Sport
À l'origine entreprise familiale tournée vers la construction, Cornilleau n'a cessé d'innover pendant près de 80 ans jusqu'à devenir l'un des leaders mondial du ping-pong.
« A la fin des années 60, Cornilleau a été contacté par le BHV qui cherchait à commercialiser des tables de ping-pong. Ce n'était pas du tout notre domaine, mais nous avons essayé et ils nous ont passé une commande de 300 tables à la fin de l'été avec une livraison pour Noël. Nos produits leur ont plu et c'est comme ça que nous avons commencé à nous spécialiser » explique Basile Brière, responsable communication. Près d'un demi-siècle plus tard, ce sont environ 80 000 tables que la marque exporte dans 85 pays. Une success-story en partie due à la capacité d'évolution et d'innovation de Cornilleau.
Une histoire à contre-courant
Fondée en 1946 par Emile Cornilleau, puis reprise par son fils Pierre qui cherche à diversifier le marché, la menuiserie familiale se fait rapidement une place dans l'univers du ping-pong. Consciente de l'appétence grandissante pour ce sport et des changements sociétaux, Cornilleau se distingue avec la création avec la création de la première table de tennis de table outdoor en 1988. Une conception à l'époque minoritaire dans les ventes, mais qui préfigure déjà la tendance actuelle. « Avant, c'était un sport qui se pratiquait dans les salles de jeux ou les garages et les tables s'offraient surtout à Noël, mais c'est désormais l'inverse et l'outdoor représente 80 % des ventes de la marque. » note Basile Brière. Une innovation qui marquera le début d'une longue série parmi lesquelles les pieds réglables sans avoir à lever le plateau ou encore le clip de sécurité pour éviter que les plateaux ne tombent d'un coup. Des systèmes que l'on retrouve aujourd'hui sur les produits moyenne et haut de gamme de la marque.
Une diversification de la gamme
Depuis quelques années, l'innovation Cornilleau c'est aussi sa diversification avec l'entrée en jeu du billard en 2019 et du baby-foot trois ans plus tard, en 2022. Au-delà de la complémentarité en termes de loisirs outdoor, ces deux éléments ont aussi été l'occasion de restructurer la marque en deux gammes : Hyphen et Origin. Si la première joue la carte du contemporain passe-partout en proposant un billard 100% acier aux lignes fines, la seconde mise en partie sur le matériau historique de Cornilleau : le bois. Avec son piètement à l'allure dynamique et facetté, Origin insuffle un nouvel élément aux trois terrains de jeu qui la compose.
Outre la partie basse, véritable unité entre les modèles, la typologie a été repensée pour offrir des approches différentes de la pratique, notamment en jouant sur des dimensions peu communes. La table de ping-pong est ainsi disponible dans une dimension réduite (220*120 au lieu de l'habituel 274*152,5 ), ou le baby-foot proposé en deux fois deux barres. Mais à cela s'ajoute aussi pour la marque la volonté d'inscrire l'objet dans un usage quotidien. De fait, les billards et les tables de ping-pong de la gamme Origin ont été pensés pour pouvoir servir de tables de repas. Une démarche qui a poussé la marque à améliorer l'ergonomie du piètement pour accueillir 6 à 8 personnes, mais aussi la résistance et l'allure du revêtement du plateau Stone. Une élégante surface qui rappelle l'ardoise et pensée pour ne pas avoir de répercussion sur la qualité de jeu.
S'inscrire dans le futur
Familiale autant que familière, Cornilleau souhaite aujourd'hui freiner la diversification de sa gamme pour se centrer sur un autre enjeu, celui de l'inclusivité pour les personnes à mobilité réduite. « Nous souhaitons évoluer vers des tables PMR notamment en repensant la hauteur de l'encadrement et la disposition du piètement de nos tables » souligne Basile Brière. Une démarche qui n'en est encore qu'à ses prémices, mais qui traduit une envie constante d'amélioration de la qualité de jeu et de son pouvoir fédérateur.
Présentée lors du salon Host Milano en octobre 2023, la collection d'accessoires The Wine of the Champions met à l'honneur la collaboration de Fabio Cordella avec le designer Massimo Della Marta. Une collection d'œuvres en édition limitée, qui mêle l'amour du bon vin à celui du ballon rond.
C'est en collaboration avec deux références du made in Italy que la collection en édition limitée The Wine of the Champions est née. Le fondateur de la série de vins "The Wine of the Champions" Fabio Cordella et directeurs des caves éponymes s'est associé au designer Massimo Della Marta pour proposer une sélection d'oeuvres en éditions limitées et séries ouvertes, à l'intention des collecteurs amateurs de vin et de sport.
Une collection aux influences sportives
The Wine of the Champions se compose de cadres qui se présentent comme des créations signées par 20 grands noms du football, dont chaque pièce est numérotée et accompagnée d'un certificat d'authenticité et de garantie. Les huit premiers d'entre eux, qui ont donné le coup d'envoi du projet, sont signés ont été signés par Ronaldinho, Wesley Sneijder, Roberto Carlos, Diego Lugano, Marek Jankulovski, Màrcio Amoroso, Marcos Cafu et Amauri. La collection est complétée par les deux portes carafes Ball, toutes deux en forme de ballon de football en hommage aux joueurs participants.
Une collection complétée par la ligne de caves à vin Expo Professional, alliant fonction et esthétisme, choisies par les grands sommeliers et chefs cuisiniers dans le monde entier. Devenue référence pour la marque du designer, avec notamment le dépôt de brevets mondiaux qui ont confirmé son savoir-faire dans le domaine du design et de la technologie thermodynamique de conservation du vin, la collection est ainsi complétée par plusieurs innovations : Teca, une vitrine qui permet de différencier les températures à son intérieur, conservant ainsi simultanément les vins blancs et les vins rouges. Quadro Vino , présenté comme étant le premier tableau réfrigéré ainsi que le système de réfrigération central, une véritable révolution dans le domaine de la thermodynamique appliquée.
Plus d'informations sur : https://www.dellamarta.it/en
Début février, le comité d’organisation de Paris 2024 a dévoilé l’identité visuelle des Jeux Olympiques et Paralympiques, ainsi que ses pictogrammes revisités. Une identité visuelle que la comité d’organisation voulait singulière, pensée en collaboration avec l’agence W.
Un peu plus d’un an nous sépare des Jeux Olympiques de Paris 2024. Tandis que les tirages au sort pour acheter des places ont débuté récemment, il était également temps pour le comité d’organisation de dévoiler l’identité visuelle globale de la compétition. Un point d’ancrage important pour se projeter et avoir une idée plus concrète de ces prochains Jeux Olympiques.
Pour décider des pictogrammes des épreuves ainsi que de l’identité visuelle présente dans les stades et dans les villes, le comité d’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques a compté sur l’agence W, sélectionnée en 2020 comme agence branding de l’événement. Concrètement, elle est en charge de la création et du développement des différentes identités visuelles (graphiques, verbales, motion) et des outils pédagogiques (chartes de style, brand book, chartes graphiques), en collaboration avec la direction de la marque de Paris 2024, dirigée par Julie Matikhine.
Finis les pictogrammes, place aux « blasons » pour les Jeux Olympiques
Sous l’égide de Tony Estanguet, triple champion olympique et président de cette édition, l’identité visuelle des Jeux s’est peu à peu précisée : « Ce qu’on souhaite, c’est offrir le plus bel écrin au monde du sport à travers Paris 2024, en ayant une identité visuelle qui a du sens. » Et les pictogrammes sont l’une de ces incarnations. Introduits lors des Jeux de Tokyo en 1964, ils sont devenus le moyen de proposer un langage universel du sport. Pour cette édition, on ne parlera donc plus simplement de pictogrammes qui par définition, sont des signes schématiques destinés à renseigner le public, mais bel et bien de « blasons ». C’est la première fois qu’ils sont pour ainsi dire « modernisés » pour rejoindre une communication basée sur l’identification de « communautés » plus que de « simples spectateurs ».
Ainsi, les 47 disciplines olympiques et paralympiques sont toutes représentées à travers 62 « blasons », dont 8 communs. Cette prise de position confirme la volonté du comité d’organisation de se démarquer de leurs prédécesseurs, en créant une synergie entre sportifs et fans qui, à travers ces blasons, se réunissent pour devenir une communauté sportive forte. Une idée en parfaite adéquation avec son slogan « Ouvrons grand les Jeux. » « La création de ces blasons a demandé de la précision, un sens du détail et de la justesse. Notre volonté était de faire coïncider ces blasons avec une manière de vivre le sport » explique Julie Matikhine.
Une identité visuelle en référence à la culture française
Imaginée par l’agence W, la cohérence visuelle globale des Jeux, fruit d’une réflexion et d’un travail de deux ans, a été pensée afin de « contribuer à la traçabilité des Jeux », pour reprendre les mots de Julie Matikhine. Avec des références artistiques aux arts déco et aux monuments historiques de Paris, cette identité visuelle se voulait unique et représentative de la France. Autour de quatre couleurs aux tons pastel – le rouge, le vert, le bleu et le violet – guidées par un fil rose, ce « look » habillera progressivement les structures, avec l’objectif qu’un site par arrondissement soit prêt d’ici la fin du mois de mars. En ville, les pavés aux abords des sites prendront eux aussi les couleurs des Jeux Olympiques.