Appel à projet
Après l’entrée de 54 nouvelles pièces de mobilier le 1er février dernier, le Mobilier national continue de soutenir la jeune création et ouvre sa nouvelle campagne d’acquisition 2023. Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 15 mai.
En 2020, le Mobilier national s’est mobilisé afin de soutenir l’écosystème des métiers d’art et du design, les démarches créatives innovantes et les talents émergents. Ainsi, et afin d’enrichir ses collections et mettre en lumière la création dans les plus hautes instances de la République, l’Institution a souhaité acquérir de nouvelles pièces contemporaines, par l’intermédiaire d’une campagne d’acquisition.
Cet appel à propositions s’adresse aux artistes et designers en auto-édition ou par l’intermédiaire de leur galerie et/ou éditeur. Le processus de sélection vise à soumettre à une commission exceptionnelle des pièces à caractère artistique déjà réalisées, dont l’originalité du processus créatif, de leur design et des savoir-faire mobilisées constituent des marqueurs.
Tout comme pour les trois campagnes précédentes, les pièces proposées seront soumises à l’appréciation d’un jury composé de professionnels du secteur du design. Ces dernières doivent être des oeuvres originales et se limiter à 8 exemplaires, déjà réalisés. Les pièces en question doivent émaner de la main du designer ou avoir été réalisées selon ses instructions et sous son contrôle.
Aussi, le designer ou son représentant doivent être en accord avec le fait qu’en soumettant une proposition d’œuvre contemporaine pour acquisition, il accepte ainsi de concéder gracieusement au Mobilier national, à titre non exclusif, le droit de représenter au public par voies d’exposition dans ses emprises ainsi qu’au sein des bâtiments publics dont le Mobilier national assure l’aménagement.
Depuis début décembre, les fidèles comme les visiteurs de l’Eglise Saint-Eustache ont découvert les nouveaux bancs de la paroisse. Fonctionnels, intemporels, ils sont le fruit d’un appel à projets particulièrement encadré, remporté par Constance Guisset et Houssard Mobilier.
Au cœur du quartier des Halles, à Paris, l’Eglise de Saint-Eustache est bien connue des amateurs d’art, de par la collection d’œuvres qu’elle recèle (de Rubens à Keith Haring) , et par son ouverture aux artistes contemporains pour des installations, des performances, comme en témoigne par exemple son activité lors des Nuits Blanches parisiennes. Difficile d’imaginer, à l’origine de cette majestueuse église, une simple chapelle bâtie au 13e siècle. Agrandie sous François 1er au XVIe siècle, puis par Colbert au XVIIe (on y trouve encore son tombeau), dans les temps post Révolution, elle devient même un « temple de l’agriculture », avant de retrouver son activité et son éclat au XIXe grâce à la restauration menée par Victor Baltard, qui dessinera la majeure partie du mobilier, le buffet d’orgue. Une gageure d’intervenir encore dans ce lieu riche en histoire, mais aussi une nécessité comprise par le père Yves Trocheris, curé de la paroisse.
Un appel à projets encadré pour de nouveaux bancs
Lieu particulièrement vivant, à côté des offices religieux, le site accueille bien sûr chaque jour son lot de touristes, mais aussi un public nombreux pour une programmation étoffée de concert : il devenait essentiel de remplacer un parc de bancs extrêmement sollicités et manipulés, avec la nécessité que la proposition soit en harmonie avec le lieu. Un groupe de travail a été constitué, dans un premier temps pour éditer un cahier des charges précis. Présidé par Isabelle de Ponfilly, il a eu aussi pour mission de repérer – voire d’appairer, des industriels et des designers — pour répondre avec efficacité à un appel à projets. Sur la quinzaine de dossiers déposés, en janvier 2022, la proposition émise par Constance Guisset et Houssard Mobilier est retenue à l’unanimité.
Des bancs à la « noble sobriété »
Dans un dialogue démarré dès la présentation du dossier, Constance Guisset et Houssard Mobilier ont mis en commun leurs savoir-faire et expérience au service de la conception de bancs devant refléter une « noble sobriété ».
Tout en hêtre massif, teinté sombre, ils se fondent particulièrement dans le décor. Leurs lignes courbes évitent une posture trop austère, et donnent une impression de douceur et de légèreté. Les dossiers sont habillé d’un pictogramme symbole de l’Eglise, qui reprend les bois du cerf et la croix tirés de la légende de Saint-Eustache (ce dernier se serait converti après une vision survenue lors d’une partie de chasse) habilement revisité par la designeuse française. À noter, le choix du hêtre répondait aussi à des critères de production locale (issu du bocage de Normandie), les assemblages en tenon-mortaise évitent au maximum un recours à la colle.
Des bancs stucieusement réversibles
Outre son esthétique bien maîtrisée, ce banc répond à différentes exigences logistiques : léger, il est facile à déplacer, peut être empilé grâce à un travail précis sur le dessin des accoudoirs. Son dossier réversible permet de passer en un tournemain d’un placement dirigé vers l’autel, pour une activité liturgique, à un positionnement dirigé vers le fond de l’église où se trouve un orgue majestueux, et où se déroule à l’année une programmation de concerts. Le changement de position du dossier est possible grâce à un système de balancier situé à l’intérieur du banc, entre l’assise et les accoudoirs. Le dossier s’autobloque dans chaque position pour éviter d’être mobile en permanence. Cette réversibilité va soulager le travail des équipes logistiques de l’église. Constance Guisset s’est appuyée sur l’expertise de Houssard Mobilier, spécialiste des sièges des lieux de cultes, pour la mise en place de ce mécanisme : le défi a été d’adapter le principe à une assise qui se veut mobile, car le dessin a été pensé pour délivrer une structure aussi légère que possible (18 kg pour un trois-places) tout en gardant des critères de robustesse nécessaire pour une utilisation intense et une grande pérennité.
En partenariat avec Wanted Design et soutenu par la Fondation Bettencourt, la Villa Albertine lance un nouvel appel à projet pour une résidence de deux mois à New York pour un designer et un artisan. Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 1er février 2023.
Pour cette nouvelle initiative, la Villa Albertine cherche deux nouveaux professionnels, l’un dans le secteur des métiers d’art et l’autre dans le design, pour leur permettre de développer un projet de recherche original nécessitant un passage aux Etats-Unis. L’objectif étant de leur permettre d’explorer un nouveau territoire et de rencontrer des professionnels implantés sur la scène new-yorkaise, conformément à la ligne de la Villa Albertine.
Informations générales sur le déroulement
Cet appel à projet concerne tous les artisans d’art et designers français ou étrangers, dont l’activité se déroule principalement en France. La résidence se déroulera durant l’une de ces trois périodes : février-avril, mai-juillet ou octobre-décembre 2024. Celle-ci sera implantée à Industry City, un ancien complexe de bâtiments industriels situé à Brooklyn et reconverti en ateliers de production et boutiques de créateurs, fabricants et designers. Dans ce projet, la Villa Albertine apporte donc un soutien sur mesure, adapté à chaque résident. Son accompagnement sera notamment supervisé par WantedDesign, et sera chargé de mettre en place un planning de rendez-vous, afin de les intégrer dans un écosystème de rencontres et d’échanges.
Sur place, la Villa Albertine amorcera les frais de déplacements, le logement, l’assurance-santé, offrira une allocation de résidence aux deux résidents pour couvrir les frais du quotidien (repas, transports locaux…) à hauteur de 100 $ par jour et leur proposera un espace de travail partagé au cœur d’Industry City.
Modalités d’inscription et sélection
L’appel à projet est uniquement ouvert aux candidatures individuelles pour les personnes âgées de plus de 21 ans, jusqu’au 1er février 2023. Pour les candidatures en duo ou trio, elles ne sont acceptées que dans l’appel général à candidatures de la Villa Albertine. Aussi, pour sa participation, chaque candidat se doit de proposer un partenariat français, basé en France.
En ce qui concerne la sélection des deux résidents, les jurys arbitreront entre les critères suivants :
- La qualité du parcours du candidat : celui-ci exercice sa pratique à titre professionnel, il est reconnu par ses pairs, et son projet pour la Villa s’inscrit dans une suite logique par rapport à ses objets de recherche
- La professionnalisation du candidat : il est suffisamment avancé dans sa pratique d’artisan d’art ou de designer pour souhaiter approfondir sa pratique et chercher de nouveaux débouchés pour sa production
- La qualité du projet : il est clair et les axes artistiques, culturels, intellectuels qu’il développe sont pertinents
- Le candidat a un intérêt tout particulier pour les Etats-Unis et New York spécifiquement
Informations et inscriptions sur : https://villa-albertine.org/fr/professionals/appel-candidatures-metiers-dart-et-design
À l’occasion de France Design Week, la plateforme Catawiki lance une vente aux enchères en ligne du 9 au 18 septembre. Celle-ci présentera des objets soumis par les designers participants. Une occasion d’obtenir une nouvelle visibilité dans le cadre de l’événement.
La 3e édition de France Design Week, se déroulera dans toute la France du 7 au 29 septembre prochain. Pour rappel, France Design Week est un label événementiel lancé en 2020 à la suite des Assises du design de décembre 2019. Une manifestation d’envergure nationale qui a pour but de donner de la visibilité à la diversité et la vitalité des pratiques du design français. Une opportunité de plus de promouvoir le design auprès des professionnels en mettant à l’honneur tous les champs du design, sous divers formats, au niveau local, national et international. Ainsi, afin d’élargir encore plus les possibilités d’action, France Design et la plateforme Catawiki – plus importante plateforme de ventes en ligne spécialisée en art et design – organisent ensemble une vente aux enchères en ligne pendant l’événement.
Les conditions de participation
Pour participer à cette vente en ligne, les designers participants devront respecter quelques conditions, à savoir :
- Être en capacité de présenter au minimum deux objets qu’il ou elle souhaite mettre en vente. Les objets recherchés sont les suivants : arts de la table, éléments de décoration, mobilier, luminaires, productions graphiques – éditions, posters.
- Les objets présentés se doivent d’être fonctionnels.
- Les prototypes fonctionnels sont acceptés.
Pour participer, les designers peuvent contacter Lucile Galindo (lgalindo@apci-design.fr) ou Charlotte Ewert (cewert@apci-design.fr) afin de partager leur motivation et les objets qu’ils pensent présenter lors de la vente. Cette prise de contact sera également une occasion de pouvoir se faire accompagner concernant l’utilisation de Catawiki en cas de difficulté.
À noter que tous les gains réalisés suite à la vente seront reversés aux designers participants. Alors, n’attendez plus, l’appel à projet est ouvert !
Jeudi 21 juin, le Mobilier National lançait une collaboration inédite avec la Villa Albertine, spécialisée dans les résidences sur mesure pour des créateurs, chercheurs et professionnels de la culture. Récente – elle voit le jour 6 mois auparavant – la Villa lance ici un appel à candidature jusqu’au 31 août 2022 pour l’aménagement et la décoration de l’Atelier, son siège installé dans un hôtel particulier à New York.
C’est au cœur du 13e arrondissement de Paris, au Mobilier National, qu’avait lieu la signature du partenariat, en présence de Gaëtan Bruel, Directeur de la Villa Albertine, Hervé Lemoine, Président du Mobilier national et Jehanne Lazaj, cheffe du bureau et conservatrice en chef du patrimoine auprès du Ministère de l’Europe et des affaires étrangères. Une volonté de retourner aux années fertiles de 1950 et ainsi de relancer « un mouvement de réinvention d’une politique de rayonnement des métiers d’art » comme l’explique Hervé Lemoine. Ce projet permettrait alors une mise en valeur du savoir faire français. Explications.
La Villa Albertine au coeur du rayonnement de la création française
La Villa, c’est l’aboutissement de la politique de soutien du quai d’Orsay, comme le décrit Gaëtan Bruel grâce à une « vision commune de soutien à la scène française ». Elle reçoit 80 résidents, répartis en 70 résidences. Riche en histoire – elle est édifiée entre 1902 et 1906 pour le mariage de William Payne Whitney et Helen Pay sur le modèle d’un palais vénitien – elle appartient à la France depuis 1952. Son Michel-Ange en marbre (le seul présent aux Etats-Unis), son plafond aux 500 motifs et sa vue à 360° en font sa renommée. Le projet est donc de décorer les lieux avec comme ambition de « faire rayonner le meilleur de la France à New York », renouant avec le design et le mobilier.
Financé grâce au mécénat de la fondation Florence Gould, le projet se veut ouvert à tous, y compris aux petites structures, par le biais d’un budget suffisant pour tous. L’Atelier aura comme objectif d’être utilisable pour des réunions et des réceptions.
Critères d’éligibilité et modalités de candidature
Afin de participer au projet, le candidat doit justifier de 4 à 5 ans d’expérience avec des références solides tout en étant français ou basé en France. Il doit également être designer, décorateur, ensemblier ou encore architecte et intégrer dans son projet une dimension patrimoniale – compte tenu des éléments historiques – ainsi qu’un esprit moderne.
La procédure de sélection se déroulera en 2 phases selon le calendrier suivant :
- 31 août 2022 : clôture des candidatures
- 5 septembre 2022 : présélection des 4 candidats finalistes
- Entre le 20 et le 30 septembre 2022 : visite de l’Atelier à New York par les candidats
- 2 novembre 2022 : date limite de dépôt des dossiers de la seconde phase
- 7 novembre 2022 : annonce du lauréat
La réalisation du projet se déroulera courant 2023 avec une date de livraison prévue au début du mois d’avril.
À l’occasion de la France Design Week organisée du 7 au 29 septembre, un appel à projets est lancé pour y participer. Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 30 mai.
France Design Week est un label événementiel lancé en 2020 à la suite des Assises du design de décembre 2019. Cette manifestation d’envergure nationale a pour but de pour donner de la visibilité à la diversité et la vitalité des pratiques du design français. Chaque mois de septembre durant près de trois semaines sont organisés partout en France des expositions, des conférences, des visites d’ateliers ou de studios de design, des portes ouvertes d’écoles, des initiatives de networking… Une opportunité de plus de promouvoir le design auprès des professionnels en mettant à l’honneur tous les champs du design, sous divers formats, aux niveaux local, national et international.
Une édition 2021 remarquée
Cordonné par l’APCI, France Design Week est organisé par un comité composé d’une trentaine d’experts en design partout en France. Du 7 au 28 septembre 2021, ce sont plus de 260 événements qui ont mis à l’honneur le design. L’édition a réunie 206 400 visiteurs, un peu partout en France et dans 3 pays étranger (Italie, Corée du Sud, Pologne). Les 240 contributeurs ont mis en place des événements de tout type : conférences, expositions, visites d’ateliers, discussions, afterworks… Évènement auquel avait participé Intramuros par l’intermédiaire d’un talk, le 8 septembre dernier à Paris.
Lancement d’un nouvel appel à projets
Jusqu’au 30 mai, France Design Week lance son nouvel appel à projets. En y répondant, les participants s’engagent par leurs initiatives à valoriser l’innovation par le design et à promouvoir leur démarche auprès du plus grand nombre. Ce dernier est ouvert à toute personne ayant cette volonté de donner de la visibilité aux pratiques du design en France. C’est ensuite au comité régional d’étudier la proposition et de distribuer ou non le label France Design Week. À noter que cette année, le comité d’organisation a pour volonté de mieux accompagner les participants à l’évènement. Ils prévoient la mise en ligne prochaine d’outils d’accompagnements, notamment à travers des tutos vidéos et un guide du participant.
Dates à retenir
Jusqu’au 30 mai 2022 : dépôt de candidature sur le site de France Design Week : www.francedesignweek.fr
Du 30 mai au 17 juin 2022 : Labellisation et constitution du programme de l’édition 2022
À partir du 20 juin et tout au long de l’été 2022 : communication sur le programme officiel
Du 7 au 28 septembre 2022 : France Design Week 2022 !
En partenariat avec la Fondation Bettencourt Schueller et WantedDesign, la Villa Albertine lance un appel à candidatures pour deux créateurs français – un artisan et un designer – pour une résidence new-yorkaise en 2023. Attention, le dépôt de candidature est ouvert jusqu’au 10 avril.
Lancé à l’automne 2021, le programme de la Villa Albertine propose des résidences aux Etats-Unis pour des artistes et créateurs. Parmi les lauréats de la première édition, on notera par exemple Robin Bourgeois (cf Intramuros 210) et Dimitry Hlinka (cf Intramuros 207)
Villa Albertine : résidences en 2023
L’appel à candidatures pour la prochaine édition est prolongée jusqu’au 10 avril. Il concerne la sélection de deux créateurs pour deux résidences d’une durée de deux mois, entre mai et juillet ou entre octobre et décembre 2023. Situées à Brooklyn, ces résidences d’explorations ancrées à IndustryCity ont pour vocation d’être traduites comme des enquêtes de terrain qui veulent inspirer et créer des liens. Le créateur aura le choix de s’appuyer sur une proposition inédite, pensée pour la Villa Albertine, ou bien de se baser sur une recherche préexistante, qui trouverait un développement singulier pour le projet. Cette ouverture outre-Atlantique permettra ainsi à l’artisan et au designer sélectionné d’avoir accès à des organisations professionnelles clés du secteur à New York.
Villa Albertine : accompagnement et une prise en charge matérielle
Tout au long des deux mois de résidences, la Villa Albertine s’engage à apporter un accompagnement sur mesure, adapté aux attentes et au profil de chaque résident. Il sera par ailleurs porté par le WantedDesign, structure de référence du secteur à New York, et agira comme un accélérateur de rencontres et de découvertes pour le résident à travers un programme de rendez-vous, de visites et d’évènements établis selon ses besoins.
En partenariat avec la Fondation Bettencourt Schueller, les besoins matériels relatifs aux projets et à la vie des résidents seront également pris en charge par la Villa Albertine, à savoir une allocation de résidence permettant de couvrir les frais du quotidien, un espace de travail personnel au cœur d’Industry City – au contact direct de l’équipe de WantedDesign -, le voyage aller-retour, le logement, l’assurance santé, responsabilité civile et rapatriement.
Critères d’éligibilité, modalité de candidature et partenariat
Pour déposer sa candidature, le candidat doit avoir plus de 21 ans, se doit d’exercer sa pratique artistique ou intellectuelle à titre professionnel et doit être reconnu comme tel par ses pairs. Le projet déposé doit être une suite logique à ses objets de recherche précédents et en pertinence avec l’écosystème qui entoure la résidence. Le candidat doit donc avoir un profil assez avancé dans sa pratique, avoir un attrait particulier pour les Etats-Unis et particulièrement New York, au point de vouloir y développer sa pratique.
Les formulaires de candidatures sont à envoyer par mail (design.crafts@villa-albertine.org) avant le 10 avril 2022 avec les documents suivants :
- Un dossier de présentation en français du parcours et du travail du candidat en moins de 10 pages
- Une présentation courte (moins de 2 pages) de l’intention de recherche et de prospection en précisant s’il s’agit d’une candidature pour l’artisan d’art ou le designer
- La démonstration du niveau d’anglais à travers une courte vidéo de présentation
Une fois le lauréat sélectionné, la Villa Albertina engagera un dialogue afin d’identifier avec lui un partenaire français qui serait pertinent pour accompagner son projet. Ce partenariat ne nécessitera pas de contribution financière, mais ce soutien pourra se développer en une aide à la rédaction du projet, identification des ressources et prises de contact utiles au candidat, d’une promotion du projet via les réseaux sociaux ou bien d’une réalisation post-résidence. Le candidat a la possibilité de suggérer un partenariat dès son envoi de candidature.
En résumé
- Deux résidences : 1 designer + 1 artisan d’art
- Date de limite de candidature : 10 avril 2022 23h59 heure française
- Durée de la résidence : 2 mois (mai-juillet 2023 ou octobre-décembre 2023)
- Lieu : Industry City, 22 à 36th Street Brooklyn, NY11232
- Pour candidater : design.crafts@villa-albertine.org
Du 7 au 28 septembre 2021, France Design Week se fera l’écho sur tout le territoire français de la vivacité et diversité du design. Forte de son succès mené dans des conditions extrêmement particulières, cette deuxième édition monte en puissance en rayonnant également à l’international. Intramuros rejoint naturellement l’équipe de partenaires de l’événement.
Pour une première édition organisée en pleine crise Covid-19, la session de septembre 2020 a tenu avec mérite les engagements des Assises internationales de décembre 2019, et surtout, a réalisé le challenge de mobiliser et fédérer les acteurs du design sur l’ensemble du territoire. Il était temps, tant le secteur du design a besoin de faire valoir sa spécificité et sa diversité pour se developper, trouver des financements, intégrer davantage des champs stratégiques.
Coordonnée par l’APCI – Agence pour la Promotion du Design – des structures de promotion du design de chaque région française sont rassemblées afin de constituer le comité d’organisation de France Design Week. Cette trentaine d’experts du design, représentants de leur région et rassemblant l’écosystème du design sur leur territoire, sont actifs au quotidien pour mettre en avant l’intérêt du design et sa valeur ajoutée. En connaissant mieux que personne le terrain sur lequel ils opèrent, ils sont de fait des interlocuteurs privilégiés pour les participants à France Design Week, afin de proposer une programmation locale synchronisée.
Déposez vos projets France Design Week avant le 24 mai
Pour cette deuxième édition, les acteurs du design sont invités à déposer d’ici le 24 mai leurs propositions pour faire labelliser leurs projets via : ce formulaire. Elles seront examinées par le comité d’organisation coordonné par l’APCI.
Les partenaires de France Design Week
STRUCTURES TRANSVERSALES
• Relations écoles de design : France Design Education
• Acteur national : Institut Français du Design
• Web : Groupe LinkedIn « Les Designers français »
STRUCTURES REPRÉSENTANTES PAR RÉGION, FÉDÉRANT LES ACTEURS DE LEUR TERRITOIRE
• Auvergne-Rhône-Alpes : Cité du Design, Designers +, Lyon Design
• Bourgogne-Franche-Comté : ARCADE Design à la campagne
• Bretagne : L’eclozr (Design Lab Bretagne)
• Centre-Val de Loire : Valesens
• Corse : Territoires Design
• Grand Est : Association Innovation Design et Expérience (IDeE), ACCRO
• Hauts-de-France : lille-design
• Ile-de-France : Ateliers de Paris, Paris Design Week
• Normandie : Design!r
• Nouvelle-Aquitaine : ADI Nouvelle-Aquitaine, Fédération des designers en N-A (FDNA)
• Occitanie : Design Occitanie
• Pays de Loire : Advanced Design, École de design Nantes Atlantique, Samoa
Destiné aux étudiants du monde entier, l’appel à projets du Global Grad Show, pour aider à résoudre les problèmes collatéraux liés au Covid-19, est désormais terminé. Zoom sur quelques-uns des projets soumis à l’incubateur émirati.
Le Global Grad Show lançait, début avril, un appel à candidatures à la communauté internationale afin de résoudre les problèmes collatéraux liés à la pandémie de coronavirus qui sévit actuellement (quarantaine à domicile, décontamination des zones publiques ou question des dépistages des patients etc.). Quelques 400 projets provenant de 125 universités réparties dans 40 pays, et relevant de la conception, des sciences, des technologies et de l’ingénierie ont été retenus. Les propositions ont été sélectionnées par une équipe de professionnels de la santé et de spécialistes de l’innovation, qui soutiendra ensuite leur développement.
Organisé en partenariat avec l’Investment Corporation of Dubaï (ICD), et financé par A.R.M Holding et Dubaï Culture, le Global Grad Show commanditera chaque projet retenu par le biais de prototypes et d’essais. Les étudiants séléctionnés verront leurs frais de scolarité pris en charge par l’initiative à but non-lucratif, et les départements ou professeurs concernés se verront remettre une bourse équivalente.
Être protégé dans toutes les situations
Le personnel soignant, qui se trouve en première ligne dans le combat contre le coronavirus Covid-19, fait face à une pénurie de matériel de protection. Afin d’y remédier, l’étudiante de la Rhode Island School of Design (États-Unis) Elena Huang propose “Personal Protection Equipment”. Ce réseau intégré de production et de consommation de fournitures de qualité médicale permettrait de lier scientifiques, ingénieurs et designers afin de coordonner la demande et la distribution d’équipements de protection individuelle essentiels en cas d’urgence.
Le Covid-19 en France a fait près de 20 000 morts. Au pic de l’épidémie, les hôpitaux et EPHAD du onde entier ont dû interdire aux familles des malades une ultime visite. Une situation à laquelle Maria José Alvarez Estrada et Héctor Mendoza Alvizo du Tecnológico de Monterrey (Mexique) ont réfléchi. Les deux étudiants en design imaginent “The Farewell Suit”, une combinaison de protection conforme aux normes sanitaires des hôpitaux, pour permettre aux membres de la famille des patients mourants de leur dire au revoir, de la manière la plus humaine possible.
Lauren Mioyko envisage le pire. L’étudiante de la Rochester Institute of Technology (États-Unis) imagine une combinaison d’un seul tenant, pour permettre d’aller et venir “normalement” en cas de pandémie prolongée. “Earth Suit” est une véritable armure : composée d’un casque intégré, elle couvre la totalité du corps. Cela évite que des gouttelettes de matière infectée soient projetées sur les cheveux ou les vêtements, et qu’elle soient ensuite transportées jusqu’au domicile.
Désinfecter les zones publiques
Les gestes barrières sont des recommandations mises en place afin de se protéger et de protéger les autres contre le Covid-19. Parmi elles, se laver les mains régulièrement. Ce geste paraît anodin pour la majorité de la population, mais il se révèle compliqué voire impossible pour certains. Avec “SOAP”, les deux étudiants de l’Universidad Nacional del Litoral (Argentine) Milagros Trucco et Jorge Giovino offrent une solution aux sans-abris qui n’ont pas accès aux articles d’hygiène de base : ce simple récipient à savon se connecte à toute source d’eau disponible dans l’espace public. Sa conception open source permet même à toute personne disposant d’une imprimante 3D de le fabriquer et de l’installer.
Lorsque viendra le déconfinement, la vie professionnelle redémarrera progressivement. Les salariés retrouveront le chemin des bureaux et avec ça, des ascenceurs. Cet espace restreint est un vrai nid à germe, notamment le panneau de boutons. Une équipe d’étudiants en tech et en design de la Singapore University of Technology and Design (Singapour) créent un robot de nettoyage aseptiseur, baptisé “Clean it Clean”. Dès qu’un utilisateur aura choisi son étage à l’aide d’un bouton, le robot s’activera automatiquement sur son cadre coulissant, grâce à des capteurs de mouvement.
Aider les personnes isolées et démunies
Il est difficile de gérer la pandémie surtout dans les régions reculées et pauvres du globe, comme le désert péruvien. Le collectif local Social Chain entend combattre ce fléau avec “Qenqo”. Cette borne mobile leur permet d’éduquer ces populations sur les geste d’hygiène de base, et leur donne accès à de l’eau potable et propre à la consommation.
Les personnages âgées atteintes de démence sont plus susceptibles d’être touchées par la solitude, l’isolement et la dépression. Une situation qui est exacerbée par le confinement actuel, qui les coupe de tout contact avec l’extérieur. Taylor Greenberg Goldy, diplômé d’Harvard Design Engineering, développe “Gem” afin de lutter contre ce phénomène. Cet outil permet aux soignants, mais aussi aux familles, d’apprendre des thérapies cognitives en rapport avec les personnes âgées atteintes de démence – via la téléthérapie. Les activités sont conçues pour utiliser des méthodes scientifiquement prouvées pour réduire le déclin de la démence tout en favorisant une interaction optimale.
Rendre le confinement amusant
Le confinement est une période difficile pour tous, y compris les enfants. Isolés de leurs camarades de classe, ils sont obligés d’évoluer dans des espaces restreints, sans possibilité de dépenser leur énergie. Afin de divertir les plus jeunes, tout en les éduquant, Marie Cadoret propose “Early Learning”. L’étudiante de l’École Boulle (France) a imaginé quatre outils pédagogiques leur permettant d’explorer l’espace, les couleurs et les textures.
Pour les adultes, le confinement implique l’arrêt temporaire des sorties en restaurants ou en bar. L’industrie de la restauration et du divertissement est l’une des plus durement touchées. Un quatuor d’ingénieurs italiens propose un soutien en réalité virtuelle avec “Virtual Bar”. Les visiteurs virtuels peuvent entrer, rencontrer des amis et interagir avec de nouvelles personnes dans les bars partenaires. Ces derniers peuvent générer des revenus pour leur présence virtuelle, en livrant des plats commandés en ligne ou en vendant des billets d’entrée.