Seconde peau, le nouveau packaging de Ruinart
Jusque mi-juillet, La Grande Epicerie expose le nouveau concept de packaging des champagnes Ruinart : une seconde peau en fibre de cellulose, recyclage, qui va remplacer les coffrets traditionnels.
Cet automne, Ruinart prend un engagement fort en faveur du développement durable : la prestigieuse maison de champagne arrête les coffrets unitaires au profit d’une enveloppe 100 % papier, 100 % recyclable, 9 fois plus légère et qui permet de réduire de 60 % les GES par rapport aux coffrets.
Imaginée par l’agence CHIC et les équipes internes, la forme de cet étui qui semble s’enrouler autour de la bouteille rappelle le positionnement d’une serviette de table, tout en rendant également un hommage aux Crayères. Mais c’est la texture qui surprend : proche du papier à dessin dans son aspect visuel, au toucher, elle s’avère très douce et souple, et surtout très fine, tout en étant légèrement texturée. Or, elle préserve parfaitement le champagne de la lumière, peut tout à fait être plongée dans un seau à glace sans s’effriter.
Une pâte à papier augmentée
Pour la concevoir, les équipes de création ont travaillé autour de la la fibre de cellulose avec un papetier anglais James Cropper, de Lake district, qui vient de fêter les 175 ans de la manufacture, et qui intervient principalement dans le secteur du luxe, et le fabricant Pusterla 1880. Il aura fallu deux ans de recherche et l’étude de 7 prototypes pour aboutir à cette coque en tenant compte des défis techniques suivants :
– rendre l’étui imperméable à la lumière (qui peut altérer le vin notamment pour les flacons en verre clair). La fête à papier a ainsi été enrichie d’un oxyde métallique naturel qui renforce l’opacité.
– protéger le vin jusqu’à la dégustation : l’étui est adapté à une conservation longue au réfrigérateur, et résistant à la glace
Cette recherche est le prolongement d’une première étape avec un coffret revisité en 2015 pour être plus léger (et donc économiser le papier). L’étui seconde peau est une nouvelle étape dans une politique de développement durable, qui verra à terme la disparition totale des coffrets.