ENSCI - Les Ateliers, une semaine après

ENSCI - Les Ateliers, une semaine après

Une semaine après la démission de Rémy Fenzy, les élèves de l’ENSCI – Les Ateliers continuent à se mobiliser.

Après avoir obtenu la démission du directeur de l’ENSCI – Les Ateliers Rémy Fenzy le 20 novembre dernier, c’est l’occasion pour les élèves de faire un premier bilan de leur mobilisation. Une démarche nécessaire notamment en prévision d’une première échéance importante : le 9 décembre prochain, les élèves-élus rencontrent le conseil d’administration de l’école pour discuter de leur future gouvernance.
Pour rappel, Rémy Fenzy est nommé au poste de directeur de l’ENSCI – Les Ateliers le 13 novembre dernier par le ministre de l’Économie Bruno Le Maire et le ministre de la Culture Frank Riester. À l’encontre des inquiétudes prononcées par le conseil d’administration de l’école parisienne quelques mois auparavant, cette nomination n’est pas concevable pour les élèves et les membres du personnel. Ils votent un blocage de l’école de design dans la foulée. La contestation massive qui s’en suit aura raison du nouveau directeur puisque Rémy Fenzy présente sa démission la semaine suivante, le 20 novembre.

Un premier rendez-vous crucial

Le 25 novembre dernier, les élèves-élus rencontraient la direction générale de la création artistique (DGCA) et décidaient de faire tomber le mur qui bloquait l’accès à la cour de l’école. Exit le blocage, les élèves entraient dans une phase de mobilisation. Bien que les cours soient toujours annulés, le travail sur les projets partenaires a repris.
Depuis, entre deux projets, les élèves se retrouvent autour d’ateliers de discussion. En effet, le 9 décembre prochain marque le premier rendez-vous à ne pas manquer pour les futurs designers. Les élèves-élus s’entretiendront avec le conseil d’administration de l’ENSCI – Les Ateliers au sujet, notamment, de la gouvernance de l’école et ce au regard des derniers mois de contestation. Cette réunion vise à proposer un nouvel organigramme en accord avec l’identité de l’école parisienne : une école de design et non une école d’art.

Le lissage des spécificités inquiète

Les élèves de l’ENSCI – Les Ateliers, ainsi que les membres du personnel, sont inquiets de la tendance de l’administration publique à formater les écoles nationales de création. Par le lissage de leurs spécificités, ces écoles proposeront, à terme, les mêmes programmes que les écoles traditionnelles d’art.Parmi ces outils de lissage se trouve Parcoursup, la plateforme web qui recueille et gère les vœux d’affectation des futurs étudiants de l’enseignement supérieur public français.Certains étudiants lui reprochent d’interférer dans le processus de recrutement des promotions futures, puisqu’une inscription sur la plateforme amputerait une partie du concours d’entrée à l’ENSCI – Les Ateliers. Étant donnée que l’école de design est sous tutelle des ministères de l’Industrie et de la Culture, son inscription sur les tablettes de Parcoursup lui a été imposée. « Le débat a été éliminé » concède Erik Anspach, directeur des études des Ateliers, qui souhaite toutefois tempérer les inquiétudes de ses élèves : « cela n’est pas complètement mauvais puisque ça procure de la visibilité pour l’école » avoue-t-il. Même s’il déplore l’idée « d’aplanir les concours » et de voir toutes les écoles d’art et de design convoquer les candidats aux mêmes dates, il souhaite rassurer les élèves. En effet, Erik Anspach confesse que l’école bénéficie « d’une dérogation de calendrier » : l’entrée sur concours sera maintenue entre mai et juin 2020 malgré la présence de l’ENSCI – Les Ateliers sur les listes de Parcoursup. En somme « rien n’est définitif » quant au lissage affirme le directeur des études.

Une réflexion sur l’identité de l’école

L’identité de l’ENSCI – Les Ateliers se dessine au-delà du concours d’entrée. C’est autant ses étudiants que ses membres du personnel ou ses diplômés. Dans le cadre de cette mobilisation, ou plus régulièrement dans l’année, tous se retrouvent afin de discuter de ce que sont Les Ateliers, ce qu’ils apportent et ce vers quoi ils amènent.
Au cours du mois de novembre, Aurélien Fouillet, qui enseigne la philosophie du design, animait une discussion autour du rôle du design dans la société. Hier, Antoine Camus, diplômé en 2019, invitait à la réflexion sur l’identité de l’ENSCI – Les Ateliers. De plus, fort de son expérience de militant au sein du mouvement social écologiste Extinction Rebellion, il présentait des points-clés de médiation afin de faciliter l’agora dans ce contexte de mobilisation. Fréquemment, d’anciens élèves de l’école sont conviés à faire part de leur « après-ENSCI », à l’image de Frédéric Lecourt, cofondateur du studio Sismo Design. Diplômé en 1997, il a récemment pris part aux « Petits-Déjeuners de Margot ». Cette initiative de Margot Casimir, coordinatrice « Atelier de projets » à l’ENSCI – Les Ateliers, invite les anciens élèves à faire part de leur parcours personnel et des bénéfices d’une formation rue de Saint-Sabin (75012).

Rédigé par 
Rémi de Marassé

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25/11/2024
Le Mobilier National lance la journée d’échanges du laboratoire des pratiques durables

Le 12 décembre, le Mobilier National organise une journée autour de l’habitabilité à travers le prisme des nouveaux matériaux et des couleurs. Un moment d’échanges qui s’articulera autour de quatre tables rondes thématiques.

En partenariat avec Fondation Bettencourt-Schueller, le Mobilier national, qui a créer le Laboratoire des pratiques durables, en partenariat avec la Fondation a pour volonté de développer une recherche sur le futur de l’habitabilité. Un laboratoire qui donne lieu à une journée d’échanges, le 12 décembre, pensé comme un rendez-vous et qui sera l’occasion d’aborder 4 thèmes pensés comme des axes de réflexions et d’action, discutés lors de quatre tables rondes.

Au programme

9h30 : « De quelle matière serons-nous fait ? Matériaux et process inspirés par/fondés sur la nature

Intervenants : Tony Jouanneau (designer/couleur), Sandrine Rozier (artisane/ couleur), Guillian Graves (Agence Big Bang Project), Aurélie Mossé (ENSAD Lab PSL Sacre), Annabelle Aish (Museum national d’histoire naturelle)

Animation : Carole Petitjean (RDAI)

11h45 : « Demain, des start-up métiers d'art ? L'innovation d'atelier au service de la production et l'entreprenariat"

Intervenants : Katie Cotellon (Saint-Gobain Research Paris), Arnaud Lebert (EPV), Tristan de Witte (Rivalen – EPV), Bernard Leroy (Président Agglomération Seine-Eure), Thomas Paris (HEC - CNRS)

Animation : Stefano Micelli (Université Ca Foscari, Venise)

14h30 : « Quelles techs pour les métiers d'art et du design ? »

Intervenants : Anne Liberati (designer/couleur), Chloé Bensahel (artisane d’art), Cyrile Deranlot (Daumet), Laurent Gaveau (consultant Culture & Tech), Julien Benayoun (designer, Bold Design)

Animation : Guillian Graves (Agence Big Bang Project)

16h : « Comment mieux habiter le monde ? Pour une prospective imminente des métiers d'art"

Intervenants : Marc Aurel (designer), Aurélien Fouillet (sociologue), Caroline Nowacki (Carbone 4), Ramy Fischler (designer), Élodie Ternaux (designer/ ingénieure)

Animation : Marc Bayard (Mobilier national)

Un premier rendez-vous manifeste comme point de départ de la recherche et de l’innovation dans le domaine créatif et production du design et des métiers d’art sur le thème de l’habitat.

Inscription à l'évènement via ce lien : https://my.weezevent.com/laboratoire-des-pratiques-durables-rencontres-1

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Organisé à Cannes du 19 au 21 novembre, le salon Exterior & Design Meetings prend ses quartiers au Palais des Congrès. Un salon axé sur l’échange entre professionnels, pour présenter une large gamme de matériaux, d’objets et de mobilier pour les projets de luxe et haut de gamme. Parmi eux, le fabricant français d’appareillages électriques haut de gamme Meljac.

Sur le stand D18 du salon, la marque française Meljac, spécialisée dans la conception d’interrupteurs haut de gamme présentera une large gamme d’interrupteurs, prises de courant, liseuses. En effet, les visiteurs pourront découvrir les diverses gammes standards mais également quelques exemples de réalisations sur-mesure, qui sont un des incontestables atout de la marque.

Allier savoir-faire, qualité et personnalisation

Meljac c’est surtout des pièces qui mettent en avant la noblesse du laiton, proposé sous divers formats et combinaisons possibles de mécanismes. La marque présentera également à ses visiteurs tous les offres en termes d’habillages, qu’il s’agisse de thermostats, de systèmes domotiques, de commandes de climatisation, de stores, de son… Des pièces proposées avec 29 finitions, issues d’un traitement de surface effectué en interne, gage du savoir-faire minutieux de la marque, permettant de fait de pouvoir proposer des Nickels, des Chromes, des Canon de Fusil, des Bronzes ou encore de la dorure.

En parallèle, la marque propose une offre de personnalisation qui fait sa force. En effet, qu’il s’agisse de gravures, de résines, de leds, rétroéclairage… Meljac offre de nombreuses options avec plusieurs designs et finitions de leviers ou de boutons-poussoirs, que les visiteurs auront l’occasion de découvrir sur le stand.

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