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À l’Espace Commines, Intramuros propose son traditionnel Café, en partenariat avec Vitra et Akagreen. Un lieu de rencontres où se détendre, tenir ses rendez-vous, se restaurer et assister aux talks Paris Design Week x Intramuros. Retour sur le programme du vendredi 9 septembre.
17-17h50
Le bois, tendance ou intemporel ?
Bois tourné, bois massif, conjugaison de matières… Les collections présentes sur le marché traduisent un intérêt des consommateurs pour cette matière noble, revalorisée aussi par les possibilités techniques de la travailler. Focus sur l’hinoki, un bois sacré japonais facile à travailler et très sensoriel.
Avec Gregory Lacoua, designer pour les Éditions Souchet, Taro Okabe, architecte et Eñaut Jolimon de Haradener, PDG d’Alki.



18h-18h50
L’expérience client dans le virtuel
Entre site, développement d’applis et, aujourd’hui, incursion dans le métaverse, l’expérience client virtuelle est une pratique à part entière prise en compte dans le retail. Comment analyser le comportement client pour mieux créer de l’émotion ? Comment rendre un univers méta-sensible et attractif ? Et quels sont les impacts écologiques du développement de ce marché parallèle ?
Avec Johanna Rowe Calvi, UX designeuse, Sandra Gasmi, fondatrice de Demain !, et Anne Asensio, vice-présidente de Design Expérience Dassault Systèmes




L’édition 2022 de la Paris Design Week (PDW) est placée sous le signe du méta-sensible. Durant dix jours, ce festival du design anime la capitale, rythmé par des installations dans des lieux insolites investis par des designers renommés et des artistes, des expositions de créateurs émergents, des mises en scène dans des showrooms. Suite des repérages de la rédaction.
Détour scandinave à l’Institut suédois
Vêtements, aménagements d’intérieur ou urbanisme et développement urbain, Swedish Secrets lève le voile sur le design scandinave contemporain à l’Institut suédois. Dans une scénographie imaginée par le duo de designers franco-suédois Färg & Blanche, plus de quarante designers, architectes et créateurs de mode engagés pour une société plus durable exposent leur travail, par exemple, autour de la collection iconique de l’éditeur danois Carl Hansen & Søn.

À l’espace Froissart, Maison Papier présente le premier luminaire vendu avec son NFT
Près de l’Intramuros galerie, la maison d’édition Maison Papier participe pour la première fois à la Paris Design Week. Fondée par Claire Germouty, elle expose ainsi à l’espace Froissart la lampe Circea+NFT, designée par Luc de Banville, et qui sera vendue avec son NFT, grâce à un partenariat inédit avec Minting.fr. Sur le stand seront également présentés le paravent Allegria, imaginé par Sandra Biaggi ainsi que les chaises Vanves proposées par Grégoire Borach, conçues à partir de chutes de papier compressées, le Drop Cake, imaginé et crée par Sophie Chénel (Procédés Chénel).




L’Ameublement français à la Monnaie de Paris
L’Ameublement français rassemble 380 entreprises françaises de la fabrication d’ameublement et de l’aménagement des espaces de vie. À la Monnaie de Paris, elle accueille, à travers l’exposition « Psychanalyse d’un meuble à quatre pattes », le cabinet de curiosités pensé par le décorateur et designer Vincent Darré pour explorer avec audace et malice les pièces de mobilier des manufactures de haute tradition françaises sous toutes leurs coutures.

L’Atelier de recherche et de création du Mobilier national
Haut lieu de patrimoine et acteur majeur de la création, le Mobilier national dispose, avec son Atelier de recherche et de création, de la structure idoine pour promouvoir le design contemporain en France. Deux de ses pièces sont présentées lors de la PDW : la nouvelle chaise de la BnF conçue par le designer Patrick Jouin, et l’ensemble Eidos XXI (bureau, bibliothèque, luminaires) de Benjamin Graindorge et Valérie Maltaverne.

Fragments, à la Fondation Le Corbusier
Fragments est une collection de meubles et d’objets en marbre de la Seine, imaginée par le designer Anthony Guerrée, éditée par M éditions et présentée à la Fondation Le Corbusier. Son travail, réalisé aux côtés d’artisans marbriers, transcende la beauté brute de la pierre pour donner vie à des pièces fonctionnelles (table basse, chaise longue, lampadaire), se révélant dans les jeux d’ombre et de lumière chers au grand architecte.
Collection Bleu Nuit à la Faïencerie Georges
C’est dans sa boutique de la rue Charlot que la Faïencerie Georges va présenter sa nouvelle collection, Bleu Nuit, d’assiettes en faïence, avec toujours ce remarquable travail de décoration à la main sur émail cru. Depuis quatre générations, le symbole des deux nœuds verts de la marque nivernaise continue de garantir les règles d’or de la faïencerie française.

Carte blanche à Hanna Anonen à l’Institut finlandais
Lauréate du prix Jeune Designer décerné par Design Forum Finland en 2021, Hanna Anonen est une designeuse aux multiples talents, dont la conception d’espaces, le graphisme et la création de pièces de mobilier et d’objets usuels. Bois peint et couleurs vives sont sa marque de fabrique, qui renouvelle la tendance sobre et minimaliste du design finlandais dans des formes géométriques plus rythmées et joyeuses.


Parcours des décorateurs : la French touch de Christophe Delcourt
Dans le cadre du Parcours dédié, le talent des grands décorateurs français est convié pour montrer leur aptitude à traduire le chic et l’élégance en mobilier. Aux côtés de Charlotte Biltgen, Jean-Pierre Tortil, Chahan Minassian ou Laura Gonzalez, notons la présence de Christophe Delcourt, créateur indépendant et designer de la conception des systèmes d’assises et des ensembles de canapés Daniels de la marque Minotti.
Première pour la galerie David Zwirner
Réputée pour être l’une des trois plus grandes galeries d’art contemporain de Paris, la galerie David Zwirner participe pour la première fois à la Paris Design Week. Trois ans après l’ouverture de sa galerie parisienne, rue Vieille-du-Temple (dans l’ancienne galerie Yvon Lambert), l’enceinte parisienne du collectionneur parmi les plus influents du monde de l’art, selon le magazine « Art Review », va encore élargir son champ de création.

Le méta-sensible aux Archives nationales
Le magazine « Elle Décoration » propose, dans le cadre du parcours Factory, une intéressante exposition autour des NFT, conçue par Jean-Christophe Camuset, aux Archives nationales (salon princesse de Soubise). Treize duos composés d’un designer et d’un professionnel des NFT y sont invités autour du thème du méta-sensible.

M&L Craft au rendez-vous Materials & Light
Materials & Light vous donne rendez-vous les 12 et 13 septembre 2022 au Carreau du Temple pour deux jours D’exposition, de conférences et de workshops sur le thème des matériaux innovants pour l’architecture et le design. Nouveauté de cette édition : M&L CRAFT, une exposition et un cycle d’ateliers sur le thème des matériaux et savoir-faire d’exception.
Carreau du Temple | 4 rue Eugène Spuller, 75003 Paris

À l’Espace Commines, Intramuros propose son traditionnel Café, en partenariat avec Vitra et Akagreen. Un lieu de rencontres où se détendre, tenir ses rendez-vous, se restaurer et assister aux talks Paris Design Week x Intramuros. Rappel du programme du jeudi 8 septembre.
17h-17h50
Au croisement des métiers d’art et du design, innover et valoriser le geste
À l’occasion des dix ans du mouvement Slow Made et de l’Année du verre, retour sur le rapport au geste, à la matière et à la démarche de design. Comment le design met-il au défi les savoir-faire, et vice versa ? Comment le retour au geste interroge-t-il la notion même de production, de commande ?
Avec Marc Bayard, responsable scientifique au Mobilier national et cofondateur du Slow Made, et Jean-Baptiste Sibertin-Blanc, designer, Marva Griffin, directrice Salone Satellite (en vidéo)


18h-18h50
Quel avenir pour les jeunes designers ?
Quels sont les nouveaux parcours de designers ? Comment intégrer le marché ? Quelles possibilités pour faire se rencontrer l’offre et la demande ? Quelles sont les difficultés au sortir du diplôme et quels tremplins ou passerelles sont à disposition ?
Avec Silvia Dore, présidente de l’AFD, Pathum Bila Deroussy, fondateur de Design Link, et Emily Marant, fondatrice de French Cliché (en visioconférence)




Elle est née en 1980 à Pordenone, une petite ville de la Vénétie Julienne dans le Frioul, à une heure de Venise, non loin de Udine, dans le Triangle de la Chaise. Enfant, elle s’intéressait aux dessins de couleur et aux jeux créatifs mais pas plus. Aujourd’hui, elle rénove des espaces fabuleux avec discrétion et délicatesse, juxtapose des matériaux remarquables pour des expériences tactiles exceptionnelles. Pour cette édition de septembre, elle a été nommée « designer de l’année » à Maison & Objet.
La terracotta, le marbre, le velours n’ont pas de secret pour elle. « J’ai compris mon intérêt pour le design et l’aménagement intérieur au collège avec mon professeur d’arts plastiques qui était architecte et qui nous a donné de passionnants cours sur les maîtres du Novecento. J’ai donc décidé d’étudier l’architecture à l’Iuav de Venise (Università Iuav di Venezia) dans un environnement idyllique. Diplômée en 2005, j’ai travaillé dans différents studios à Florence et Milan qui dessinaient des produits et des aménagements pour des marques réputées puis j’ai ouvert mon propre bureau. Pour me donner de la visibilité, j’ai décidé d’exposer sur le salon Satellite en 2012. J’ai présenté à cette occasion plusieurs produits dont la table Florian dessinée pour un ami suisse qui avait une galerie d’art – table d’exposition, table basse et miroir mural. À ce moment j’avais déjà lancé Attico Design, une marque qui m’a servi à faire comprendre mon design. En 2013, ma fille est née et j’ai décidé de me consacrer à temps plein à l’architecture intérieure. »
Des débuts fulgurants
« À partir de là, j’ai été contacté par des sociétés pour commencer à travailler avec elles sur des commandes ou comme directrice artistique. La première direction artistique que j’ai fait était pour les mosaïques Botteganove en 2016 et dans la suite immédiate pour Fendi à Design Miami où j’ai présenté The Happy Room. Cette année, j’ai entamé de nouvelles collaborations avec des marques internationales comme Etel, fabricant de mobilier moderniste brésilien, Kaldewei fabricant allemand d’équipements de salles de bains en acier émaillé et la marque hollandaise moooi. Nous avons renforcé notre collaboration avec Billiani (fabricant de chaise en bois à Manzano) et Fornace Brioni (carreaux en terre cuite), dessiné un nouveau lit pour Gervasoni et de nouveaux sols avec De Maio. Sergio Rossi vient d’ouvrir une nouvelle boutique via Della Spiga à Milan, que j’ai conçue avec mon équipe, une ‘magic box’ ou les chaussures de luxe sont en surexposition dans un univers comme aquatique. Elle doit servir de modèle dans le monde entier. »

© Filippo Bamberghi

© Mattia Balsamini Studio
2020, année ‘smart working’
« Le Covid n’a pas entaché mon activité. Ma pratique du design est restée la même et j’ai appliqué de nouvelles stratégies pour aller toujours de l’avant. Mon travail se fait en équipe, ce métier est fait de relations, de confrontations et d’échanges tout autant que de contacts directs avec les prototypes, les matériaux et les finitions. Le toucher est essentiel et le « smart working » ne peut être un futur envisageable. Il y a des problématiques que la pandémie a porté au centre de notre attention : le développement durable, les process, les matériaux, le concept de produits lui-même, l’hybridation des fonctions à la fois dans l’espace et dans le mobilier. Ces sujets vont encore plus faire partie de notre création. Depuis mon studio, un espace choisi en septembre 2019, plus conçu comme une seconde maison que comme un bureau, je peux accueillir mes clients pour leur montrer mon approche des matériaux, des intérieurs, des couleurs. »


À Milan, via Pietro Maroncelli, en juin 2022, elle présentait chez ETEL, la collection Panorama (photo Filippo Bonberghi), une collection de meubles en noyer brésilien travaillée avec des techniques ancestrales, traditionnelles comme la marqueterie et le bois courbé, par ses maîtres, Jorge Zalszupin et Oscar Niemeyer. Dans une harmonie parfaite qui embrasse les deux continents, Amérique et Europe, Etel entame le troisième chapitre d’une collection internationale. Fondé en 1985 par Etel Carmona, designer autodidacte qui a commencé sa carrière dans les années 80 en restaurant des meubles dans sa maison de campagne à Sao Paulo, Etel s’est affirmé comme le fabricant de mobilier moderniste brésilien. Ses meubles s’affichent comme des bijoux comme la haute couture du mobilier brésilien avec une production irréprochable – artisans qualifiés rodés aux techniques traditionnelles et connaissance parfaite des bois locaux. Elle fut en 2001, une des premières entreprises à obtenir la certification FSC (Forest Stewardship Council).

Directrice artistique de la société Billiani (créée en 1911 et basée à Manzano), Cristina Celestino vient de faire entrer deux nouveaux designers au sein de cette entreprise plus que centenaire : Constance Guisset qui signe Fleuron, tout en bois ou dans une version rembourrée et Philippe Bestenhelder qui signe la collection Edelweiss, des chaises, tabourets et fauteuils avec dossiers pleins ou perforés, photographiés (par Mattia Balsamini Studio) dans une villa des année 1950 de Carlo Scarpa. L’atmosphère intimiste des clichés démontre la volonté de la marque de se positionner sur le terrain du domestique.
Des collaborations hors pairs
Pour Gebrüder Thonet Vienna GmbH, elle signe en 2018 la table basse Caryllon qui exprime la puissance de la technique du bois courbé. Chez Moooi, elle présentait en juin un fauteuil au sein de l’exposition « A life extraordinary », Salone dei Tessuti, via S. Gregorio, dans un focus spécial sur la créativité associée à la technologie. C’est avec le Palazzo Avino et sa rénovation qu’elle s’est faite remarquer poussant ses recherches sur Ravello, la côte amalfitaine et ses villas aux jardins merveilleux comme la Villa Cimbrone et la Villa Rufolo. Le Palazzo Avino, propriété de la famille Avino se devait de devenir un objet de désir, en haut de ruelles pavées et accidentées. L’Hôtel apparait comme un mirage au milieu d’oliviers, de citronniers et d’orangers en terrasse. La vue imprenable sur la mer Tyrrhénienne doit se mériter et les détails de l’architecture mauresque se révéler dans des matériaux nacrés qui font référence à la flore environnante.
Fauteuil Aldora, design Cristina Celestino pour Moooi
Ses topiaires pour Fornacebrioni font des accessoires idéaux pour ses rénovations. Ses boîtes et banquettes-canapés en rotin pour Maison Matisse, ses marbres pour Margraf créent des ambiance aigue-marine, sable et corail aux accents roses, moka ou onyx, des effets de bois patinés, des céramiques craquelées, des miroirs aux effets vieillis raffinés avec insertion de laiton brossé. Coton et lin sont proposés dans des dimensions XXXL avec des motifs surdimensionnés. Ses têtes de lits monochromes (Pianca) et ses tapis au grain soyeux (CC Tapis) conviennent même aux espaces les plus brutalistes des Dolomites. Élue Designer de l’Année 2022 sur Maison & Objet, elle prépare une surprise… À suivre.



De retour à Villepinte du 8 au 12 septembre, Maison & Objet a décidé de centrer sa seconde édition annuelle autour du thème du méta-sensible.
Avec 2 182 exposants attendus, Maison & Objet tend à créer un choc d’expériences qui oscilleront entre réalité et virtuel. « En 2020, nous avons tous été en mode résistance, en 2021, en mode résilience. 2022 marque une volonté de renaissance », témoignait à ce sujet Vincent Grégoire, directeur consumer trends & insights chez NellyRodi, et instigateur du thème.
Cristina Celestino, designeuse de l’année à M & O
Enfant, l’Italienne Cristina Celestino s’intéressait aux dessins de couleur et aux jeux créatifs mais sans plus. Aujourd’hui, elle juxtapose des matériaux remarquables pour des expériences tactiles exceptionnelles.


Future on Stage : un tremplin consacré aux jeunes entreprises du design
Grande nouveauté, le tremplin Future on Stage veut faire profiter de l’écosystème du salon aux jeunes entreprises qui font avancer le secteur du design, de la décoration et de l’art de vivre. Une occasion non négligeable de gagner en visibilité.
Les Rising Talents seront hollandais
Dans le cadre du programme Rising Talent Awards, six designers et un artisan d’art des Pays-Bas ont été sélectionnés, et leur travail sera présenté par l’Atelier néerlandais. Le mélange d’un héritage cosmopolite, moderne et poétique et d’une vision plus critique de notre système de consommation.

23 talks organisés en live
Cette année encore, le salon Maison & Objet sera l’occasion d’ouvrir les débats sur divers sujets. Pas moins de 23 talks sont attendus, abordant des thèmes liés au mobilier, aux matériaux, aux processus de création, aux NFT, aux espaces de travail, au design culinaire et bien plus encore…

Du 5 au 11 septembre, la Stockholm Design Week fait son grand retour dans la capitale suédoise après deux ans d’absence. Au cours de cette semaine, plus d’une cinquantaine d’entreprises de mobiliers et d’éclairage présenteront leurs nouveaux produits, en même temps que des expositions dédiées design seront organisées dans toute la capitale.
« Après deux ans et demi de silence, Stockholm peut à nouveau présenter des événements de design de classe mondiale. Durant la semaine, de jeunes designers et de jeunes marques se présenteront aux côtés de sociétés de design et de mobilier bien établies », déclarait en juin Hanna Nova Beatrice, chef de projet pour la Stockholm Design Week. Cette nouvelle édition sera ainsi l’occasion de découvrir des expositions présentées dans des studios de design, des galeries et des salles d’exposition de Stockholm.
Parmi la cinquantaine d’entreprises participantes cette année, on peut citer Astrid, Bemz, Bolon, Blå Station, Fogia, Gemla, Massproductions, Montana, Noon, Occhio, Offecct, Stolab, Svenskt Tenn, Verk et Vitra, entre autres. « Le moment est venu pour Stockholm de rassembler l’industrie du design de meubles et de consolider une fois de plus notre position en tant que capitale du design forte et innovante, attirant des entreprises de design suédoises et internationales », ajoutait Hanna Nova Beatrice.
Nouveauté : une application interactive pour mieux se repérer
Pour cette édition exceptionnellement organisée en septembre – l’évènement ayant normalement lieu en février en même temps que la Stockholm Furniture & Light Fair -, l’encadrement de la Stockholm Design Week sera cette année renforcé par la création d’une application interactive. Celle-ci répertoriera toutes les entreprises participantes ainsi que les expositions, les salles d’exposition et les événements organisés dans la ville.

Du 9 au 12 septembre, Intramuros prend ses quartiers au cœur de la Paris Factory, en investissant cette année deux lieux : l’Espace Commines et l’Espace Froissart.


À l’Espace Commines, Intramuros propose son traditionnel Café. Un lieu de rencontres où se détendre, tenir ses rendez-vous, se restaurer et assister aux talks Paris Design Week x Intramuros (lire le programme ci-après). En partenariat avec Aka Green et Vitra, cet espace végétalisé sera aussi l’occasion de découvrir les nouvelles rééditions colorées de la collection Jean Prouvé que la maison suisse vient tout juste de ressortir.
Adresse : 17, rue Commines 75003 Paris
À l’espace Froissart, Ia rédaction vous invite à découvrir une sélection de jeunes créateurs, avec notamment la participation de résidents des Ateliers de Paris ou de créateurs labellisés « Fabriqué à Paris », d’Axel Chay, de 13Desserts, de Ciluzio par AAMA Design, de la Maison Martin Morel, ainsi que les prototypes et recherches réalisés par Thomas Delagarde et Léna Micheli, en partenariat avec Adagio et Serge Ferrari, dans le cadre du concours Camondo. Dans un espace de lecture réalisé en partenariat avec le Mobilier national, les visiteurs pourront consulter les derniers numéros d’« Intramuros » et écouter les premiers épisodes de notre série de podcasts co-créée avec Bang & Olufsen.
Adresse : 7, rue Froissart 75003 Paris
Talks Intramuros x Paris Design Week
Pour les derniers ajustements du programme, veuillez consulter les sites Intramuros.fr et www.maison-objet.com/paris-design-week
Jeudi 8 septembre
17h-17h50
Au croisement des métiers d’art et du design, innover et valoriser le geste
À l’occasion des dix ans du mouvement Slow Made et de l’Année du verre, retour sur le rapport au geste, à la matière et à la démarche de design. Comment le design met-il au défi les savoir-faire, et vice versa ? Comment le retour au geste interroge-t-il la notion même de production, de commande ?
Avec Marc Bayard, responsable scientifique au Mobilier national et cofondateur du Slow Made, et Jean-Baptiste Sibertin-Blanc, designer, Marva Griffin, directrice Salone Satellite (en vidéo)


18h-18h50
Quel avenir pour les jeunes designers ?
Quels sont les nouveaux parcours de designers ? Comment intégrer le marché ? Quelles possibilités pour faire se rencontrer l’offre et la demande ? Quelles sont les difficultés au sortir du diplôme et quels tremplins ou passerelles sont à disposition ?
Avec Silvia Dore, présidente de l’AFD, Pathum Bila Deroussy, fondateur de Design Link, et Emily Marant, fondatrice de French Cliché (en visioconférence)



Vendredi 9 septembre
17-17h50
Le bois, tendance ou intemporel ?
Bois tourné, bois massif, conjugaison de matières… Les collections présentes sur le marché traduisent un intérêt des consommateurs pour cette matière noble, revalorisée aussi par les possibilités techniques de la travailler. Focus sur l’hinoki, un bois sacré japonais facile à travailler et très sensoriel.
Avec Gregory Lacoua, designer pour les Éditions Souchet, Taro Okabe, architecte et et Eñaut Jolimon de Haradener, PDG d’Alki.

18h-18h50
L’expérience client dans le virtuel
Entre site, développement d’applis et, aujourd’hui, incursion dans le métaverse, l’expérience client virtuelle est une pratique à part entière prise en compte dans le retail. Comment analyser le comportement client pour mieux créer de l’émotion ? Comment rendre un univers méta-sensible et attractif ? Et quels sont les impacts écologiques du développement de ce marché parallèle ?
Avec Johanna Rowe Calvi, UX designeuse, Sandra Gasmi, fondatrice de Demain !, et Anne Asensio, vice-présidente de Design Expérience Dassault Systèmes



Samedi 10 septembre
16h-16h50
Le Japon, terre d’inspiration
La Villa Kujoyama vient d’avoir 30 ans. Une vingtaine de designers ont expérimenté des résidences entre ses murs lors d’un séjour qui a interrogé leurs pratiques tout autant que celles locales. Depuis, d’autres programmes de coopération ont été développés. Et si, dans sa relation à l’artisanat et à la matière, le Japon était une source d’inspiration pour une transition vers la contemporanéité ?
Avec Hedwige Gronier, responsable du mécénat culturel de la Fondation Bettencourt-Schueller, Lauriane Duriez, directrice des Ateliers de Paris, Elsa Pochat, designeuse, et Sumiko Oé-Gottini, consultante.



17-17h50
Rééditer : faire revivre ou réinventer
Rééditer des collections nécessite des adaptations constantes que les clients ne perçoivent pas, attendant de l’icône ciblée qu’elle soit également fonctionnelle. Un pari pour l’équipe design intégrée. Comment choisit-on une réédition ? Entre patrimoine et lutte contre l’obsolescence programmée, un partage d’expériences et de points de vue.
Avec Karin Gintz, responsable Vitra France, Jacques Barsac (rééditions Charlotte Perriand chez Cassina), Jason Brackenbury, directeur France FLOS, Marie-Line Salançon, MyDesign
18h-18h50
Art & design, les synergies possibles
Dans les programmes internationaux, les galeries récentes et les fondations, le design devient un secteur considéré à part entière et rejoint les autres disciplines artistiques dans des croisements croissants. Une voie montrée par d’autres pays ?
Avec Béatrice Masi, directrice de Spaceless Gallery, Olivier Ibanez, directeur de la communication de la Fondation Carmignac, Gaëtan Bruel, directeur de la Villa Albertine (en visio conférence), et Clélie Debehault, cofondatrice de Collectible à Bruxelles.




Dimanche 11 septembre
15h
Carte blanche à Women in Design
Durant un an, Women in Design a mené une enquête minutieuse pour rechercher 52 designeuses au parcours emblématique, connues ou non. Avec leurs clients, intégrées en agence, en entreprise, dans l’industrie, elles font bouger les lignes internes en promouvant une démarche design inclusive. Dès septembre, le collectif dévoilera un profil par semaine. Retour sur cette enquête avec des membres de ce groupe.
16h-16h50
Villes invisibles, vers une poétique de la donnée ?
Un nouveau paysage urbain se dessine : avec l’apparition de caméras intelligentes, de dispositifs de reconnaissance sonore ou encore de détecteurs de particules… nous assistons à une massification de la collecte de données présentes dans notre environnement. Comment offrir plus de transparence autour de la collecte des données urbaines ? Et si de nouvelles interactions humains-données étaient possibles ? Et si ce matériau qu’est la donnée prenait forme pour servir la poétique des villes et l’intérêt des citoyens ? Il s’agit le temps d’une table ronde de s’interroger sur une expérience sensible de la ville : incarner la donnée pour la rendre visible, palpable, auditive, olfactive… accessible, et démocratique. Un talk organisé et modéré par Anne-Marie Sargueil, Présidente de l’Institut Français du Design.
Avec Nouredine Azzouk, Président de Nation Numérique, conseiller numérique à l’Assemblée nationale, Johanna Rowe Calvi, UX designeuse, Chafik Gasmi, Architecte et designer, Chafik Studio, Claire Tréfoux, Head of design et Co-fondatrice du Design Lab Thales





Pour la 60e édition du Salone Del Mobile à Milan du 7 au 12 juin, l’espagnol GAN présente quatre nouvelles collection ainsi que son nouveau programme de personnalisation intitulé « GAN Custom ».
La marque de tapisserie GAN est née en 2004 de la collaboration du président du groupe Gandia Blasco Group, José Gandía-Blasco, avec Mapi Millet, une amie de longue date. Ensemble, ils ont lancé et construit l’identité de GAN. Mapi Millet est en charge de la sélection des designers avec lesquels ils collaborent, créant ainsi l’essence même de la marque. Elle est également en charge d’introduire le concept GAN SPACES, qui permet de faire évoluer les tapis en développant, en accord avec leurs designs, des systèmes modulaires et des accessoires qui définissent des espaces complets à vivre.
Quatre nouvelles collections présentées
À l’occasion du salon de Milan, GAN propose de découvrir quatre nouvelles collections : Goz, Plastic Rivers, Reversible et The Crochet Collection.
La première collection, Goz, a été imaginée par Kengo Kum. Il s’agit d’une collection de tapis en laine et en bois de teck, à travers laquelle le designer montre une vision de l’artisanat à l’écoute des matériaux. La seconde, Plastic Rivers, est une série de quatre tapis conçu par Álvaro Catalán de Ocón et réalisés à la main avec des fibres de plastique 100% recyclées.


Reversible, crée par Charlotte Lancelot est une collection qui n’a ni devant ni derrière : ses tapis et ottomans peuvent changer d’apparence et de texture d’un simple tour, avec un côté laine pendant les mois d’hiver et un côté coton et lin pendant les mois chauds. Enfin, la dernière collection présentée, The crochet collection, par Clara von Zweigbergk est une série de quatre dessins contemporains dans lesquels la couleur contribue à mettre en valeur les immenses possibilités du crochet dans le monde de la décoration.

GAM custom, nouveau programme de personnalisation
Nouveau programme de personnalisation lancée par la marque, GAM Custom permet aux tapis, coussins et poufs de s’adapter à tout espace – intérieur ou extérieur – et à tout style, en offrant des options pratiquement illimitées en termes de couleur, de taille, de technique et de forme. Le programme propose trois types de personnalisation : Solutions sur mesures, Catalogue personnalisé et Contract Studio, qui permet de réaliser tout type de projet, adapté au contractuel et au résidentiel.

GAN
Salone del Mobile
Hall 20, Booth B01/C06
7-12 Juin 2022

Le 23 juin, le festival Design Parade s’est ouvert à Toulon avec les expositions d’architecture d’intérieur suivies le lendemain par l’inauguration des expositions de design à la villa Noailles à Hyères, un évènement à la fois grand public et pointu. Au total, 20 jeunes talents entraient en concurrence avec des projets de grande qualité. Découvrez les lauréats de cette édition 2022.
Depuis 2006, la villa Noailles accueille la Design Parade, fondée et dirigée par Jean-Pierre Blanc et présidée par Pascale Mussard. Le festival se divise depuis 2016 entre Hyères – pour le design – et Toulon -–pour l’architecture d’intérieur. Il a pour mission de mettre à l’honneur 20 jeunes créateurs, en leur offrant une vitrine ainsi qu’un accompagnement complet pour la réalisation de leur présentation. Dans chaque section, un jury professionnel récompense des lauréats dans des prix rendus possible grâce à une dizaine de partenariats qualitatifs (comme le Mobilier national, la fondation Carmignac ou encore la manufacture de Sèvres, Chanel…) Les expositions sont ouvertes au public jusqu’au 4 septembre pour celles de Hyères et jusqu’au 30 octobre 2022 pour celles de Toulon. Cette année, le jury de Toulon était présidé par Rodolphe Parente – également invité d’honneur – et retenu pour son style percutant et glamour. Quant à Hyères, le choix s’est porté sur Ineke Hans et son design et sa recherche d’économie de matière.
Design Parade Hyères 2022
Grand Prix du jury : Claire Pondard & Léa Pereyre
Le projet Anima II, réalisé par Claire Pondard & Léa Pereyre a remporté le Grand prix du jury ainsi que le Prix du public de la ville de Hyères pour leur recherche alliant matériau et robotique : Anima II sont des formes mouvantes, qui réagissent à la présence humaine grâce à des capteurs de mouvements : dans un esprit de créatures abyssales, des « simples » feuilles de plastique en 2D se transforment en formes organiques qui montent, descendent et s’étendent.
Ce Grand Prix du Jury de la Design Parade Hyères dote le duo d’une résidence de recherche d’un an à Sèvres, de la participation au concours en 2023 en tant que membre du jury accompagnée d’une exposition personnelle à la villa Noailles ainsi qu’un séjour de recherche d’un an au Centre international de recherche sur le verre et les arts plastiques de Marseille (Cirva) afin de réaliser un vase en trois exemplaires.


La Mention spéciale du jury pour Stéven Coëffic
Stéven Coëffic avec son projet « Un moment de distraction fonctionnelle » et ses objets colorés majoritairement réalisés en céramique et en verre reçoit la Mention spéciale du jury. Par sa série de neuf objets, le designer joue avec les codes d’ouverture et de fermeture, les redéfinissant : le coffre s’ouvre grâce à un point de connexion, le lampadaire s’allume par la superposition de deux objets … La démarche design se veut intemporelle avec ses objets qui ne nécessitent pas d’électronique et ses formes simplifiées.
Un prix fruit de l’association d’American Vintage avec le festival qui offre à Stéven Coëffic une dotation pour créer une pièce en collaboration avec eux.

Design Parade Toulon 2022
Madeleine Oltra & Angelo de Taisne : consacrés par 4 prix
Le duo a fait une prestation fracassante à la Design Parade Toulon 2022 avec Sardine Sardine en remportant pas moins de 4 prix avec le Prix Chanel, le Prix Van Cleef et Arpels, le Prix Carmignac et le Prix du jury. Sardine Sardine nous plonge dans sa tente en toile aux couleurs chaleureuses et dorées. Entre la Ricorée, les figues sur la table, le lit de camp et la bouilloire frémissante, ce projet offre une immersion complète appelant à l’aventure. Le duo a dessiné les différentes pièces de mobilier, a su décliner des fauteuils et des lits d’appoints les codes du matériel de camping (matériau, technique) et a repris dans les coutures des revêtements des matelas gonflables. La « tente XXL » est entièrement démontable et transportable sur un toit de voiture équipé. Les deux jeunes designers se sont ingéniés à détourner des matériaux (tapis de sol) pour mieux revisiter les objets du quotidien dans un principe ergonomique.
Créé en 2019, le Prix Visual Merchandising décerné par Chanel permettra au duo de réaliser un projet de création à hauteur de 20 000€. Ce dernier sera exposé lors de la Design Parade Toulon 2023. Quant au Grand prix Van Cleef & Arpels, il dote les gagnants d’une bourse de 5 000€. Nouveautés 2022 : un accompagnement en conseil en image et relations presse par l’agence David Giroire Communication est proposé pendant un an ainsi qu’une possibilité de collaborer avec Delisle pour créer une pièce d’une valeur de 10 000€. Sans oublier le développement d’un projet créatif avec Codimat Collection, projet ayant vocation à rentrer dans les collections de la maison. Enfin, 2022 marque également l’arrivée de la Dotation de la fondation Carmignac qui récompense le duo avec une participation au concours en tant que membre du jury, une exposition personnelle à Toulon à la Design Parade Toulon 2023 et une invitation dans une résidence à créer un objet faisant le lien avec la philosophie du lieu.




Paul Bonlarron, Prix du Mobilier national à Toulon
C’est dans la matière molle que Paul Bonlarron trouve son inspiration et pense sa toilette aux coquillages comme une coquille habitable, mêlant miroir de nacre, fresque rocailleuse et motifs marins sur les pas des rocailleurs méditerranéens du XVIIe siècle.
Ce Prix du Mobilier national lui offre alors l’occasion de développer un projet créatif avec son l’Atelier de Recherche et de Création (ARC). L’institution – qui met en avant le design contemporain – permettra à Paul Bonlarron de présenter en 2023 son prototype au cours d’une exposition scénographiée par lui.
Prix du public de la ville de Toulon pour Marthe Simon
L’oursinade remporte le Prix du public de la ville de Toulon pour son intérieur évoquant l’oursin avec ses motifs inspirés de la villa Kérylos.


Du 14 au 19 juin 2022, la Messeplatz de Bâle accueillait la 16ème édition de Design Miami/ Basel sur le thème « The Golden Age : Rooted in the Past ». L’occasion pour la nouvelle directrice artistique de la manifestation, Maria Cristina Didero, de nous présenter les nouveautés.
Cette 16e édition de Design Miami/ Basel permettait les expositions de 34 des plus grandes galeries du monde, parmi lesquelles la Friedman Benda new-yorkaise, la parisienne Galerie Meubles et Lumières ou encore la BABS Art Gallery de Milan. Par ailleurs, 17 expositions Curios – c’est-à-dire une plateforme invitant les designers, conservateurs, innovateur et galeries à présenter des cabinets de curiosités tout au long de la foire – étaient présentées, telle la Rademakers Gallery et l’installation Altar of Imagination de Kiki van Eijik. Nouveautés également avec la première exposition « Podium » à Bâle, la série inaugurale de projets satellites spéciaux et le cycle de conférences variées.

La présentation des nouveautés
Inspiré par le thème « The Golden Age », le « Podium » de la foire est une exposition-vente explorant espaces géographiques et chronologiques, comme l’explique Maria Cristina Didero : « Podium devient une plateforme de réflexion sur la manière dont ces pièces peuvent susciter des discussions sur la scène du design d’aujourd’hui. » Ainsi, les pièces modernes se mêlent aux pièces historiques, passant du luminaire de Faye Toogood à la chaise Capricone de Vladimir Kagan. Une sélection que Maria Cristina Didero décrit par « La sélection des pièces repose sur les émotions qu’elles peuvent transmettre, elles ne sont pas liées les unes aux autres, mais elles sont ici parce que chacune d’entre elles est très importante et franche. Je vois beaucoup d’émotion et de sensibilité dans ces objets. » Visibles à la fois sous forme physique et en ligne, elles peuvent être achetées tout au long de l’évènement.

Notons par ailleurs le Special Satellite Projects, marquée par Pulse Topology, l’installation du Mexicano-Canadien Rafael Lozano-Hemmer. Ses 6000 ampoules forment une expérience immersive avec les capteurs de pouls réalisant un enregistrement des battements du cœur des visiteurs, ajoutant le pouls de chaque nouveau visiteur au rythme de la lumière. Autres découvertes avec les porcelaines de Diego Cibelli, Méditation en cas d’urgence, et les meubles inspirés par la nature de Joseph Walsh Studio.

Enfin, un cycle de conférences, numériques ou en personne, ont eu lieu autour de la nature même du design. Le futur du design ? La montée des NFT ? La popularité des designs des années 1980 ? Autant de thèmes éclectiques qui ont pu être abordés sous l’organisation de Maria Cristina Didero.
Les galeries mises à l’honneur
Quatre galeries ont été particulièrement remarquées. La hollandaise Morentz a reçu le Prix pour la meilleure galerie avec son installation mélangeant les oeuvres rares en célébrant « le meilleur du design international du milieu du siècle, unissant intuitivement les expressions nordiques, italiennes, américaines et brésiliennes » pour reprendre les mots du conseiller Simon Andrews.

Quant au Prix du meilleur Curio, il revient à la Faina Gallery avec sa designer d’origine ukrainienne Victoria Yakusha et sa tapisserie de deux mètres symbolisant le lien indéfectible des Ukrainiens à leur sol.

Récompense également pour la Galerie Meubles et Lumières qui reçoit le Prix du meilleur objet historique grâce à l’ensemble de mobilier de bureau signé Pierre Poutout et rappelant les années 1970.

La Galerie Maria Wettergren n’est pas en reste puisqu’elle obtient le Prix du meilleur objet contemporain pour Planet de la danoise Astrid Krogh que résume l’architecte Lee Mindel par « Faite de feuilles d’or, d’argent, de platine, d’aluminium et de fibres optiques – avec son flux de lumière en mouvement et ses diverses surfaces vibrantes – Planet d’Astrid Krogh est un festin pour les yeux ».


B(u)y Design est un projet crée dans le but de faire valoir l’excellence du design italien et particulièrement toscan, en favorisant les échanges entre entreprises et opérateurs du design de renommée internationale.
B(u)y Design est un événement inspiré du recueil Décaméron écrit par GiovanniBoccaccio, dont le message principal était de construire un avenir différent et un nouveau modèle de société basé sur une prise de conscience du présent et du passé. Organisé à la fois virtuellement et physiquement, ce rendez-vous vise à l’internationalisation du design toscan, à travers l’organisation de rencontres entre une centaine d’entreprises et opérateurs internationaux.
De fait, pendant plus d’un an, B(u)y Design sera la terre d’accueil d’échanges entre ces entreprises et les plus de 80 opérateurs professionnels du design (architectes, designers…), sélectionnés au niveau international, et venus d’une quinzaine de pays différents. Une organisation découpée en six actions de réception, qui oscillera entre rencontres B2B et visites d’entreprises. Focus sur huit entreprises participantes.
My Home Collection, repenser l’ameublement à travers des histoires
Créée en 2015, entre Florence et Sienne, au croisement de savoir-faire artisanaux tels que la menuiserie, la couture et le traitement du cuir, MyHome Collection veut repenser la manière de meubler les espaces. Les produits de cette entreprise italienne racontent une histoire, à la fois au travers de son savoir-faire artisanal qui est au cœur de son processus de production, accentué par une histoire culturelle forte, puisque tous les produits sont de fabrication 100 % italienne, en accord avec les traditions. Parmi les produits emblématiques, on peut citer par exemple la table Aronte du designer Giulio Iacchetti qui s’est concentré sur le design articulé de la structure en croix ou encore le tabouret Baba de Serena Confalonieri, un modèle inspiré de la mode.


Alivar, l’expert ameublement pour le salon
L’entreprise italienne Alivar créer des pièces au design uniques et iconiques, avec un réel savoir-faire artisanal, puisque toutes les pièces sont sublimées par des artisans toscans depuis plusieurs générations. Parmi les nouveautés 2022, on peut citer le canapé Edward, le buffet Shake et le fauteuil Zoe, tous designés par l’architecte Giuseppe Bavus.

Tosconova, entre savoir-faire et techniques de pointe industrielles
Tosconova est une entreprise de mobilier aux inspirations venues de Florence créée en 1963 par Giovanni Michelacci. Une entreprise qui met en dialogue un savoir-faire artisanal fort avec des techniques de pointe en matière de design et d’industrie. Spécialiste de l’aménagement des espaces de luxe, les projets de Tosconova allient à la fois technique et créativité, sans pour autant en oublier ses valeurs fortement basées sur l’éthique. En effet, l’entreprise accorde une importance dans le choix de ses matières premières utilisées qui sont respectueuses de l’environnement puisque non-toxiques et durables dans le temps. Aussi, l’entreprise met l’accent sur le bien-être, en créant un environnement de travail sûr et attrayant. Pour sa collection 2021-2022, parmi les nouveautés figurent les canapés Lanai et Moritz, le tabouret Forty Canaletto ou encore la table de nuit Brass.

Exenia, et la lumière LED fut
Fondée en 2010, Exenia est une entreprise appartenant au groupe Lumenpulse. Elle est productrice d’appareils d’éclairage pour tout type d’espace, indoor ou outdoor, et se spécialise notamment dans la production de luminaires intérieurs à LED, adaptés à tout type d’intérieur (showroom, centres commerciaux, résidentiels…). Les produits proposés sont de divers formes, allant de la suspension classique avec le modèle Naboo aux appliques murales Rock ou encore les projecteurs Revo présentés en « famille ». On retrouve également des lampadaires, des encastrés, systèmes ou luminaires pour pistes. Une entreprise encore en plein essor dont la culture entrepreneuriale est solidement fondée sur des principes de collaboration, de transparence, de qualité, de recherche, d’innovation et de durabilité.

Opinion Ciatti, la maison aux 70 ans d’histoire
Première entreprise italienne à avoir crée des meubles pour téléviseurs, Opinion Ciatti est fondée en 1950 sous l’impulsion, ou plutôt l’intuition, de Rolando Ciatti alors grand curieux et observateur des changements du monde de l’époque. Une institution « visionnaire » qui se présentera lors du salon du meuble de Milan dans les années 1980 avec une collection aux concepts bien à elle. Au fil des années, les membres de la famille Ciatti s’allient à Gianni Pareschi ou encore Bruno Rainaldi pour imaginer des collections nouvelles, si ce n’est iconiques, à l’instar de la bibliothèque autoportante Ptolomeo, véritable bestseller de la maison. En 2006, Lapo Ciatti rejoint l’entreprise pour en devenir le PDG, en mettant un accent fort sur l’aspect design puisque celui-ci est titulaire d’une formation en design industriel. À ses cotés, Bruno Rainaldi devient directeur artistique. En 2022, il présentait à l’occasion du salon du Meuble de Milan, la collection de tables basses Koji, caractérisée par sa flexibilité et sa polyvalence.

New Design Porte, entreprise toscane et familiale
New Design Porte, située à Monteriggioni, entre Sienne et Florence, est une entreprise spécialisée dans le design de portes, portails, planchers en bois, boiseries, walk-in armoires, cuisines et compléments d’ameublement. Institution familiale, New Design Porte a été créée en 1996 par Lorenzo et Cinzia Cortigiani, des entrepreneurs qui avaient déjà une expérience notable dans le domaine de l’ameublement et du mobilier. Le couple fondateur sera ensuite renforcé par l’arrivée de leur fils ainé Niccolò et de leur fille Marta quelque temps plus tard. Ils proposent ainsi des modèles classiques, modernes ou contemporains, déclinables selon les envies et besoins.


Marioni, les passionnés de céramique florentins depuis trois générations
Depuis trois générations, l’entreprise familiale Marioni lancée en 1966 à Florence, propose des collections liées à la créativité et au travail manuel. Avec la céramique comme matériau de prédilection et point de départ de nombreuses de leur collection, ils proposent des pièces aux couleurs, lignes et finitions choisies avec minutie. En 2022, ils participent à de divers salons notables durant lesquels ils ont présenté leur nouvelle collection intitulée Notorious Collection designée entre autres par Piero Angelo Orecchioni et Studio 63. Ainsi, le salon du meuble de Milan a été l’occasion de découvrir le canapé Mythos et le vase Thorn. Un peu plus tôt en mars, ils présentaient à Maison et Objet quatre autres pièces : le canapé et fauteuil Baia, les tables d’appoint Cyl, Snake, Kelly et Edith, les luminaires Palm ainsi que le fauteuil Joan.


SoftHouse, l’entreprise des soeurs Torri
La société Softhouse a été fondée en 1990 par les soeurs Laura et Mariella Torri. Au fil des années, la marque s’est forgé une identité forte à la fois grâce à son approche singulière des formes et des matériaux et son interprétation rigoureuse des couleurs, mais également ainsi à travers sa grande participation féminine pour la création des collections. En effet, en plus d’avoir été fondée et dirigée par deux femmes, la plupart des personnes travaillant chez Softhouse sont féminines.

Softhouse propose ainsi des produits sophistiqués mêlant un certain sens du détail et des lignes intéressantes, en témoignent les canapés Cipria et Duna. En parallèle, l’entreprise participe également à la conception de divers hôtels, en Italie et à l’international.

Après une quatrième édition 2021 en ligne, le salon Collectible accueillant la crème du design d’exception et émergent international, a fait son grand retour entre le 20 et le 22 mai dernier, à l’espace Vanderborght. Focus sur une dizaine de pièces, maisons d’éditions, créateurs ou galeries qui font désormais de ce rendez-vous annuel, un immanquable du secteur.
Depuis 2018, les deux fondatrices Clélie Debehault et Liv Vaisberg œuvrent à faire de Collectible, une plateforme valorisant la création design de collection, à travers des créateurs reconnus ou en devenir. « Collectible, c’est plus qu’un salon, c’est une communauté d’acteurs qui se retrouve dans une sorte de Summer Camp », souligne Liv Vaisberg. Cette année, plus de 100 participants internationaux – galeries, studios design, institutions ou maisons de renom – ont participé à l’édition placée sous le signe du renouveau. En effet, l’évènement s’est doté d’une nouvelle section The Editors, regroupant les maisons d’édition prospectives et de niche, à côté de Main, section dédiée au design représenté en galeries et Bespoke, privilégiant matériaux nobles, rares et savoir-faire artisanaux revus par des designers indépendants. Quant à Curated, consacrée aux designers et studios émergents ou indépendants, elle a été conçue cette année par le collectionneur et curateur design Berry Dijkstra qui a imaginé Escapism, une exposition repensant les formes et les matériaux. « Je souhaitais inviter le public à voyager hors de la réalité et le transporter dans un monde éthéré, utopique, fantaisiste, à travers les formes et les objets », relève encore le commissaire hollandais. Dans ce contexte réjouissant, florilège de quelques pièces ou créateurs remarqués.
Section Main
Sur le stand de la galerie belge Maniera, éditant des objets aux confins de l’architecture, du design et de l’art, le designer autrichien Lukas Gschwandtner présente une chaise qui s’appréhende comme un vêtement de cuir, avec une longue écharpe à franges, modulable. Issu du monde de la couture, il s’intéresse au problème d’échelle, au corps, et étudie particulièrement la façon dont un meuble va s’approprier le langage corporel. Une vision du siège à la fois luxueuse et humaine, à travers des formes rappelant des accessoires que l’on porte très fréquemment sur soi.

La galerie barcelonaise présente entre autres pièces Game of synchronocity de StudioPepe, agence de design et d’architecture milanaise, dont les œuvres, souvent poétiques, ont une identité iconographique forte. Cette table s’inspire de la philosophie de Carl Gustav Jung, défendant l’existence de connexions cachées entre des phénomènes non reliés entre eux. En premier lieu, son usager pense à une idée, une question ou un fait personnel. Puis, il fait rouler deux fois une petite bille de métal qui va s’arrêter sur une partie du plateau où est gravée une pensée, telle une réponse à son interrogation. Des réponses qui peuvent être parfois contradictoires. Un objet esthétique, ludique et philosophique !

Le stand de la galerie Maria Karlova d’Amsterdam figure parmi ceux qui ont été les plus remarqués pour ses pièces s’intéressant à la valeur des matériaux et l’esthétique pure des formes. Connu pour son travail à partir de cartons et matériaux de rebut, le créateur tchèque Vadim Kibardin présente pour la première fois Black Mirror, nouvelle collection capsule comprenant une chaise et une table de coiffeuse conçus à partir de papier récupéré. Ses objets aux design organique et coloris noir profond, explorent donc la pratique du réemploi et contribuent à la mise en place d’une économie circulaire. Jesse Visser Designprojects est une agence hollandaise de design, spécialisée dans les meubles et luminaires sollicitant de nombreux sens. Aussi sobre que poétique, la pièce Beacon of Light se compose d’une sphère lumineuse en verre sablé, reliée à une pierre – une roche unique, créée par la nature – par une corde suspendue à une poulie. Evoque-t-elle ce fragile point d’équilibre à atteindre dans notre monde incertain ? En utilisant en partie des matériaux essentiels, bruts, naturels, Beacon of Light met en avant le riche éventail de matières, prêtes à être utilisées, que la
nature met à la disposition de l’homme, et stimule la sérénité du spectateur.

Pour créer le collectif Objects with Narratives, deux jeunes entrepreneurs-designers bruxellois se sont inspirés du peintre surréaliste René Magritte. « Pour lui, la peinture était […] un moyen de raconter des histoires fascinantes, comme l’est pour nous le design de collection, explique le collectif. Comme le suggère le mot « surréel », les œuvres vont au-delà de leur réalité formelle et exigent une seconde lecture […]. » Sur le stand, deux environnements – l’un nocturne et organique, aux couleurs bleues et roses, l’autre plus lumineux et rayonnant, aux couleurs rouge et bronze – se font face. « Deux espaces uniques qui se stimulent et finissent par se fondre en une seule expérience surréaliste. » Parmi les pièces, entre autres de Supertoys Supertoys, Laurids Gallée, Pietro Franceschini, Sabourin Costes, celle du créateur allemand Lukas Cober évoque la force de l’océan. New Wave Side Table Liquid déploie ses lignes oblongues réalisées à partir de résine coulée et sculptée, afin d’obtenir sa forme définitive polie, toute en transparence.

Section Bespoke
Le jeune créateur français Leo Orta imagine des « œuvres d’art fonctionnelles », aux formes hybrides rappelant étrangement celles des humains et des végétaux et quelque peu surréalistes. Son ensemble est composé d’une table basse à deux plateaux et de deux chaises en fibre de verre, aux couleurs acidulées. « Le titre de cet ensemble est inspiré des propos du psychiatre Serge Tisseron dans son livre « Le jour où mon robot m’aimera », explique-t-il. Celui-ci évoque nos relations avec les machines, les robots et l‘intelligence artificielle. Avec certains objets, nous créons des liens affectifs. […] Grâce à ces liens, certains meubles nous permettent de ne pas avoir à rentrer dans une « surconsommation » du produit. »


Créé en 2022, le bureau Heim + Viladrich est né de l’association de Lauriane Heim et Johan Viladrich, créateurs hollandais au design sensuel, direct et sans compromis. Pour leur première participation à une foire, ils présentent AIRE 75, ensemble d’objets et meubles s’inspirant d’une aire d’autoroute. « Ces lieux toujours différents et pourtant toujours identiques nous ont inspirés sept œuvres, explique Lauriane Heim. Ayant récemment déménagé de Rotterdam à Montpellier, nous avons décidé de rendre hommage aux objets peu glorieux rencontrés le long de l’A75, pour rejoindre le sud de la France. Les matériaux et dimensions des tables de pique-nique, cendriers et bancs ont été balayés, étirés et transformés, afin de générer des pièces familières tout autant qu’inattendues. » Des objets souvent d’une seule matière, affichant joints et structures. A noter, leur miroir en inox brut, travaillé de manière à rappeler l’image de la buée dans les voitures…


L’atelier anversois de taille de pierre Studio DO, fondé par Dana Seachugan, créatrice de bijoux et l’artiste Octave Vandeweghe, analyse le rôle matériel et culturel des gemmes. Leur collection Gemma ex Lapide démontre la force du minéral utilisé comme matériau fondamental et comme support pour leurs multiples parures… Intervenant de manière quasi minimaliste sur la pierre, ils en extraient la forme traditionnelle liée au bijou et à sa fonction. Une vision délicate et innovante de la gemme, comme de la valeur d’usage de l’objet, mettant en exergue la simplicité et le caractère essentiel du matériau-support à exposer. Studio DO, un bijou à porter, une pierre à exposer !

Section The Editors
Créé en 2019 par le designer Clément Rougelot et le jeune entrepreneur Kevin Dolci, 13Desserts est un label français original et visionnaire. Sur leur stand, le luminaire rouge Venus de Sophia Taillet interpelle par le détournement de la technique de la cive, utilisée pour la création de vitraux contemporains. « Entre surface onduleuse et courbe voluptueuse, Venus est un luminaire en verre soufflé explorant les techniques traditionnelles du verre en fusion, explique-t-elle. En suspension, sa forme organique et gracieuse révèle une légèreté visuelle qui illumine l’espace. » En outre, Venus interroge l‘usage d’un verre aux antipodes de sa fonction. À tout moment, la cive ainsi courbée, à l’allure étrangement molle, semble basculer de part et d’autre du néon lumineux.


La seconde collection de la maison française Theoreme Editions, Collection 02, réunit des pièces de dix designers tels qu’entre autres, SCMP Design Office, Services Généraux, Adrien Messié, Victoria Wilmotte ou encore Wendy Andreu, ayant collaboré avec des artisans européens. Sur le stand mêlant scénographie aux couleurs pop acidulées et pièces aux lignes pures, souvent géométriques, Maze Mirror de Wendy Andreu est un long miroir conçu par des artisans italiens. Il ressemble à un monolithe minéral, à ceci près qu’il est composé de panneaux de verre fumé et miroirs. Une « sculpture-miroir » qui permet de voir sans être véritablement vu, jouant sur les reflets et les perspectives.

À l’espace Vanderborght, Collectible 2022 a tenu toutes ses promesses, offrant une belle visibilité à un design visionnaire, parfois radical, entre art architecture et design. Et confirmé sa place de choix au sein du Design contemporain et de son marché.

Lors de la Milan Design Week 2022, Cassina présentait sa nouvelle collection éclectique, notamment au travers de ses collaborations et de son nouveau pilier : Cassina Details, centré sur les accessoires.

KALEIDOSCOPE
Couleurs vibrantes et vision new-yorkaise, ce paravent du designer Gaetano Pesce allie technologie (par son mix entre résine polyuréthane et laiton satiné) et poésie en offrant une vue sur les gratte-ciel au soleil couchant. Un processus complexe réalisé à la main.
Tramonto a New York, design Gaetano Pesce, Collection Cassina Details

CONTEMPORAINE
Ce duo créatif, Cassina et Ginori 1735, inaugure une première collection avec sa série de vases de formes différentes. En noir sur blanc, ils s’illustrent par leur décoration « en graffiti » réalisée à la main. Ces vases en porcelaines tirent leur inspiration des archives de la Manufacture Ginori en y ajoutant une interprétation contemporaine.
Post Scriptum Formafantasma, Collection Cassina Details avec Ginori 1735

LES SIXTIES
L’architecte Antonio Citterio conçoit ici un exosquelette complété de coussins rappelant les années 1960 par son design élégant et flexible. Composé de huit modules indépendants, ce canapé s’adapte à son espace de vie, idéal pour les environnements urbains.
Esosoft, design Antonio Citterio, Cassina.

COMPLICITE
Explorant les techniques artisanes du traitement du verre de Murano, la designer Patricia Urquiola associe couleurs vives et treillis de cordons colorés appliqués sur l’extérieur, la « morisa », pour un hommage à Venise.
Sestiere, designer Patricia Urquiola, Collection Cassina Details.

VIRGIL ABLOH
Le showroom de Cassina faisait la part belle à sa collaboration étonnante avec le designer et artiste Virgil Abloh, récemment décédé. Modular imagination est un jeu de modules, dans un esprit Lego révision, qui se transforment à volonté en assise d’appoint, table basse… en fonction des besoins. Les blocs, en biopolymère noir mat et bois recyclé, sont entièrement désassemblables pour être recyclés après utilisation.
Modular imagination, Virgil Abloh pour Cassina

TOUT DENIM
Avec ses courbes incomparables, ce fauteuil est recouvert d’un denim japonais se déclinant en trois coloris : bleu indigo, noir et écru. L’écologie est au coeur de cette édition avec ses matériaux circulaires, sa mousse brevetée à base biologique et biodégradable et son rembourrage en fibres 100% recyclées.
Soriana, designers Afra & Tobia Scarpa, Cassina

OXYMORE
Entre assise moelleuse et rigueur géométrique, cette chaise du designer Michel Anastassiades puise son inspiration du patinage artistique par ses deux fines plaques d’aluminium allant de sa base aux accoudoirs et son minimaliste précis.
Flutz, designer Michel Anastassiades, Cassina

CREATIVITE
Par la finesse de ses panneaux et de leurs supports, ce système du designer Mikal Harrsen permet l’interprétation de tous pour son usage. Déclinable en une large série de matières et de couleurs, ses accessoires (tels que des caissons à tiroir), il s’adapte à chaque espace.
Ghost Wall, designer Mikal Harrsen, Cassina

Pour sa participation à la 60e édition du Salon du meuble de Milan qui s’est tenu du 7 au 12 juin, l’éditeur de mobilier italien Ethimo avait confié sa scénographie au designer Christophe Pillet. Une présentation aux ambiances méditerranéennes qui exposait pour les nouveautés 2022.
A l’occasion du salon du meuble de Milan, Ethimo a fait confiance au designer et architecte d’intérieur français Christophe Pillet pour sa scénographie. Une installation qui présente entre autres une collaboration avec ce dernier, mais également des produits issus de ses collaborations avec Studiopepe, Paola Navone, Marc Sadler, Patrick Norguet ou encore Luca Nichetto.

Une scénographie et une collection « star » signée par Christophe Pillet
Si Christophe Pillet était en charge de la scénographie, Ethimo présentait également deux collections en collaboration avec le designer : Costiera et Baia. Des canapés et fauteuils lounge outdoor nés de la rencontre entre un savoir-faire technique et une sensibilité esthétique, dont les lignes et couleurs sont inspirées de l’univers nautique. Les deux collections comptent plus de vingt éléments et sont combinables entre elles, et permettent de personnaliser différents espaces, avec une importance donnée aux tissus utilisés.


D’autres collaborations notables d’Ethimo mises à l’honneur
Sur ce stand aux ambiances nautiques, on pouvait y retrouver d’autres pièces issues de collaboration avec Ethimo. De fait, étaient également présentés les pots de la collection Bulbi de Studiopepe, les tapis Nodi de Paola Navone, les tables d’appoint de Patrick Norguet ou encore le lampadaire Woody de Marc Sadler. La marque présentait également sa table de repos Bold, issue de sa dernière collection outdoor 2022. Et pour compléter sa collection Venexia, Ethimo proposait également de découvrir une chaise et une table de repas par le designer italien Luca Nichetto.


Pour la Design Week de Milan, Studiopepe a collaboré avec Galerie Philia et présente en exclusivité sa nouvelle collection d’objets design. Des pièces exposées dans le cadre d’une installation intitulée Temenos, à venir découvrir dans un espace de 200 mètres carré, investit spécialement pour l’occasion, dans le quartier de Baranzante.
Agence de design basée à Milan, Studiopepe a été créé en 2006 par Arianna Lelli Mami et Chiara Di Pinto. Fortement axé sur la création et la recherche, Studiopepe met en avant une approche multidisciplinaire englobant à la fois architecture, aménagement d’intérieur, conception de produits et direction créative. Concernant, la Galerie Philia, elle a été fondée en 2015 par deux frères et se donne pour mission d’accompagner de jeunes artistes et designers émergents ou établis, abordant une approche transculturelle marquée et un intérêt certain pour la littérature et la philosophie. Elle possède des agences à Genève, New York et Singapour, et organise des expositions dans ses espaces permanents, mais également dans des lieux originaux à travers le monde, en témoigne la collaboration avec Studiopepe.
Temenos, une installation immersive
Le projet Temenos, monté par Studiopepe et la Galerie Philia est exposé du 6 au 12 juin, dans le cadre de la Milan Design Week et présente des pièces créées en exclusivité pour la galerie. Studiopepe présente ainsi en édition limitée un ensemble de chaises monolithiques, une console, un miroir et une lampe, mais également des objets tels qu’un vase et un chandelier, fruit du travail de recherche du duo de designers qui s’interroge sur la « sémiotique » des objets et la mutation de leur fonction originelle.


Inspirations anthropologiques et de cultures anciennes
Passionnés d’anthropologie et de vestiges de cultures anciennes, Studiopepe et la galerie Philia présentent ainsi des pièces à fortes inspirations archétypales et monuments sacrés, tels que Stonehenge et le dôme du Panthéon. De fait, cet intérêt commun est symbolisé dans l’exposition par une imposante structure cylindrique, érigée au centre de l’exposition, comme un symbole de vie, de nature et du renouvellement cosmique.

Ainsi, chaque pièce de la collection porte le nom des neuf entités archétypales de la cosmogonie égyptienne. Parmi les lots phares de la collection figurent la table basse Tefnut, caractérisée par un plateau légèrement creusé et assemblée de plaques d’onyx brun sur plusieurs niveaux et la lampe en béton Temu. Le duo présente également un ensemble de chaises réalisées en bois brûlé, Geb et Nut, symbole de l’excentricité de Studiopepe. N’en oubliant par leur attachement à l’expérimentation et le mariage de différentes matières, ils présentent également le chandelier Nefti et les vases Seth & Sekhmet, faits en matériaux naturels, à base de mélanges de pierres, et respectueux de l’environnement. « Cette installation, conçue étroitement avec la galerie Philia, explore le concept de sacré dans toute sa complexité anthropologique et historique et les pièces de cette collection sont pleines des symboles que les objets et le mobilier ont endossé à travers l’histoire. » a par ailleurs confié Studiopepe à propos de cette collection.

Une nouvelle collection immersive et inspirée, à venir découvrir Baranzate Ateliers, Via Milano 251 20021 Baranzate, Italie, du 6 au 12 juin pour la Milan Design Week.

Pour sa 11e édition, le salon Satellite qui se tenait cette année au fond du hall 1 et 3 du Parc des Expositions de Rho à Milan, a désigné les trois lauréats de son concours et a choisi de récompenser des projets pour leur côté durable, communicant, interactif et ludique tout en veillant à leur côté essentiel pour la vie des adultes et des enfants dans le futur.
Le premier prix a été décerné au designer nigérian Lani Adeoye pour son projet de canne RemX, un exemple d’artisanat contemporain qui répond parfaitement à la thématique du concours 2022 : Designer pour nos proches dans le futur.

Le second prix revient au Studio Gilles Werbrouck, présent sur le stand Belgium is design pour sa série de lampes, projection de plâtre blanc sur des crochets en plastique noir de récupération qui associe encore une fois artisanat et design. Le troisième prix a été attribué au designer serbe Djurdja Garcevic, présent sur le stand des Young Balkan Designers pour son projet de mobilier urbain Meenghe.


Une mention spéciale a été attribuée au finlandais Rasnus Palmgren pour son Ease Chair et aux designers allemands de l’Atelier Ferraro pour sa chaise 1,5 Celsius qui répond parfaitement aux besoins des petits espaces.



Intramuros a particulièrement apprécié le travail du designer espagnol Mario Martinez et son attachement à travailler le bois, l’acier et le papier dans des formes classiques de chaise, tabouret et table d’appoint.