Mobilier

Le Groupe Roset s'associe au site de mobilier de seconde main, Izidore, pour favoriser la revente de son mobilier dans une démarche d'économie circulaire.
Attentif aux changements sociétaux, le Groupe Roset (qui inclut les marques Ligne Roset et Cinna), se tourne désormais vers Internet pour poursuivre sa démarche d'économie circulaire. Une branche que l'entreprise implantée en Auvergne-Rhône-Alpes depuis plus de 160 ans, développe main dans la main avec la plateforme de revente de mobilier Izidore. En 2021, Ligne Roset avait amorcé la philosophie de la circularité avec un système de récupération et de revalorisation de ses célèbres modèles Togo. C'est désormais l'ensemble des produits de la marque qui sont concernés par la revente sur le site de seconde main.

Un modèle gagnant pour tous
« Les meubles de ces deux marques prestigieuses sont conçus pour durer et s'intégrer parfaitement dans n'importe quel intérieur. Cependant, la vie évolue, les besoins changent, et c'est là que le partenariat entre Ligne Roset, Cinna et Izidore prend tout son sens. » détaillait Céline Taillard, fondatrice et directrice d'exploitation d'Izidore. Une belle promotion pour la plateforme qui débute un partenariat avec deux célèbres marques du design français, et un gage de sécurité pour les clients qui achèteront des produits authentifiés par la maison d'édition. Mais cette association est aussi un retour sur investissement pour le Groupe Roset qui, en plus de vanter un système plus circulaire, pourrait retrouver d'anciens clients. En effet, pour chaque objet vendu, les vendeurs pourront bénéficier d'une prime de 30 % sur les recettes de la vente, à dépenser sous forme de bon d'achat dans l'un des magasins de la marque concernée. Une économie circulaire et de possibles retours sur investissements pour le Groupe Roset.

En ce début d’année 2024, la marque de mobilier basque Alki s'associe au danois Kvadrat à travers une nouvelle gamme de tissus dédiée à ses assises.
En proposant une gamme de tissus texturés faisant la part belle à la matière, Kvadrat vient rehausser, sans dénaturer, l'esthétique simple et précise d'Alki. Avec cet apport de matérialité en radicale opposition avec les lignes directes des modèles en chêne, la marque danoise joue avec le regard et fait du relief un élément graphique. Une manière d'intégrer une autre sorte de fantaisie dans tous les espaces, du café au bureau.

L'alliance de la technologie et de l'artisanat
Spécialiste du textile dans l'architecture et connue pour ses produits décoratifs (tapis, rideaux...) ou ses solutions acoustiques, Kvadrat propose son expertise dans un domaine qui lui est complémentaire. Particulièrement attachée à l'esthétique scandinave, l'entreprise fondée en 1968 intègre ses connaissances techniques et technologiques à une marque française dont les lignes contemporaines ne sont pas si lointaines de celles du Nord. Une collaboration entre deux pays, mais également entre deux savoir-faire, rassemblés par un goût commun pour les formes et les volumes.


Grâce à ses créations pour la collection Poliform, Emmanuel Gallina prend ses quartiers chez Silvera. Le designer est à l'honneur de l'installation où cohabitent anciens éléments et nouveautés.
Dans le cadre de Maison & Objet In The City, Poliform et Silvera ont une nouvelle fois exposé leur solide lien collaboratif. Au long des 450m² d'exposition du 44 rue du Bac, la marque a renouvelé sa scénographie pour allier nouvelles collections et best-sellers. Parmi les quelques noms mis à l'honneur, siège Emmanuel Gallina.

Une omniprésence signée Emmanuel Gallina
Entre espaces de restauration, espaces nuit ou lounge, Silvera distille les pièces dessinées du designer. De la fameuse table Concorde désormais âgée de 15 ans, en passant par la chaise Curve sortie en 2022, Emmanuel Gallina continue d'affirmer son style en présentant Monolith. La table sculpturale fait écho à ses créations précédentes dont les lignes fines des piètements conduisent aux courbes visuellement délicates des plateaux ou confortables des assises. Un ensemble contemporain et teinté d'une esthétique bourgeoise que la marque fait harmonieusement coexister avec les créations de Jean-Marie Massaud.


Dans une démarche de soutien à la création française et à l'innovation dans le domaine du design, le Mobilier National a annoncé l'entrée de 54 pièces contemporaines réalisées par 40 designers dans ses collections pour l'année 2024.
Depuis 2020, le Mobilier National s'est engagé dans une campagne proactive d'acquisition pour soutenir l'écosystème des métiers d'art et du design en France. Par cet appel inédit, l'institution cherche à acquérir des œuvres exceptionnelles, contribuant ainsi à la valorisation du travail des designers et des galeries, tant au niveau national qu'international. Les pièces sélectionnées, comprenant des assises, des luminaires, des bureaux et bien plus, reflètent les enjeux contemporains du design, à travers l'utilisation de matériaux innovants et de techniques avant-gardistes.
Les créations intégrées au Mobilier National ne se contentent pas d'enrichir une collection prestigieuse, elles sont également destinées à orner les édifices publics en France et à l'étranger. Ce rayonnement offre ainsi aux designers et aux galeries une opportunité inégalée de mettre en avant leur expertise et leur créativité. Des lieux emblématiques tels que le palais de l'Élysée accueillent déjà certaines de ces œuvres, témoignant de leur importance et de leur valeur symbolique.
Ouverture de la campagne d'acquisition 2025
La campagne d'acquisition 2024 s'inscrit dans la continuité de l'engagement du Mobilier National pour l'excellence et l'originalité dans le design. Ainsi, dans la foulée de la présentation des œuvres de la collection 2024 est lancée la campagne l’appel à candidature pour la campagne 2025, ouvert jusqu’au 11 mai. Celui-ci s’adresse à tous les artistes-designers, qu'ils opèrent en auto-édition ou via une galerie et/ou un éditeur. Le processus de sélection, mené par une commission exceptionnelle, met l'accent sur l'originalité du processus créatif, du design et des savoir-faire.
Les œuvres sont ensuite sélectionnées par un jury composé de professionnels reconnus du secteur du design avant d’être acquises par le Mobilier National. Elles enrichiront ainsi les espaces officiels de la République Française, soulignant l'engagement de l'institution à promouvoir l'innovation et l'excellence dans le domaine du design.
Pour plus d’informations sur les conditions de participations, rendez-vous sur le site du Mobilier National : https://www.mobiliernational.culture.gouv.fr/fr/expositions-et-evenements/campagne-dacquisition-2025

Avec pour ambition d’insuffler un nouvel élan à la popularité du designer Pierre Guariche, Cinna réédite 20 pièces emblématiques du créateur. L'occasion de découvrir ou redécouvrir un mobilier novateur et intelligent.
À l'aube des années 50, alors que la France est en pleine reconstruction, et durant une quarantaine d'années, le créateur français Pierre Guariche s'est illustré comme l'un des grands designers du XXème siècle. Faisant face aux défis de son époque, il crée de manière prolifique des pièces qui, 70 ans plus tard, demeurent attractives et fonctionnelles. Disparu en 1995, il est aujourd'hui remis sur le devant de la scène avec la réédition par Cinna de plusieurs de ses luminaires et assises originellement conçus entre 1952 et 1966.

Pierre Guariche et Cinna, des lignes parallèles
« Pierre Guariche chez Cinna, c’est une histoire de famille. Car ceux qui voient la forme que prendront les choses avec une génération d’avance ont des gènes communs » explique Michel Roset, directeur de Cinna. Valorisant le design d'avant-garde, il semblait naturel pour la maison d'édition d'inscrire le travail visionnaire du créateur dans sa gamme de mobilier. Du fait d'un contexte d'après-guerre rude à tous les égards, les conceptions plutôt économes mais élégantes et fonctionnelles du créateur, résonnent désormais avec les aspirations nécessaires de la société. Une perception en résonance avec la philosophie de Cinna : « Meubler pour durer, intelligemment, respectueusement, en restant beau ! »

Bien que la pluridisciplinarité de Pierre Guariche ait été un atout majeur de sa notoriété au milieu du siècle dernier, celle-ci connaît à l'aube du XXIème siècle un léger déclin. « Il est un peu tombé dans l’oubli, à tort » reconnaît Jean-Marc Villiers, président des éditions Pierre Guariche. « Il me tenait à cœur qu’on le (re)découvre dans une qualité de facture en ligne avec sa vision et son amour du détail. » Un projet que les deux institutions ont relevé ensemble. « Nous travaillons sur ce projet depuis plusieurs années pour que la réédition de ces pièces s’intègre véritablement et durablement dans les collections. » précise Michel Roset. Un projet qui s’inscrit dans la durée, puisque d’autres créations devraient être rééditées dans les prochaines années.

Le modernisme sous toutes ses formes
Ingénieur, designer, architecte d'intérieur, Pierre Guariche fut tout cela à la fois. Depuis son diplôme obtenu en 1949 à l'École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs jusqu'à ses projets à l'étranger, le créateur touche-à-tout s'est illustré dans divers domaines. Après s'être formé chez Marcel Gascoin, il ouvre sa propre agence en 1951 au sein de laquelle il dessine du mobilier et des luminaires. C’est ainsi que naquît la chaise Papyrus, qui ouvrit elle-même la voie au modèle Tonneau en 1953 puis, 10 ans plus tard, à une autre création remarquée : la chaise longue Vallée Blanche). À ces conceptions matérielles s'ajoutent rapidement les premiers projets d'architecture intérieure parmi lesquels la maison de la culture construite par Le Corbusier.

Mais ce sont les années 60 qui marquent un tournant avec l'usage de nouveaux matériaux. Ainsi, en 1966, il réalise le fauteuil Jupiter, petite révolution en polyuréthane expansé qu'il qualifie alors de « fauteuil de luxe par excellence ». En 1974, c'est le domaine tertiaire et public qui lui ouvre les bras avec des projets d'envergure tels que l’Athena-Port à Bandol avec l’architecte Jean Dubuisson et le tribunal de grande instance de Créteil. De là suivront des projets multiples et notamment dans le domaine de l'hôtellerie par-delà les frontières.
Une collection à retrouver dès aujourd’hui sur cinna.fr


Pour la collection printemps-été 2024, Roche Bobois s'est tourné vers le designer Christophe Delcourt, un habitué de la maison. De cette collaboration est née Palatine, un ensemble de créations à l'inspiration italienne où la matérialité et le confort s'inscrivent au cœur des éléments.
Des courbes élégantes et des matériaux particulièrement tactiles sont au centre des nouvelles créations conçues par le designer Christophe Delcourt. Pour cette collection, seules quatre pièces ont été dessinées ; d'un côté une table à manger et un buffet, et de l'autre un canapé et un fauteuil. Imaginés en même temps, les deux meubles et les deux assises sont visuellement très différents. Une volonté du designer qui souhaitait au travers de cette collection, offrir un univers accueillant et raffiné, teinté d'Italie. Une manière, selon Nicolas Roche, directeur des collections « de sortir de l'image très française véhiculée par Roche Bobois ». Focus sur la collection Palatine, un hommage non dissimulé à la capitale transalpine.

L'Italie, des plateaux jusqu'aux pieds
Traduction de l'attrait du designer pour l'Italie, la table et le buffet constituent l'alliance entre design international et matériaux locaux. Puisant son inspiration dans les richesses naturelles de ce pays, Christophe Delcourt a dessiné ces deux éléments à partir de matériaux propres à la région : le travertin et le noyer, tous deux travaillés sur place, à Urbino. « Pour designer la table, il nous est tout de suite apparu important que les matériaux ne soient pas simplement assemblés, mais qu'ils interagissent ensemble » détaille Nicolas Roche. Une volonté que le designer a exécutée par un savant jeu d'encastrement en courbes au niveau du piètement. « Dans cette zone, le bois se fond dans la pierre tandis que sur le plateau, la pierre se fond dans le bois » explique-t-il. Avec ses deux pieds centraux et massifs « évoquant une colonne fendue dont les contre-courbes rappellent l'allure des colonnes doriques », la table répond au buffet. Tandis que le fin plateau de bois de la première repose sur une solide assise en pierre, le fin plateau de pierre du deuxième repose quant à lui sur un élégant parallélépipède de bois. Une savante inversion renforcée par le dialogue entre minéralité et matière organique. Cette complémentarité visuelle et tactile met également en valeur les aspérités brutes de cette pierre claire, en opposition au plaquage chaleureux du bois teinté. Un contraste qui apporte force et caractère au meuble.

Des formes accueillantes, ni plates ni statiques
Strictement opposé à l'académisme des matériaux et à la finesse des assemblages, les assises de la collection Palatine, résonnent pourtant avec leurs homologues sur la question des aspérités. « Je ne voulais pas que le canapé et le fauteuil soient lisses, très stéréotypés. J'ai donc opté pour un tissu en volume formant des bouclettes » détaille Christophe Delcourt en comparant les aspérités du tissu ocre au travertin crème du buffet. Mais avant de choisir la matière, le designer a d'abord réfléchi à l'aspect formel des assises. « Dans l'ADN de la marque, il y a toujours eu le besoin de faire du mobilier accueillant, avec de la rondeur, du volume... ce que nous appelons le confort visuel dans notre jargon » s'amuse-t-il. « Et à mes yeux, ce qui symbolisait très directement le confort, c'est le coussin. L'idée était donc de reprendre cette forme et d'en assembler plusieurs. » Doté de trois places, les blocs aux allures de coussins géants provoquent une impression visuelle monobloc. Pourtant, chacun des éléments n'est rattaché à l'autre qu'à sa base grâce à un passepoil cerclant l'ensemble. Une faculté permise par une armature bois invisible et un système de sangles élastiques interne à la structure. Cette constitution faite de pièces détachées n'est pas sans rappeler le fameux Mah Jong. Une pièce vieille de plus d'un demi-siècle mais qui prédisait déjà un changement radical dans le positionnement des assises de salons. « Aujourd'hui, les canapés et les fauteuils ne sont plus contre des murs mais au milieu de la pièce » explique Christophe Delcourt, « il était donc important de penser le volume au dos du canapé. » C'est pourquoi le designer a appuyé la courbure arrière des assises pour conserver l'évocation de l'oreiller. Et pour dynamiser cet ensemble invitant à la détente, les accoudoirs ont été légèrement ouverts vers l'extérieur. Une manière de laisser la lumière pénétrer l'objet et le redécouper visuellement. « François Roche, le fondateur de la marque qui m'avait recruté à l'époque, disait qu'un meuble est semblable à une partition, il faut que ça bouge. C'est pourquoi, jouer sur la texture, la lumière, les volumes... sont des choses importantes dans chaque collection. »


À l'occasion de Paris Déco Home du 17 au 21 janvier, l'Ameublement français propose quatre espaces mettant en avant neuf marques. Par le biais de savoir-faire reconnus, les visiteurs seront invités à découvrir des univers parallèles haut de gamme.
Neuf manufactures prestigieuses réparties dans quatre lieux parisiens. Voici le programme mis en place par l'Ameublement français à l'occasion de Paris Déco Home 2024. L’organisation qui rassemble 380 entreprises françaises spécialisées dans l'aménagement et l'ameublement, propose un voyage immersif intitulé « Matières et merveilles » au travers de quatre thèmes : « Quatre-saisons », « Matière Vivante », « Constellation » et « Jardin Imaginaire ». Le visiteur découvrira des créations haut de gamme mises en scène par le designer Mauricio Clavero Kozlowski. Un petit périple durant lequel l'onirisme, la poésie et le raffinement s'élèveront en compagnons de voyage. Laissez-vous promener...

Quatre-saisons
Avec son nom évocateur, cet espace situé au 22 bis passage Dauphine, dans la galerie Pouenat, est le plus naturel de tous. Alternant entre ruptures et continuité, l'aménagement est semblable aux quatre périodes qui ponctuent nos années. Au travers d'un délicat jeu chromatique et de matières évocatrices, le visiteur traverse le temps. Les teintes sombres reflétées par les miroirs de l'Atelier Midavaine s'opposent aux tentures florales et printanières de la Manufacture Robert Four. Rapidement, le décor change, le temps avance et les chauffeuses signées Maison Pouenat s'offrent aux curieux alanguis. Mais déjà, un automne minéral pointe le bout de son nez entre deux coupes de pierres créées par Objets de Curiosité.

Matière vivante
Penser la lumière pour sublimer ce qu'elle touche. Au 55 quai des Grands-Augustins, dans la galerie Alain Ellouz faisant la part belle à ses éclairages en albâtre, c'est logiquement une scénographie tournée vers la lumière qui a été pensée. Mauricio Clavero Kozlowski a conçu une exposition dans laquelle elle souligne la finesse des autres savoir-faire. Les luminaires translucides en pierre, viennent sublimer la finesse des guéridons fabriqués par la Maison Taillardat, tandis qu'elle révèle simultanément la profondeur des panneaux laqués de l'Atelier Midavaine. Créant ainsi un dialogue fait d'ombres et de reflets, l'espace rend hommage à la noblesse des conceptions.

Constellation
Repousser l'horizon, lever les yeux et méditer. C'est à peu de choses près l'idée développée dans le showroom Duvivier, au sein duquel le visiteur est invité à s'asseoir sur un divan signé de la marque, pour se muer en spectateur. Dans un espace baigné d'intensités diverses émanant des luminaires de la Maison Tisserant Art & Style, l'heure est à la contemplation. L'univers en rupture avec l'extérieur fait la part belle à la poésie. De ci et de là, de précieux œufs d'autruche signés de la même marque, soignent un ensemble singulier et onirique. Un contexte qui fait du 27 rue Mazarine, une main tendue vers l'évasion.

Jardin imaginaire
Pensé comme un espace de vie où foisonnent la faune et la flore, il s'agit de l'espace le plus luxuriant. Évoquant un jardin merveilleux où fleurit la quintessence de l'Art, cet écrin s'ouvre au promeneur sur un air de flûte. Dans cet univers parallèle, les lignes Art nouveau et Art déco s'entremêlent au travers de compositions bariolées. Prenant possession de la galerie Volevatch, les insectes des panneaux ornés d’Objet de Curiosité, semblent sur le point de s'envoler en direction de l'imposant luminaire Tisserant Art & Style. Au milieu de cette folle composition, les fauteuils de la Maison Taillardat invitent à regarder, scruter les êtres cachés jusque sur les robinets en forme de paons dessinés par Volvatch. Une ode à la diversité.


La marque Steelcase, leader dans la conception d'espaces tertiaires, propose aujourd'hui un grand nombre d'aménagements hybrides. Une spécificité mise en place au sein du siège parisien de la marque pour répondre à la modification des habitudes engendrées par la crise sanitaire.
Ces dernières années, les employés de bureaux sont nombreux à avoir déserté les open space au profit de leurs salons. Un phénomène accentué par la pandémie, mais qui s’est depuis ancré dans les habitudes. En cause, un certain confort, mais avec comme conséquence une perte de dynamisme ou de cohésion au sein des entreprises. Convaincu que les exigences et les besoins ont radicalement évolué, l'entreprise française Steelcase propose désormais du mobilier hybride, à mi-chemin entre celui de l'habitat et du bureau. Une spécialisation de plus en plus attrayante pour les entreprises qui cherchent à faire revenir les collaborateurs en présentiel. Au Worklife Paris, siège de 1400m² de Steelcase France, la société a misé sur ce modèle d'agencement hybride. Grâce à des équipements technologiques, techniques ou design, les 80 personnes travaillant sur le site se réapproprient quotidiennement un espace adapté à leurs besoins.

Une restructuration gage de performances
Pour concevoir de tels équipements, Steelcase s'est basé sur les besoins évoqués par les entreprises et des études menées entre début 2020 et fin 2021 auprès de 57 000 personnes. Malgré les exigences divergentes entre chaque société (renforcement de la cohésion d'équipe, réaménagement dans des locaux plus petits...) l'étude a démontré que 62% des salariés français préféreraient disposer d'un bureau attitré dans l'entreprise. Pourtant, la majorité des employés de bureaux semblent vouloir rester chez eux. Un paradoxe social que l'enquête à analysé par 5 facteurs principaux : un environnement sûr, confortable, inspirant, performant et une possibilité de choisir l'emplacement de travail. Des exigences auxquelles les conceptions actuelles ne répondent pas, contrairement aux habitats personnels, puisque ces derniers combinent ergonomie et esthétique. : Or, la tendance valorisée par l'idée d'hybridation est justement d'allier ces deux univers. Une vision que l'on retrouve dans le mobilier, mais aussi dans une conception spatiale plus générale chez Steelcase. Les espaces d'accueil deviennent centraux à l'image des places de villages. L'échange y est favorisé par une restauration en accès libre, associé à un pôle informationnel. La communication informelle est ainsi favorisée, renforçant la cohésion et assurant un gain de temps pour le fonctionnement de l'entreprise.

Des espaces adaptés au travail seul ou en groupe
Aux yeux de Steelcase, renforcer les échanges et la communication ne se résume pas à la mise en commun des espaces de travail. À ce titre, Steelcase propose des lieux de partage divers et complémentaires. Le bureau, jusqu'alors point central de communication, évolue dans une version adaptable permettant à chacun de travailler dans une posture adéquate, en proposant des tables de travail ajustables en hauteur.
Dernièrement, c'est toute la gamme Flex qui a évolué autour d'un objectif : la mobilité. Tous les éléments sont montés sur des roulettes et offrent la possibilité de cloisonner de vastes plateaux en fonction des besoins. Regroupant de simples cloisons, des tableaux ou des écrans comme le Microsoft Surface Hub (un grand écran tactile et fonctionnant sur batterie), ces espaces s'adaptent parfaitement aux nécessités du moment. En parallèle, la marque a conçu une batterie externe, la flex mobil power, dédiée au travail en entreprise. Permettant à plusieurs appareils de fonctionner une journée durant, elle devient un gage de liberté et vient ainsi répondre à un nouveau besoin au sein des locaux professionnels.

À côté de cette gamme mobile, Steelcase propose une variété de structures fixes mais ergonomiques. Des salles de conférences aux cabines insonorisées plus personnelles en passant par des canapés convertibles ou des alcôves, la marque souhaite pouvoir apporter des solutions en adéquation avec les envies de chaque employé. Dernièrement, l'entreprise a même développé la PodTent, une micro-architecture conçue par Chris Pottinger qui a fait des tentes sa spécialité. Avec son armature facilement démontable et son allure légère et agréable, elle offre un espace intimiste et protecteur propice à la concentration.
Un ensemble d'alternatives aux bureaux stéréotypés, qui s'inscrit dans une inversion de nos besoins spatiaux : des lieux plus fermés pour le travail individuel et des lieux plus ouverts pour le travail collaboratif.

Des objets pensés pour le bien-être et l’efficacité
Si les pays latins ont toujours été moins enclins à considérer le bien-être au travail que les pays scandinaves, nombreuses sont les entreprises qui prennent désormais en compte ce phénomène indissociable du retour des employés sur site. Dans cette démarche, Steelcase a récemment sorti sa série de sièges Karman.Composée de 12 pièces assemblées sans vis ni colle dans un souci de recyclabilité, la particularité de cette assise tient principalement dans son dossier en résille. Cette matière très technologique a été pensée pour s'adapter à tous. Une conception qui illustre le questionnement de l'entreprise : répondre à l'usage par une adaptation du mobilier. Imaginée cette année, la lampe Eclipse en est le meilleur exemple. Au-delà de son rôle d’éclairage au sein de l'espace de travail, cet élément est un outil dessiné pour les visioconférences. Dotée d'un miroir, d'un variateur d'intensité et d'une surface antidérapante pour poser le téléphone, elle est l'incarnation même de l'évolution de nos habitudes. Par ces objets empruntant au domestique et au professionnel, Steelcase témoigne de la flexibilité du mobilier, en phase avec les évolutions sociétales.


Baptisée « Road to Salone 2024 », la tournée promotionnelle de la 62e édition du Salone del Mobile.Milano, qui sillonnera l’Europe et les Etats-Unis jusqu’en février prochain, a choisi Paris pour première destination. Et pour cause : la France s’est affirmée, l’an passé, comme le premier marché à l’export pour les industriels transalpins de l’Ameublement ! Dans les salons du prestigieux hôtel Cheval Blanc, les organisateurs de la grand-messe internationale du meuble et du design ont ainsi dévoilé, le mardi 21 novembre 2023, les premières informations concernant la prochaine édition, qui se tiendra du 16 au 21 avril prochains... et ont évoqué, en compagnie du créateur Patrick Jouin, les affinités entre le métier de designer et la vision du « Salone » pour le futur de la conception et des grands événements. Une vision qui marie deux couleurs : le vert de la durabilité et le bleu de l’innovation numérique !
Si Paris, pour Henri IV, valait bien une messe, la Ville Lumière mérite également, à en croire Gianfranco Marinelli, un discours dans la langue de Molière, quitte à émailler ce dernier de quelques petites tournures hasardeuses... C’est du reste dans un Français presque parfait – et sans accent – que le président de Federlegno Arredo Eventi (société organisatrice du Salone del Mobile.Milano) s’est adressé à la presse, le mardi 21 novembre dernier à l’hôtel Cheval Blanc (75001) pour évoquer la 62e édition de cette grand-messe internationale ; un évènement qui, rappelons-le, réunit chaque année, dans la capitale lombarde, tout ce que la planète compte d’aficionados du design et de l’Ameublement.
Cette conférence de presse, du reste, était à marquer d’une pierre blanche ; en effet, Paris a été choisie par le « Salone » comme la toute première ville-étape d’une tournée promotionnelle qui conduira les organisateurs, lors des trois prochains mois, de Londres à Chicago, en passant par Berlin, Copenhague, New York, Dallas et Miami.
Une marque de reconnaissance, pour la presse française et pour notre beau pays, qui s’est incidemment affirmé, l’an passé, comme le premier marché à l’export pour les industriels transalpins de l’Ameublement ! Lorsque l’on sait également que nos compatriotes ont représenté, lors de l’édition 2023 du « Salone », le troisième contingent national le plus important parmi les visiteurs professionnels en provenance des cinq continents, on prend toute la mesure des liens étroits qui nous unissent avec nos cousins italiens en matière de mobilier et de design !
Créer de la valeur ajoutée pour les exposants... et les visiteurs
Directeur général du Salone del Mobile.Milano, Marco Sabetta a profité de cette conférence de presse pour dévoiler les premières informations concernant la prochaine édition, qui se tiendra à Milan du 16 au 21 avril 2024 : ainsi a-t-il évoqué, pêle-mêle, l’évolution de l’aménagement et des parcours de la foire, désormais conçus sur un seul niveau afin de faciliter les déplacements et l'expérience visiteurs, les nouveaux services et contenus numériques proposés... sans oublier, bien sûr, les biennales EuroCucina/FTK (Technology For the Kitchen) et Salone Internazionale del Bagno qui, entre autres nouveautés, se tiendront en 2024 dans les pavillons 2/4 (pour la cuisine et l’électroménager) et 6/10 (pour la salle de bains).

En sus de ces évènements incontournables pour votre profession, qui content aux visiteurs l’évolution de ces pièces de l’habitat aujourd’hui au centre des tendances les plus novatrices et les plus durables du design d’intérieur, Marco Sabetta a également touché un mot des célébrations du 25e anniversaire du SaloneSatellite, pépinière internationale dédiée aux talents des moins de 35 ans, qui donnera lieu à une grande exposition. Tout aussi riche et passionnant sera également, à en croire les organisateurs, le programme des conférences et ateliers qui se dérouleront dans les différents pavillons du « Salone », et qui ont été pensés pour encourager un débat ouvert entre le monde des entreprises et la culture.
Et le directeur général du Salone del Mobile.Milano de préciser: « L'homme et la culture du design comme instrument d'identité et de croissance et moteur de créativité et d'innovation ; l'attention portée à la qualité des propositions et des contenus ; l'amélioration de l’expérience visiteur et l'enrichissement professionnel, etc. Ainsi la prochaine édition du Salone del Mobile.Milano jouera-t-elle un rôle de premier plan sur la scène des foires internationales, afin de continuer à créer de la valeur ajoutée pour les exposants et les visiteurs. Mais notre regard est également tourné vers l'avenir et vers les jeunes, comme en témoigne le SaloneSatellite, que Marva Griffin a créé et fait évoluer au fil des années, et qui fêtera son 25e anniversaire en avril. De plus, grâce aux services et contenus numériques innovants du Salone del Mobile.Milano, nous pouvons désormais combler le fossé entre les dimensions matérielles et immatérielles de l'exposition 365 jours par an. »
Améliorer et valoriser l’expérience visiteur
Invité spécial de cette première étape du «Road to Salone 2024», le créateur Patrick Jouin a, pour sa part, mis l’accent sur les affinités entre le métier de designer et la vision du Salone pour le futur de la conception et des grands événements. Une vision qui marie deux couleurs : le vert de la durabilité et le bleu de l’innovation numérique.
Depuis 2021 et l’édition si particulière du «Supersalone», le Salone del Mobile. Milano a en effet retravaillé de manière exhaustive le format adopté, dans le but d’améliorer et de valoriser l’expérience visiteur ; ainsi les organisateurs se sont-ils efforcés de placer l’homme au centre de l’évènement et d’intégrer une composante culturelle, riche en contenus pluridisciplinaires et expérientiels. En matière de développement durable, le « Salone » a par ailleurs atteint un premier objectif important, en obtenant, pour la dernière édition, la certification ISO 20121 attestant de la gestion durable des activités évènementielles.

Enfin, la foire a développé, en matière d’innovation numérique, de nouveaux formats de narration idoines pour conter le monde complexe du design de manière contemporaine ; ceux-ci témoignent d’ailleurs de l’engagement constant de la manifestation pour valoriser ce monde chargé d’histoires, de perspectives et d’informations. La série web « Behind the doors » offre, par exemple, une vision intime et exclusive de maisons d’architectes et de designers prestigieux : Massimiliano Locatelli, Ludovica Serafini et Roberto Palomba, Formafantasma, Piero Lissoni et Guglielmo Poletti, etc. Pour sa part, le podcast de Maria Cristina Didero a abordé dans ses premiers épisodes des questions d'actualité telles que le développement durable, les nouvelles technologies et l'intelligence artificielle.
Et Maria Porro, directrice du Salone del Mobile.Milano (qui n’était pas malheureusement pas présente à Paris) de conclure dans un communiqué de presse : « Nous sommes ravis que Paris ait inauguré avec succès le roadshow international que le Salone del Mobile.Milano a entrepris pour faire connaitre son évolution, ses résultats et ses projets pour la prochaine édition. Nous avons abordé la façon dont le Salone représente l’évolution de l'industrie du design, un précurseur pour l'ouverture de nouveaux marchés, un lieu privilégié où se rencontre la communauté du design, et une pépinière de nouveaux talents grâce au SaloneSatellite, qui permet de maintenir le dialogue avec cette filière et d’offrir de nouvelles clés de lecture du monde du design... au service, notamment, des visiteurs français. »

C’est dans la Zone d’Activité Pelen Borda à Larressore, petite commune du Pays Basque français connue pour ses makhilas, que la manufacture Alki a décidé de construire son nouvel atelier Lantokia, (le lieu où l’on travaille) qui doit être livré au second trimestre 2024.
La Zone d’Activité va trouver un nouvel élan avec les artisans et designers de cette entreprise-coopérative militante, fondée en 1981 par Peio Uhalde et un groupe d’autochtones conscients de l’intérêt de renouveler le style basque. Lignes claires et simples, bois locaux et français sont les atouts de l’entreprise qui a su s’adapter au marché du contract en allant chercher ses clients au-delà des frontières régionales.
Sur la colline, l’agence LeibarSeigneurin Architectes, lauréate du concours, a choisi de construire sur une parcelle de 16382 m2, un bâtiment de 8260 m2 (contre les 4000m2 du bâtiment du village d’Itxassou) et de l’envelopper d’une peau d’aluminium écaillée dans laquelle se reflète le ciel bleu du Pays, sans avoir soulevé la moindre résistance des riverains, plus habitués au style labourdin.

Un nouvel élan culturel et artisanal
Actrice culturelle et économique engagée, la coopérative veille sous la direction de son nouveau PDG, Eñaut Jolimont de Haraneder, à construire des relations humaines fortes, à utiliser des pratiques de bon sens et à respecter son écosystème. Associant à la fois les techniques de l’artisanat et de l’industrie, elle a su garder un savoir-faire unique dans le travail du bois massif. La construction de ce nouvel atelier est un moyen d’accompagner sa croissance et de se projeter vers le futur tout en restant soucieux de l’impact environnemental de l’entreprise et du respect du territoire. Un projet architectural qui doit renforcer la jonction entre l’artisanat et la technologie de pointe, le savoir-faire des compagnons au service des clients internationaux. Nombreux sont les designers qui y ont trouvé leur bonheur : Jean-Louis Iratzoki, Patrick Norguet, Samuel Accoceberry, Form Us with Love, Ànder Lizaso, et dernièrement Patrick Jouin avec la chaise Orria qui meuble la salle ovale de la BnF Richelieu à Paris… La convivialité et l’élégance des meubles Alki se retrouve aussi bien au restaurant Promulins en Suisse, qu’à Hong Kong à la Cobo House du chef Janice Wong ou au restaurant Franck de la Fondation Louis Vuitton. Une vingtaine de collections offrent une lecture contemporaine de la convivialité. En chêne français, en hêtre ou en Bioplastique comme la Kuskoa Bi, première chaise au monde en bioplastique, les produits Alki équipent CHR et bureaux avec chaleur, bienveillance et discrétion.

Mieux produire
Ce projet en réflexion depuis 2015, a l’ambition de transformer l’atelier vieux de 40 ans pour le faire évoluer en termes de production et en termes d’environnement de travail. Efficacité, fonctionnalité, confort d’usage pour les ouvriers-artisans et 3000 m2 de boutique pour les visiteurs qui profiteront d’un showroom avec vue, irrigué par une lumière solaire et ventilé par une façade écaillée en aluminium, comme une peau de poisson qui réfléchira la lumière sur le paysage. L’efficience énergétique du bâtiment est à son optimum avec une STD, simulation thermique dynamique. La toiture à 3% est idéale pour les panneaux photovoltaïques, ce qui en fait une usine 0 énergie, une dentelle métallique sur un sol en béton et en pierre capable de produire 10000 assises et 3000 tables par an. La dynamique basque.


Dans son dernier numéro, Intramuros vous propose de découvrir une sélection d'objets sortis cette année. De la paire de baskets au chandelier en passant par des luminaires, la rubrique « Design 360 » regorge d'objets à (re)découvrir. Focus sur 10 coups de cœur de la rédaction en 2023 !
Chaise Boo, design Tim Leclabart
Remarqué lors du salon Maison & Objet en septembre en tant que Rising Talent, Tim Leclabart propose des réalisations oscillant entre art et sculpture. La collection de chaises en médium laqué Boo, sont présentées comme des totem pouvant prendre plusieurs formes et différentes couleurs.

Pantalon en denim, maison Alaïa
La maison de couture Alaïa présente le jean Ovale, dont les jambes ont la spécificité d'avoir une forme ovale. Combinant un délavage à la pierre classique pour une couleur unique, le pantalon se porte taille haute.

Tube Shelf, design Tim Teven pour Atelier Ecru Gallery
La galerie belge atelier Ecru, basée à Gent, présente Tube Shelf, par le designer Tim Teven. Connu pour aimer travailler les matières et les techniques de manière expérimentale, l'étagère en édition limitée Tube Shelf est réalisée à partir de tubes en acier zingué, entrant parfaitement dans la lignée brutaliste des autres réalisations du designer.

Pilulier Nomaday, design Guillaume Delvigne pour Lexon
Issu de la collection Nomaday, ce pilulier imaginé par le designer Guillaume Delvigne pour Lexon, transforme cet objet du quotidien en un accessoire design. Fait en aluminium, ce dernier dispose de sept compartiments, ce dernier coulisse et se transporte facilement. Disponible en six coloris : rouge sombre, bleu sombre, gris métallique, noir, or doux et vert sombre.

Etagère, design Lucas Maassen & Erwin Thomasse pour A1043
C'est dans le cadre de l'exposition "Let's play", au sein de la Galerie parisienne A1043, du 19 octobre au 25 novembre dernier, que le prototype de l'étagère Design de Lucas Maassen & Erwin Thomasse était exposée.

Boîte à outils, Puebco Europe
La marque Puebco, spécialisée dans la création d'objets à partir de matières recyclées, présente cet organisateur "boite à outils" en plastique, idéal pour le stockage de petits objets. Doté d'une poignée, il est également possible d'en ajouter une deuxième ou une troisième grâce au clip sur le dessus.

Table basse Azo, design François Bauchet pour Galerie kreo
Le designer François Bauchet présente pour la Galerie kreo la collection Azo. La table basse rectangulaire de la collection est ainsi réalisée à partir d’un nouveau matériau composé de sable, béton et résine dont le rendu offre un aspect minéral, résistant, léger et doux au toucher. Cette dernière est disponible en deux coloris, rouge brique ou blanc.

Tabouret Tracteur, design Atelier Baptiste et Jaïna pour Galerie 54
Ce tabouret, dont l'assisse, est celle d'un tracteur, puisqu'elle a été moulée puis pressée d'après un siège original, se dévoile comme une sorte de mise en abîme entre la terre et son usage, en clin d'œil à la forme iconique de l'assise dans le design. Un modèle fait à partir de différentes terres brutes que sont le grès noir, rouge, ocre et blanc.

Big Bell Chair, design Sam Klemick pour Objective Gallery
La designeuse américaine Sam Klemick, connue pour travailler sur les matériaux recyclés et les textiles vintage, présente à l'Objective Gallery de New York le fauteuil en bois de sapin Douglas récupéré et doté d'un tissu jacquard au motif fleuri.

Miroir denim House, design Harry Nuriev pour la Carpenters Workshop Gallery
Ce miroir issu de la collection Denim House, présentée à la Carpenters Workshop Gallery de Los Angeles jusqu'au 27 janvier 2024, est la représentation d'une salle familiale idéalisée. Une exposition dans la continuité de Denim, dans laquelle le designer a approfondi les nuances du denim en tant que matériau d'expression et dont les pièces ont été arborées d'une écriture brodée à la main, d'autocollants et d'accessoires supplémentaires. Il expose aux côtés de deux autres designers français : Martin La Foret et Léa Mestres (cf portrait Intramuros 218).

Retrouvez la totalité de la sélection dans la rubrique "Design 360" dans le numéro 218 d'Intramuros, disponible partout.

Pour sa première édition, EspritContract se tiendra du 18 au 21 novembre au Parc des Expositions de la Porte de Versailles. Plus d’informations sur : https://www.espritmeuble.com/fr/secteur/contract
L'équipementier de cuisine haut-de-gamme, Gaggenau, sera présent pour la première fois à EspritMeuble. L'occasion pour la marque de développer le marché français en faisant valoir ses qualités d'accompagnement selon Sarah Zerbib.
Nouvelle recrue d’EspritCuisine, Gaggenau sera présent pour la première fois sur le salon parisien. « Nous souhaitions y être présents pour exposer notre offre et notamment présenter à la distribution The Essential Induction avant sa commercialisation. » explique Sarah Zerbib, directrice commerciale et marketing de la marque. Ce nouveau modèle de table de cuisson à induction a été conçu pour être dissimulée sous le plan de travail et donc être totalement invisible. Une innovation technique que la marque souhaite mettre en avant. « Par ailleurs, notre présence sur EspritContract sera complémentaire. Nous souhaitons développer notre marché dans le domaine de l'immobilier en faisant par exemple installer nos équipements dans des appartements en construction. » Une double présence dans l'optique de bâtir des ponts aboutissant à de nouvelles collaborations.
.jpg)
« Une clientèle assez complexe à toucher »
L'équipementier de luxe vise aujourd'hui une ouverture de son marché « business project » basé principalement aujourd’hui à Monaco, des chalets en montagne et à Paris. « Cette cible est assez complexe à toucher puisqu'il s'agit d'un marché de niche et exclusif. Notre développement est donc partiellement lié à celui de l'immobilier. Mais si les indicateurs étaient au vert il y a quelques mois, nous remarquons désormais un ralentissement, y compris au niveau européen. Il faut donc que nous investissions maintenant si nous voulons récupérer la part de marché espérée. » Cependant, la perspective à moyen terme d'un programme de grande rénovation des immeubles de standing parisiens, pourrait représenter un accélérateur de développement. « Pour le moment, la rénovation occupe une part minime de nos chantiers notamment parce que l'électroménager haut de gamme est peu développé en France par rapport à la Suisse ou au Royaume-Uni. Or cela représente une véritable valorisation patrimoniale qu'il convient de prendre en compte. » Une vision que la marque souhaite entre autre inscrire dans des projets contract avec, à très court terme, l'objectif de 10% du chiffre d'affaires global dédié à ce secteur.

Une qualité de service à toutes les étapes du projet
La marque réputée pour la haute qualité de ses équipements mais aussi de son accompagnement, a mis en place une équipe offrant un support technique et logistique sur toute la durée du projet. « Cela nous paraissait important, car il s'agit d'une marque à forte valeur et avec des instruments complexes. À ce titre, nous avons développé un ensemble de services répondant aux besoins du client, aussi bien pendant la prise de commande, le suivi de livraison ou encore le service après-vente. » Une offre qui s'inscrit dans la durée de chaque projet au point de permettre au client d'avoir un interlocuteur pour appréhender ses instruments de manière optimale. « A nos yeux, les infrastructures Gaggenau ne sont pas faites pour une cuisine au plus juste, mais comme un vecteur de valorisation patrimoniale. » Des outils au service du design et de l'exigence très haute-de-gamme.

Pour sa première édition, EspritContract se tiendra du 18 au 21 novembre au Parc des Expositions de la Porte de Versailles. Plus d’informations sur : https://www.espritmeuble.com/fr/secteur/contract
Flos accroît le développement de son activité CHR sur le territoire sous l’impulsion de Jason Brackenbury, son Président France.
Philippe Starck, les frères Bouroullec, Jasper Morrison, on ne compte plus les designers majeurs édités par la marque italienne. « Au départ, Flos a commencé avec des produits décoratifs, c'est-à-dire des produits domestiques. Cela a évolué, mais aujourd'hui encore, il s'agit de la partie la plus connue et celle sur laquelle il est le plus simple de communiquer. » décrit Jason Brackenbury, président de Flos France. Une part de marché qui représente la moitié du chiffre d'affaires global de l'entreprise. « La France est une sorte de microcosme qui reflète de manière équilibrée la tendance mondiale. À mon arrivée dans l'entreprise il y a une douzaine d'années, nous ne faisions que 15 à 20% de projets contract dans le pays et le reste était du retail. Désormais, c'est équilibré. » Mais Flos se retrouve dans un moment charnière. « Nous avons beaucoup de projets en rapport avec les Jeux olympiques notamment avec les restaurants et les hôtels. Cependant, hormis la conjoncture géopolitique qui impacte les investissements, il y a aussi l'arrivée de jeunes entreprises sur le marché qui offrent des produits abordables. Nous allons donc continuer à vendre nos pièces iconiques sans problème, mais face à ce renouveau, c'est la part de projets contract qui devrait majoritairement augmenter notre chiffre d'affaires. »

Le luminaire au cœur de la conception
« Lorsqu'un architecte vient vers nous pour mettre en place une suspension dans un projet, il prend généralement nos produits architecturaux et les éléments décoratifs. Donc nos objets sont souvent des produits d'appels pour des chantiers plus vastes » analyse Jason Brackenbury. Une situation possible grâce à l'équipe de Flos pour qui quatre architectes travaillent à plein temps sur les projets. Mais c'est avant tout le bureau d'étude composé de 2 ingénieurs d'éclairage, d'une architecte créatrice et de plusieurs éclairagistes, qui permet à l'entreprise de s'engager sur des travaux considérables. Pourtant, « il y a encore 10 ans, c'était mal vu qu'un fabricant ait un bureau d'étude car on vous disait que c'était prendre le travail des autres. Mais le monde a changé et cela permet d'apporter un côté très technique aux réalisations. C'est aussi une manière de renforcer notre capacité de fabrication et notre compétitivité ». Une situation qui a permis à la marque de réaliser de petites pièces techniques permettant par exemple la création d'un luminaire sur-mesure d'une vingtaine de mètres de hauteur réalisé en verre vénitien.

Des contraintes à l'origine du design
Le positionnement de la marque à la genèse des projets lui permet de diversifier ses secteurs d'activités. D'abord connue pour ses produits vendus aux particuliers, elle gagne également du terrain auprès des entreprises. « Nous fournissons désormais de plus en plus de produits BtoB décoratifs pour les entreprises. » Un phénomène nouveau dans le monde du meuble mais qui fait écho à un virage plus général. Les assises vendues dans les bureaux ressemblent de plus en plus à des fauteuils et des canapés pour répondre à une atmosphère de travail moins formelle et dans laquelle le salarié évolue. Résultat, « nous sommes souvent impliqués dans des parties communes comme les entrées ou les derniers étages. Quant aux produits que l'on vend, on ne sait pas toujours où ils vont se retrouver dans le bâtiment ». Une orientation bien différente de celle présente dans les palaces pour lesquels Flos a travaillé. « Nous venons de refaire l'extension de l'hôtel Costes et dans ce type de projet, l'idée est de parfaitement adapter le luminaire à l'architecture. Il y a donc une logique et un besoin de se réinventer avec précision pour que le résultat impacte le client. » Deux univers dans lesquels Flos répond aux contraintes techniques par l'ingénierie, et offre à l'espace une solution design.


En collaboration avec la marque de matériaux FENIX, la marque de mobilier design Mara s'est exposée à Milan courant octobre. L'occasion de mettre en avant des créations colorées et innovantes.
Associer deux acteurs de la recherche et de l'innovation au service du design. Tel était le projet du showroom « Mara Design Landscape » proposé à Milan du 4 au 25 octobre dernier. La marque italienne, spécialiste du mobilier design y proposait un parcours immersif en collaboration avec la gamme de matériaux innovants FENIX.
Au travers de quatre espaces oscillants entre l'univers de la maison et celui du bureau, les deux marques faisaient la part belle au confort et au plaisir esthétique. La zone de travail fonctionnelle faisait écho à l'espace de réunion qui mettait en avant l'ergonomie de son design. Quant à l'espace de vie et l'espace lounge, l'idée était de créer des atmosphères inspirant la convivialité et invitant à la relaxation dans un univers de créations ludiques et contemporaines.

L'innovation technique au service de l'esthétique
Le mobilier coloré, contrasté ou ton sur ton, mettait en valeur les résines opaques et innovantes FENIX créées par Arpa Industriale pour la décoration d'intérieur. Leur conception à base de résines acryliques offre un résultat mat, souple au toucher et anti-traces de doigts. Une innovation technique récompensée par plusieurs prix, dont la mention d'honneur du Compasso d'Oro. Quant à sa singularité visuelle, elle faisait écho à la scénographie végétale signée HW Style. Une nature omniprésente dans le showroom, rappelant la nécessité d'un peu de verdure dans nos espaces de vie techniques, mais avant tout sensoriels.


Pour sa première édition, EspritContract se tiendra du 18 au 21 novembre au Parc des Expositions de la Porte de Versailles. Plus d’informations sur : https://www.espritmeuble.com/fr/secteur/contract
La modification des habitudes de travail due à la crise covid a poussé les entreprises à se réorganiser. Pour rester attractifs, les bureaux se sont métamorphosés et les espaces secondaires se sont « réenchantés ». Une évolution constatée par Paul Silvera.
Les années 2020 et 2021 ont profondément modifié notre rapport au travail et particulièrement aux espaces professionnels. Selon Paul Silvera, fondateur de la marque éponyme « on ne reviendra plus jamais en arrière avec l'ensemble des salariés dans des bureaux. Mais la société se dirige vers un équilibre entre le télétravail et le présentiel. » Cette réalité a permis l'explosion des espaces de co-working et la démocratisation de nouvelles configurations comme le flex-office. « Ce nouveau modèle permet à certains domaines comme la tech ou les métiers de la création, une plus grande efficacité par l'agencement très libre des espaces de travail. Mais il y a également une dimension économique puisque le télétravail permet de réduire d'un tiers les surfaces de bureaux ». Un changement largement perçu par Silvera qui, depuis 1990, aménage majoritairement des bureaux et sièges sociaux notamment par des solutions contract. Une branche qui représente 60 % du chiffre d'affaires global de l'entreprise et mobilise une quinzaine de personnes.

Une reconsidération globale des bureaux
Les derniers projets de Silvera pour Pernod-Ricard, Sanofi, Doctolib ou encore Leboncoin, témoignent de l'importance pour le domaine privé de repenser ses espaces de travail. Mais des projets à gros budget auprès des ministères ou du domaine public, montrent également une envie plus large de faire revenir les travailleurs en réenchantant les lieux. « Avant le covid déjà, une volonté de gommer les frontières entre la maison et l'entreprise se faisait sentir car ces dernières cherchaient plus de chaleurs et un esprit cocooning ». Preuve de ce renouveau, les projets concernant des firmes reprennent les codes de l'hôtellerie, second secteur d'activité de Silvera. « Les halls des sièges sociaux ressemblent maintenant à des accueils d'hébergement haut de gamme, et des espaces comme les cafétérias deviennent de véritables lieux de rencontre et d'échange. Si ces dernières sont mal pensées, cela peut même avoir un effet sur l'entreprise. » analyse le directeur. Un changement de paradigme en France mais aussi à l'étranger.

Un avenir équilibré et bénéfique
« Malgré le boom post-covid, je suis confiant pour les trois années à venir car toutes les entreprises se questionnent et réfléchissent à leurs aménagements. » Une continuité des commandes qui s'explique aussi par la maîtrise de Silvera dans les projets relatifs
« aux zones de détente, de coworking, et même au monde complémentaire des cabines acoustiques qui est devenu un secteur en lui-même particulièrement important. » Cette gestion globale et l'imagination du groupe constituent un avantage sur les marques concurrentes. « Chez Silvera, nous travaillons avec des architectes qui peuvent piocher dans une vingtaine ou une trentaine de marques pour un projet, là où ces dernières se contenteront souvent d'une gamme particulière. »
Mais au-delà de l'aspect créatif, Silvera bénéficie également d'un noyau pluridisciplinaire. « L'avantage que nous avons, ce sont nos multiples secteurs. Quand le contract s'écrase avec le covid par exemple, l'habitat nous permet de nous maintenir à flot, et vis-versa. De ce point de vue, le secteur de l'ameublement est donc encore assez privilégié. » Une situation d'autant plus réjouissante que le monde de l'hôtellerie profite actuellement d'un véritable dynamisme assurant de nombreux projets contract au groupe dans les mois à venir.


Pour sa première édition, EspritContract se tiendra du 18 au 21 novembre au Parc des Expositions de la Porte de Versailles. Plus d’informations sur : https://www.espritmeuble.com/fr/secteur/contract
Présents dans de nombreux hébergements de milieu et haute gamme, les matelas Hotelys évoluent pour allier confort, design et respect de l'environnement. La marque, soucieuse de réduire son impact environnemental, souhaite désormais améliorer sa performance RSE notamment par la modification des éléments qui composent ses matelas. Une gamme à découvrir par ailleurs lors du salon Esprit Contract, à laquelle la marque participe en tant qu'exposant.
Fabriqués depuis plus d'un demi-siècle à Fougères, en Bretagne, les sommiers et matelas Hotelys occupent de nombreuses chambres en France et à l'étranger. Au travers de trois gammes, Hotelys, Simmons et Tréca, la marque propose son expertise de la literie à différents publics, professionnels ou non. S'adressant généralement à l'hôtellerie, celle-ci souhaite « co-construire des solutions en adéquation avec les engagements de chaque client », détaille Virginie Hamon, directrice des marques et de la communication de la marque. Une démarche qui s'inscrit en parallèle du contract représentant aujourd'hui entre 15 et 20% du chiffre d'affaires global de l'entreprise.

Filières courtes et recyclage pour répondre à la préoccupation environnementale
Avec sa centaine de salariés, Hotelys porte aujourd'hui une attention particulière à son impact environnemental. « Nous constatons un intérêt de plus en plus prononcé de la part des architectes, des designers, des résidences et des hôtels les plus exigeants pour une co-construction durable des conforts. » note Virginie Hamon. Face à cette préoccupation, les éléments constitutifs du lit sont scrutés de près par Hotelys afin d'allier au confort et au design, « l'engagement durable des clients contract » grâce à des « matériaux recyclés, une recyclabilité en fin de vie, ou la circularité des produits ». Mais dans cette optique de diminution de son bilan carbone, l'entreprise travaille également préalablement avec des acteurs idéalement locaux comme ceux de la filière bois. Elle suit également « une démarche de valorisation des déchets réalisée avec la société Ecomaison qui les recycle ou les transforme en énergie » détaille Virginie Hamon.

Une amélioration de la performance RSE et l'amorce d'une transition
L'ensemble des modifications d'Hotelys s'inscrivent dans un désir plus global d'amélioration de sa performance RSE. Afin de mener cet effort, l'entreprise a lancé en 2020 un programme interne nommé Ressources et dont les 3 piliers sont : respecter l’humain, investir pour l’environnement, créer de la valeur durable. L'une des perspectives phares portée par ce programme vise à « une suppression totale de l’utilisation de mousse dans les matelas au profit de matériaux naturels et/ou recyclés et réellement recyclables ». Une mesure qui implique de repenser la composition et la fabrication des matelas dont le remplacement des colles et des matières synthétiques. Aujourd'hui, la marque intègre déjà des fibres naturelles comme le coton bio ou la bio laine dans une partie des matelas haut des gammes, mais souhaite étendre cela à l'ensemble de ses produits. De quoi rêver serein.