Actualités

Pour la Paris Design Week, la DS Galerie présente le projet “Machann Pannié” du duo de designers dach&zephir.
Du 7 au 16 septembre, la DS Galerie accueille le projet de recherche et de création “Machann Pannié” mené par le duo de designers dach&zephir autour de l’art de la vannerie qui s’écrit entre les Antilles-Françaises (Guadeloupe et Martinique) et la France hexagonale. Lauréat 2021 du Fonds Régional pour les talents émergents (FoRTE), le projet est financé par la Région Île-de-France et constitue le troisième volet d’une recherche polysémique et protéiforme autour de l’histoire des Antilles intitulée “Eloj Kréyol”, lancée en 2015. Un travail poussé, qui propose de réconcilier et de réactiver les lignes de vie artisanales et culturelles qui ont pu être négligées ou minorées dans l’archipel des Antilles françaises.
Célébrer l’art du vannier
Après de premières pistes de recherche axées sur l’émergence d’une pensée de design aux Antilles, à travers la création d’objets-témoins valorisant des tactiques et des pratiques créatives, ce nouveau chapitre s’intéresse à la possibilité d’une pensée créative et de narrations partagées entre les Antilles françaises et la France hexagonale, à travers une figure unique : l’artisan – fabricant de paniers. A travers des processus de création ouverts et hybrides qui s’écrivent entre ces territoires éloignés, les pièces proposent d’envisager une créolisation de l’art du vannier, célébrant ainsi la richesse et la diversité des histoires culturelles créatives qui la constituent.


Le projet « Machann Pannié » donnera lieu à une exposition itinérante entre les Antilles Françaises et la France hexagonale courant 2023-2024. En tant que structure partenaire du projet, la DS galerie, signe pour la Paris Design Week la première présentation de l’avancée de la recherche.

Le Festival France Design Week est de retour pour une 4e édition organisée du 7 au 28 septembre prochain. Petit tour d’horizon des évènements repérés par la rédaction.
Depuis son lancement en 2020, France Design Week s’illustre comme une manifestation d’envergure nationale pour offrir de la visibilité au design français. À travers expositions, tables rondes, conférences et autres évènements, le label France Design Week offre la possibilité de découvrir de nouvelles facettes du secteur. Avec un nombre de visiteurs toujours plus important chaque année – 205 000 en 2021 et 260 000 en 2022 -, France Design Week entend continuer sur sa lancée pour proposer le meilleur du design partout en France.
Une journée de lancement le 5 septembre
Pour cette nouvelle édition, France Design Week a choisi ARCADE Design à la campagne®, lieu de création et de diffusion en design et en métiers d’art situé au Château de Sainte-Colombe-en-Auxois (Bourgogne-Franche-Comté) pour le lancement national. Une journée riche qui prévoit notamment visite des expositions, performance culinaire et conférences autour de la thématique « Vivants,vivants ». Le programme complet de la journée ici.
5 évènements à ne pas manquer
À Cognac, une exposition à la Fondation Martell
À Cognac, la fondation d’entreprise Martell présente jusqu’au 31 décembre l’exposition « L’Almanach » qui lie design et territoire. Elle est le résultat du projet de recherche inaugural de la Fondation d’entreprise Martell, devenue une plateforme de recherche et d’expérimentation en art et en design, mais également un espace de sensibilisation et d’apprentissage tourné vers le Vivant. Une équipe de designers pilotée par Olivier Peyricot avec Lola Carrel, Valentin Patis et Mathilde Pellé, a été missionnée pour mener un travail d’enquête afin de proposer aux visiteurs un aperçu des richesses matérielles et immatérielles de la région, par le biais d’une sélection de prélèvements aux expressions multiples.
Retour de la Biennale Européenne de la créativité à Strasbourg
La 2e édition de la Biennale Européenne de la créativité, les 22 et 23 septembre, prend ses espaces au Shadok et propose d’interroger des sujets liés aux enjeux écologiques, technologiques, sociaux et sociétaux. La low tech, réinvention, intelligences numériques et exploration la société seront ainsi au cœur des échanges, tables-rondes, expérimentations, et ateliers organisés dans ce cadre. Et pour cette seconde représentation, trois domaines seront déclinés en parcours : le design, la musique et l’audiovisuel.
Le design se mets au vert à Clères
Pour la première fois, le Parc de Clères, parc zoologique et botanique situé en Normandie, participe à France Design Week. L’occasion de découvrir ou redécouvrir ce conservatoire de la biodiversité. Durant deux journées, les 16 et 17 septembre, le parc ouvre ses portes gratuitement et propose un programme riche autour d’une série d’ateliers, de conférences et autres surprises afin de découvrir le Design en lien avec le Vivant.
Un design à Portée de Main à Nantes
Du 14 au 28 septembre, le showroom IDM Home à Nantes met à disposition sa vitrine pour présenter le mobilier VIADUCS « design à portée de main ». La marque d’auto-édition de At-once, studio de design produit situé entre Bordeaux et Nantes, s’est donné comme objectif de mettre en valeur les savoir-faire régionaux, peu importe qu’ils soient issus de l’artisanat ou du monde industriel.
Voyages, Voyages à Sainte-Colombe
Jusqu’au 15 octobre, l’exposition de design et métiers d’art « Voyages, Voyages », conçue et présentée par ARCADE Design à la campagne® se tiendra au Château de Sainte-Colombe-en-Auxois, en Bourgogne Franche-Comté. Une invitation à l’évasion qui propose de découvrir des pratiques et engagements pris par designers, qui intègrent au sein de leur processus créatif, l’idée de voyage et offre ainsi un regard amusé sur des pratiques estivales et des façons éthiques de voyager.

Formée à l’ECAL (Ecole Cantonale de Lausanne), ancienne assistante de Pierre Charpin, la Franco-Suisse Julie Richoz a créé son propre studio en 2012. Si elle porte une attention toute particulière à la couleur dans son travail de designer, elle ouvre le champ des possibles à Campus MaNa en collaborant avec la coloriste et créatrice de Peregreen Virginie Lagerbe. Elle vient de remporter le Grand Prix de la Création de la Ville de Paris dans la catégorie Design.
Douze jours seront consacrés à « la Naissance de la couleur Eigengrau » au sein du Campus, une désignation très symbolique. L’Eigengrau ou Eigenlicht (« gris » ou « couleur intrinsèque » en allemand) représente la couleur vue par l’œil humain dans l’obscurité totale, un gris sombre mais uniforme. Cet atelier propose d’observer les végétaux du parc du campus, avant de les transformer en coloris naturel. Spécialisée dans la révélation des couleurs « clandestines », comme elle en parle si bien, Virginie Lagerbe accompagnera les apprenants dans ce parcours sensoriel. Les participants pourront découvrir les richesses de la nature avec un regard nouveau, créer leur propre déclinaison de couleurs végétales après avoir récolté leurs outils de fabrication dans le but de colorer différents textiles.


Préparations, extraction, nuances, motifs, applications potentielles de ces techniques dans d’autres domaines seront aussi abordés durant ces deux semaines d’études. Une fois de plus, Campus MaNa propose de développer l’alchimie la plus naturelle possible, celle de couleurs végétales, utilisée autrefois.
Durée et modalité d’organisation :
Public visé : Autodidacte ou diplômé de la discipline, justifiant d’une expérience qui est évaluée lors du processus d’admission
Prérequis : Justifier d’une expérience qui est évaluée lors du processus d’admission
Étape 1 : envoi d’un portfolio et d’un cv
Étape 2 : validation de la candidature par le jury d’admission qui s’assure de l’adéquation entre le profil et les exigences de la formation.
Dates : Du 20/11/2023 au 01/12/2023
Durée : 12 jours
Horaires : 10h-13h — 14h-18h mardi au jeudi : 9h -13h — 14h-18h
Taille du groupe : 15 participants maximum

- A noter : Campus MaNa était présent sur Maison & Objet avec une conférence donnée par Thomas Dariel et Erwan Bouroullec. « From Campus MaNa to la Grange », le 10 septembre 2023, Hall 7 sur « the talks by Maison & Objet Academy »

Du 6 au 10 septembre, le collectif Meet Met Met invite 20 designers sur l’exposition « Feu » autour d’un seul et même objet : le cendrier.
Le collectif à but non lucratif MEET MET MET, fondé en 2022 par les designers Helder Barbosa, Thibault Huguet et Jean-Baptiste Anotin du studio Waiting For Ideas, présente à l’occasion de la Paris Design Week «FEU!». Une première exposition pour laquelle 20 designers sont invités à explorer l’objet cendrier sous toutes ses formes. À travers cette exposition, le collectif souhaite réunir et promouvoir une nouvelle vague créative indépendante et souvent en auto-édition. « MEET MET MET est une prise de parole de notre génération dans la scène actuelle du design, un espace créatif où l’on se rassemble pour unir nos forces, tout en restant indépendant» expliquent notamment les trois fondateurs.

Un seul et même objet : le cendrier
En tant qu’objet d’art et de design caractéristique, le choix du cendrier était idéal car celui-ci offre une grande liberté créative dans ses formes et dans les matériaux sollicités pour le réaliser. Une exposition qui réunira les créations de Nice Workshop, Arnaud Eubelen, Quentin Vuong, Axel Chay, Sabourin Costes, Bram Vanderbeke Samy Rio, Carsten in der Elst, Sho Ota, Hall Haus, Supertoys Supertoys, Heim Viladrich, Thibault Huguet, Helder Barbosa, Waiting For Ideas, Laurids Gallée, Ward Wijnant, Lea Mestres, Wendy Andreu, Marie & Alexandre.
Exposition « Feu », du 6 au 10 septembre, 7 rue des Gravilliers, Paris 3e.

Intitulé L’essentiel du droit d’auteur en 20 conseils, Profession designer, ce guide clair et synthétique très concret de par les nombres d’exemples mentionnés est à la fois essentiel en plus d’être gratuit !
Il est le fruit d’une initiative conjointe de l’ ADAGP et à l’AFD qui ont uni leurs forces et leur savoir pour dresser en 20 conseils un état des lieux du droit d’auteur à l’intention des designers. Comment protéger son travail dès l’étape de la création jusqu’à l’exploitation de l’œuvre ? Comment aborder la question des créations collectives ? Comment formuler un accord de confidentialité ? Comment intégrer le droit d’auteur dans un devis ? Comment intervenir lors d’une exploitation non autorisée ?… Rémunération, propriété intellectuelles, organisme de gestion… Les réponses apportées sont claires, précises, donnent une bonne première approche aux designers arrivant sur le marché et remettent les pendules à l’heure des plus aguerris. Et au passage rappelle l’importance des structures d’accompagnement comme l’ADAGP et l’AFD.
Les co-auteurs seront réunies sur un talk à la Paris Design Week le jeudi 7 septembre à 18h à l’espace Commines.
Guide disponible en pdf sur www.adagp.fr

En déployant une réflexion autour des recherches de l’impact écologique, Paul Emilieu conçoit des espaces qui mêlent l’architecture, la scénographie et les usages.
Son diplôme de l’École Camondo en poche, Paul Emilieu a pour ambition de diffuser auprès d’un large public ses connaissances et ses convictions acquises. Avec plusieurs cordes à son arc, il est à la fois enseignant, designer, scénographe et architecte d’intérieur… En 2011, il crée la plateforme Matières Premières, un groupe de recherche qui analyse et anticipe l’impact de l’architecture et du design dans notre société. « Au travers de publications print digital ou de missions de conseil ciblées, ce champ d’exploration est la colonne vertébrale de notre réflexion au sein même du studio » …
Favoriser l’habiter
Fort de cette méthodologie, Emilieu Studio analyse les programmes pour le tertiaire en mission de consulting ou de mises en espace des projets avec une conscience aiguë des enjeux environnementaux. L’aménagement des bureaux Vinci Facilities à Villeurbanne conçu avec l’architecte Héloïse Gaudin, en est la démonstration. L’enjeu du projet ? Transformer 550m2 d’open space en alternance avec des panneaux 3 plis chêne sans perturber l’organisation de l’entreprise. L’utilisation de rideaux acoustiques en coton permet de créer des espaces d’isolement temporaires. 90% des usagers ont été satisfaits de cet usage singulier qui résout en partie la difficile équation du travail entre temps de partage et productivité.


Pour le résidentiel, la démarche est claire. « Nous acceptons uniquement ce type de projet dans une démarche d’écoconception. Nous faisons l’analyse de l’existant et de la manière dont le propriétaire investit son espace, afin d’aller vers le réemploi. » L’équipe, composée de différents corps de métier, fait un état des lieux précis pour harmoniser des ensembles hétérogènes. Dans une rénovation d’appartement à Pantin, la cuisine des années 70 est réemployée tandis que ses surfaces sont retraitées avec des peintures ou des gainages. Conserver certains éléments, (re) travailler la couleur et la matière, tels sont les objectifs d’une réhabilitation où l’imprévisible fait partie du projet qui n’a pas d’image définitive.
Des enjeux écologiques
Avec quatre salariés interdisciplinaires, les activités au sein de l’agence sont multiples : écriture, scénographie, architecture, design, communication, photo, vidéo, et travaux de couture ! Paul Emilieu glisse avec une aisance déconcertante et une tête bien faite, de l’un l’autre. Un projet bar pour la marque Absolut vodka côtoie du mobilier open source destiné à la médiation numérique. Pour ce dernier, l’appel à projet lancé par l’Agence National de la Cohésion des Territoires (ANCT) Emilieu Studio a fait partie des trois lauréats. Le résultat ? La création d’un outil de transport pour les médiateurs numériques, un chariot fabriqué en réemploie (contreplaqué marin, chutes de bâches).


Le studio s’est vu confier également le réaménagement intérieur de l’École Camondo Méditerranée, devenu un espace inspirant pour les étudiants, tandis qu’ils sont incités à créer des textures, à toucher, à explorer. Les deux plateaux de 1000 m², une grille technique au plafond pour composer une plate-forme ouverte modulable, fonctionnent telle une boîte à outil pédagogique. Avec des éléments de mobilier en textile récupéré montés sur roulettes, l’expérimentation innovante et écologique est un terrain de jeu.

Du 7 au 11 septembre, la rentrée du salon Maison & Objet sera axée autour thème « Enjoy ! ». Nouvel espace d’exposition, designer de l’année, ouverture d’un nouveau service digital… Aperçu de ce qui vous attend.
Une thématique : Enjoy !
Centrée sur la notion de bonheur comme quelque chose de simple et de spontanée, la thématique de cette rentrée sera orientée autour de trois dynamiques : l’expressivité séductrice, la créativité libératrice et la sensibilité augmentée.
Ouverture de l’espace Well-being & Beauty
Pensé comme un « espace qui nous veut du bien », Well-being & beauty s’inscrit dans une forte tendance de fond et offre une résonnance au thème de la rentrée : Enjoy. Un endroit dédié aux produits de bien-être pour l’esprit, le corps et la maison, avec une centaine de marques attendues.
Inauguration de l’Hospitality Lab et de The Designer’s Studio
Pour cette édition Maison & Objet inaugure deux espaces d’inspiration. D’une part, l’Hospitality Lab, qui prendra place au sein du hall 6. Un lieu hybride pensé par Friedmann & Versace, Roque Intérieurs et The Socialite Family. Dans le hall 7, les visiteurs seront invités à découvrir The Designer’s Studio, un espace qui présentera le travail de quatre designers devenus éditeurs : Faye Toogood, Dirk van der Kooij, Masquespacio et Sebastian Cox, qui présenteront en exclusivité leurs nouvelles collections autoéditées.
Muller Van Severen, designer de l’année
Après Raphaël Navot en janvier, c’est le studio Muller Van Severen, composé par Fien Muller et Hannes Van Severen qui a été désigné comme designer de l’année pour cette nouvelle édition. Basé à Gand, le duo belge s’est affranchi de ses deux champs créatifs d’origine – la photographie et de la sculpture – pour investir le vaste territoire du design, avec l’envie de bousculer les codes et les usages du mobilier d’intérieur. Une exposition leur sera dédiée dans le hall 7.
Nouvelles fonctionnalités sur la plateforme MOM
Grâce à sa nouvelle fonction marketplace installée début 2023, la plateforme digitale MOM évolue. En septembre, les marques et les visiteurs pourront ainsi bénéficier d’un nouvel outil permettant de digitaliser la prise de commande sur le salon à la fois pour les marques, mais aussi pour les visiteurs. Une nouveauté qui permettra aux marques de pouvoir lancer de nouveaux produits, rencontrer et interagir avec près de 480 000 acheteurs et prescripteurs internationaux tout au long de l’année.

À la Paris Design Week, du 7 au 11 septembre, Intramuros prend ses quartiers au cœur de la section Factory, pour un nouveau programme de talks à suivre depuis la mezzanine de l’Espace Commines.
Rendez-vous cette année pour un partage de points de vue et d’expériences, lors des échanges proposés par la rédaction, sur la mezzanine de l’Espace Commines (au 17 de la rue Commines).
Voici le programme de cette édition 2023 :
Jeudi 7 septembre
17h-18h
Réseaux et collectifs de designers : des communautés proactives
Workshops, mutualisations des moyens, rencontres en résidence, incubateurs… Comment les communautés de designers organisent-elles de façon formelle ou informelle des réseaux d’entraide pour partager leurs expériences, développer des pratiques transversales, voire des projets communs.
Intervenants
- Marc Aurel, designer, président de l’association des lauréats de la Fondation Bettencourt
- Johanna Rowe Calvi, designeuse, fondatrice du collectif Women in Design
- Pierre Charrié et Marta Bakowski, designers
18h-19h
La question du droit d’auteur
À quoi correspond le droit d’auteur pour le designer ? À quels moments du processus créatif s’applique-t-il ? Comment protéger son travail ? Quels structures ou dispositifs existent-ils pour accompagner le designer ? Quels recours contre la copie ? Retours d’expériences et conseils autour de la publication du guide réalisé par l’ADAGP en partenariat avec l’AFD ; rencontre modérée par Sandra Biaggi.
Intervenantes
- Delphine Brun-Champy, juriste à l’ADAGP
- Marie-Noëlle Bayard, designeuse textile, AFD
- Laureline Galliot, designeuse
Vendredi 8 septembre
16h –17h
Les designers digital native dans ce monde connecté
Par l’expertise du digital native designer permet de créer des designs esthétiques, fonctionnels, répondant aux besoins de cette société connectée. Ils s’adaptent aux nouvelles tendances afin d’être compétitifs. Aujourd’hui notre interconnectivité crée un écosystème intelligent et impacte la façon dont nous interagissons avec le monde qui nous entoure.
Intervenants
- Frédéric Lintz, designer associé et cofondateur Eliumstudio
- Jaël Petit-Fournier, directeur artistique et enseignant, ESDAC
17h-18h
Le sport, vers un nouveau mode de vie ?
Par la force des valeurs partagées et le transfert d’innovations techniques, le sport a pris une place grandissante dans notre vie quotidienne, influençant nos modèles de mobilité, notre façon de se vêtir… Et il se révèle un puissant levier de nos imaginaires collectifs. Fabrication, innovation, stratégie prospective : quel rôle le design doit-il jouer, de l’accompagnement d’une pratique vers l’émergence de nouveaux usages ?
Intervenants
- Kerensa Neale, directrice artistique de Decathlon
- Jean-Louis Fréchin, designer, fondateur de NoDesign
- Desolina Suter, directrice artistique de Première Vision, le textile au service du sport
18h-19h
Le design, vecteur de développement des territoires
En résumé : quelles plus-values économiques et culturelles le design peut-il apporter sur un territoire, en termes de dynamisme, de nouveaux marchés, de mise en valeur de savoir-faire, de fédération d’acteurs ?
Intervenants
- Emmanuel Thouan, directeur de DiCI et de l’APCI/France Design Week
- Anne Racine, directrice de la Villa Carmignac, cofondatrice du réseau Plein Sud
- Caroline Naphegyi, fondatrice de Design for Change, membre de Mondes Nouveaux, directrice des études à l’École Camondo
- Thomas Merlin, designer, et Bertrand Vignau-Lous, cofondateur de l’agence Entreautre
Samedi 9 septembre
15h-16h
Design culinaire, un secteur d’avenir ?
Qu’est-ce que le design culinaire ? Entre nouveau champ créatif et territoire d’expérimentation, comment les écoles se sont-elles emparées de ce secteur ? Que traduit le design de notre rapport à l’alimentation, de nos usages, de notre culture ? Comment le design intervient-il dans une gestion plus responsable de nos déchets alimentaires ?
Intervenants
- Julia Kunkel, directrice de Food Design Lab, École de design Nantes Atlantique
- Marc Brétillot, designer culinaire, IDE (en visio)
- Germain Bourré, fondateur de Germ-Studio
16h-17h
Le design par nature
Si la question de la préservation de l’environnement est aujourd’hui cruciale, le monde vivant dans son ensemble, à toutes ses échelles, est un terrain d’inspiration et de solution pour les designers.
Intervenants
- Gavin Munro, biodesigner
- Guillian Graves, designer, fondateur de Big Bang Project
- Benjamin Graindorge, designer, enseignant à l’Esadse
17h-18h
Transdisciplinarités : nouveaux lieux, nouveaux modèles ?
Pop-up stores, résidences, expositions, formations et incubateurs… De nouveaux lieux multiprogrammes se développent. Une façon de redynamiser des quartiers par un ancrage de créateurs tout en favorisant la mutualisation de moyens et le développement de réseaux.
Intervenants
- Maeva Bessis, directrice générale de La Caserne
- Nicolas Bard, cofondateur du réseau Make Ici
- Claire Hazart, directrice du Jardin des arts et du design
18h-19h
Le rôle des designers dans l’élaboration de l’avenir d’ALULA
Cette table ronde met en lumière les différentes initiatives d’Alula, du domaine public aux résidences. Les intervenants partageront leurs expériences avec Alula Design Award, les projets de la Design Gallery, et la résidence design à venir. Rencontre modérée par Cyril Zammit, conseiller en design et consultant, membre du Jury Alula Design Award.
Intervenants
- Ahmed Al Mannai, associé, Shepherd Studio/Partner, Shepherd Studio
- AlJoharah Al Rasheed, associé et directeur de la Création, Teeb/ partner and Head of Design tech
- Hamad Homiedan, responsable de l’Académie et de l’enrichissement artistique, The Royal Commission for Alula
- Samer Yamani, fondateur & créateur, creative Dialogue
Table ronde en anglais / Panel discussion in english
Dimanche 10 septembre
15h-16h
Les nouveaux territoires du graphisme
Outil de lien social, pour une reconnexion à l’espace public comme à une histoire commune, et de partage de langages, le design graphique intervient dans des projets très variés et des champs de recherche très larges.
Intervenants
- Eddy Terki, designer graphique, Espace public
- Vanina Pinter, historienne et commissaire de l’exposition « Parade » au Signe, à Chaumont
- Silvia Dore, designeuse graphiste à Stéreo Buro et présidente de l’AFD
16h-17h
Design et mondes immersifs
Web 3, NFT : dans la foulée des artistes, les designers investissent l’espace virtuel pour des installations, des performances, des prototypages de projets, des extensions de l’univers de marques, voire des produits augmentés… Quand les artistes n’hésitent pas à faire le chemin inverse. Décryptage prospectif d’acteurs du domaine.
Intervenants
- Alessio Scalabrini et Ariel Claudet, designers à Deverse Studio
- Anthony Authié, designer à Studio Zyva
- Gilles Alvarez, directeur artistique de la Biennale internationale d’arts numériques Nemo
Lundi 11 septembre
17h-18h
Production et écoresponsabilité : mutualiser les compétences
Si la recherche autour de la mise au point des matériaux à partir de matières locales ou d’éléments recyclés avance, le passage de l’expérimentation à une production en grand volume en industrie n’est pas sans difficulté. Partage d’expériences pour accompagner ces phases de transition, avec des acteurs qui s’engagent, quitte à mutualiser leurs outils et leurs compétences.
Intervenants
- Julien Diard, directeur général de Moore Design
- Stéphane Joyeux, designer, directeur artistique de Roger Pradier

Pendant la Paris Design Week, du 7 au 11 septembre, Intramuros prend ses quartiers au cœur de la section Factory, avec un lieu de restauration inédit à la Galerie Joseph et un espace consacrée à la jeune création.
Intramuros x Extreme Miaaam à la Galerie Joseph
Cette année, le Café Intramuros propose un partenariat avec Miaaam et l’Atelier des chefs pour assurer une offre de restauration unique : un rendez-vous autour d’un café, d’un petit déjeuner, d’un lunch et un salon de thé. L’originalité ? Un menu différent proposé chaque jour, orchestré par la cheffe Cathleen Clarity et Laurent Denize d’Estrées.

Intramuros x Camondo, 2023 © Colombe Faber

Intramuros x Camondo © Grégoire Genin
L’espace sera meublé en partenariat avec Fermob et exposera les lauréats de la dernière édition du concours Camondo x Intramuros. Une occasion de découvrir les prototypes des luminaires imaginés par Grégoire Genin et Colombe Faber avec Flos, et la concrétisation de la collection de mobilier conçue par Thomas Delagarde pour Adagio en partenariat avec Ligne Roset. Rendez-vous à la Galerie Joseph, 116, rue de Turenne 75003 Paris.

Raphaël Le Berre et Thomas Vevaud se consacrent à des projets résidentiels privés haut de gamme. Ils revendiquent leur appartenance à une filiation, celle des grands décorateurs et ensembliers français du XXème siècle.
Depuis leur rencontre à l’École Camondo, renforcée par la création de l’agence d’architecture d’intérieur en 2008, ils ne font qu’un. Leur style et leur mode de fonctionnement perdure depuis plus de 30 ans. Leur secret ? Des solutions rigoureuses, exigeantes, proches des métiers d’art et des savoir-faire d’excellence. Unis dans la première phase de questionnement et de recherche, chacun dans ses compétences prend en main une partie du projet, dans la phase de réalisation autour d’une même synergie. « Apprendre à connaitre le client, échanger sur les grandes lignes, tels sont les étapes qui guident notre cheminement créatif ».
De l’appréhension de l’espace au design de mobilier
En tant que décorateurs, ils placent le mobilier au cœur de leur réflexion. Comme une extension de l’architecture intérieure, il est intégré dès la première phase du projet parce qu’il donne l’échelle, définit les cloisonnements, les circulations entre les sous espaces et la volumétrie de la pièce. « On aime créer des formes naturelles rondes et confortables tout en matières pour des fauteuils ou des canapés dessinés sur mesure. » Souvent issues de collections personnelles du client, les œuvres d’art elles-aussi, sont absorbées dans la conception d’un appartement haussmannien ou d’une maison de vacances. « Les peintures grands formats ou les paravents sont positionnés, éclairés en fonction de la vision du propriétaire des lieux, sans privilégier le contexte muséal »…


Quant au choix de matériaux, il est en perpétuelle mouvance mais proche du cahier des charges du client. Et si les goûts affutés et éclectiques des décorateurs ont évolué avec le temps, il y a cependant une échelle minimale constante, que concrétisent les belles palettes claires des peintures Ressource, ou Argile. Les matériaux nobles tels que le bois, la pierre ou le marbre, ajoutent sans surenchère, une qualité sublimée par les réalisations sur mesure des artisans. « Ce qui crée le socle de notre travail, c’est cet écrin de teintes naturelles, les murs écrus ou le parquet en chêne clair brossé mat ». Résultat, on reconnait parfaitement une écriture personnelle qui intègre les besoins du client.


Le mobilier et les objets de design
Dans un futur proche, les projets résidentiels ne manquent pas : la réhabilitation d’appartements de style victorien à Londres dans le quartier de Kingston garden, une extension d’appartement à Neuilly sur deux niveaux, une maison sur toit terrasse face au Bois de Boulogne… Pendant la Paris design Week, l’agence présente ses collections de mobilier de haute facture dans leur galerie rue de Verneuil à Paris. Les jeux de matières et de textures chics et audacieuses de Nomade, et le développement de Terra et Empreinte sont convaincants pour le visiteur, et soulignent la modernité des collections faciles à adopter chez soi. Le plateau Tortuga, le banc Goa ou la table Giulia, les luminaires et chandeliers, le tabouret Barth expriment ce langage créatif qui s’inscrit dans la lignée des nouveaux classiques de la décoration. Les collaborations du tandem avec de grands éditeurs de tissus d’ameublement, tels que Misia ou Metaphores, viennent clore la richesse de leurs créations d’un art de vivre à la française, entre le classique style Art déco et la gaieté du mouvement Memphis.

Du 7 au 11 septembre, Fien Muller et Hannes Van Severen sont les Designer(s) Of The Year 2023 au prochain Maison&Objet. En une douzaine d’années, ils ont su développer un langage stylistique unique qui bouscule les codes du mobilier. Une exposition-cocon sur le hall 7 à Paris Nord Villepinte offre une plongée dans leur culture flamande et leur imaginaire.
Quand on les voit en photo, leur nonchalance et leur aisance appelle immédiatement l’image du couple Bogart-Bergman dans Casablanca. C’est pourtant de Evergem, petite bourgade oubliée en lisière de Gand, dans un studio ouvert sur la nature, qu’ils dessinent leurs projets. Ils se sont rencontrés à l’Académie des Beaux-Arts de Gand où Hannes se forme à la sculpture et Fien à la photographie. En 2011, ils débutent leur collaboration dans un réel partage d’une culture nourrie d’arts visuels, de photographie et de design. Dans leur stand ils ont souhaité recréer le paysage figurant les éléments principaux de leur quotidien : l’atelier, la maison, le jardin. « Trois îlots recomposent au milieu des allées du salon, notre petite oasis dans le désert d’Evergem, explique Fien Muller. L’exposition agit comme une installation globale et immersive où nos pièces existent comme autant de petites entités autonomes. Elle est un miroir de notre intérieur mais aussi de notre esprit. »

Et leur esprit est fait de lignes droites et d’angles droits à l’image du Poème de l’angle droit. «C’est à l’intérieur des limites imposées par l’objet que notre créativité s’exprime le mieux explique le couple. Le champ des arts peut sembler effrayant tant il est vaste et riche de possibilités.»
Des meubles-sculptures
Comme dans une bulle suspendue, leurs meubles-sculptures, comme autant de micro-architectures indépendantes, se répondent et invitent à une expérience sensorielle de l’objet. Avec les bleus, rouges, verts et jaunes vifs ils font directement référence à Piet Mondrian et au groupe De Stijl. Dans la collection Future Primitive, ces couleurs se répètent imposant le style Muller Van Severen. On ne parle pas design mais style, à la française. Les étagères de différentes hauteurs et configurations incorporent des transats ou des luminaires sur pied, pour faire lampes de lecture. Les lignes ne sont pas simplistes mais simples, les couleurs vives, ludiques, joyeuses. « Grande source d’amusement ». Les armoires murales en acier de la série Wire ou les bancs et cabinets Alltube réconcilient le tout-venant avec l’aluminium, matière exceptionnelle.


De Bitossi à Hay
Leurs actualités témoignent d’une vive création. 2023 verra une série de vases pour Bitossi présenté à Milan au Salone Del Mobile ; ainsi qu’une lampe de lecture pour valerie_objects. Les tapis March et July qui ont fait fureur à Milan, sont en exclusivité française sur Maison & Objet. Leur surface s’inspire des différents stades de tonte naturelle des moutons et dévoile une méthode de production unique où le berger doit faire preuve d’une maîtrise exceptionnelle pour dégager les 80 kg de laine qui peuvent habiller la bête. « Couleur, goût, odeur, peuvent déclencher des émotions puissantes », explique le duo. Une nouvelle production pour la marque danoise Hay vient enrichir une coopération remarquée.


Réminiscences
Leurs objets s’exposent autant qu’ils s’éprouvent et trouvent leur juste place dans des décors de rêve comme à la Villa Cavrois à Roubaix en 2020 pour l’exposition « Design ! » dans le cadre de Lille Métropole 2020, Capitale du design. Chez valerie_objects, leur mobilier ressemble au mobilier d’école que l’on trouvait dans les années 90 dans les réfectoires. Simples, en bois – bouleau, chêne, cerisier et noyer massif peint – et métal avec des tables rondes, ovales ou en rectangle passant de 150 cm à 240 cm. Les tables se complètent de l’Alu chair en aluminium qui convient aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur grâce à un traitement à la cire d’abeille et une laque de protection contre les UV mais pas d’anodisation. La structure en aluminium brille de mille feux et les assises et dossiers en couleur confèrent à la chaise son esthétique si particulière.

Une certaine maîtrise de l’aluminium
L’aluminium est naturel comme il l’était dans le travail de Maarten, figure tutélaire du père décédé trop jeune, laissant ses dessins à explorer et fignoler. A l’instar de Maarten Van Severen, leurs objets ont une portée de silence, en résonnance avec l’espace. Ils sont installés dans des lieux parfaitement vides, plus comme un signe que comme une écriture. Ils se confrontent à la ligne de partage d’un sol et d’un mur mais aussi à la fenêtre et à la possibilité d’horizon, sont l’expression la plus simple de leur fonction. Adapté aux nouvelles contraintes de la construction, leur aluminium est simplement ciré. Si Maarten Van Severen était réfractaire à l’idée d’un style, Muller Van Severen a fait de ses lignes droites une esthétique qui s’inscrit dans la durée.


Leur chaise Allu se cogne aux couleurs de leurs rangements, tables et chaises. C’est une percussion symphonique. Le Pillow Sofa rallie tous les fans de coussins ceinturés comme le Duo Seat, un siège de conversation. Peut-être ont-ils vécu ce moment pour si bien le retranscrire ou peut-être ont-ils trop traîné dans les musées viennois pour lui donner la contemporanéité du 21e siècle… Une mise en abîme à la Wes Anderson, brodée à quatre mains qui donne le vertige. La finitude des choses n’en finit pas de planer sur les collections de Muller Van Severen.

Fondateur de Paf atelier, l’architecte Christopher Dessus remet en cause les pratiques de son métier. Orienté vers les évènements éphémères, il trouve avec la scénographie un puissant vecteur de sa réflexion et une action en faveur du réemploi.
En sortant diplômé de l’École de Versailles en 2015, Christopher Dessus fonde la plateforme pluridisciplinaire de l’association Pli (Éditions et Workshop) qui a pour ambition de questionner la création des architectes et designers d’aujourd’hui. Il s’investit dans ce projet bénévole, au cœur duquel 289 personnalités du monde de l’architecture et du design ont été représentées sur six éditions print. « Ces publications accompagnent mon travail dans une réflexion nécessaire. Cette une épopée formidable m’a donné l’occasion de rencontrer de nombreux designers dont matali crasset, très inspirante »… Aujourd’hui, cette aventure est en stand bye, mais prête à redémarrer.
Autonomie et liberté créative
A la Villa Noailles, il s’exerce en tant que producteur d’expositions. S’ensuit la création de Paf atelier en 2017 qui couvre un champ très large d’activités, de la scénographie aux images de marques jusqu’au spectacle vivant. « En créant mon propre atelier, je redéfinis une nouvelle vision de mon métier de directeur de création, sans être dans le moule d’une agence et de ses contraintes de durée parfois trop longue des projets ». La question de l’immédiateté et du sens se conjuguent ; dans sa démarche, Paf atelier a l’envie de poser les (bonnes) questions et d’y répondre avec des solutions adaptées.

Fondateur, coordonnateur d’une équipe d’indépendants et de salariés, d’ateliers de décor et de construction, Christopher Dessus c’est l’homme-orchestre, présent de la conception à la production avec à la clef le projet d’un lieu autonome de fabrication… Au fur et à mesure de l’expertise, les projets traités en direct avec les marques sans l’intermédiaire des agences pour rester légers et versatiles, s’enchainent de manière empirique, dans des délais parfois très courts ! Entier, intuitif et passionné, il consacre toute sa vie ou (presque) à son activité, se souvenant ému de ses parents horticulteurs à Nice, « J’ai connu ce monde agricole qui ne lâche rien et doit travailler dur au jour le jour … »

Des scénographies plus propres
« J’aime subvenir à mes obsessions ; déployer les étapes du réemploi en fait partie, mais ce n’est pas si simple… » Si la réutilisation des matériaux a un coût, celui de la main d’œuvre et du transport, elle doit s’inclure dans une démarche RSE, un écosystème éthique et global. Sachant aussi que la réhabilitation d’un atelier de décor demande 5 à 6 ans de transformation… Cependant, Paf atelier a réutilisé pour le défilé 2023 du créateur de mode Louis Gabriel Nouchi, 100 % du décor récupéré de la marque Nike soit deux paravents de 25 m de long en tôle. Sur la mezzanine du Palais de Tokyo, l’installation était contraignante du fait de la hauteur sous plafond, et les délais très courts. « On a imaginé un nouvel assemblage en cube maintenu par des sangles, pour un décor démontable et réutilisable » Beaucoup de structures gonflables font partie du langage plastique de l’atelier. Grâce à ce moyen rapide et éphémère, l’entrée de la Collectible Fair 2023 à Bruxelles s’est coiffée d’un toit de 24 structures gonflables reliées à 350 m de corde. Une inspiration assumée de l’iconique structure gonflable de Yutaka Murata, lors de l’exposition universelle à Osaka (1970).


Tremplin incontournable du salon Maison & Objet, Future on Stage est de retour pour une 4e édition en janvier. Une opportunité à ne pas manquer pour les jeunes entreprises qui oeuvrent dans le domaine du design, de la décoration et l’art de vivre. Candidatures ouvertes jusqu’au 30 septembre.
Lancé il y a 1 an en septembre 2022, le tremplin Future on Stage a été pensé afin de permettre à de jeunes entreprises d’intégrer l’écosystème Maison & Objet, en leur offrant une visibilité sur le marché et ainsi provoquer des rencontres. Après une sélection mené par un jury composé de Mélanie Leroy (directrice générale de SAFI/ Maison & Objet), Vincent Grégoire (directeur consumer trends & insights de Nelly Rody), Philippe Lehr (Directeur Commercial et Développement de Designerbox), Franck Millot (Directeur de Paris Design Week), Florence Delage (Directrice Département Commercial, Le Bon Marché) et Cristiano Benzoni (Co-fondateur du studio REV), trois nouveaux lauréats seront exposés à Villepinte du 18 au 24 janvier prochain.
Les conditions de participation
Pour participer, petit rappel des critères de sélection à prendre en compte par les candidats :
- L’entreprise doit avoir moins de 3 ans et doit proposer des produits ancrés dans l’univers de la décoration, du design et de l’art de vivre
- Avoir construit une identité de marque (univers visuel, storytelling, produits de lancement)
- Avoir déjà testé et/ou commercialiser des produits, être prêt à accélérer leur production et à se lancer sur le marché
- Ne jamais avoir participé au salon Maison&Objet auparavant
Un véritable accélérateur de carrière donc, le tout suivi d’un accompagnement privilégié offert par l’organisation de Maison&Objet. En effet, les lauréats seront tous exposés au cœur du salon Maison&Objet, offrant ainsi une visibilité non négligeable sur les médias et les professionnels du secteur, à l’échelle française mais aussi à l’international. Des rencontres seront également organisées en parallèle avec les visiteurs, des partenaires, des retailers, prescripteurs et distributeurs internationaux. Niveau communication, les trois marques sélectionnées seront valorisées à travers des contenus publiés sur les réseaux sociaux et le magazine de Maison&Objet, ainsi que par leur présence sur la plateforme digitale Maison&Objet & More (MOM).
Informations et inscriptions via ce lien.

La Stokholm Design Week revient du 5 au 9 septembre avec un programme riche d’expositions, de conférences, d’ateliers… Une semaine pop-up qui a pour objectif de renforcer le design dans la capitale suédoise.
Après une édition d’automne réussie l’an dernier, la Stockholm Design Week est de retour avec cette fois-ci une édition pop-up en septembre. Une semaine qui propose notamment de créer des réseaux grâce à sa plateforme dédiée, découvrir les nouveautés, trouver de l’inspiration et échanger les idées ensemble.
Un large panel de marques attendues
De nombreuses enseignes telles que Bolon, Montana, Occhio, Kinnarps, Fogia, Layered, Swedese et Svenskt Tenn présenteront leurs nouveautés dans au sein de leur showrooms. La marque d’éclairage Belid présentera quant à elle une nouvelle collaboration avec le duo de designers Färg & Blanche, tandis que le designer Nick Ross présentera une exposition dans l’une des salles impressionnantes du musée d’histoire suédois. Autre actualité : l’architecte Andreas Martin-Löf lancera sa nouvelle marque de luminaires et le studio de design Gustaf Westman prévoit plusieurs événements au sien de son nouveau studio durant les cinq jours. Audi, marque engagée de la Stockholm design week, organisera plusieurs conférences et événements inspirants dans son showroom.
Au cours de ces cinq jours, la Stockholm Design Week profitera également de l’occasion pour présenter les nouveautés à venir lors de la prochaine édition de la Stockholm Furniture Fair en février 2024, ainsi que The Guest of Honour 2024.

De son expérience d’architecte, Olivier Lekien en extrait la rigueur. Patiemment, il glisse vers l’architecture intérieure qui valorise la diversité de ses projets résidentiels et tertiaires.
Après des études d’architecture à l’ESA de St Luc à Liège en Belgique, Olivier Lekien obtient l’équivalence du diplôme DE-HMONP, (qui lui permet de s’inscrire à l’Ordre des architectes et de délivrer des permis de construire). Durant quatre années, il s’engage auprès d’agences opérationnelles dans les grands concours de programmes publics (logements, bureaux, espaces culturels) chez DesignWorkshop en Afrique du Sud puis chez Lacaton & Vassal à Paris. « Ce sont les plus grands architectes avec lesquels j’ai travaillé », raconte-t-il. La conception et la réalisation d’une élévation de 1000 m2 de bureaux, à Suresnes, va confirmer son choix décisif. Cette mission lui offre l’opportunité de s’exprimer, dans une dimension architecturale plus souple, et d’affiner son regard sur les finitions, les assemblages. « Dans les marchés publics, les projets se déroulent sur du long terme, parfois 10 ans, sans qu’ils aboutissent ! » L’architecture d’intérieur et le design d’espace correspondent plus à ses ambitions. Sachant qu’il y a peu de demande de constructions neuves à Paris, l’atelier OLK, basée dans la capitale, se tourne vers la transformation de structures existantes.
Design d’espace et aménagement intérieur
Les process de conception de ces programmes d’architecture intérieur vont à l’essentiel, dans l’optimisation des espaces et le rendu des matériaux. « Cette nouvelle adaptation n’efface en rien les quatre années passées en agence. Je retrouve dans ces projets, une certaine rigueur administrative propre au marché public », détaille-t-il. Sans se limiter à une typologie, les restaurants et commerces, les logements et surfaces destinées à l’investissement, lui sont confiées pour des missions complètes. Objectif ? Donner une plus-value à l’espace en proposant des matériaux adaptés, des éléments particuliers de mobilier.


Pour la boulangerie parisienne Tranché, il a dessiné ces drôles de tables hautes sur pieds à boules, dans le coin chaleureux du snacking. Quant au dessin plus complexe des chaises, il avoue humblement que c’est l’affaire du designer et opte pour des modèles déjà testés proposés par les éditeurs…
Douceur des volumes
Dans une synthèse globale associée aux contraintes contextuelles et budgétaires, le choix de matériaux devient une évidence en connaissant les principes constructifs. Le bois, qu’il affectionne, est transformé selon ses aspects et contraintes spécifiques (contre-plaqué, mdf ou bois massif) tandis que d’autres matériaux sont détournés légèrement de leur fonction au service du design d’espace, comme le plâtre en plaque fine, de 6 mm, pour des encadrements de portes en arches dans un appartement privé.

Si de ses réalisations émanent une certaine douceur, l’appropriation de l’espace par l’usager est une fonction liée à la conception. La flexibilité des aménagements refait surface, un enseignement qu’il a acquis auparavant en agence. Par ailleurs, sachant que 95% des projets sont des réhabilitations, l’existant est un paramètre non négligeable de l’étude et de la finalité du projet. L’analyse scrupuleuse dans l’état des lieux, de chaque mur, plafond ou détail d’architecture, détermine l’orientation du projet et sa mise en concurrence avec le programme. Les voiles de béton à poncer, les poutres en bois à rénover, les plafonds et les moulures conservées dans un immeuble haussmannien sont autant d’éléments sensibles à prendre en considération pour l’aboutissement d’un projet de transformation, souvent destiné à être réversible.

La Villa Noailles célébrait son centenaire cet été. Avec un programme d’expositions riche, le pari a été plus que réussi, puisqu’un record de fréquentation a été réalisé.
Que ce soit à Hyères ou à Toulon, la Villa Noailles a su attirer de nombreux visiteurs cet été. Avec plus de 75 000 entrées recensés depuis le 30 juin, l’institution a battu son record de fréquentation. Avec une large proposition d’expositions, les visiteurs avaient de quoi faire. À travers les expositions dédiées aux finalistes de la Design Parade 2023 d’abord, respectivement à Hyères pour la partie design et à Toulon pour l’architecture. Pour rappel, les projets des 9 finalistes de Hyères sont à découvrir à la Villa Noailles jusqu’au 3 septembre tandis que les 10 finalistes de Toulon sont exposés jusqu’au 5 novembre à l’Ancien Evêché. D’autres présentations autour de l’évènement sont également proposées, avec la participation de plusieurs professionnels du secteur notamment, à l’instar des designers Ronan Bouroullec, Jean-Baptiste Fastrez ou encore Noé Duchaufour-Lawrence.
Pour célébrer son centenaire, la Villa Noailles organise une exposition dédiée intitulée « Les Nuits d’été » à découvrir jusqu’au 14 janvier 2024. À Toulon, entre autres évènements annexes, les étudiants sont mis aussi mis à l’honneur avec deux expositions. Chez Monique Boutique d’abord, les étudiants de l’école Camondo Méditerranée présentent leur projets d’études, alors que les étudiants de l’ESADTPM s’exposent au sein de la galerie de l’école.