Artisans
Pendant six mois, les Ateliers de Paris ont travaillé en collaboration avec des artisans japonais. Un partenariat qui s'est conclu par l'exposition de savoir-faire et qui pourrait permettre l'émergence de nouvelles opportunités internationales.
Pour sa première collaboration au long cours, les Ateliers de Paris ont décidé de travailler avec le Kansaï, région centrale Japon, un pays reconnu pour son design et son artisanat. C'est en lien avec le bureau local du ministère de l'économie, du commerce et de l'industrie (METI), qui soutient le développement international de filières artisanales, que l'institution parisienne à construit ce projet. Une initiative « dont l'intérêt est de construire de nouveaux ponts pour ouvrir ce marché parfois enclavé vers un horizon plus international » résume Frédéric Bouchet, directeur adjoint des Ateliers de Paris. Une initiative d'une demi-année qui s'est soldée par une exposition de deux jours, début mars, à la galerie des Ateliers de Paris. L'occasion pour huit créateurs japonais, de rencontrer des designers français afin d'ouvrir des perspectives de collaborations cosmopolites.
Des savoir-faire anciens et locaux
Parmi les huit artisans qui ont répondu présent à l'invitation, nombreux sont ceux à travailler le textile. Qu'il s'agisse de la teinture au centre de l'activité de Yoshida Senko et Fukuroya Towel, ou de la conception même de l'étoffe, chaque entreprise à développé son activité selon un axe d'expertise précis. Chez Maruwa Knit, l'obtention d'un tissu à la fois léger et infroissable a conduit au développement d'une tricoteuse baptisée « balancircular », tandis que d'autres entreprises comme Maruman recherche dans le papier ou dans le chanvre des alternatives au coton. Matériaux que Tsubame Towel place quant à elle au centre de sa fabrication baptisée « ato-zarashi » et qui consiste à affiner les serviettes pour retirer l'amidon, les huiles et les résidus dans le but d'obtenir une serviette moelleuse.
Aux tissus venaient également s'ajouter deux matériaux particulièrement prisés sur la côte est de l'Asie : la céramique et l'encens. Ce dernier, fabriqué sur l'île d'Awaji depuis 1850 à bien failli disparaître. Pour maintenir cette discipline, les 14 ateliers restants se sont mutualisés sous le nom de « awaji encens ». Une marque où s'entremêlent aujourd'hui les racines historiques de l'art et la modernité des goûts. C'est dans cette même dynamique d'alliance des méthodes du passé et design contemporain que la société japonaise Souhougama conçoit une céramique transparente propice à la fabrication de lavabos et de luminaires, et que le couple d'artistes Junko et Akitoshi Kuzuhara proposent des bijoux et des vases contrastés.
Autant de pièces qui témoignent des maîtrises matérielles et formelle des artisans japonais mais aussi de la plus-value de ces connaissances pour le design international.
Crée en 1919 par Louis Midavaine, l’atelier Midavaine, aujourd’hui dirigé par sa petite fille Anne, est une référence dans son domaine. Avec des commandes pour de grands émirats, décorateurs ou maison de luxe du monde entier, l’atelier n’a pas le temps de s’ennuyer.
Le musée des dentelles et broderies de Caudry valorise la modernité de son patrimoine vivant et des ateliers de son territoire via des expositions temporaires de jeunes couturier. Avec six maisons dentellières encore en activité, Caudry est aujourd’hui le pôle mondial pour la fabrication de la dentelle destinée à la haute couture et au prêt-à-porter de luxe. Le musée, situé dans un ancien atelier de 1898, évoque aussi les autres arts textiles du Caudrésis. Tissage, tulle, guipure et broderie font partie de la tradition textile de Caudry. Il se projette surtout dans l’avenir avec des expositions temporaires régulières qui mettent en avant le travail de couturiers actuellement en vogue. En ce moment, et jusqu’au 24 décembre 2022, le collectif On Aura Tout Vu, dévoile sa passion pour le détournement des belles dentelles.
Roger ne s’y attendait pas. Des gens venus des quatre coins de France et d’ailleurs l’écoutent parler religieusement. Scrutent ses moindres faits et gestes. Dissèquent chacun de ses mouvements et admirent sa dextérité, suivent des yeux le fil de son histoire (et de son ouvrage)… ou du moins ils essaient. « Il y a quelque chose de magique quand on voit tous ces fils se croiser, se nouer, s’entrelacer et devenir s’enthousiasment devant ce crochet fabriqué de ses mains à l’aide d’un hameçon de pêche et d’une douille de cartouche ramassée dans les bois. » Puis quand le silence revient, après le ballet des 1096 chariots qui viennent capturer un fil de trame que la navette de la chaîne vient de soulever, les questions fusent. « Que se passe-t-il si un fil casse ? » « Combien de temps faut-il pour faire un centimètre de dentelle sur ce métier Leavers de 1891 ? » « Etes-vous artisan d’art ou artiste ? « Quelles sont les qualités à avoir pour pratiquer ce métier d’art ? » « Combien êtes-vous en France et dans le monde à savoir faire cela ? »
À la cinquantaine passée, le tulliste a vu sa carrière professionnelle prendre un tournant absolument inattendu. C’est pourtant une évidence. Le caudrésien est le meilleur des guides conférenciers qu’un musée puisse rêver avoir. Pendant plus de 23 ans, il a fabriqué de la dentelle sur des métiers centenaires de Sophie Hallette, l’une des six dernières entreprises mondiales capables de produire cette dentelle exceptionnelle, aujourd’hui rassemblées sous le label Solstiss. Ou plutôt il a réglé les machines qui ont permis de fabriquer la plus belle, la plus fine et la délicate des dentelles : la Leavers.
Un peu de mécanique
Contrairement à la plupart des autres dentelles, la dentelle Leavers n’est pas tricotée. Les plus courantes, celles que l’on achète dans le commerce, en grande diffusion, qui court partout sur les bretelles de soutiens gorge jusque dans les dos, qui subliment les manches, cols ou poignets de nos chemisiers, voire sur le corps tout entier, sont réalisées comme des pulls. Il s’agit de mailles dont les boucles s’enchevêtrent les unes dans les autres. Un seul fil est crocheté pour constituer l’étoffe.
Leavers ou Textroniques
À l’inverse, la dentelle Leavers est réalisée sur un métier spécifique, baptisé métier Leavers du nom de son inventeur britannique John Leavers. Apparu en 1813 et après avoir fait la fortune des tisserands caudrésiens qui ont su exploiter toutes les capacités de ces métiers, il n’en reste aujourd’hui que très peu et leur fabrication s’est arrêtée à la moitié du siècle dernier. Les seuls encore en activité le sont en France, exclusivement dans le Nord. À Calais, les métiers plus étroits pourvoient la dentelle Leavers de la lingerie et de la corsetterie haut de gamme.
À une cinquantaine de kilomètres de là, Caudry, qui n’a pas perdu son outil de production durant la première guerre mondiale, a pu offrir de larges métrages de la plus fine et de la plus délicate des dentelles. C’est sur des métiers Leavers de Caudry que les dentelles des robes de haute couture sont imaginées, conçues et produites. Les couturiers estiment d’ailleurs que la Leavers est la « vraie » dentelle. Les autres, « textroniques » ou « Rachel », n’en seraient que des très pâles imitations. John Leavers peut en outre se flatter d’être le père du seul tissu né en Europe et d’avoir a mis au point un métier à tisser (qui reprend le principe du tissu) auquel une étape de nouage supplémentaire rend l’étoffe beaucoup plus aérée.
Orgues de Barbarie
En effet, les rangées horizontales de fils qui sont traversées alternativement et selon un ordre très précis, de l’ordre de la partition de musique, justement programmé sur des cartons qui rappellent ceux des orgues de Barbarie, peuvent s’arrêter à tout moment … puis reprendre plus loin. La Leavers ressemble à réseau tentaculaire et arachnéen de petits nœuds dont la finesse et la légèreté sont sans pareil. Ils forment des dessins, des graphismes et des perspectives qui font toujours aujourd’hui le bonheur des stylistes de mode. Au-delà des motifs floraux et végétaux, dont les programmes jacquards s’entassent à perte de vue dans les réserves du musée, la tendance s’oriente très clairement vers des esthétiques beaucoup plus géométriques, voire cubistes ou pointillistes.
On a pas encore tout vu
C’est une évidence lorsque l’on poursuit le parcours de la visite du musée. Comme de tradition, le premier étage de l’ancien atelier de dentelle en brique rouge et à large baie vitrée qui abrite le musée, consacre son espace à une exposition temporaire contemporaine. En ce moment Caudry met à l’honneur le collectif de haute couture On aura Tout Vu. Composé de Livia Stoïanova et de Yassen Samouilov, On Aura Tout Vu est une maison anticoformiste, qui a fait défiler des drones, sculpté de la céramique, bakélite ou composite pour habiller des corps féminins, et fait voler dans les plumes pas mal d’idées reçues sur cette activité typiquement française à cheval entre l’artisanat et l’art. Elle est extrêmement fidèle à la dentelle Leavers et n’a jamais travaillé qu’avec de « vrais denteliers » – ceux de Caudry. L’exposition (Re)Belles dentelles braque les projecteurs sur leur extrême créativité mais aussi sur l’immense potentiel de la dentelle Leavers. Elle apparaît ici sous un jour très moderne, presque futuriste.
La seconde édition d’Homo Faber, intitulée « Leaving Treasures of Europe and Japan » (Trésors vivants d’Europe et du Japon en français) s’est tenue du 10 avril au 1er mai à Venise. Un rendez-vous d’artisanat qui regroupait 850 pièces de 400 designers, réparties en 15 expositions. L’occasion d’en découvrir plus sur les métiers d’art et sensibiliser les jeunes générations. Une question qui a été au coeur de la conférence organisée par la maison Cartier et animée par le directeur de la fondation MichelAngelo et organisateur d’Homo Faber, Alberto Cavalli. Des échanges qui ont été enrichis par les expériences de quatre invités : Anne Midavaine, Pierre Rainero, Philippe Nicolas et Sebastian Herkner.
« Les artisans ont la capacité de transformer quelque chose de beau en quelque chose qui a du sens. » Cette phrase d’Alberto Cavalli prononcée en début de conférence, pose le cadre. Persuadé de la nécessité de nourrir les âmes autant qu’il faut nourrir les corps, c’est avec cette volonté de faire valoir le beau qu’Homo Faber est née. Si la première édition de 2018 avait été remarquée, l’organisation de la seconde, retardée par la crise sanitaire, a enfin pu avoir lieu, avec l’envie toujours plus grandissante de faire découvrir les savoir-faire artisanaux, aussi précieux soient-ils.
L’artisanat d’art, un travail d’équipe
Anne Midavaine, directrice de l’atelier Midavaine, travaille pour Cartier depuis 2013 : elle imagine et crée les panneaux laqués exposés dans les boutiques du monde entier. Un travail de dur labeur qui est le résultat d’une collaboration entre toutes les personnes qui participent aux projets. « C’est tout l’atelier dans son ensemble qui est le maître d’art. Toutes les personnes qui y travaillent sont importantes et apportent une touche qui fait la différence. L’atelier agit comme un interprète, il n’est pas simplement un exécuteur. » témoigne t-elle. Anne Midavaine collabore ainsi avec des décorateurs tels que Laura Gonzalez, mais travaille également de manière étroite avec les équipes Cartier, notamment avec Pierre Rainero, directeur du patrimoine, de l’image et du style de la maison de haute-joaillerie. Pour lui, ce partenariat était l’opportunité d’un élargissement de la créativité chez Cartier. « Nous avons commencé à travailler avec l’atelier Midavaine dans l’optique d’exprimer les valeurs que nous chérissons, mais d’une nouvelle façon. Cartier ne fait pas de laque dans ses ateliers, c’est donc quelque chose que nous admirons, et nous sommes ainsi très ouverts en terme de propositions artistiques. »
Le temps, coeur du savoir-faire artisanal
Le savoir-faire artisanal s’apprend et se cultive dans le temps, et réussir à sensibiliser le plus grand nombre reste un défi de taille. « Pour arriver à avoir quelque chose de beau, il est important de laisser le temps aux artisans de créer, d’imaginer et surtout il faut prendre le temps d’investir dans une nouvelle génération d’artisans. » commente Alberto Cavalli. Dans cette optique, l’organisation d’Homo Faber avait engagé sur place une centaine d’ambassadeurs pour parler des oeuvres exposées aux visiteurs. Originaires de toute l’Europe, ces derniers sont tous ancrés dans le milieu de l’artisanat d’art. Une initiative qui respecte la volonté d’Homo Faber de sensibiliser la jeunesse, et qui passe par la découverte et l’ouverture au monde de l’art, en témoigne Anne Midavaine : « J’ai envie de dire à tous ces jeunes : laissez l’art venir à vous, ne soyez plus simplement des spectateurs, soyez créateurs ! » Une idée que rejoint Philippe Nicolas, maître glypticien chez Cartier. « La formation passe aussi par la reconnaissance. Si on ne fait que former des gens à une tâche, on les enferme dans une optique précise de création. Mais en leur donnant la possibilité d’exprimer leur vision, ils peuvent ainsi affirmer leur créativité et apporter de nouvelles idées. » ajoute t-il.
Un devoir de transmission
Au-delà de cet investissement humain, mobiliser les jeunes générations passe aussi par la transmission de savoirs qui permettront à ces nouveaux artisans d’évoluer. Et qui de mieux qu’un maître d’art pour en parler ? Philippe Nicolas, maître d’art glypticien chez Cartier depuis une douzaine d’années, voit dans sa profession une responsabilité importante de transmission du savoir. Il explique : « J’ai un peu le rôle d’un passeur, c’est-à-dire que j’essaye de transmettre à ma manière l’expérience que j’ai en confrontation avec la matière. Ce que je tente d’enseigner à mes élèves, c’est de réussir à dévoiler ce qu’on ne voit pas, ce qui est un peu la définition de l’art quelques fois. »
Et si cette responsabilité de transmettre un savoir-faire artisanal est primordiale entre êtres humains, il est également important qu’ils évoluent. Les nouvelles technologies participent ainsi au développement des savoir-faire, sans les dénaturer. Pour autant, certains d’entre eux peuvent être mis en danger s’ils ne sont pas conservés correctement. C’est l’idée exprimée par le designer et curateur d’exposition, Sebastien Herkner. Parti de son expérience personnelle, il raconte : « La ville où j’ai étudié en Allemagne était très réputée dans le domaine du cuir. Avec les nouvelles technologies, toutes les usines spécialisées ont disparu, ce qui a fait perdre à la ville son identité selon moi. En tant que designer, je pense qu’il est important d’utiliser les savoir-faire artisanaux, mais qu’il est intéressant de se servir des nouvelles technologies pour produire de nouvelles pièces. Tout est question d’équilibre entre les deux. »
Plus que de créer, il faut s’imprégner des histoires qui se cachent derrière les produits. Artisan pour Cartier, designer, ambassadeur, curateur ou simple spectateur, les savoir-faire artisanaux constituent un trésor pour les générations futures, et le plus important est de continuer à les faire perdurer. « En visitant Homo Faber ne soyez pas indifférents, soyez différents. » conclut Alberto Cavalli.
En partenariat avec la Fondation Bettencourt Schueller et WantedDesign, la Villa Albertine lance un appel à candidatures pour deux créateurs français – un artisan et un designer – pour une résidence new-yorkaise en 2023. Attention, le dépôt de candidature est ouvert jusqu’au 10 avril.
Lancé à l’automne 2021, le programme de la Villa Albertine propose des résidences aux Etats-Unis pour des artistes et créateurs. Parmi les lauréats de la première édition, on notera par exemple Robin Bourgeois (cf Intramuros 210) et Dimitry Hlinka (cf Intramuros 207)
Villa Albertine : résidences en 2023
L’appel à candidatures pour la prochaine édition est prolongée jusqu’au 10 avril. Il concerne la sélection de deux créateurs pour deux résidences d’une durée de deux mois, entre mai et juillet ou entre octobre et décembre 2023. Situées à Brooklyn, ces résidences d’explorations ancrées à IndustryCity ont pour vocation d’être traduites comme des enquêtes de terrain qui veulent inspirer et créer des liens. Le créateur aura le choix de s’appuyer sur une proposition inédite, pensée pour la Villa Albertine, ou bien de se baser sur une recherche préexistante, qui trouverait un développement singulier pour le projet. Cette ouverture outre-Atlantique permettra ainsi à l’artisan et au designer sélectionné d’avoir accès à des organisations professionnelles clés du secteur à New York.
Villa Albertine : accompagnement et une prise en charge matérielle
Tout au long des deux mois de résidences, la Villa Albertine s’engage à apporter un accompagnement sur mesure, adapté aux attentes et au profil de chaque résident. Il sera par ailleurs porté par le WantedDesign, structure de référence du secteur à New York, et agira comme un accélérateur de rencontres et de découvertes pour le résident à travers un programme de rendez-vous, de visites et d’évènements établis selon ses besoins.
En partenariat avec la Fondation Bettencourt Schueller, les besoins matériels relatifs aux projets et à la vie des résidents seront également pris en charge par la Villa Albertine, à savoir une allocation de résidence permettant de couvrir les frais du quotidien, un espace de travail personnel au cœur d’Industry City – au contact direct de l’équipe de WantedDesign -, le voyage aller-retour, le logement, l’assurance santé, responsabilité civile et rapatriement.
Critères d’éligibilité, modalité de candidature et partenariat
Pour déposer sa candidature, le candidat doit avoir plus de 21 ans, se doit d’exercer sa pratique artistique ou intellectuelle à titre professionnel et doit être reconnu comme tel par ses pairs. Le projet déposé doit être une suite logique à ses objets de recherche précédents et en pertinence avec l’écosystème qui entoure la résidence. Le candidat doit donc avoir un profil assez avancé dans sa pratique, avoir un attrait particulier pour les Etats-Unis et particulièrement New York, au point de vouloir y développer sa pratique.
Les formulaires de candidatures sont à envoyer par mail (design.crafts@villa-albertine.org) avant le 10 avril 2022 avec les documents suivants :
- Un dossier de présentation en français du parcours et du travail du candidat en moins de 10 pages
- Une présentation courte (moins de 2 pages) de l’intention de recherche et de prospection en précisant s’il s’agit d’une candidature pour l’artisan d’art ou le designer
- La démonstration du niveau d’anglais à travers une courte vidéo de présentation
Une fois le lauréat sélectionné, la Villa Albertina engagera un dialogue afin d’identifier avec lui un partenaire français qui serait pertinent pour accompagner son projet. Ce partenariat ne nécessitera pas de contribution financière, mais ce soutien pourra se développer en une aide à la rédaction du projet, identification des ressources et prises de contact utiles au candidat, d’une promotion du projet via les réseaux sociaux ou bien d’une réalisation post-résidence. Le candidat a la possibilité de suggérer un partenariat dès son envoi de candidature.
En résumé
- Deux résidences : 1 designer + 1 artisan d’art
- Date de limite de candidature : 10 avril 2022 23h59 heure française
- Durée de la résidence : 2 mois (mai-juillet 2023 ou octobre-décembre 2023)
- Lieu : Industry City, 22 à 36th Street Brooklyn, NY11232
- Pour candidater : design.crafts@villa-albertine.org