Paris Design Week
Pendant la Paris Design Week, Florence Bourel présentait la collection Mexican Boudoir, réalisée en collaboration avec M éditions et Toulemonde Bochart. Déjà présentée en avril au Labo à Milan, la collection se compose de 5 pièces, toutes confectionnées à partir de chutes de matériaux.
Connue pour aimer mixer les influences et les savoir-faire, Florence Bourel s’est associée à M éditions et Toulemonde Bochart pour cette collection au parti-pris fort puisque celle-ci est conçue à partir de matériaux recyclés. Une collection dont le nom, Mexican Boudoir, laisse peu de place à l’interprétation, puisqu’il s’inspire directement d’un voyage au Mexique de la designeuse. Un pari audacieux, mais dont le résultat parle de lui-même.
Une collection aux lignes géométriques
La collection est composée d’un fauteuil et de deux tables basses édités par M Editions spécialisés dans les produits en marbre et travertin, de deux tapis en laine confectionnés par Toulemonde Bochart et d’un paravent en cuir, signé par le studio Florence Bourel. Inspirée de l’architecture mexicaine, la collection Mexican Boudoir est à la fois poétique et colorée, arborant des lignes géométriques et des formes communes entre chaque pièce, quand bien même celles-ci ne sont pas toutes du même éditeur ou faites avec le même matériau.
Un défi esthétique et responsable
Mexican Boudoir n’est pas simplement une réalisation esthétique, elle est surtout un engagement fort de la part de la designeuse avec les éditeurs. En effet, tous les produits sont réalisés à partir de chutes de matériaux ou de stocks inutilisés. Les tables basses et le fauteuil par exemple, sont réalisés à partir de fragments de blocs de pierres, rendant ainsi chaque pièce unique. En effet, Jean-Pascal Morvidoni, marbrier depuis 3 générations et fondateur de la maison d’édition en 2019, souhaitait mettre la pierre en valeur différemment, à travers une série de collections avec une démarche plus responsable. Pari tenu !
À l’occasion de l’ouverture du nouveau magasin Ikea, Place d’Italie à Paris, l’enseigne suédoise a fait appel au designer Anthony Authié, fondateur de Zyva Studio pour imaginer un concept de chambre holistique, entre rêve et réalité.
Imaginer des solutions destinées spécifiquement aux espaces de vie des Parisiens n’avait jusqu’ici jamais été fait. Au sein de son nouveau magasin Place d’Italie, ouvert le 12 septembre dernier, Ikea passe un nouveau cap. Contrairement à l’offre que l’on pouvait retrouver au sein du IKEA de la Madeleine, celui-ci, implanté au cœur de Paris, dispose de la même offre que les enseignes situés hors de Paris. Une gamme de choix proposants plus de 5000 produits, dont 3000 disponibles en libre-service. Pour célébrer ce nouveau tournant, et la Paris Design Week par la même occasion, Ikea s’est associé à Zyva Studio, fondé par Anthony Authié pour imaginer sa « chambre idéale ».
Un concept entre rêve et réalité
Prenant le pas sur la Paris Design Week et son désir de faire évoluer les chambres des Parisiens, Ikea s’est approché d’Anthony Authié pour penser un concept de chambre, qu'il décrit comme "un espace immersif et expérientiel", adapté encore une fois puisque celle-ci mesure 9 m2. « On pense souvent que bien dormir, c’est juste un bon matelas et un oreiller, mais je pense que c’est tout un éco-système et contexte à prendre en compte. L’intime et la personnalité qu’on met dans cette pièce sont importants pour être en phase dans le lieu dans lequel on vit. C’est important que chaque espace soit vécu » racontait Anthony Authié. Il propose ainsi un espace monochrome avec des nuances de bleu, qui fait penser à un monde imaginaire voir cartoonesque selon les termes du designer. De quoi se laisser tenter par un moment de rêve, au sens propre comme figuré.
Un focus particulier sur le sommeil
Pour agencer les intérieurs du magasin et ses fameux espaces aménagés qui sont propres à Ikea, les équipes se sont appuyés sur les intérieurs des premiers concernés : les Parisiens eux-mêmes. En effet, les 20 espaces aménagés, dont 4 « home », s’inspirent directement des appartements parisiens, à la superficie souvent réduites. « Toutes les solutions apportées sont développées à partir des besoins des Parisiens. Nous les avons rencontrés pour comprendre leurs frustrations et leurs envies » déclaraient les membres de l'équipe d’IKEA présents pour l’inauguration. Plus spécifiquement, le challenge autour de cette ouverture a été de mettre en avant l’espace chambre, et plus spécifiquement de se pencher sur le sommeil. En effet, d’après les études réalisées par la marque, 77 % des Français seraient conscients de l’impact du sommeil sur le bien-être tandis que 81 % pensent que la chambre est la pièce la plus intime de nos intérieurs. Pour autant, elle est très souvent négligée. Ainsi, les équipes se sont penchées sur la question pour travailler autour de 6 grands pôles : confort, nuisances sonores, température, éclairage, rangement et personnalisation, avec l’objectif de proposer des solutions larges et adaptées.
Pendant la Paris Design, le studio 5.5 dévoilait MUJI MUJI, une nouvelle collection de 12 objets « ready-made », en collaboration avec Muji et présentés au sein d’une maison manifeste installée rue des Francs-Bourgeois. Un habitat basé sur l’essentiel, qui invite à se questionner sur nos modes de vie.
Reconnus comme de véritables pionniers de l’upcycling, les designers Claire Renard et Jean-Sébastien Blanc, co-fondateurs du studio 5.5, ont eu envie de pousser leur réflexion encore plus loin. Accompagnés de Muji, avec lesquels ils ont travaillé sur le projet pendant 2 ans, les designers avait cette volonté de questionner nos modes de vie actuels en imaginant un espace de vie modulable. « On s’est rendu compte en tant que designers qu’on a un tas d’objets qui ne servent à rien » raconte Jean-Sébastien Blanc. Un constat qui avait été fait pendant la période de confinement, qui avait fait naître chez les designers une envie de reconsidérer leur façon de vivre et leur rapport aux objets.
Une maison manifeste, modulable et suffisante
Répartie en différents modules : la chambre, la salle de bain, la cuisine ou l’espace atelier pensé dans le but de pousser à plus de travail manuel, la maison MUJI est une solution de 15 m2 pensée pour répondre aux besoins du plus grand nombre, tout en se focalisant sur l’essentiel. « Nous avons imaginé un habitat à géométrie variable, qui peut être agrandit ou rétrécit grâce aux différents blocs. Le but étant de s’adapter aux modes de vie de chacun » continue Jean-Sébastien Blanc. Chaque pièce est ainsi optimisée afin de ne pas perdre de place inutilement. De plus, tout ce qui est proposé à l’intérieur est pensé avec ce qu’il y a à l’extérieur.
Un habitat respectueux de l’environnement, d’abord car il est posé « comme un meuble » et n’impacte donc pas directement l’espace où il est placé. Ensuite, l’ensemble des éléments qui le compose ont été pensés autour d’une « réflexion saine et grâce à des solutions astucieuses », pour reprendre les mots de Claire Renard.
12 objets ready-made
Pour équiper l’espace, le studio 5.5 présente une collection de 12 objets dits « ready-made », car des derniers sont imaginés à partir de collections déjà existantes. « Les produits Muji sont intemporels, bien dessinés et s’inscrivent dans la durée. Ils se questionnent vraiment sur ce qui est essentiel. On ne parle ici plus de matière première, mais d’objets premiers » explique Claire Renard. Ainsi, aucun nouveau dessin d’objet n’a été réalisé pour cette collection, c'est leur fonction qui a été repensée. L’objectif final étant de pousser les utilisateurs à créer leurs propres objets en fonction de leurs besoins, toujours à partir des collections existantes.
Du 5 au 9 septembre, Intramuros ouvre l’Intramuros Galerie pour présenter le numéro 221 #Collector et exposer 6 créateurs, à retrouver à Ellia Galerie, 10 rue de Turenne.
Créatrice française basée à Paris, Marianna Ladreyt est diplômée de l'Académie Gerrit Rietveld d'Amsterdam et des Beaux-arts de Toulouse. Finaliste du Festival de la mode de Hyères en 2017 et lauréate des Grands Prix de la création de la Ville de Paris en 2019, elle décide de lancer sa marque éponyme la même année, en 2019. Situé à la croisée des nouveaux imaginaires, des mythes et de la modernité, son travail nous fait entrer dans une dimension entière où les métamorphoses sont sans limites.
Pour l’Intramuros Galerie, elle présente sa chaise Sous l'Océan (2000€), issue de sa collection de mobilier Thethys, réalisée en bouées de plage recyclées et présentée pour la première fois lors de la Paris Design Week 2022 en duo avec Mathilde Gullaud.
Du 5 au 9 septembre, Intramuros ouvre l’Intramuros Galerie pour présenter le numéro 221 #Collector et exposer 6 créateurs, à retrouver à Ellia Galerie, 10 rue de Turenne.
Fondé en 2019 par Arthur et Maceo Joas, Infrastructure Studio est un studio de création pluridisciplinaire qui s’étend sur plusieurs domaines du design et de l’architecture. Du design mobilier à la conception de vêtements, le studio se spécialise dans une variété de supports et cherche à montrer sa vision de la ville à travers ses yeux, en s’inspirant de l’environnement urbain et des formes qui les entoure.
Pour l’Intramuros Galerie, ils présentent la table Fragment (2200€), premier meuble conçu et réalisé dans leur atelier d'Aubervilliers. Inspirée de la carrosserie et de la mécanique automobile, cette table est soutenue par quatre pieds en profilés Rexroth. Dans la lignée de cette collection, ils présentent en exclusivité le tabouret Fragment (600€)
Les Geo candle (40€) quant à elles puisent leur forme dans les infrastructures urbaines que l’on croise au quotidien. Chaque bougie a été soigneusement sélectionnée et conçue pour être le reflet de notre environnement urbain et transmettre notre fascination pour cet esthétique industriel. À travers ces bougies, les designers cherchent à évoquer la beauté cachée des éléments urbains ordinaires, mais aussi transmettre leur fascination pour cette esthétique industriel.
Du 5 au 9 septembre, Intramuros ouvre l’Intramuros Galerie pour présenter le numéro 221 #Collector et exposer 6 créateurs, à retrouver à Ellia Galerie, 10 rue de Turenne.
Designer d’objet et d’espace, Patrick de Glo de Besses est diplômé de l'École des Beaux-Arts de Saint-Etienne et post-diplômé des arts décoratifs de Paris. Avant de se lancer à son compte, il fait ses débuts chez Andrée Putman, dont il garde le souvenir d’un contexte de création à la fois libre et encadré. Aujourd'hui, il oscille entre des projets de scénographie d'expositions, aménagements intérieurs, création et production de luminaires et mobiliers pour les particuliers, entreprises ou institutions. Depuis peu, il s’est également rapproché d’éditeurs pour faire vivre ses pièces autrement. En parallèle, développe un aspect de recherche personnelle qui révèle une appétence pour les systèmes constructifs relevant à la fois de la structure et du motif, un goût pour le décoratif, la mise en scène et les fonctions ouvertes. Par ailleurs, ses recherches autour de la structure et de l'ornement sont présentés à la Granville Gallery et à la galerie ColletPark à Paris. En plus de son activité de designer, il enseigne à l'École Nationale Supérieure de Création Industrielle (ENSCI- Les Ateliers) et le mobilier à l'École Nationale Supérieure d'Architecture Paris-Belleville.
A l’Intramuros Galerie, il présente trois chaises. La chaise Hommage au carré (560€), en contre plaqué d'okoumé et stratifié carnation et or, la chaise Biseautée (660€), construite en épicéa massif et dont la ceinture et les montants taillés en biseaux, encadrent de fines planchettes. Enfin, la chaise trapèze en épicéa massif, taillée à partir d’une planche dont l’ensemble est construit par un jeu d’assemblage et avec un dossier flanqué sur les montants arrières est sculpté en forme de prisme, et biseauté en trapèze.
Créée par la start-up Urban Native, la trottinette électrique T9 est un condensé de technologie et de puissance, associé à un design dans l'air du temps.
Fondée en 2017, la Start-up Urban Native est spécialisée dans la mobilité urbaine. Leur trottinette T9 (3300€), présentée à l’Intramuros Galerie est le résultat de 5 ans de travail et de développement. Dans l’air du temps, cette trottinette dernière génération allie puissance, robustesse et design. Electrique, la T9 c’est jusqu’à 25 km d’autonomie en une seule charge, une distance suffisante pour effectuer ses déplacements quotidiens. Composé d’un cadre en titane, le modèle T9 est ultra-léger puisqu’il pèse moins de 10 kg, afin de conférer un confort de transport à tous ses utilisateurs, surtout dans un cadre urbain.
Du 5 au 9 septembre, Intramuros ouvre l’Intramuros Galerie pour présenter le numéro 221 #Collector et exposer 6 créateurs, à retrouver à Ellia Galerie, 10 rue de Turenne.
Conçue en 2015 par Oliver et Merlin Ouboter, la Microlino est un modèle de voiture citadine dernière génération. Celle-ci peut atteindre une vitesse maximale de 90 km/h et ne mesure que 2,52m de long, ce qui lui permet de se garer partout puisqu’elle ne nécessite qu’un tiers de place de stationnement classique. Malgré sa taille réduite, l’hémicycle de la Microlino permet d’accueillir deux adultes côte à côte et d’avoir un volume de coffre de 230 litres. En termes d’esthétique, le modèle est disponible en 10 couleurs différentes, dispose d’un toit ouvrant ainsi que d’un mode sport, lui conférant un véritable statut de véhicule lifestyle. Déjà présentée en exclusivité en partenariat avec Intramuros lors de la Paris Design Week 2023, la Microlino fait son grand retour à l’Intramuros Galerie.
Du 5 au 9 septembre, Intramuros ouvre l’Intramuros Galerie pour présenter le numéro 221 #Collector et exposer 6 créateurs, à retrouver à Ellia Galerie, 10 rue de Turenne.
Le collectif Loup & Cheyenne est composé de personnes issues du monde des arts, du design, de la mode, et plus globalement, de la culture urbaine et suburbaine. Inspiré par la ville dans son ensemble, le collectif imagine des vélos d’occasion, tous conçus dans leur atelier à partir d’un assemblage de pièces détachées, rendant ainsi chaque modèle unique. Une conception sur mesure, qui prend en compte les menstruations bien évidemment, mais pas seulement. L’idée des vélos Loup & Cheyenne est d’intégrer au sein du modèle, les déplacements quotidiens de l’utilisateur, le style de vie à vélo, le quartier ou l'endroit où le vélo va être attaché, ce qui déduit un modèle, un poids et des accessoires fournis propre à chaque client. Au sein de l’Intramuros Galerie, ils exposent deux modèles uniques au prix de 850€.
À l’occasion de la Paris Design Week, la marque XXL Maison prend ses quartiers au sein de sa boutique avenue de Wagram pour présenter ses nouvelles collections, mais également lancer son nouveau programme destiné à renforcer sa politique de partenariat avec les professionnels, lors d’une soirée spéciale le 6 septembre.
Créée en 2008 par Thierry Teboul et Nacer Bekki, la franchise XXL Maison compte aujourd’hui plus de 60 enseignes réparties partout en France. La marque propose des produits inspirants, dont le design est pensé par son bureau interne dédié, à raison de deux collections par an. La particularité de la marque réside dans son concept de personnalisation puisque chaque meuble est proposé avec des options de couleurs, matières et tailles afin d’être fabriqué sur mesure, à la demande du client dans ses usines au Portugal et en Italie.
Un nouveau programme pour les professionnels présenté lors de la PDW
Pour la Paris Design Week organisée du 5 au 14 septembre, la marque ouvrira son showroom de la rue Wagram pour y présenter ses collections iconiques. Au cours d’une soirée spéciale qui se tiendra le vendredi 6 septembre, XXL Maison lancera officiellement son nouveau programme à destination des professionnels du secteur. Un programme B2B, incarné notamment par le partenariat avec l’architecte Gaëlle Cuisy, qui co-dirige le cabinet GplusK avec son associée Karine Martin. Un partenariat pensé dans l’optique de faire valoir les services de la marque, qui souhaite proposer des avantages et un accompagnement spécialement pensé pour les professionnels dans l’élaboration de leurs projets d’intérieurs.
Un showroom XXL en guise de vitrine
Cette participation à la Paris Design Week sera également l’occasion pour la marque de présenter ses pièces iconiques et nouvelles collections, puisque l’espace de 1000 m2 exposera près de 20 collections différentes, dont ses deux collections annuelles pour le salon et la salle à manger, dont le design a fait l’objet de plusieurs récompenses. Le rendez-vous est pris !
Inscription à la soirée du 6 septembre via ce lien : https://xxl-service-professionnel.com/we-love-design-week/
Silvera agrandit son réseau de showrooms avec quatre nouveaux espaces à Paris, Bordeaux, Lyon et Marseille, avec chacun sa propre spécificité.
Créé en 1990 par Paul et Fabienne Silvera, la marque devenue référence sur la scène du design français et international élargit encore son réseau avec l’ouverture de quatre nouveaux espaces français. Des lieux hybrides et distincts, tant par leur offre que par leur structuration.
Une ouverture en trois temps à Paris
C’est au coeur du 7e arrondissement parisien, rue Gribeauval qu’un nouvel espace Silvera, conçu comme l’appartement d’un esthète collectionneur sera inauguré en septembre. Situé non loin de son showroom parisien rue du Bac, le lieu réparti sur trois étages, sera dans ce sens ouvert en trois fois. Alors que le rez-de-chaussée avait été ouvert en juin, le sous-sol sera dévoilé le 6 septembre à l’occasion de la Paris Design Week et le 1er étage fin 2023. Un showroom multimarques, qui servira d’écrin à certaines marques et designers choisis parmi lesquels Tacchini avec des pièces de Tobia Scarpa, David et Nicolas, Gordon Guillaumier, Studio Pepe, DeSede et le DS, Gallotti&Radice, et Massimo Castagna…
En parallèle, le showroom pop-up Silvera du Boulevard Saint-Germain accueillera dès septembre la marque danoise Gubi, qui exposera ses créations phares et ses nouveautés. Ce sera également l’occasion de découvrir leur collaboration avec GamFratesi. Inauguration le 7 septembre pendant la Paris Design Week.
Un premier showroom à Bordeaux
Autre ouverture évènement de cette rentrée, Silvera Bordeaux, attendu pour le 27 septembre. Première implantation bordelaise, c’est au sein d’un hôtel particulier du 19ème siècle entièrement rénové par l’architecte bordelais Ludovic Cochet et situé en plein cœur historique de la ville que Silvera a choisi de s’installer. Pensé comme une maison de famille, les visiteurs se projettent dans un univers domestique familier d’exception. En effet, chaque espace a été pensé pour exprimer une ambiance particulière. Tour à tour, la cuisine, la salle à manger, le salon, la chambre, le dressing, le bureau, ou la bibliothèque suscitent des émotions particulières. Outre le B2C, ce lieu d’exception s’adresse aussi aux prescripteurs et aux architectes avec une matériauthèque de plus de 500 échantillons mise à disposition.
Un Cassina Store à Lyon
À Lyon, Silvera célèbre son partenariat de 25 ans avec l’éditeur italien Cassina à travers l’ouverture d’un espace dédié de 250m2, en parallèle du showroom du Grand Hotel Dieu, déjà existant. L’édifice qui l’abrite a été entièrement rénové par l’architecte Jean-Michel Wilmotte. Les visiteurs pourront y retrouver les éditions authentiques de la Collection Cassina iMaestri, qui célèbre ses 50 ans cette année, telles que les meubles emblématiques de Le Corbusier, Pierre Jeanneret, Charlotte Perriand, Franco Albini, Gerrit T. Rietveld, ainsi que celles des nouveaux Maestri comme Gio Ponti et Vico Magistretti.
Double showroom à Marseille
Dernière ouverture attendue en cette rentrée, le double showroom rue de Paradis. à Marseille. Un nouveau lieu d’une supercie de 1200m2 situé 173 rue de Paradis, repensé par l’architecte Julien Fuentes et qui a une particularité : il est divisé en deux espaces. D’abord, un Cassina Store de 370m2 qui offre aux visiteurs différents espaces de vie, de repas et de nuit, conçus pour que l’on s’y sente comme chez soi. D’autre part, un showroom multi-marques, en complément du premier showroom marseillais inauguré à quelques numéros de là en 2018. À noter qu’une partie du lieu sera plus particulièrement destiné aux solutions de mobilier pour les entreprises. L’ouverture est prévue en octobre.
Plus d’informations sur : www.silvera.fr
Intitulé L’essentiel du droit d’auteur en 20 conseils, Profession designer, ce guide clair et synthétique très concret de par les nombres d’exemples mentionnés est à la fois essentiel en plus d’être gratuit !
Il est le fruit d’une initiative conjointe de l’ ADAGP et à l’AFD qui ont uni leurs forces et leur savoir pour dresser en 20 conseils un état des lieux du droit d’auteur à l’intention des designers. Comment protéger son travail dès l’étape de la création jusqu’à l’exploitation de l’œuvre ? Comment aborder la question des créations collectives ? Comment formuler un accord de confidentialité ? Comment intégrer le droit d’auteur dans un devis ? Comment intervenir lors d’une exploitation non autorisée ?… Rémunération, propriété intellectuelles, organisme de gestion… Les réponses apportées sont claires, précises, donnent une bonne première approche aux designers arrivant sur le marché et remettent les pendules à l’heure des plus aguerris. Et au passage rappelle l’importance des structures d’accompagnement comme l’ADAGP et l’AFD.
Les co-auteurs seront réunies sur un talk à la Paris Design Week le jeudi 7 septembre à 18h à l’espace Commines.
Guide disponible en pdf sur www.adagp.fr
Du 6 au 10 septembre, le collectif Meet Met Met invite 20 designers sur l’exposition « Feu » autour d’un seul et même objet : le cendrier.
Le collectif à but non lucratif MEET MET MET, fondé en 2022 par les designers Helder Barbosa, Thibault Huguet et Jean-Baptiste Anotin du studio Waiting For Ideas, présente à l’occasion de la Paris Design Week «FEU!». Une première exposition pour laquelle 20 designers sont invités à explorer l’objet cendrier sous toutes ses formes. À travers cette exposition, le collectif souhaite réunir et promouvoir une nouvelle vague créative indépendante et souvent en auto-édition. « MEET MET MET est une prise de parole de notre génération dans la scène actuelle du design, un espace créatif où l’on se rassemble pour unir nos forces, tout en restant indépendant» expliquent notamment les trois fondateurs.
Un seul et même objet : le cendrier
En tant qu’objet d’art et de design caractéristique, le choix du cendrier était idéal car celui-ci offre une grande liberté créative dans ses formes et dans les matériaux sollicités pour le réaliser. Une exposition qui réunira les créations de Nice Workshop, Arnaud Eubelen, Quentin Vuong, Axel Chay, Sabourin Costes, Bram Vanderbeke Samy Rio, Carsten in der Elst, Sho Ota, Hall Haus, Supertoys Supertoys, Heim Viladrich, Thibault Huguet, Helder Barbosa, Waiting For Ideas, Laurids Gallée, Ward Wijnant, Lea Mestres, Wendy Andreu, Marie & Alexandre.
Exposition « Feu », du 6 au 10 septembre, 7 rue des Gravilliers, Paris 3e.
Depuis sa création en 2016, aKagreen se donne pour mission de végétaliser les espaces de travail et cultiver le bien-être par les plantes. À travers des installations pérennes dans les bureaux ou éphémères le temps d’un événement, aKagreen pense les plantes comme des éléments essentiels de la conception d’espace. Entretien avec Sabrina Ananna, co-créatrice du concept.
Entreprise labellisée B-Corp, aKagreen a été créée par Sabrina et James, deux Parisiens « en mal de vert qui avaient envie de remettre un peu plus de végétal dans le quotidien urbain ». Après six ans d’existence, les chiffres sont pour le moins parlants : depuis ses débuts, l’entreprise a rendu plus verts 500 espaces de travail, ce qui correspond à 15 000 plantes installées au total. « C’est une manière de contribuer à (r)éveiller les consciences environnementales et provoquer un changement des comportements. Nous sommes engagés et soucieux de notre impact, c’est pourquoi nous sommes labellisés B Corp » explique Sabrina.
En septembre, Akagreen a œuvré à l’occasion de la Paris Design Week en aménagement le café Intramuros à l’espace Commines, lieu où se sont tenus les différents talks de la semaine. Une touche de vert qui a su faire du bien au moral, et aux poumons !
Vous défendez le fait de « cultiver le bien-être grâce aux plantes ». Dans quelle mesure leur présence dans les lieux de vie est-elle bénéfique ?
Le pouvoir des plantes sur nos comportements et notre santé n’est plus à prouver. De très nombreuses études le confirment. Les plantes agissent au niveau du bien-être, de la créativité, de l’humeur, du stress, de la productivité, de la fatigue… Elles ont un impact psychologique et physiologique positif réel. Chez aKagreen, nous ne considérons pas les plantes comme de simples objets de décoration mais comme des êtres vivants qui vont interagir avec les personnes qui les entourent pour créer un lien émotionnel positif proche de ce que nous pouvons ressentir en pleine nature. Aujourd’hui, avec les différentes crises que nous vivons, les plantes ont plus que jamais un rôle à jouer dans l’aménagement des espaces où nous passons énormément de temps.
Comment s’organisent vos interventions ?
Le projet a bien évolué depuis sa création en 2016 puisqu’aujourd’hui, nous végétalisons principalement des espaces de travail. Notre objectif est de créer des lieux de vie plus vivants, propices à l’échange et à la créativité. Dans cette optique, nos végétalisations sont généralement pérennes puisque les plantes sont installées pour durer et s’épanouir au fil des années. Autour d’un système “clés en main”, nous nous occupons de la préparation, de la livraison, de l’installation puis de l’entretien des plantes.
Voyez-vous un moyen de faire lien entre plantes et design ? Comment cela pourrait-il se traduire ?
En fonction de l’ampleur des réalisations, nous sommes régulièrement amenés à travailler avec des architectes. De fait, les plantes sont intégrées en amont du projet comme un élément architectural à part entière. Elles apparaissent sur les plans et des pièces de mobiliers sont conçues spécialement pour accueillir les différentes variétés de plantes choisies. Bien loin de la plante oubliée dans un coin, le végétal s’intègre comme un élément essentiel dans la conception des espaces, ouverts et flexibles.
Le choix des plantes est-il important ?
Nous considérons que l’impact visuel des plantes est unique. À elles seules, elles peuvent créer une atmosphère incomparable. C’est pourquoi le choix des variétés est essentiel. Chez aKagreen, nous avons l’habitude de mixer les plantes usuelles avec certaines variétés plus rares et exceptionnelles. Rien n’est laissé au hasard, toutes les plantes sont présélectionnées par rapport aux conditions de l’espace et ensuite plantées dans des endroits stratégiques pour assurer la pérennité de chacune en fonction de la lumière et de la température.
À l’Espace Commines, Intramuros propose son traditionnel Café, en partenariat avec Vitra et Akagreen. Un lieu de rencontres où se détendre, tenir ses rendez-vous, se restaurer et assister aux talks Paris Design Week x Intramuros. Retour sur le programme du vendredi 9 septembre.
17-17h50
Le bois, tendance ou intemporel ?
Bois tourné, bois massif, conjugaison de matières… Les collections présentes sur le marché traduisent un intérêt des consommateurs pour cette matière noble, revalorisée aussi par les possibilités techniques de la travailler. Focus sur l’hinoki, un bois sacré japonais facile à travailler et très sensoriel.
Avec Gregory Lacoua, designer pour les Éditions Souchet, Taro Okabe, architecte et Eñaut Jolimon de Haradener, PDG d’Alki.
18h-18h50
L’expérience client dans le virtuel
Entre site, développement d’applis et, aujourd’hui, incursion dans le métaverse, l’expérience client virtuelle est une pratique à part entière prise en compte dans le retail. Comment analyser le comportement client pour mieux créer de l’émotion ? Comment rendre un univers méta-sensible et attractif ? Et quels sont les impacts écologiques du développement de ce marché parallèle ?
Avec Johanna Rowe Calvi, UX designeuse, Sandra Gasmi, fondatrice de Demain !, et Anne Asensio, vice-présidente de Design Expérience Dassault Systèmes
À l’Espace Commines, Intramuros propose son traditionnel Café, en partenariat avec Vitra et Akagreen. Un lieu de rencontres où se détendre, tenir ses rendez-vous, se restaurer et assister aux talks Paris Design Week x Intramuros. Rappel du programme du jeudi 8 septembre.
17h-17h50
Au croisement des métiers d’art et du design, innover et valoriser le geste
À l’occasion des dix ans du mouvement Slow Made et de l’Année du verre, retour sur le rapport au geste, à la matière et à la démarche de design. Comment le design met-il au défi les savoir-faire, et vice versa ? Comment le retour au geste interroge-t-il la notion même de production, de commande ?
Avec Marc Bayard, responsable scientifique au Mobilier national et cofondateur du Slow Made, et Jean-Baptiste Sibertin-Blanc, designer, Marva Griffin, directrice Salone Satellite (en vidéo)
18h-18h50
Quel avenir pour les jeunes designers ?
Quels sont les nouveaux parcours de designers ? Comment intégrer le marché ? Quelles possibilités pour faire se rencontrer l’offre et la demande ? Quelles sont les difficultés au sortir du diplôme et quels tremplins ou passerelles sont à disposition ?
Avec Silvia Dore, présidente de l’AFD, Pathum Bila Deroussy, fondateur de Design Link, et Emily Marant, fondatrice de French Cliché (en visioconférence)