pas dans le poids mais lourdes comme une croix, … grand mais différent… et nous avons fait la table avec ce profilé qui nous a permis de faire des typologies très libres. En mobilier, ce n’est pas si facile de faire une table qui ne ressemble pas à une table. En luminaire, cela ne ressemble pas à une lampe mais c’est une lampe avec des typologies plus folles (qui n’ont pas de sens). (…) Puis, la pandémie est arrivée et la première lampe fut celle-ci, la petite. On ne peut pas en changer la hauteur, juste les lampes et leur orientation pour plus d’élégance. La société qui les fabrique ne fabrique que pour les vitrines et les musées. Dans les vitrines, elles sont invisibles et ne font que pointer de leur rais de lumière, l’objet que l’on doit découvrir. Elles équipent quelques vitrines du Louvre par exemple. On ne peut pas en rajouter tellement parce qu’il faut faire courir les câbles d’alimentation dans les tubes. Il y a autant de lampes que de câbles. On a joué avec cette mécanique à contrôler. On célèbre ici la beauté de la matière comme un insecte sur une branche, des fourmis ou des coccinelles. 48 lampes sur la ligne. Dans un aspect technique c’est une performance pour éclairer une table, un plan de travail ou une étagère parce qu’on peut diriger les rayons. »
Au Salone del Mobile, il présentait chez Magis, du mobilier d’extérieur avec une couverture en cours mise au point avec Hella Jongerius. « Il va falloir encore une année pour la finaliser. » Nouveau rôle, il assure la direction artistique chez Mattiazzi. Il a dessiné le stand et fait le choix des designers sur le projet du Cugino en chêne à décliner dans d’autres bois. « C’est un travail très différent. Ce n’est pas moi qui dessine. Mais c’est très important pour les petites entreprises aujourd’hui de trouver leur voie vers un juste futur. C’est une toute petite entreprise avec un turnover de 5 millions d’euros et seulement 50 personnes. »
Design et mobilité
Aujourd’hui, il travaille sur une exposition qui se tiendra à Paris en mars prochain, en coïncidence avec les Jeux Olympiques, sur le sport et le design. Il est commissaire et gère la scénographie au Musée du Luxembourg, sous la direction de Fabienne Charpin-Schaff et avec la Réunion des Musées Nationaux. Parmi les domaines qu’il a rarement abordés on compte les sujets sur la mobilité : la bicyclette, le bateau… « Des domaines où il faut de bons partenaires parce que la mobilité fait partie de nos vies. Il faut pouvoir bouger. Le confinement a été suivi avec obéissance parce qu’on avait tous peur d’un danger invisible qui a immobilisé le monde. Les chaînes de fabrication ont été mises sur stop avec stupeur mais il faut se réjouir aujourd’hui du succès de ce confinement et continuer à penser un design plus écologique et réversible. » Bienvenue dans l’ère du capitalisme distribué et de la troisième révolution industrielle au sein d’une économie de partage en réseau ! En attendant 2024, entre chandeliers du Moyen Âge et vaisseaux du cyberespace, laissez-vous fasciner par ces ‘Transformers’ exposés à la galerie Kreo.
Le Campus MaNa propose le programme « Land out, collective day dream », une formation soutenue par cinq professionnels aux parcours reconnus et riches d’expériences.
La designeuse Amandine Chhor, passionnée par les matériaux, les processus de fabrication et l’artisanat, invitera les apprenants à esquisser des scénarios et utopies collectives dans le but de concevoir des espaces publics apaisants et intelligents. Mathieu Luzurier, ébéniste formé à l’école Boulle, accompagnera le processus de création dans l’atelier bois du campus. Deux autres intervenants seront présents durant la formation dont le théoricien et architecte Olivier Vadrot, avec un cursus mêlant différents domaines comme le design, l’architecture, mais aussi les scènes théâtrales et musicales. Pour finir, la chercheuse en arts du spectacle vivant, Laure Fernandez, associée à l’UMR Thalim (CNRS, Université Sorbonne Nouvelle, ENS), apportera sa pierre à l’édifice.
Ensemble, ils permettront aux participants d’imaginer et de créer du mobilier et des installations extérieurs d’un genre nouveau en lien avec la nature environnante. Le questionnement sur l’espace public comme lieu de repos, de partage, voire de contemplation, sera au cœur de ces 15 jours de programme. L’étude portera sur des éléments existants, du banc au kiosque, en passant par la gare routière ou encore l’ombrière, le tout en prenant en compte la matière. Ces typologies en devenir seront le fruit des échanges multiples entre encadrants et participants, le principe même du Campus MaNa.
Méthodes d’évaluation
- Projet final documenté et argumenté.
- L’acquisition des connaissances et de l’expérience au cours de la formation, l’avancement des travaux et le rendu final sont pris en compte.
- Formation validée par un certificat MaNa.
Critères d’admission / prérequis
Autodidacte ou diplômé de la discipline – l’expérience est évaluée lors du processus d’admission.
Etape 1 : Envoi d’un CV et d’un portfolio
Etape 2 : Validation de la candidature par le jury d’admission qui s’assure de l’adéquation entre le profil et les exigences de la formation.
Détails du programme
Matériau(x) : bois
Domaine : Design d’objets et scénographie
Durée : 2 semaines
Langue : français et anglais
Prix : 3900 € TTC
Ce prix comprend le coût de la formation, l’hébergement et la pension complète, le matériel et les équipements de protection individuelle.
Dates des sessions à venir : du 21/08/2023 au 01/09/2023
Pour la 11e édition de son concours, Porada a choisi de mettre à l’honneur les miroirs. Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 24 janvier 2024.
Le concours Porada International Design Award promu par Porada, marque leader du design italien, et POLI.design, fondé par Politecnico di Milano et sous le patronage de l’ADI – l’Association pour le design industriel, a dévoilé en début mai la thématique de sa nouvelle édition : les miroirs. Pour ce concours, l’originalité, l’innovation et la recherche de nouvelles solutions de design liées au traitement typique du bois massif sont les lignes directrices qui devront inspirer les designers participants.
L’objectif de cette nouvelle édition est d’identifier de nouveaux concepts innovants sur différents types de miroirs (table, mur, miroir mural, miroir, structure ou accessoire d’ameublement, autonome ou incorporé dans un meuble, dont l’élément dominant est une surface réfléchissante), dans lesquels l’utilisation du bois massif est prédominante, sans pour autant être exclusive, mais qui véhicule les valeurs et l’identité de Porada. Les solutions présentées devront être originales et viser à valoriser l’utilisation des technologies de production et des processus de traitement et d’ennoblissement du travail du bois massif. Celles-ci devront également prendre en compte le respect des normes de sécurité en vigueur, des exigences ergonomiques et l’attention portée aux exigences environnementales et de conception durable.
11 000 € de gain et sept lauréats
Pour sélectionner les lauréats, un jury composé d’experts renommés dans le domaine jugera et désignera les projets gagnants. Lors de son évaluation, le jury tiendra compte de l’originalité, du niveau d’innovation et de recherche de nouvelles solutions de conception liées au traitement typique du bois massif, de l’expérimentation sur les matériaux et les finitions de surface, de la capacité des projets à définir et à anticiper des scénarios d’utilisation et des concepts novateurs dans l’utilisation de meubles en bois et d’accessoires d’ameublement contemporains.
Le jury choisira six lauréats – 3 dans chacune des deux catégories -, réparti comme tel :
Catégorie Professionnelle :
1er prix : 3 000 euros
2e prix : 2 000 euros
3e prix : 1 000 euros
Catégorie Etudiants :
1er prix : € 2.000
2e prix : € 1.200
3e prix : € 800
À noter qu’à partir de cette édition, le prix « Mention spéciale Giacomo Allievi » à hauteur de 1 000 euros sera attribué à un étudiant ou à un professionnel. Le projet sera sélectionné par un jury spécialisé qui choisira le projet qui se distinguera par le meilleur équilibre entre la tradition artisanale associée au travail du bois et le design moderne exprimé dans le développement structurel et créatif du projet.
Participant du Salone Satellite 2023 à Milan, le jeune designer Johannes Lu qui monte actuellement son propre studio, présentait ses créations.
Né à Berlin, en Allemagne, Johannes Lu est un jeune designer diplômé à l’été 2022, aujourd’hui basé à Los Angeles. « Pour moi, le design commence par la réflexion. Avec un stylo et du papier, je croise les pensées et les inspirations pour créer des objets qui sont visuels, tangibles et viscéraux, stimulant les sens et se connectant avec les gens émotionnellement. Je recherche les étincelles de l’innovation et je crois en la différence. »
Au Salone Satellite 2023, il a choisi d’exposer ses plus récentes créations, qui sont toutes des projets d’école. La chaise de salle à manger Find Me et la lampe Anything ont été entièrement construites à la main tandis que les tables Be Still sont le fruit d’une combinaison avec différents fabricants externes.
Les Chaises Find Me
Find Me est une chaise en bois massif de noyer qui évoque l’intuition, la capacité à comprendre nos besoins tout au long de l’expérience du repas. Des formes subtiles sont utilisées pour permettre à l’utilisateur de trouver, de sentir et d’explorer la chaise.
La Lampe Anything
La lampe Anything a été imaginée afin de renforcer le lien entre une lampe et son utilisateur par le biais de la signification et de l’interaction. Celle-ci n’a pas d’interrupteur : elle ne peut être allumée qu’en plaçant un objet dessus. Ainsi, la lampe illumine à la fois l’environnement et l’objet lui-même.
Les tables Be Still
La collection de tables « Be Still » est une collection qui représente la recherche du calme et de l’immobilité. La forme incurvée du vortex, associée à la surface réfléchissante, reflète et déforme l’environnement dans lequel elle se trouve, la table changeant de couleur en fonction de l’endroit où elle se trouve.
Sur le salon Euroluce à Milan, Vesoi a choisi de présenter ses collections 2023 dans un stand qui se voulait «durable».
Durabilité, démontage, réutilisation de matériaux naturels et biocompatibles étaient les 4 principes sur lesquels reposait l’aménagement du stand d’exposition de Vesoi à Euroluce 2023. Un projet qui s’inscrit dans la simplicité de la vision et de la réalisation des produits Vesoi. De fait, Euroluce était le 8e événement auquel participait Vesoi et pour lequel les mêmes éléments avaient été réutilisés – à environ 97 %, y compris les systèmes électriques. Et c’est dans cet environnement durable que la marque de luminaires en a profité pour présenter ses nouveautés 2023.
Le néon DF
En hommage à l’œuvre de Dan Flavin, Df représente la synthèse entre la vocation de l’entreprise à proposer des éléments simples capables de susciter des émotions, de créer des atmosphères en transformant l’éclairage des environnements en une expérience captivante.
Le lustre Scarled
Plus de 20 ans après la sortie de Scar, Vesoi présente le lustre Scarled à l’allure sophistiquée, élégante et technologique. Sa rigueur formelle et ses proportions modulaires le rendent unique dans les environnements résidentiels ou professionnels. Scarled s’impose dans l’espace et dans l’environnement avec sa géométrie légère, ponctuée par les multiples points lumineux qui se détachent autour de l’axe dans un jeu de géométrie dynamique.
Le système modulable Suymuri
Suymuri est un système léger et flexible qui permet de configurer librement la composition de la lumière avec des profils d’angle et linéaires de différentes longueurs. Des éléments qui dessinent des géométries lumineuses laissant la liberté de façonner l’éclairage avec les composants individuels dans n’importe quel espace, sur les murs et les plafonds.
Une version rechargeable du Bulbovaso et de Tra Ilibri
Vesoi propose une nouvelle version rechargeable de ces deux modèles grâce un dispositif led portable et rechargeable qui rend l’objet nomade et fonctionnel, lumineux et écologique.
Pour sa nouvelle collection 2023, l’éditeur français Ligne Roset présente des modèles originaux et des rééditions de plusieurs de ses pièces iconiques.
Réédition du Canapé Kashima de Michel Ducaroy
Le canapé 3 places Kashima de Michel Ducaroy offre à la clientèle classique un confort « à l’anglaise ». Édité dans les années 70 par Ligne Roset, il est de retour en 2023. Les formes généreuses de ce modèle permettent de donner une image rassurante à un siège tout mousse. Le revêtement entièrement matelassé, recouvrant le siège, forme aux angles des coutures « pincées », renforcées par des lacettes intérieures. De tous les sièges mousse de la collection, Kashima est de loin celui qui est le plus élaboré techniquement. Il possède quatre densités de mousse parementée d’une couche de ouate pour son ossature. Le revêtement du siège est lui-même matelassé avec une couche de ouate, offrant ainsi un double confort de surface.
4 rééditions Pierre Paulin : Oyster CM 137, CM 145, CM 202 et Tanis
En hommage à Pierre Paulin, Ligne Roset réeédite quatre de ses modèles. D’abord, le fauteuil Oyster CM 137 dessiné en 1952, modèle au confort enveloppant qui se traduit visuellement. Le bridge CM 145, modèle dessiné en 1954 a pu être sublimé grâce aux nouvelles techniques et matériaux.
Le tabouret CM 202 dessiné par ce dernier en 1950 a également été réédité cette année. Enfin, Ligne Roset réédite deux modèles de Pierre Paulin créés en 1954 pour accompagner le bureau Tanis. Le premier est le bahut F061 et le second est le bout de canapé/chevet F181, deux pièces disposant des mêmes finitions que le bureau Tanis.
Le fauteuil Skiaccia de Claudio Dondoli et Marco Pocci
Le fauteuil bridge Skiaccia designé par Claudio Dondoli et Marco Pocci a un piètement en métal fin et évasé qui associe design, élégance et confort. Son confort d’assise est total grâce au soutien enveloppant du dos procuré par son dossier galbé et grâce à la qualité de son confort d’assise. Empilable, sa coque thermoformée fixée sous la structure d’assise permet de la protéger lorsque les fauteuils sont empilés. Skiaccia est proposé en cuir coloris Dako marron ou avec le tissu Canvas coloris acier de Kvadrat .
Trois nouveautés signées Marie Christine Dorner
Camma est une table en marbre de carrare composée de trois pieds placés au centre de la table, positionnés de façon décalée. Le dessin de la table, tirée du nom d’une femme de la mythologie, inspire sérénité et générosité. En 2023, la collection Parabole s’enrichit d’un chiffonnier et d’un chevet en noyer sombre, qui lui confère une belle intemporalité, avec au choix un top en grès cérame Marquinia ou Aspect Marbre blanc pour personnaliser son intérieur. La designer présente également le tapis très géométrique Quadrature, exclusivité Kvadrat pour Ligne Roset.
L’ensemble de tables basses Bas-relief et le vestiaire Marechiaro par Philippe Nigro
Designé par Philippe Nigro, l’ensemble tables basses Bas-relief fait référence à un usage proche du sol par leurs formes, induisant une posture désinvolte propre aux intérieurs des années 70. Celles-ci sont juxtaposables et en parfaite harmonie avec des assises basses. Bas-relief se compose d’une table basse carrée et d’une version rectangulaire, que l’on peut associer ou non et adaptables aux espaces et aux usages changeants.
Quant au vestiaire, il vient compléter la collection Marechiaro, composée de trois modules – droit, concave et convexe – qui offrent des compositions infinies. Ce nouveau meuble-vestiaire sera disponible en version «vestiaire seul » et « vestiaire + miroir » et pourra être complété en option par une tablette et/ou des patères.
Des évolutions pour Dita System et Dita
Après le succès rencontré par Dita sorti en 2017 qui se pare d’ailleurs d’une nouvelle couleur noyer sombre pour cette collection 2023, les designers Pagnon et Pelhaître ont enrichi la collection avec Dita System, un modèle qui permet de créer à la fois des bibliothèques ou des meubles composables, avec la possibilité de les utiliser en double face. Elle est disponible en 16 coloris pour les faces extérieures : blanc satiné, argile, perle, chocolat, noir, brique, éléphant, moutarde, plomb, bleu nuit, brun acajou, cuivre et gris platine, vert sauge, bleu guède, corail. En 2023, deux nouvelles hauteurs s’ajoutent au programme Dita System, 78 cm et 115 cm, pour enrichir davantage les possibilités de composition.
L’hybride Indiscret de Constance Frappoli
À la fois secrétaire et coiffeuse, le bureau Indiscret est un meuble hybride qui tient en partie son nom du plateau de verre extra clair permettant de voir le contenu de chaque tiroir. Le bureau Indiscret est aussi parfait comme coiffeuse lorsqu’il est accompagné d’un miroir.
Le chevet Tambour d’Oleg Pugachev
Déjà composée d’un banc et d’une chaise, la collection Tambour s’enrichit d’un chevet qui peut aussi être utilisé en bout de canapé. Une pièce de mobilier d’appoint réalisée en cannage naturel et en frêne teinté noir.
Les tables Apuso et Randone de Dozsa & Van Dalfsen
Les tables Apuso et Rondone se caractérisent par leurs formes sculpturales et organiques. En fonction de l’angle sous lequel elles sont observées, leurs contours et leurs formes offrent différentes perspectives. Le noyer confère un aspect chaleureux à la table Rondone tandis que le travertin fait ressortir les caractéristiques sculpturales de la table Apuso. Le piétement composé de 2 parties courbes est particulièrement complexe et contribue à l’aspect esthétique de ces tables d’appoint.
Les étagères Intervalle de Guillaume Delvigne
Intervalle se constitue de trois modèles d’étagères, chacune disponible en deux finitions et avec une multiple possibilité de décoration murale. Ces magnifiques pièces d’ébénisterie viennent compléter la gamme Intervalle déjà présente dans les collections Ligne Roset et qui se compose d’un banc, d’une table de repas et d’une table basse.
La lampe Tangent de Martin Dreschel et Mojave de Maryna Dague et Nathan Baraness
Tangent est luminaire inspiré des lampes des années 60 à l’époque Pierre Cardin, et offre une lumière d’ambiance indirecte.
Mojave est un modèle issu d’une réflexion sur une lampe « tapissée » valorisant le savoir-faire historique de Ligne Roset, et inscrite dans une démarche durable. Cette lampe à poser est constituée d’un pied en céramique (faïence) recouvert d’un tissu élastique et ondulé de Kvadrat « Husk » et d’un abat-jour conique en forme de chapeau chinois qui crée une belle lumière d’ambiance.
Mais aussi des accessoires…
Et sur cette nouvelle collection 2023, Ligne Roset a également misé sur différents accessoires. Ainsi, on découvrira le vase Hanbun d’Itamar Burstein, qui signifie « moitié » en japonais. Belle forme organique pour ce vase qui laisse imaginer le ventre arrondi d’une femme enceinte.
De son côté, le studio Shulab présente les repose plat Faces, composé de 3 différents marbres réputés du Rajasthan (marbre blanc, marbre noir, marbre marron clair appelé Forest Gold) évoquant ainsi les visages d’Aristote, Dante et Descartes. Enfin, le designer Erwan Bouroullec, qui a dessiné le plaid Cilos pour Kvadrat en 2022 est de retour sur la collection 2023 avec trois nouveaux coloris bicolore terracotta, camel et vert mousse.
Le site de e-commerce Nedgis présente en exclusivité le travail du studio de création Warren & Laëtitia, dont le travail est tourné autour de l’impression 3D.
Crée par Audrey et Claire, deux amatrices de design, le site de e-commerce Nedgis déniche des produits et des talents. Elles ont toutes les deux pour vocation de faire découvrir le monde du design à travers les luminaires, dont le travail du studio de création Warren & Laëtitia est un très bon exemple.
Un studio spécialisé dans l’impression 3D
Fondé par Warren Blauvac et Laetitia Bou Acar, Warren & Laëtitia est un studio de design parisien spécialisé dans l’impression 3D. Adeptes de produits durables, le duo travaille autour de l’expérimentation et de la recherche de matériaux. En effet, pour créer leur objets, ils n’utilisent que des matériaux recyclés et/ou recyclables comme des matériaux fabriqués à partir d’amidon de maïs ou de bouteilles plastiques par exemple.
Leurs créations sont toutes tournées autour de trois principes : la modularité, la possibilité d’ajustement et l’appropriation. À la fois colorés, ludiques et durables, le studio propose toute sorte d’objets : bougeoirs, luminaires, vases… qui offrent ainsi un nouveau regard sur le design.
Après une première collection outdoor en 2022, la marque danoise Gubi réitère l’expérience avec une collection 2023 qui porte la vie en plein air à de nouveaux niveaux de luxe et de loisirs.
Avec de nouveaux designs colorés, des réédition adaptée au plein air et l’introduction et un éclairage portable et extérieur, la nouvelle collection outdoor 2023 de Gubi offre un confort optimal pour façonner les espaces à l’arrivée de l’été. Une collection composée d’une série de nouvelles pièces, avec une amélioration des tissus d’ameublement, ainsi que la présentation du tout premier éclairage extérieur spécifique.
Collection Carmel du studio OEO
Inspirée de voyages sur la côte pacifique, la collection de tables Carmel introduit l’utilisation d’un nouveau matériau pour Gubi : la céramique. En se référant particulièrement au style de vie insouciant, facile à vivre et non conventionnel de la station balnéaire de Carmel-by-the-Sea en Californie, le studio OEO a développé une collection de tables basses de différentes hauteurs et tailles, colorées et pleine de personnalité.
Chaise Longue MR01 de Mathias Steen Rasmussen
Son cadre en bois surbaissé et son siège en corde en référence à l’univers nautique avait tout de suite donné l’envie d’une utilisation extérieure. Deux ans après sa sortie initiale, Mathias Steen Rasmussen a répondu à cette demande en développant une version spécialement conçue pour l’extérieur. Alors que la structure de l’édition intérieure est en chêne ou en noyer, la version extérieure de MR01 est fabriquée en iroko certifié. Un bois parfaitement adapté au design de Mathias Steen Rasmussen, conservant sa forte silhouette lors de la transition vers l’extérieur et contribuant à souligner la qualité sculpturale de la chaise MR01 Initiale.
La lampe portable Seine de Space Copenhaguen
Inspirée par le comportement de la lumière sur l’eau en mouvement, la lampe Seine s’appuie sur les effets de superposition et de brouillage du verre pour éclairer pratiquement les espaces tout en créant une atmosphère de rêve et de réflexion. Elle permet d’apporter des jeux de lumière et de créer des ambiances dans n’importe quel espace, se déplaçant sans effort entre l’intérieur et l’extérieur.
Collection de luminaires d’extérieur Satellite de Mathieu Matégot
S’appuyant sur la collection Satellite existante, composée de lampes sculpturales, ludiques et modernistes, Gubi propose ici deux nouveautés : la suspension Satellite Outdoor, spécialement conçue pour l’extérieur, et le lampadaire Satellite Outdoor. Un pas de plus vers l’extérieur pour la marque qui lance ainsi ses premières conceptions d’éclairage d’extérieur dédiées.
La chaise Tropique de Mathieu Matégot prend de la couleur
La collection Tropique de Mathieu Matégot, au glamour intemporel, est ravivée par l’introduction de nouvelles couleurs ensoleillées et des rayures estivales. Pensées pour évoquer le style de vie côtier de l’été méditerranéen, les nouvelles options de rembourrage donnent aux chaises Tropique une énergie nouvelle et attrayante pour l’extérieur. L’assise et le dossier de la chaise sont tapissés du tissu jacquard Leslie, développé exclusivement pour Gubi. Adapté à un usage extérieur et certifié GreenGuard, ce textile est flexible, durable et résistant au soleil.
À Milan lors du salon Euroluce, Flos a présenté ses nouveautés incluant des collaborations avec les frères Bouroullec, Konstantin Grcic ou encore Philippe Malouin.
La 31e édition d’Euroluce s’est tenue à Milan du 18 au 23 avril. Avec un plan d’exposition totalement repensé pour garantir de meilleures connexions entre les quatre pavillons et simplifier le parcours des visiteurs, le retour d’Euroluce était l’occasion de découvrir les nouveautés en termes de luminaires. Avec un concept et un fil conducteur centré sur la ville luminaire, la puissance de l’imagination et la vision concrète caractérisaient le contenu culturel interdisciplinaire, transformant Euroluce en un pôle positif d’émotions et de connaissances. Parmi les participants, la marque italienne Flos, qui présentait ses collections 2023.
Black Flag de Konstantin Grcic
Bien qu’ayant un nom emprunté au célèbre groupe de punk rock, la lampe Black Flag du designer allemand Konstantin Grcic incarne l’esprit rebelle de son homonyme avec une forme artistique minimale qui se prolonge en un luminaire audacieux et hautement fonctionnel.
Le salon de bureau Workmates
Nouvelle solution d’espace de travail de Flos Architectural, Workmates est une famille de luminaires qui comprend des suspensions, des plafonds, des rails et des sols. Unique dans le secteur du bureau, leurs formes sont associées à une technologie de pointe qui émet de la lumière vers le haut et vers le bas pour un bien-être optimal sur le lieu de travail.
Emi par Erwan Bouroullec
Le nouveau luminaire Emi, designé par Erwan Bouroullec fait entrer la technologie professionnelle et la qualité de l’éclairage dans la maison puisque celui-ci crée de la lumière à partir de l’ombre. Grâce à la technologie Flos, des sources lumineuses invisibles réfléchissent la lumière sur les murs, les plafonds ou toute autre surface qu’elles peuvent rencontrer.
Bilboquet de Philippe Malouin
À la fois ludique et précise, Bilboquet, la première lampe du canadien Philippe Malouin pour Flos, s’inspire à la fois d’un jeu de balle français du XVIe siècle et des articulations magnétiques. Il en résulte une lampe entièrement ajustable à l’épreuve du temps, disponible dans les coloris Sage, Tomato ou Linen.andis que le corps reste dans l’obscurité.
Céramique par Ronan Bouroullec
Connaissant parfaitement le panorama unique de l’artisanat italien, Flos explore pour la première fois la céramique et présente la nouvelle lampe Céramique du designer Ronan Bouroullec, entièrement fabriquée à la main.
2097 White de Gino Sarfatti
En 1958, l’italien Gino Sarfatti avait créé sa version du lustre traditionnel en verre de Murano avec l’incroyablement moderne 2097, révolutionnant ce type de luminaire en transformant des câbles et des ampoules fonctionnels en éléments décoratifs. En 2023, le 2097 n’a pas pris une ride et se d’un nouveau coloris : le blanc mat.
Lors de la Milan Design Week, Elisa Ossino et Josephine Akvama Hoffmeye présentaient l’exposition « Butterfly Effect ». Un appartement-galerie dont l’aménagement intérieur a été réalisé par Elisa Ossino Studio et le design de surface par File Under Pop.
À Milan, le projet d’exposition « Butterfly Effect » mené par Elisa Ossino et Josephine Akvama Hoffmeye explorait les couches du design de surface et s’appuyant sur des années d’expérience dans le travail avec les couleurs et la tactilité. L’objectif était d’établir un lien avec les objets et les meubles Muuto, les appareils de cuisine V-ZUG et les radiateurs TUBES, des marques qui habitent cet appartement du 18e siècle dans le quartier de Brera à Milan.
Pour l’installation, File Under Pop a créé un intermezzo de couleurs, en utilisant des nuances puissantes comme Lime Juice, Roots et Lollipop de la collection de 96 couleurs de peinture. À travers cette exposition, l’idée était d’attirer l’attention sur la sensibilité de la tactilité de la surface, en remettant en question les conventions sur l’intégration des carreaux dans un espace de vie.
Lors du Salone Satellite à Milan, Dedàleo a dévoilé ses nouveautés : le fauteuil Snap et la table California.
Ntaiana Charalampous, la cofondatrice de Dedàleo, est architecte d’intérieur chypriote basée à Milan. Son travail, entre Milan et Chypre, se concentre sur la création de concepts d’intérieur et de mobilier uniques qui ont un impact positif sur la vie des utilisateurs. Sur le salon en avril, elle présentait ses nouveaux produits, le fauteuil Snap en trois versions en édition limitée et la table basse California.
Des créations aux airs d’Italie et de Chypre
Composé d’une structure en acier et de pièces en laine rembourrées cousues par la créatrice avec du tissu destiné à des costumes pour hommes, le fauteuil Snap est un hommage à la fois à Milan, où elle a étudié, et à Chypre, son pays d’origine. Crée par la marque de luxe Loro Piana, première entreprise artisanale au monde dans le domaine de la transformation des fibres de luxe, ce textile, appartenant à d’anciennes collections, a été acheté lors de l’opération de déstockage Friends&Family à accès limité de la marque et a été transformé en mobilier unique et durable. « J’ai cousu le fauteuil à la main avec une machine domestique Singer Talent, sans aucune expérience préalable de la couture. Je voulais expérimenter un nouveau type d’art et créer un mélange de mode, d’artisanat et de conception de produits » expliquait-elle.
Les trois fauteuils Snap en édition limitée sont disponibles à la vente à l’unité. Le fauteuil peut être reproduit en plusieurs exemplaires, mais uniquement avec des tissus différents. La table basse California complète la collection en s’inspirant du motif du tissu. Sa structure est composée de quatre côtés différents et d’un plateau parsemé de morceaux d’aluminium, de verre et de marbre, fabriqués sur mesure pour le designer par un artisan de terrazzo Veneziano.
L’entreprise italienne Calligaris fête ses 100 ans cette année. Pour l’occasion, elle dévoile trois nouveautés.
En 1923, Antonio Calligaris fonde à Manzano son petit atelier artisanal et crée la mythique chaise Marocca, typique du savoir-faire de la région. Depuis, l’entreprise a bien évolué et est aujourd’hui devenue leader dans le secteur de l’ameublement et du design italien. À l’occasion des 100 ans de l’entreprise, Calligaris présente en exclusivité trois nouveautés. D’une part, elle dévoile deux versions exclusives de la chaise Adel. Un clin d’oeil à l’histoire de l’entreprise, la première se distingue par un dossier en toile de Vienne, en référence aux premières chaises signées par. La deuxième quant à elle est tressée à la main comme la première version de la chaise Marocca.
Calligaris propose également une nouvelle version de sa table à rallonges Orbital, rebaptisée Orbital évolution. Une version plus minimaliste, dont la structure peut être personnalisée grâce à 5 coques magnétiques interchangeables créées dans trois types de matériaux différents (métal, bois, cuir).