Design

Lucile Viaud a une signature bien spécifique : elle a inventé un verre marin qu’elle met au point à partir d’algues et de coquilles, et conçoit des accessoires et des collections d’art de la table qu’elle autoédite. Retrouvez ses créations au Concept Store d’Intramuros.
Diplômée de l’École Boulle, Lucile Viaud s’est progressivement spécialisée dans la mise au point de matériaux bio-sourcés et explore les liens entre recherche, design et artisanat dans sa démarche. Dans le prolongement de son projet de diplôme, cette jeune femme décidée travaille dans un principe d’économie circulaire la transformation de ressources locales en matériaux d’exception afin de fabriquer des produits sur un territoire donné, grâce aux savoir-faire locaux.

Résidente aux Ateliers de Paris en 2016, elle fonde l’Atelier Lucile Viaud et crée sa marque, Ostraco, labellisée Observeur du design 2018 : en valorisant des ressources marines bretonnes (coquillages, algues, arêtes…), elle conçoit un plâtre de mer et dépose le verre marin Glaz. L’atelier est distingué dans la catégorie développement durable du concours Cré’Acc 2018 et est aujourd’hui soutenu par le dispositif Emergys Bretagne. L’objectif est de dupliquer cette démarche dans d’autres territoires.
Depuis, elle a lancé sa propre marque, et a créé des éditions limitées à la demande de grands chefs.
Aujourd’hui, elle affine son dispositif autour de ses créations en signant chaque pièce, de façon retrouver le lieu , la date de fusion et la spécificité du verre de chacune : l’invention d’une ”géo-verrerie” qui retracent l’histoire totale de chaque élément de ses collections.

www.atelierlucileviaud.com
Du 3 au 8 septembre, 5 rue Saint Merri, 75004 Paris (Métros Beaubourg / Hôtel de ville) 11h-19h / Entrée libre
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À partir du 3 septembre, Paris vibre au rythme du design ! Découvrez la collection Springback du Japonais Keiji Takeuchi au concept store Intramuros, et testez la collection Paddle au Café Intramuros.
Marque belge de mobilier, Cruso propose des créations contemporaines, épurées, dans un souci de limiter au maximum l’empreinte écologique. Les collections répondent à des usages aussi bien domestiques que professionnels.
Nouvelle collection springback au concept store d’Intramuros
Springback a été dessinée par le Japonais Keiji Takeuchi. Les premiers éléments dévoilent une chaise et une table basse, déclinés en chêne ou le noyer. Les lignes courbes assurent un confort et s’inscrivent dans une esthétique très épurée, intemporelle, en laissant la part belle au matériau noble. L’ensemble est fixé sur une structure en acier qui confère à la fois légèreté et robustesse à la composition.

Pour répondre à la demande de Cruso de limiter au maximum l’empreinte écologique, et de livrer les produits dans un emballage minimal, Keiji Takeuchi a recherché avant tout la simplicité. Grâce à un procédé d’ingénierie appelé « Springback », 10 vis seulement sont nécessaires pour assembler la chaise au design intemporel. En un tour de main, chaque pièce peut être assemblée avec facilité pour un usage immédiat.
Rendez-vous au Concept Store Intramuros, du 3 au 8 septembre, afin de découvrir la collection Springback.
Testez la collection paddle au café

Pour Cruso, le designer Benoît Duneufbourg a repris les rondeurs des pales de pagaie pour créer une collection d’assises et de tables, baptisées Paddle. Il imagine ainsi un ensemble doux, à la présence chaleureuse, destiné aussi bien à une utilisation à domicile qu’à l’univers contract : cette collection animera l’espace du Café Intramuros durant la Paris Design Week. Ànoter, dans le catalogue 2020 de Cruso, on trouve aussi les étagères Notes designées par Julien Renault, et les systèmes de rangement Block imaginés le trio de BigGame.


Café Intramuros et Concept Store Intramuros, du 3 au 8 septembre
5 rue Saint Merri, 75004 Paris (Métros Beaubourg / Hôtel de ville) 11h-19h / Entrée libre

Durant la Paris Design Week, découvrez la sélection de la rédaction au Concept Store Intramuros, et des exclusivités !
Le Mobilier national nous confie sa première coédition réalisée avec Ligne Roset pour la collection Hémicycle signée par Philippe Nigro, qui devait être présentée à Milan. En avant-première, Lafuma dévoile sa collaboration avec Bleu de Chauffe, qui sera distribuée en octobre.
Cruso présentera des éléments de la collection réalisée avec le designer japonais Keiji Takeuchi, The Vintage Furniture (exposant aussi dans l’espace) donnera la petite touche temporelle avec quelques éléments du XXe siècle. XXO, réputé comme étant LE loueur de mobilier événementiel du cinéma et de la mode proposera à la vente une partie de sa collection regroupant les plus grandes signatures du XXe.
Côté art de la table, Lucille Viaud nous confie ses créations en verre marin, tandis que Made in Design concocte un panel éclectique qui comprend des pièces de mobilier et des accessoires, de Driade, Muuto, Seletti, Hay… et bien d’autres surprises !
Du 3 au 8 septembre, 5 rue Saint Merri, 75004 Paris (Métros Beaubourg / Hôtel de ville) 11h-19h / Entrée libre

Le fabricant et éditeur danois BoConcept reconnu dans la catégorie “Meilleur mobilier” et “Meilleure maison” aux Philippines des Luxury Lifestyle Awards.
Chaque personne est unique, avec ses traits, ses manies et ses goûts. Et aujourd’hui plus que jamais, le foyer est devenu le meilleur endroit pour exprimer cette individualité. Marque de meubles mondialement connue, BoConcept use de l’inspiration et du design danois, ainsi que de services personnalisés pour accompagner ses clients dans cette démarche. Et cette année, la marque ajoute à son palmarès le statut de lauréat des Luxury Lifestyle Awards dans la catégorie du « Meilleur mobilier” et de la “Meilleure maison » aux Philippines.

BoConcept est une marque haut de gamme de vente au détail, fondée en 1952 au Danemark par deux jeunes ébénistes, Jens Ærthøj et Tage Mølholm, qui avaient l’ambition de faire connaître le mobilier danois à un public plus large. Ces principes originaux de savoir-faire, de simplicité, de fonctionnalité, d’élégance et de qualité des matériaux, que l’entreprise suit encore aujourd’hui, ont fait d’elle le détaillant de meubles le plus global du monde. La marque possède une chaîne de vente au détail comprenant plus de 300 magasins dans 65 pays sur les six continents.

Aujourd’hui, BoConcept conçoit, produit et vend des meubles multifonctionnels contemporains, des accessoires et des luminaires pour la chambre à coucher, le salon, la salle à manger, le bureau à domicile et les espaces extérieurs. L’entreprise propose également un service de décoration d’intérieur, qui aide ses clients à créer une maison personnelle. Les visiteurs des magasins de meubles de la marque peuvent consulter ses décorateurs d’intérieur hautement qualifiés, qui proposent des solutions flexibles, allant de simples conseils en matière de couleurs à un réaménagement complet de la maison, transformant un espace ordinaire en la maison dont le client rêve.





Le studio de design et de recherche natacha&sacha interroge les modes de fonctionnement et de production des objets, ainsi que leur utilisation. Pour les deux fondateurs, Natacha Poutoux et Sacha Hourcade, il s’agit notamment de repenser les objets électroménagers selon les codes du design, encore trop peu présents, afin d’assurer leur durabilité. Le duo prendra part à la Paris Design Week Factory (du 3 au 8 septembre), à l’Espace Commines (Paris 3e).
Depuis 2018, le studio natacha&sacha ne cesse de séduire. Lauréat des Grands Prix de la Ville de Paris 2019, nommé aux Rising Talent Awards de Maison&Objet 2020, le duo formé par Natacha Poutoux et Sacha Hourcade définit tranquillement sa place sur la scène française du design.
Après quelques années chez les frères Bouroullec pour l’une, et aux côtés d’India Mahdavi pour l’autre, les deux diplômés de l’ENSCI-Les Ateliers fondent leur studio. Un moyen de “s’éloigner du design d’auteur”, et ainsi “ne pas s’enfermer dans une problématique et pouvoir rebondir sur plusieurs sujets”, confie Natacha Poutoux.
Leur démarche consiste à “apporter une réponse là où il y a un manque”, explique la jeune femme. À cette fin, les deux designers échangent avec les gens, observent leurs comportements, leurs interactions avec les espaces et les objets.

Fortes de cette approche “anthropologique”, leurs recherches s’orientent notamment vers les objets électroménagers, le “parent pauvre du design”, considère Sacha Hourcade. “Cela fait longtemps que des designers ne s’étaient pas intéressés à ce domaine”, enchaîne-t-il, “ces objets viennent principalement de l’industrie.” Ils sont dessinés par des ingénieurs, “possèdent les codes d’objets techniques, mais sont en décalage avec l’habitation et le domestique que l’on a pu observer”.
De cette initiative est née Tracés, un tapis inspiré des tables japonaises kotatsu, qui “chauffe près du corps, tandis que le reste de l’espace est froid”, explique Natacha. Récompensé aux Grands Prix de la Ville de Paris 2019, cet objet composé de graphène, un textile chauffant, consomme 16 fois moins d’électricité pour 2 mètres carrés qu’un radiateur électrique, permettant une économie d’énergie substantielle.
“Comment repenser les objets électroménagers pour qu’ils soient plus durables ?”

Natacha et Sacha sont convaincus qu’il faut poser “un regard de designer de mobilier sur ces objets, les dessiner au même titre qu’une chaise ou un canapé”. De cette façon “on les rend désirables. Et si on les désire, on les utilise plus longtemps”, assure le jeune designer, “on donne envie de conserver ces objets, au même titre qu’une armoire de grand-mère, que l’on transmet de génération en génération.” De cette réflexion est née leur bouilloire électrique Métis 03, fonctionnant à induction. Vouée à remplacer les modèles en plastique, qui favorisent la formation de tartre, très énergivore, cette bouilloire en porcelaine peut être lavée au lave-vaisselle. La partie réservoir d’eau est utilisable de façon indépendante, comme une simple carafe.
Actuellement en recherche d’édition, le duo possède une dizaine de projets confidentiels qu’il a initiés et qu’il présente “ensuite à des marques qui nous semble pertinente en fonction chaque projet“, explique-t-il. Ainsi, un industriel teste le textile à base de graphène afin de fabriquer des coussins chauffant pour les usagers des bars et cafés en hiver, puisque des villes comme Bruxelles ou Rennes interdisent désormais de chauffer les terrasses pour des raisons écologiques.
natacha&sacha c’est aussi de la collaboration avec des éditeurs ou des entreprises : “plusieurs collaborations sont en cours avec notamment Lexon, Designerbox, Cider et une entreprise de cosmétique japonaise Isehan Honten. Les produits que nous développons pour ces marques sont encore confidentiels, mais ils seront dévoilés d’ici la fin de l’année ou début 2021“.
D’ici là, Natacha Poutoux et Sacha Hourcade continueront d’occuper la scène. Du 3 au 8 septembre, ils prendront part à la Paris Design Week , à l’Espaces Commines (Paris 3e), dans le cadre de la Paris Design Week Factory (nouveau lieu dédié à la jeune création) avant de présenter un système de mobilier et d’aménagement pour les hall d’hôtels lors du Salon Equipe Hotel en novembre.

Cette lampe murale utilise le mur comme support de suspension et réflecteur. Le câble d’alimentation est détourné comme élément graphique et esthétique. La lampe à câble pivote sur un axe de 360 degrés.
© natacha&sacha

L’humidificateur d’air Métis 02 mesure et régule le pourcentage d’humidité à l’intérieur d’une pièce. Il contribue à favoriser une bonne respiration chez les personnes souffrant d’asthme par exemple.

Le serveur Métis 01 peut facilement stocker et sécuriser les données de votre domicile. L’objet est en céramique, un matériau à inertie thermique. Le choix du matériau et de la forme favorise la convection naturelle de la chaleur et empêche la surchauffe de l’objet.

Devon&Devon et Gensler s’associent pour donner naissance à Holiday et Dove, deux baignoires modulaires aux lignes classiques et contemporaines. Entretien croisé avec Nicola Bertini, PDG de l’entreprise florentine, et Daniel Stromborg, directeur de la conception produit du studio d’architecture et de design américain, qui révèlent que leurs baignoires illustrent un changement de statut de l’espace salle de bain.
Gensler est mondialement reconnu pour ses gratte-ciel, à l’image de la Shangai Tower, le plus grand de Chine. Pourquoi un studio d’architecture développe aujourd’hui un objet de salle de bain ?
Daniel Stromborg. Cela fait quelques années que Gensler développe des produits pour l’hôtellerie et le résidentiel. Le seul espace pour lequel nous n’avions pas encore réalisé d’objet était la salle de bain. Nous avons alors pris le temps de nous renseigner sur ce qui se faisait sur le marché, et ce qu’il manquait. Et le résultat va au-delà du simple design d’une baignoire : il s’agit ici de fournir un objet de référence aux designers et architectes d’intérieur, qui offre une expérience nouvelle et un produit modulaire innovant.
Pourquoi Devon&Devon a-t-il choisi le studio d’architecture Gensler ?
Nicola Bertini. Pour comprendre notre choix, il faut revenir quelques années en arrière. À ses débuts, Devon&Devon produisait à l’interne, dans le but de s’implanter durablement sur le marché. Depuis, notre réputation est faite et nous avons jugé opportun d’explorer les collaborations avec des architectes. Notre choix s’est notamment porté sur Gensler, spécialiste de l’hôtellerie et du résidentiel. Cela signifie qu’elle avait une compréhension profonde des besoins de cette clientèle que nous cherchions à atteindre. Nous avons ensuite choisi de travailler avec Daniel (Stromborg), et son équipe, car il pouvait respecter le style qui a fait notre réputation, et y apporter une touche de modernité.
Est-ce que Gensler pense à poursuivre dans la réalisation d’accessoires de salle de bain ?
D.S. Nous avions déjà réalisé des accessoires de salle de bain, pour la marque canadienne Umbra, entre commercial et résidentiel. Nous développons actuellement avec Devon&Devon une série de robinets, qui viendra compléter l’offre des baignoires Holiday et Dove. Puisqu’en tant que professionnels du design, nous nous attachons à sublimer l’espace ainsi que ce qu’il contient, à transmettre une expérience d’utilisation à l’aide des accessoires. Des accessoires qui ne sont autres que les robinets que vous ouvrez dans votre chambre d’hôtel.


Cela suggère-t-il une évolution dans le rapport à l’espace salle de bain ?
N.B. Nous observons depuis 30 ans une évolution dans l’utilisation de la salle de bain. Un changement dans lequel on croit d’ailleurs : autrefois espace purement fonctionnel, elle est devenue un cocon où l’on prend soin de soi, qui nous protège du monde extérieur. Un changement d’autant plus nécessaire dans les conditions actuelles.
Vous dites que Holiday et Dove marquent “un changement radical dans l’approche traditionnelle de la conception, de la production et de la personnalisation des baignoires”. En quoi est-ce le cas ?
D.S. Notre intention n’était pas de remplacer le designer ou l’architecte d’intérieur, mais plutôt de créer une solution, une expérience, la plus personnalisable possible. D’autant plus qu’ils cherchent à se l’approprier pour lui trouver une place dans un espace. L’approche modulaire offre ainsi une multitude d’opportunités de personnalisation : le rebord du modèle Holiday, par exemple, permet d’incorporer directement les robinets sur la baignoire.
Vous avez lancé les deux baignoires sur le marché le 16 juin 2020. Combien de temps a duré le processus de développement ?
D.S. Le processus de création a duré environ six mois, de l’étude de marché aux premiers prototypes. Dans un premier temps, il a fallu nous renseigner sur le style Art Déco, et sa branche “Streamline Moderne”, que nous ne connaissions pas forcément et qui était la condition non négociable du brief de Devon&Devon. Notre travail a abouti à deux produits distincts : l’un moderne et l’autre plus proche de la demande. À partir de là nous avons mélangé les deux pour créer Holiday et Dove. Quand on y repense, c’est un délai relativement court, d’autant plus que ces baignoires sont les premiers objets de salle de bain que mon équipe et moi réalisions.
Le corps des deux baignoires et celui de la coque sont fabriqués en White Tec Plus. Qu’est-ce que ce matériau ?
N.B. D’un côté, nous avons fait le pari de l’archétype plutôt que des lignes classiques. Nous proposons des baignoires qui seront encore d’actualité dans 30 ans, voire plus. Une telle promesse implique d’utiliser un matériau qui lui permettra de durer. D’un autre côté, nous garantissons la modularité, ce qui implique d’utiliser un matériau léger et moulable à souhait. Nous avons ainsi développé White Tech Plus, réalisé à partir de minéraux partiellement recyclés, combinés à des résines, ce qui lui offre une résistance accrue.
D.S. C’est un matériau qui se répare très facilement aussi. Par exemple, si quelqu’un est amené à découper une pomme sur le rebord de la baignoire, et qu’il le raye ou le casse, il suffit d’y injecter une pâte à base de résine puis de poncer.







La nouvelle gamme “Six-S” Collection de Neolith® puise son essence dans la pandémie de Covid-19, révélant au passage les six valeurs fondamentales de la marque : solidarité, hygiène, force, élégance, sensibilité et durabilité.
Baptisée “Six-S” Collection, la nouvelle gamme présentée par Neolith® montre que les choix de matériaux peuvent avoir un impact positif sur la santé publique, le bien-être et la qualité de vie, ainsi que sur l’environnement. Ces six modèles, influencés par la pandémie de Covid-19, évoquent les six caractéristiques essentielles de la marque pionnière de la Pierre Frittée.
Six attributs fondamentaux
Solidarity (Solidarité) : représenter les valeurs familiales profondément enracinées de Neolith®, son sens social et son engagement à créer une société plus forte et plus durable.
Sanitary (Hygiène) : promouvoir les propriétés ultra-hygiéniques de Neolith®. Des surfaces faciles à nettoyer et nécessitant peu d’entretien, qui peuvent être désinfectées à l’aide des produits chimiques les plus agressifs, sans ternir ni s’endommager.
Strong (Force) : fait référence aux propriétés innées de grande robustesse et d’ultra-résistance de Neolith®. Le matériau assure une valeur à long terme aussi bien pour l’utilisateur que pour l’environnement.
Stylish (Élégance) : proposant des designs hyperréalistes, la Six-S Collection intègre délicatement les tendances mondiales en constante évolution en matière de design. Ces nouveaux modèles marient aisément l’élégance et la robustesse.
Sensory (Sensibilité) : dévoile une expérience multisensorielle grâce au développement d’une gamme exceptionnelle de textures et de finitions spéciales qui créent un toucher unique. Chacun des nouveaux modèles offre un réalisme extrême, évoquant les merveilles de la nature.
Sustainable (Durabilité) : en tant qu’entreprise très consciente de l’importance croissante de la conception et de la construction écologiques. Neolith® offre des surfaces 100 % naturelles, carbon neutral, valables pour des applications intérieures et extérieures.
Six modèles au-delà de l’esthétique
Les dernières créations invitent au voyage, du majestueux Himalaya au brûlant désert d’Arabie, sans jamais faire de compromis sur l’esthétique, pour offrir des couleurs haute définition. Les finitions tactiles spécialement développées pour chaque surface contribuent à créer des matériaux au réalisme extrême.
La Six-S Collection comprend six nouveaux modèles, qui viendront s’ajouter à la gamme Neolith® déjà existante. Le dernier sera dévoilé à la fin du mois de juillet.
Winter Dala
La Winter Dala doit son nom aux chevaux dalécarliens, symboles du folklore suédois. Ces statues en bois peintes de couleurs vives, fabriquées à partir des pins à croissance lente qui entourent le lac Siljan en Suède, reflètent le rôle primordial des ces bêtes dans la société locale.
Sculptées à la main, les statues évoquent la force, la grâce, le raffinement et la beauté durables. Des qualités valables pour les surfaces Neolith®.

Doté d’un aspect distinct et original, Neolith® a réussi à obtenir l’essence de la texture unique de ce pin, en utilisant les dernières technologies de décoration pour créer des surfaces avec un toucher similaire à celui du bois non verni.
Dala est produit en deux tons, été et hiver, l’un représentant un profil de bois fraîchement coupé, l’autre un aspect vieilli rappelant la côte spectaculaire et balayée par les vents de la mer du Nord.
L’introduction des motifs du Dala souligne l’engagement continu du Néolithe en faveur des pratiques durables et de la préservation de nos forêts naturelles et de nos forêts tropicales.
Comme les autres motifs inspirés du bois de la gamme, les Dala d’été et d’hiver recréent fidèlement les coupes transversales de vrais arbres, sans qu’il soit nécessaire de les abattre, ce qui a un impact positif sur l’environnement.
Winter Dala est proposé en finition Soie dans des épaisseurs de 6 mm et 12 mm et disponible dans des formats de 3 200 mm x 1 600 mm et 3 200 x 1 500 mm.
Amazonico
Amazonico transporte l’observateur dans les forêts tropicales humides, luxuriantes, denses et exotiques Sud, avec leur mélange de flore et de faune et leurs rivières au débit doux.
Le produit englobe des tons sombres et mystérieux, représentant le sol de la forêt dense qui cède progressivement la place à des couleurs plus claires qui font référence à l’émergence progressive de la canopée des arbres.

Amazonico est disponible en finition Décor Poli ou Ardoise dans une épaisseur de 6 mm et est disponible en format 3200 x 1500 mm.
Abu Dhabi White
Abu Dhabi White évoque les paysages ensoleillés de la côte arabe, caractérisée par sa chaleur torride et ses eaux chatoyantes. Influencée par les couleurs de la mosquée du cheikh Zayed, la capitale de l’émirat, ce modèle comporte des veines dorées et des mouchetures de gris silex créent un aspect subtil et délicat. Combinée à la texture de la pierre naturelle non polie, cette dalle offre un aspect rafraîchissant et une sensation de minimalisme.
Abu Dhabi White est proposé avec un décor poli ou une finition soie en 6 mm et 12 mm d’épaisseur et disponible en 3 200 mm x 1 600 mm et 3 200 x 1 500 mm.
Layla
Tout comme les histoires de Shéhérazade, Layla évoque la magie et le mysticisme des mille et une nuits arabes. Des histoires de grottes débordant d’or scintillant, de génies en bouteille et de romances jouées dans des cours tranquilles et carrelées et des pièces remplies d’encens ont inspiré ce motif. Cette couleur, qui combine de façon harmonieuse un ensemble de teintes et de tons gris clair et gris foncé, est une déclaration audacieuse mais élégante.

Layla est proposé avec une finition polie ou ardoise en 6mm, 12mm et 20mm d’épaisseur et disponible en 3 200mm x 1 600mm et 3 200 x 1 500mm.
Himalaya Crystal
La majesté et la hauteur des sommets de l’Himalaya ont inspiré ce schéma clair et lucide. Himalaya Crystal rend hommage aux célèbres cristaux de sel de la région, qui sont exploités dans la région depuis l’époque d’Alexandre le Grand. Le veinage audacieux contraste avec la spontanéité subtile et une légère translucidité ajoute à l’authenticité. Cela donne un aspect propre et cristallin, qui semble illuminer tout espace dans lequel il est appliqué.

Himalaya Crystal est proposé avec une finition Décor Poli ou Ultra Soft en 6mm, 12mm et 20mm d’épaisseur et disponible en 3 200mm x 1 600mm et 3 200 x 1 500mm.

Le confinement a profondément changé le rapport des Français à leur habitat. De nouveaux usages se sont installés dans le quotidien et ont fait naître de nouveaux besoins. Une étude d’Esprit Meuble menée avec l’Institut de prospective et d’études pour l’ameublement (IPEA) sur le terrain auprès de 3000 ménages, du 18 au 27 mai.
En prévision du salon qui se tiendra en décembre, ESPRIT MEUBLE a souhaité éclairer les acteurs du secteur afin qu’ils puissent accompagner les changements opérés pendant cette période particulière et inscrits durablement, et dévoile les résultats de son étude menée en mai avec l’IPEA : « L’habitat, refuge sanctuarisé par la crise du Covid : les Français et leur habitat depuis le confinement. »
En effet, pour 70,1% des personnes interrogées, les activités pratiquées dans leur logement ont donné envie de réaménager son intérieur… Qu’il ait obligés à apprivoiser la solitude ou la cohabitation, le confinement nous a amenés à devoir lutter contre l’impression d’enfermement, avec pour résultats :
– la luminosité, érigée en denrée de première nécessité,
– l’optimisation de l’espace, nouveau besoin vital.
Le salon-séjour s’est fait la scène privilégiée de nouvelles activités : télétravail, école à la maison, sport ou yoga à domicile, retour aux loisirs créatifs… la modularité du mobilier devient essentielle pour définir les espaces et cloisonner les différents temps de la journée. Avec le télétravail, amené à se pérenniser, de nouveaux besoins d’ergonomie se font ressentir : assise, éclairage, acoustique… Le retour derrière les fourneaux et une cuisine plus ambitieuse ont renforcé les exigences pour un mobilier fonctionnel, un électroménager plus pointu, mais aussi pour des espaces plus conviviaux.
Ce printemps, propice plus que jamais au grand ménage, a mis en évidence des besoins de solutions de rangement et d’organisation. Les espaces communs (cours, balcons etc.) se sont également vus ré-investis, comme précieux lieux de socialisation et de partage.


Achats reliés aux modes de production
Une période aussi plus contemplative, durant laquelle les Français ont pu faire le plein d’inspiration. Ils souhaitent aujourd’hui que leur intérieur soit davantage en harmonie avec leur personnalité, mais aussi leurs valeurs, repensées pendant ce moment d’introspection et de remise en question de nos styles de vie. Authenticité, responsabilité, écologie : des petits gestes aux grandes résolutions, nos sensibilités aux questions de développement durable se sont développées, avec une attention portée au-delà de l’offre, aux choix de production. Ainsi, 37,7% considèrent qu’un meuble ne doit pas être fabriqué à l’autre bout du monde.


Trente partenaires internationaux, à l’initiative de Renson, unissent leurs forces pour créer une expérience dédiée à la vie en plein air. Le projet “NOA Outdoor Living”, à la manière du personnage biblique, réunira toutes les facettes de la vie extérieure dans diverses scènes de jardin. Une expérience intéressante de mutualisation de produits et de services pour un site expérimental.
Le long de l’autoroute belge E17, à Kruisem, s’élèvera à l’automne 2021 le “NOA Outdoor Living”. Showroom ou centre d’expérience, le projet NOA vise à présenter la multitude facettes de la vie en plein air. “Et pour cause, le showroom ne propose de produits isolés, mais des scènes. Pas de pièces individuelles, de structures et de meubles rassemblés de façon aléatoire, mais des concepts globaux” indique Hilde Baekelandt, concept manager du NOA. En effet, sur près de 10 000 m2 se succèderont jardins avec piscine, jardins de ville clos, balcons ou encore penthouse : “Ceci nous a donné l’idée de donner à ce bâtiment – à la longueur impressionnante de 380 m – la forme d’un pavillon de jardin grandeur XXL”, explique Luc Binst, CEO de Binst Architects, en charge des plans du projet.
Un site dédié à la vie en extérieur


Après l’étude de près de 900 propositions venues du monde entier, le jury des Bolia Design Awards 2020 a départagé les 3 gagnants, sélectionnés sur des critères de créativité, fonctionnalité, esthétique, potentiel, et surtout de durabilité. Les projets couronnés ont tous la possibilité de faire partie des futures collections Bolia.
Depuis 2007, Bolia organise chaque année les Bolia Design Awards : un événement ayant pour objectif de faire émerger les nouveaux talents du New Scandinavian Design. La marque est en quête d’interprétations créatives, originales et uniques du design scandinave, avec un accent mis tout particulièrement sur les questions de durabilité, à travers de l’emploi de matériaux réutilisés ou recyclés, mais également de méthodes de production alternatives.
1er Prix : Tapis ZEN RUG

Le tapis Zen Rug a permis à la Danoise Emily Broom de remporter le 1er prix. Créé pendant le confinement dû au coronavirus, le tapis répond à un besoin de nous sentir en sécurité, enracinés, et de retrouver une sérénité disparue en ces temps incertains. À l’instar des jardins japonais de pierres « Karesansui » ou « zen », ce tapis reprend les éléments apaisants de la nature au travers de lignes simples et épurées et de matériaux durables, tels que le fil de PET recyclé, qui permet de donner une seconde vie à des bouteilles en plastique usagées. Le jury a notamment apprécié ce design en raison de son histoire, de son interprétation du bien-être et de la sérénité, et de sa dimension durable.
Prix Durable: récipients Relics

Le Prix Durable a été attribué à Relics, une série de récipients destinés à rallonger la durée de conservation des fruits et des légumes. Imaginé par la designer allemande Georgia von le Fort, ce projet est né d’une volonté de recycler les déchets de porcelaine, un matériau qui, lorsque broyé puis passé sous de l’eau froide, présente la particularité de produire un effet de refroidissement naturel par évaporation. L’esthétique, proche d’un plateau d’œufs, a tout particulièrement plu au jury, tout comme l’esprit de durabilité présent à toutes les étapes de conception et de fabrication.
Prix du Public : Folding One Chair

Le gagnant du Prix du Public est le designer Ukrainien Stepan Korobetskyi, avec la chaise pliante Folding One Chair. L’inspiration lui est venue lorsqu’il a constaté l’absence de belles chaises pliantes et écologiques sur le marché, celles-ci étant souvent réalisées en plastique ou en aluminium. Stepan Korobetskyi a ainsi eu l’idée de créer une chaise à partir de matériaux naturels, résistants et durables, tels que le bois, et aisée à transporter un plat, pour un acheminement optimisé et plus durable. Idéale pour de petits espaces, cette chaise a convaincu le public grâce à sa fonction claire et précise, sa structure légère, et son élégante apparence.

Fin juin, Knoll a annoncé un investissement de 164 millions de dollars en actions du fonds Investindustrial, qui détient déjà Flos, B & B Italia, et Louis Poulsen dans sa filiale Design Holding. Si l’intégration suit l’investissement, Design Holding deviendra un acteur majeur du mobilier contemporain.
En annonçant son nouvel actionnaire le 23 juin, Andrew Cogan, président et directeur général de Knoll, annonçait : « Je suis convaincu que toutes nos parties prenantes bénéficieront de leur investissement à long terme dans Knoll ainsi que de leur engagement dans le domaine de la conception d’espaces à l’échelle mondiale. » Dans un communiqué, Knoll précise utiliser le produit net de la transaction pour les besoins généraux de l’entreprise, notamment pour réduire l’encours de ses emprunts dans le cadre de sa facilité de crédit. En outre, est prévue la nomination d’un administrateur nommé par Investindustrial à son conseil d’administration lors de la clôture de cette transaction.
De son côté, Andrea C. Bonomi, président du conseil consultatif industriel d’Investindustrial, a déclaré : « Nous sommes ravis d’investir dans Knoll et dans sa solide équipe de direction alors qu’ils continuent à développer leur constellation de marques axées sur le design. Nous pensons que Knoll a l’opportunité de capitaliser sur l’importance croissante du design dans notre façon de vivre et de travailler, et de continuer à créer de la valeur sur le long terme. »
Knoll, 80 ans d’expertise
Le fauteuil Tulip d’Eero Saarinen, la Barcelona de Mies von der Rohe, la Diamond Chair de Harry Bertoia, c’est Knoll. Depuis sa création aux Etats-Unis en 1935, la marque est à l’origine de nombreuses pièces iconiques, dont certaines ont été dessinées directement par Florence Knoll qui a repris la suite de son mari dans les années 50. La marque danoise Muuto a intégré le groupe en 2017.


Intramuros s’est associé à l’école Camondo pour une collaboration inédite : donner l’opportunité à des étudiants sélectionnés par Sunbrella, Lafuma et Moore Design de travailler sur des projets qui auront vocation à être édités.
Fondée il y a soixante-quinze ans, l’école Camondo forme des architectes d’intérieur-designers au terme d’une formation de cinq ans. à Paris, véritable entité des Arts décoratifs, elle jouit d’une situation unique en Europe en étant adossée à une institution culturelle française, dont les collections et les ressources valorisent les arts décoratifs, le design contemporain, les savoir-faire de haute facture des artisans et des industriels, et elle participe à leur rayonnement et à leur transmission. À la rentrée de septembre 2019, l’école Camondo s’est installée dans un second site à Toulon, dans le secteur Chalucet, nouveau « quartier de la connaissance », face à la Méditerranée.
Une pédagogie
Les diplômes de l’école Camondo embrassent trois grands territoires d’étude : scénographie (arts de la scène, muséographie, événementiel) ; espace pour demain (vision prospective des usages, services en espaces publics, nouvelles technologies…) ; nouveaux ensembliers (espace privé, hospitalité, patrimoine, réhabilitation, artisanat)…
L’école a pour ambition d’outiller les étudiants qu’elle forme pour qu’ils déploient leur singularité créative et visionnaire. L’école, son équipe, ses enseignants, se sont fixé l’ambition collective d’embrasser une identité plus prospective et sociétale du métier, traversée par la question de l’usager, des scénarios d’usage et donc de la place centrale de l’humain, où l’interaction entre l’objet et l’espace permet de concevoir un monde et des univers de vie plus justes et plus intelligents.
S’ils conçoivent un restaurant gastronomique, dans le cadre de leur sujet imposé, il faut qu’il atteigne un bilan zéro carbone.
S’ils dessinent des espaces de vie urbains ou ruraux, ils l’imaginent autour du réemploi, de la question de l’existant ou de celle du partage.
S’ils créent de nouveaux objets, ils s’attachent au caractère recyclable des matières à travers un artisanat responsable.
L’échelle de leur pensée s’ancre au croisement de celles du designer et de l’architecte. Elle s’appuie sur l’intériorité des espaces et des êtres pour mieux s’émanciper vers l’extérieur et les autres.

La fin d’études, une étape-clé
Cette année, l’école diplômera soixante étudiants. Embrasser un sujet suppose de définir un territoire, de cerner une question, de trouver un commanditaire, d’en inventer le programme, d’inventorier les contraintes, de déployer une méthode, de développer un projet en en maîtrisant tous les aspects, en en réduisant toutes les difficultés – qu’il s’agisse de meubles, d’objets, d’espaces, de services, d’usages ou tout à la fois –, d’en projeter la matérialité dans ces moindres détails.
Autant de défis et de démarches, entre ceux qui cherchent et expérimentent, ceux qui construisent dans le cadre bâti, ceux qui mettent en scène les arts du spectacle, ceux qui inventent les services de demain. Ces sujets sont bien souvent liés au travail de construction d’un discours fondé, documenté, critique et conscient de lui-même que chaque étudiant a dû mené pour la rédaction de son mémoire.
Un travail patient d’une année entière, aboutissant également à la production d’un document écrit, bien souvent un mémoire-objet, dont la qualité de la mise en pages rivalise avec la pertinence des contenus. Pour souligner l’investissement de l’étudiant – et valoriser cette démarche qui vient couronner cinq années d’études, de partage, de création, pour chacune et chacun des étudiants –, l’école est l’une des rares à avoir conçu une plateforme mémorielle de ces diplômes sous forme d’exposition virtuelle pour chaque promotion.
Le défi de la promotion Cynthia Fleury
Cette année, la promotion, qui a pris pour nom celui de la philosophe et psychanalyste Cynthia Fleury, très engagée dans l’éthique du soin aux côtés des Sismo (voir article p. 28), est invitée à un nouveau challenge post-diplôme. Dans le cadre du concours lancé par Intramuros, les partenaires Sunbrella, Lafuma et Moore Design sont invités, cette première quinzaine de juillet, à consulter l’exposition virtuelle des projets étudiants. Chacun établira ensuite une liste d’une dizaine d’étudiants avec lesquels ils échangeront en visioconférence, et ils se détermineront à la fin juillet sur les trois étudiants sélectionnés…
Ces lauréats auront ainsi l’opportunité exceptionnelle de concrétiser le travail engagé pour leur diplôme dans le cadre d’une réflexion approfondie avec les partenaires : au regard de leurs projets, ces derniers proposeront un brief sur lequel ils s’appuieront pour passer ensuite à la phase de réalisation.
Ces lauréats seront à découvrir dans le prochain numéro d’Intramuros, et leurs projets seront présentés dans le numéro de fin d’année.

Vous êtes artisan, designer ou ingénieur et souhaitez participer la prochaine édition de l’Académie des Savoir-Faire ? N’hésitez pas à déposer votre candidature d’ici le 20 juillet 2020, ou à diffuser l’information autour de vous.
En 2021, la transparence sera au cœur de la cinquième Académie des savoir-faire, qui explorera le verre et le cristal à travers leurs multiples facettes. Chaque mois, des conférences publiques seront suivies de master-classes réservées aux académiciens pour approfondir les savoirs autour de ces matières. Au terme de l’année, un workshop animé par le designer Noé Duchaufour-Lawrance, auquel la Fondation d’entreprise Hermès a confié la direction pédagogique de cette édition, permettra de mettre en pratique, de manière transversale, les connaissances acquises par chacun.

Les artisans de l’atelier Kann Design réunissent leurs savoir-faire afin de produire des meubles et modules sur mesure. Des réalisations dont les matériaux nobles ont pour mission d’embellir ou de redonner vie aux intérieurs.
Une partie de l’activité du collectif Kann Design consiste à produire des meubles sur-mesure, depuis le Liban, pour des projets d’aménagement d’intérieur. Fondé en 1958 à Beit Chabab au nord de Beyrouth, par le père de Houssam Kanaan (fondateur de Kann Design), l’atelier rassemble des artisans indépendants : ébénistes, soudeurs, tapissiers, peintres et canneurs travaillent de concert avec les architectes d’intérieur pour mener à bien des projets comme le restaurant Clover Gordes ou le Chess Hotel.
Le Clover Gordes
Pour réaliser ce restaurant du chef étoilé Jean-François Piège, Kann Design s’associe à l’agence Notoire et offre un mariage entre inspiration parisienne et maison de campagne du Luberon.

À la demande du chef drômois, le restaurant reprend l’essence simple et authentique du Clover, situé dans le 7e arrondissement de Paris : Kann Design reprend les banquettes en cuir, les tables en marbre, les chaises bistrot et y ajoute un vaisselier, pièce unique et centrale du restaurant.
Ces pièces se lient aux murs teintés d’un vert tendre et rappellent les champs d’oliviers, le romarin ou encore la sarriette, apportant une note de douceur à la pièce. À l’ombre de la pergola, au coeur de la Bastide de Gordes, des fauteuils en rotin sont rehaussés de motifs dépareillés, entre les pots d’oliviers et de lavande, comme si l’on venait tout juste de dresser une table dans le jardin. Les couverts et la vaisselle ont été chinés pièce par pièce pour renforcer l’authenticité du lieu.
Clover Gordes
Rue de la Combe, 84220 Gordes


The Chess Hotel
L’hôtel 4 étoiles The Chess prend vie grâce à la collaboration de Kann Design avec l’architecte Pauline D’Hoop. L’atelier libanais réalise un ensemble de meubles et de modules sur-mesure qui amènent chaleur et personnalité à l’hôtel du quartier de l’Opéra, à Paris.

La cannage domine encore ces réalisations : on le retrouve sur les têtes de lits des 50 chambres, les banquettes, certains murs et les miroirs du lobby.
Les tables de marbre viennent compléter le bar dominé par le cuir et le laiton, tandis que le rotin et le velours côtelé apportent élégance et originalité.
The Chess Hotel
6 Rue du Helder, 75009 Paris



Et si nous redécouvrions nos intérieurs de manière inattendue et ludique, à travers des expériences digitales innovantes ? C’est ce que propose, depuis quelques jours, l’enseigne Ikea, via son laboratoire de recherche et de design SPACE10 : plusieurs dispositifs numériques sont mis en ligne, pensés et conçus afin d’explorer de nouvelles façons d’interagir avec les espaces dans lesquels nous vivons.
Alors que le temps passé dans nos intérieurs n’a jamais été aussi important qu’actuellement, comprendre la manière dont nous interagissons dans ces espaces de vie peut s’avérer proprement fascinant ! C’est ce que propose la plateforme EverydayExperiments.com, lancée ce 17 juin, en dévoilant une série d’expériences digitales, pensées et conçues afin d’explorer de nouvelles façons d’interagir avec les espaces dans lesquels nous vivons : ce projet, initié par Ikea et son laboratoire de recherche et de design SPACE10, réunit quelques-uns des meilleurs studios de technologie spécialisés en la matière.
IA, réalité augmentée, intelligence spatiale…
Chaque expérience, disponible sur la plateforme, révèle comment nos maisons et nos intérieurs pourraient être appréhendés grâce à la technologie, de manière très surprenante, ludique, ou astucieuse ; elles reposent sur l’intelligence artificielle, l’apprentissage automatique, la réalité augmentée et l’intelligence spatiale de pointe… à l’image de trois d’entre elles, particulièrement fascinantes :
> “Optical Soundsystem” (créé en partenariat avec ManVsMachine) est un prototype pour une application de réalité augmentée, qui permettrait à chacun de “voir” la musique dans son environnement. Autrement dit, cette expérience incite le consommateur à identifier un haut-parleur dans sa maison, et à créer une visualisation, en temps réel, des sons qu’il entend : les ondes sonores rebondissent et se déplacent autour des objets, avec la possibilité de personnaliser ce que l’on voit en fonction de ses préférences !
> “Fort Builder” (menée avec le studio FIELD) est particulièrement ludique : ici, il devient possible d’utiliser les propres objets de son intérieur, et de les empiler les uns sur les autres – défiant les lois de la gravité – jusqu’à ce qu’ils lâchent prise et que la construction tombe. L’opportunité, en somme, d’appréhender différemment les objets du quotidien, en ignorant totalement leur fonction première ! D’autant qu’il est possible, par la suite, de jouer avec les modèles 3D ainsi constitués, et de créer des sculptures ludiques en réalité virtuelle et en réalité augmentée.
> Enfin, “Spatial Instruments” (studio FIELD) est un prototype qui invite à créer des sons en fonction de la disposition des meubles ou du design d’une pièce : grâce à la technologie LIDAR, on scanne et on construit un modèle de notre salon, par exemple, ce qui permet d’obtenir un instrument interactif capable de traduire la forme, la profondeur, la couleur et la position de tous les objets numérises en un paysage sonore unique. Ainsi, lorsque l’on déplace la caméra dans la pièce, le son est déclenché par chaque forme… qu’il s’agisse des plus petits objets disposés sur les étagères, aux meubles plus volumineux. Autre fonctionnalité intéressante : la musique change au fur-et-à-mesure que l’on réorganise son intérieur, encourageant ainsi à changer ce qui est familier, à percevoir la maison différemment… tout en suscitant de l’inspiration pour faire de nouveaux arrangements !

“La technologie, élément essentiel de l’expérience client et de l’offre d’ameublement d’Ikea”
Ainsi, aux côtés de ces partenaires avant-gardistes aux projets toujours plus créatifs, Ikea et SPACE10 visent à concevoir des solutions innovantes pour la vie de demain, et rendre le quotidien “extraordinaire”, comme l’explique Fredrik Axén, responsable numérique d’Inter Ikea Systems B.V. : “La maison du futur devrait replacer ses habitants au centre de l’équation. C’est l’endroit où chacun doit se sentir en sécurité, à l’aise et avoir le contrôle. La technologie devient rapidement un élément essentiel de l’expérience client et de l’offre d’ameublement d’Ikea. En tant que marque, nous nous concentrons en priorité sur le bien-être des personnes et sur l’environnement. Cependant, à l’aube de cette nouvelle ère numérique, nous explorons également de nouvelles façons de créer un meilleur quotidien à la maison, tout en protégeant la vie privée des consommateurs.”

Le designer français Éric Jourdan est nommé à la direction de l’École supérieure art et design de Saint-Étienne (Esadse). Il prendra ses fonctions le 1er juillet.
La nomination d’Éric Jourdan en qualité de directeur de l’Esadse, appuyée par Saint-Étienne Métropole, la région Auvergne-Rhône-Alpes, l’EPCC et l’ENSBA Lyon, a été entérinée le 19 juin 2020 à l’unanimité par le conseil d’administration.
Cela marque l’apogée d’une histoire unique, qui lie le designer français et l’école stéphanoise depuis près de 40 ans. Formé à l’École des Beaux-Arts de Saint-Étienne, puis aux Arts Décoratifs de Paris, Éric Jourdan revient à l’Esadse en 1994 en qualité d’enseignant.
Depuis longtemps engagé dans la transmission, il a aussi enseigné à l’ESAD de Reims (1989-1993), animait un atelier de design aux Beaux-Arts de Paris (1993-1995) et enseigne aussi aujourd’hui à Camondo. Il a par ailleurs été enseignant en Slovaquie lors d’un semestre à l’AFAD Bratislava (2018), et a animé un workshop au sein de l’école chinoise CAFA à Pékin.
Son passé pédagogique et sa connaissance de l’écosystème stéphanois, ainsi que sa sensibilité à l’art et au design en faisait un candidat de choix. Mais c’est surtout son programme qui a séduit : le designer présente un projet en adéquation avec l’identité de l’école. Reconnue pour allouer autant d’importance à l’art qu’au design, Éric Jourdan compte développer la pédagogie de l’école au croisement de la création et de l’innovation, de l’interconnexion avec le territoire économique, et il entend renforcer la dimension internationale de cette école qui joui du statut de ville UNESCO Design de Saint-Étienne.
Il succèdera à Claire Pelliod (2017-2020), dont la direction a été marquée par l’ouverture à l’international – création d’un double diplôme design avec l’université de Tongji (Shangaï) et un double diplôme avec l’université Kookmin (Corée du Sud) – et le renforcement de la présence de l’école sur le territoire stéphanois – création de deux lieux d’exposition en centre-ville.