Chafik Studio : Un voile de douceur à la Paris Design Week

Chafik Studio : Un voile de douceur à la Paris Design Week

Il crée des «  meubles qui marchent », fait souffler un vent léger sur des maisons iconiques comme Lancôme en conceptualisant des écrins ultrafins pour les parfums,  accompagne Baccarat dans son premier projet hôtelier, scénographie l’espace de grands noms du retail… Entre design, architecture, architecture d’intérieur, Chafik Studio semble en perpétuel mouvement.  Pourtant son fondateur et dirigeant Chafik Gasmi prend le temps de répondre présent à la Paris Design Week, et investit du 3 au 8 septembre l’Atrium de l’espace Joseph, au 5 rue Saint-Merri.


Chafik Gasmi

Une sculpture aérienne, fantomatique, réagit à la lumière et aux brises légères dues aux mouvements dans le lieu, et vient entourer, avec grâce,  un parterre de chaises d’écoliers colorées.  Tout est dit, dans ce dispositif : la simplicité du geste, et la générosité de la présence. Un voile de douceur, un temps de rencontre apaisé et joyeux dans une période compliquée par la crise sanitaire. Pour cette la Paris Design Week 2020, Chafik Gasmi et son équipe vous proposent de vous poser tranquillement, d’oublier un temps les contraintes du masque pour  simplement vous asseoir, profiter de la lumière, du bien-être qu’elle procure, et  discuter.  «  Je veux que les gens bougent dans l’espace avec les chaises,  improvisent des coins de discussion. Tout le monde a besoin de se retrouver. » En juin, lors de la conférence de presse confirmant la tenue de l’événement, le plaisir d’être – à nouveau – ensemble était palpable, comme une énergie spontanément fédératrice dans l’air, et Chafik nous disait : « Je pense que Paris a vraiment les atouts pour créer un événement de design unique, différent mais aussi fort de ce qui se passe dans le off de Milan. »  Pour lui, la Ville-Lumière est un territoire sans fin de promenade, de découvertes : « Petit à petit, il faut inciter les gens à oser pousser les portes, regarder, se réapproprier l’espace ».

Un espace harmonieux, une source de curiosité

Propice à ces occupations éphémères, de  par son volume généreux, et sa situation légèrement en repli dans une petite cour, mais bien au cœur de la capitale, à proximité de Beaubourg, l’espace de la Galerie Joseph à Saint-Merri favorise cet esprit de découverte. Et la sculpture centrale, son installation d’assises, seront fédératrices pour les curieux qui passeront la porte cochère : «  Tout le monde a des souvenirs de la chaise d’écolier, cela fait partie de notre imaginaire collectif. Au studio, on a commencé à la retravailler, dans des tailles variées et des versions différentes, en blanc, en noir, avec une collection été, et une collection hiver.  Pour cette installation, on a recherché  des couleurs reliées à l’enfance, dynamiques, lumineuses. »  Vieux rose, jaune, vert, bleu, … Cette palette apporte des touches colorées dans l’espace blanc, et surtout l’énergie insouciante de l’enfance, et répond en contrepoints toniques à la blancheur de la lumière transmise par la verrière et captée par le tulle aérien de la suspension. À la tombée de la nuit, un jeu d’éclairage maintiendra cette atmosphère douce et chaleureuse. À noter, pour inscrire un volume plus sensuel, la sculpture joue avec la géométrie, depuis une base ronde qui se termine en ouverture rectangulaire. Les modules sont rétractables pour générer plusieurs positions.

Pour en savoir plus sur le studio, les  visiteurs pourront bien sûr prendre connaissance des projets phares dans un espace stand dédié, et notamment de son accompagnement récent de la nouvelle marque de cosmétique bio Demain beauty.  Une Paris Design Week sous le signe du bien-être, assurément.

Du 3 au 8 septembre
5 rue Saint Merri, 75004  Paris (Métros Beaubourg / Hôtel de ville)
11h-19h / Entrée libre

QUELQUES PROJETS DE CHAFIK STUDIO

L'hôtel du désert bioclimatique - Studio Chafik

« Allier luxe et écologie est l’engagement du studio depuis 2005, comme en témoigne l’Hôtel du Désert, une création bioclimatique et complètement autonome. À la fois hôtel et spa, ce havre de bien-être offre une expérience radicale et contemporaine avec la culture berbère. On y trouve un foyer central, un hamac ouvert sur les dunes, des salles de repos à l’ombre des moucharabiehs, des suites spacieuses comme des lofts, sobres comme des maisons berbères. »

Flacon Idôle de Lancôme (2019) - Intramuros

« Idôle est un objet de luxe, intemporel, simple, pur et sensuel aux détails raffinés, facetté tel un bijou. (…) Un flacon rectangulaire qui tienne au creux de la main, un or et un jus légèrement rosé. »

Loft en céramique / Desvres Maison & Objet (2006) - Intramuros

En partenariat avec la CRAC, les entreprises de céramique Desvres  ont travaillé à la réalisation d’un loft complet en céramique conçu par Chafik Gasmi, pour mettre en avant le savoir-faire de la région. Le loft est composé de pièces de céramique de 40 x 40 cm qui assemblées forment le mobilier : bibliothèque, foyer, baignoire, banc, cuisine.

Rédigé par 
Nathalie Degardin

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3/5/2024
Le design brésilien à l’assaut de Milan

Pendant la Design Week de Milan du 16 au 21 avril dernier, les pendules étaient réglées à l’heure brésilienne. Avec un espace dédié au Salone del Mobile et une hyper présence au sein du off à travers le Brazilian Furniture Project, le pays transatlantique a su confirmer son positionnement et son envie de s’exporter au-delà du continent américain. Décryptage.

Entre son stand grand de plusieurs centaines de mètres carrés, l’ouverture de showrooms et les diverses expositions dans la ville, il était compliqué de ne pas s’intéresser au design brésilien cette année. Fort de son industrialisation, le Brésil, qui s’avère être le 6e plus grand producteur de mobilier dans le monde, était désireux de confirmer sa position et ainsi s’étendre au niveau mondial.

Une hyper-présence au Salone Del Mobile

Confortablement installé au sein du hall 3 du Salone Del Mobile, le stand « Brazil », était difficile à rater. Erigé avec le soutien d’Abimóvel et d’Apex Brasil, le Brazilian Furniture Project avait pour objectif de faire valoir à la fois le design brésilien et ses savoir-faire. Ce programme d’internationalisation, a été lancé dans le but de faire connaître ses valeurs, ses designers et ses marques. Un stand qui regroupait d'une part le travail de 22 entreprises présentants 41 nouveautés réalisées en collaboration avec des designers prometteurs au Brésil. On peut notamment citer Roberta Rampazzano qui présentait le Sofa Amigos designé pour Modalle, Dimitri Lociks avec son fauteuil Laélia pour Udra Móveis et sa collection Giro pour Multimoveis ou encore le auteuil Musa pensé par Tiago Curioni pour Zeea. .

Sofa Amigos, design : Roberta Rampazzano pour Modalle
De gauche à droite : Fauteuil Musa, design : Tiago Curioni pour Zeea / Chaise Tríade, design : Ibanez Razzera pour Declinear / Chaise Longue Laélia, design : Dimitri Lociks pour Udra Móveis

Un concentré de talents, donc, mis en parallèle avec les 9 autres marques exposées cette année à savoir Century, Sao Marcos, Green House, Modalle, St.James, Zen, Sollos et Jaderalmeida. Et le terme de « sélection » a justement son importance car ces pièces et marques n’ont pas été choisies au hasard. « La durabilité et l’environnement sont les motivations principales et font partie des critères de sélection pour prendre part au programme. Notre design est considéré comme l’un des meilleurs du monde et nous avons conscience de notre diversité et nos savoir-faire » déclarait notamment Floriano Pesaro, représentant d’Apex Brasil durant le salon.

© Abimóvel


Plusieurs happening remarqués au sein du off

Toujours en partenariat avec le Brazilian Furniture Project, l’Université de Milan présentait pendant toute la durée de la Design Week et jusqu’au 28 avril, une exposition de design intitulée « Coccoloba », mettant en perspective le travail de 53 jeunes designers réalisé en collaboration avec des entreprises locales. Prenant part au programme « Cross Vision » du magazine Interni, qui regroupe une sélection d’expositions au sein du Fuorisalone, cette présentation était l’une des plus importantes de l’édition. Sous la curration de Bruno Simões, l’exposition était présentée par ce dernier comme étant un hommage au modernisme brésilien. « L’idée était de mixer l’approche du fait main et du savoir-faire avec l’industrie et l’innovation actuelle, en gardant toujours l’idée d’avoir une approche durable du design » expliquait-il. 

Exposition Coccoloba, sous la curration de Bruno Simoes, © Intramuros

En ville, deux showroom ont retenu l’attention. D’abord, la marque Ornare, créée en 1986, qui se dévoilait pour la première fois durant la Design Week au sein de son nouveau showroom milanais, qui s’avère être le premier espace européen de la marque. Elle y présentait sa nouvelle collection Timeless, qui comme son nom l’indique, semble ne pas avoir d’âge et a été pensé de manière à pouvoir évoluer facilement avec le temps et les années. Dans le quartier de Brebra, le showroom de la galerie Etel Carmona proposait de découvrir le travail du designer Percival Lafer à qui une tribune était accordée. Le travail de plusieurs autres designers notables était également présenté, à l’instar du studio MK27 ou encore Patricia Urquiola qui collaborait une seconde fois avec la marque après la collection Raiz and Cascas en 2020. Une collection décrite par Lissa Carmona, fille d’Etel Carmona et directrice de la galerie, comme « intense et ancré dans la nature. Quelque chose d’ancestral. »

Nouvelle collection designée par Patricia Urquiola pour Etel Carmona © Intramuros

Autre installation intéressante à découvrir dans la ville, l’exposition « Piloto », curatée par le journaliste Ricardo Gaioso et présentée au sein du studio/appartement AINT via Giovanni Mayr,. Une exposition pensée comme une « expérience » présentant le travail de designers, tous brésiliens, à savoir Guilherme Wentz, Juliana Vasconcellos, Leo Lague, Melina Romano, Paolo Vilas, Patricia Anastassiadis et Ronald Sasson. 

In-situ de l'exposition "Piloto" © Filippo Bamberghi

Une semaine riche en propositions et nouveautés ayant permis une belle plongée dans la matérialité et le savoir-faire brésilien en termes de design. Le Brésil a su montrer sa détermination, confirmant que la création brésilienne a de très belles années devant elle ! 

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6/5/2024
“Infraviolet”, l'exposition hétéroclite de Ludovic Roth

Exposé jusqu'au 1er juin dans la galerie Chamagne-Hardy, le designer Ludovic Roth propose de découvrir “Infraviolet”. Une collection inclassable qui s’illustre par sa diversité.

Designer depuis une quinzaine d'années, Ludovic Roth expose jusqu'au 1er juin sa collection Infraviolet à la galerie Chamagne-Hardy située dans le VIIe arrondissement de Paris. Riche de 17 objets parmi lesquels des miroirs, des tables, des lampadaires ou encore des vases, la collection frappe par son éclectisme total. Fruit d'un travail de deux années mené occasionnellement en binôme, Infraviolet invite le visiteur à côtoyer des objets aux apparences souvent inédites.

De la diversité à tous les niveaux

Par l'absence d'unité formelle et plastique, le designer pose les codes d'un travail de conception sensible qui puise comme rare caractéristique commune, la présence de couleurs vives et des lignes épurées. Selon lui, « L’emploi de la couleur peut apporter un souffle de légèreté salutaire. » Une vision qu'il a poussée en diversifiant les médiums dont le PVC, le miroir, mais surtout le bois et le métal. Deux éléments qu'il mêle au travers de compositions très graphiques radicalement contemporaines.

Particulièrement intéressé par la matérialité et la fantaisie, le créateur passionné de sciences et de techniques a mis au point un traitement lui permettant d'obtenir un rendu irisé sur le métal. Un processus qu'il travaille depuis 3 ou 4 ans et qu'il déploie pour la première fois au sein d'une collection. « La couleur m’évoque le plaisir de créer, d’insuffler par l’objet une certaine gaieté à un intérieur. Nombreux sont ceux qui ressentent l’impact de la couleur et apprécient sa capacité à conférer à un objet une autre dimension, au-delà du "sérieux" de sa rigueur formelle » analyse le designer.

Un parcours international

« Deux années de développement ont été nécessaires pour mettre au point Infraviolet. Elles m’ont offert la possibilité de repousser les limites de ma pratique » analyse Ludovic qui cumule les projets internationaux depuis son diplôme obtenu en 2008 auprès de l'Ecole Bleue. Intéressé par la conjugaison des savoir-faire artisanaux aux techniques actuelles pour élaborer de nouveaux design, le créateur est aujourd'hui sollicité dans les domaines de l'architecture, de l'audio et de l'horlogerie. Une renommée sacrée par l'acquisition en 2022 de son luminaire Cosse en cuir et acier par le Mobilier national.

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9/4/2024
EquipHotel et les étudiants de l'ENSCI ouvrent de nouvelles perspectives

Le salon parisien dédié à l'hôtellerie et à la restauration s'est associé à l'ENSCI – Les Ateliers, pour proposer vingt projets. Pensés par les étudiants, ils dessinent les perspectives de ce que pourraient devenir ces espaces de convivialité et de détente.

Vivre, recevoir, se reposer, dîner... Ces notions quotidiennes qui occupent nos vies, ont été au cœur de la réflexion de vingt étudiants de l'ENSCI – Les Ateliers de Paris. Pendant quatre mois, ils se sont interrogés sur la signification de ces termes dans les domaines connexes que sont l'hôtellerie et la restauration, jusqu'à concrétiser un espace. De vastes pistes de travail déroulées par le salon EquipHotel à l'initiative de cette collaboration. Nés de réflexions tant philosophiques que sociologiques ou esthétiques, vingt projets architecturaux aux sensibilités diverses ont été présentés. Réparties entre cinq univers (Nouveaux horizons, Lieux en transitions ou interstices, Espaces thématiques, Hospitalité publique et Extensions), les créations ont été pour les étudiants, l'occasion de s'interroger sur la place de l'utilisateur et ses usages. Mais elles ont également été pour les professionnels du secteur, une source de questionnements quant aux besoins et aux tendances à venir.


Une liberté d'action pour favoriser l'innovation

Attirés par la liberté presque totale qui leur a été laissée, les étudiants ont eu à cœur de proposer des espaces qui soient à la fois le reflet de leurs personnalités, et la conception de leurs visions. Pour les accompagner dans leurs travaux, Stéphane Villard et Patrick de Glo de Besses, tous deux designers, ont structuré ce projet quadrimestriel en trois parties distinctes. « Nous avons commencé par écrire des narrations pour développer notre imaginaire, explique Louise, étudiante en deuxième année et à l'origine du projet Le Passager, un restaurant déployable et itinérant. C'est sur la base de ces écrits que nous avons ensuite commencé à travailler un cahier des charges, nos plans, le modèle économique, les acteurs qui entraient en jeu... Puis il y a eu toute la partie technique et nous avons terminé sur l'aspect plus créatif de la conception d'images. » Un planning relativement serré pour les étudiants qui ont mené leurs projets en solitaire, « quitte à ce que ce soit parfois un petit peu la course » admet Maël dont le projet de « camping sur l'eau salée » invite à prendre le temps de la contemplation.

Des projets synonymes de nouveaux horizons

Mais le défi lancé par EquipHotel a également permis de porter un regard au-delà de l'aspect architectural en repensant la connexion entre ces habitats éphémères et les utilisateurs. Dans son projet Otium, César n'a pas souhaité « travailler sur une solution purement matérielle, mais concevoir au contraire un projet global et systémique incluant un support serviciel comme une application sur téléphone. » Une démarche originale dont le fruit allie sobriété architecturale et omniprésence numérique et qui illustre, parmi tant d'autres propositions, l'évolution certaine du secteur hôtelier.



Car au-delà des « visions et des lieux très diversifiés allant de la ferme au bureau en passant par le rooftop », plusieurs tendances semblent se dégager explique Béatrice Gravier, directrice d'EquipHotel. « Ce qui m'a particulièrement intéressé, c'est de voir l'engouement global pour les structures légères, avec notamment l'utilisation de cabines déplaçables. Par l'architecture, ils ont réellement questionné l'objectif de l'hôtel et on remarque qu'ils n'ont pas besoin de grand-chose. Simplement bien manger, bien dormir, recharger leurs téléphones... le tout dans un bel environnement. Ce n'est plus tant l'endroit en tant que tel qui compte mais le cadre, souvent naturel, qui l'entoure. » Un mode de vie qui résonne avec les enjeux climatiques et sociaux en cours, quitte à s'inscrire en contradiction avec des tendances post-pandémie. Parmi elles, celle des espaces de coworking dans les hôtels aujourd'hui très en vogue, mais totalement délaissés par les étudiants. Un regard neuf sur l'hôtellerie et la restauration souhaité par EquipHotel. « Ce qui nous a semblé judicieux, c'était de collaborer avec l'ENSCI dont nos deux secteurs ne sont pas le cœur de cible. Le but était ainsi de proposer aux étudiants d'apporter un regard neuf sur un terrain auquel ils n'ont généralement pas accès à ce stade. » Un pari réussi et qui présage d'ores et déjà un renouveau sociologique et architectural de nos espaces de convivialité, de repos et d’échange. Tous les projets seront d'ailleurs visibles au salon EquipHotel qui se tiendra du 3 au 7 novembre 2024, Porte de Versailles, sur l'Innovation Lab (Hall 7.3).

« Un jardin à Pantin est une respiration végétalisée sur le toit d’un hôtel périurbain, offrant un espace lumineux et couvert pour accueillir des petits groupes, et permettant de prendre une respiration face à la ville. Pensé comme un jardin minéral mais aussi fonctionnel, l’espace du toit fait dialoguer une végétation isolante avec l’équipement technique de l’hôtel. » ©Joséphine Bensaada

« La petite cour est une structure couverte qui accueille un restaurant au sein d’une cour d’artisans, pour réunir gastronomie et métiers d’arts dans la même assiette. Les visiteurs y découvrent les travaux des artisans de la cour dans un cadre architectural historique: en déjeunant dans des contenants réalisés par les résidents, ou en visitant une exposition temporaire sous la structure. C’est une charpente en bois surélevée par des pierres sur le sol pavé, reprenant les colombages d’un bâtiment de la cour comme éléments structurels. » ©Lucile Chenais

« Le Mesa Gym est un espace conçu pour permettre une pratique saine du fitness et du bien-être, avec une architecture organique qui floute la frontière entre l’architecture et l’équipement. Les murs de couleur ocre, ainsi que l’éclairage naturel des puits de lumière et des fenêtres, créent une atmosphère naturelle qui cherche à contraster avec l’esthétique artificielle et industrielle des salles de sport traditionnelles. » ©Timéo Pochin
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8/4/2024
Milan : rendez-vous à la 5VIE Design Week !

Du 15 au 21 avril, à l’occasion de la Design Week de Milan, le collectif territorial 5VIE propose une série d’expositions et d’événements à découvrir tout au long de la semaine. Voici un premier aperçu du programme.

Pour sa 11e édition, 5VIE Design Week est de retour avec un nouveau thème principal : Unlimited Design Orchestra. Pensé en lien avec le thème Design for Good, également important à 5VIE, cette thématique a été imaginée afin de faire écho à un design qui fonctionne comme un outil permettant de favoriser la création de liens humains tournés vers le partage, avec une volonté de les faire durer dans le temps, comme pour les membres d’un orchestre. 

Un riche programme d’expositions 

Pour cette nouvelle édition, 5VIE produira une série de 8 expositions qui seront à découvrir au sein de son district. Au programme : le projet « Indian Tiny Mega Store », de Gunjan Gupta, sous la curation de MC Didero ; le projet « Salvage », de Jay Sae Jung Oh ; « Shadows & Poems » d’Eliurpi, curatée par Mr.Lawrence ; et « Prendete e Mangiate », mené par Linda Zanolla. Des présentations de Kostas Lambridis, d’Anna Carnick et de Sara Ricciardi sont également attendues. 

Projet Salvage de Jay Sae Jung Oh

De nombreux invités 

En plus de ces productions exclusives, de nombreuses marques, artistes et designers prendront place au sein de showrooms et d’espaces dédiés. De fait, parmi les participants de cette édition, nous pouvons d’ores et déjà citer la présence de Luce di Carrara, du Mobilier national, d’AM.PM, d’Artemest, de Fornace Brioni, qui présentera un projet signé Cristina Celestino, de Maugoust & Chénais et Galerie B, de Giopato & Coombes et de Volker Haug Studio. Le rendez-vous est pris ! 

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