Revêtement
Pour sa rentrée, Tarkett a cartographié l'ensemble de son offre grâce à sa collaboration avec le référentiel de couleur suédois, NCS.
Courant septembre, la marque de revêtements Tarkett présentait une collaboration novatrice avec le système de référencement des couleurs NCS, imaginé par le Scandinavian Colour Institute AB. Avec pour objectif de classifier ses produits sur la base de leurs couleurs, l'entreprise française propose une version de l'application NCS+ entièrement dédiée aux revêtements architecturaux. Un dispositif novateur à destination des designers et des professionnels de l'aménagement.
Ordonner l'offre pour la faire exister
« Lorsque j'ai commencé à accompagner Tarkett en 2021, il y avait plusieurs milliers de références en rayon et il était particulièrement difficile de s'y retrouver » raconte Marion Lamarque, ancienne responsable couleur de chez Décathlon, désormais experte couleur auprès de Tarkett. « Nous avons donc décidé de cartographier physiquement l'ensemble de l'offre en classant chaque échantillon par couleur et par texture en janvier 2022. C'est en faisant cela que nous avons pris conscience de l'étendue de l'offre Tarkett et que nous avons réalisé qu'il était impossible pour les clients de se repérer dans un tel univers et notamment les collections plus anciennes. À ce moment-là, nous avons décidé de nous retourner vers le référencement NCS. »
Déjà utilisé au sein de l'entreprise depuis une quinzaine d'années, ce système qui regroupe 2 050 teintes, n'était jusqu'alors qu'assez primaire puisqu'il ne permettait que de faire des comparatifs approximatifs entre des modèles choisis. Une fonctionnalité relativement basique qui nécessitait de bons yeux plus qu'une véritable connaissance du référencement. Tarkett a donc souhaité améliorer le processus. Un projet qui coïncidait à peu de choses près avec le lancement trois mois plus tard de NCS+, une application novatrice initiée par la marque éponyme.
Des combinaisons précises et sûres
Imaginée comme une aide à destination des professionnels de l'intérieur et un faire-valoir pour la diversité stylistique de l'entreprise, NCS+ propose des combinaisons de revêtements selon des correspondances colorimétriques. Chaque échantillon est ainsi scanné en de multiples points pour obtenir un nuancier au plus proche du rendu visuel. Une stratégie permettant à l'application d'établir des liens entre des compositions complexes dotées de plusieurs teintes. Pourvu également d'un moodboard virtuel personnalisable, NCS+ offre aux utilisateurs la possibilité de combiner numériquement les modèles pour fiabiliser chaque choix. « Ce n'est pas toujours évident de choisir des revêtements de sol et de mur qui vont ensemble car les couleurs évoluent parfois légèrement en fonction de leur disposition vis-à-vis de la lumière. NCS+ permet donc de naviguer facilement sans avoir de connaissances sur la couleur » détaille Marion Lamarque qui avait, préalablement à cette application, créée deux guides : l'un dédié aux espaces de soins et le second aux espaces propres et à l'éducation. Une approche moins esthétique, mais plus technique de la couleur qui devait ainsi répondre aux besoins émotionnels et fonctionnels des patients, des soignants, des visiteurs et des élèves. Autant de catégories auxquelles s'adresse notamment la collection Excellence sortie en avril, et visible sur NCS+ au côté de plus de 70 autres gammes Tarkett.
Développé dans le but d'accompagner les architectes et prescripteurs dans l'élaboration de leurs futurs projets, le passeport environnemental Tarkett a une visée avant tout écologique. Explications.
Premier consommateur d'énergie, le secteur du bâtiment est en pleine transition. La recherche de matériaux durables dans le temps et surtout moins polluants sont de mise, afin de concevoir des projets plus respectueux de l'environnement. Dans cette dynamique, la marque française Tarkett, spécialisée dans les revêtements de sols, a mis en place un "passeport environnemental" relatif à chacun de ses produits. Une avancée qui a demandé un an de travail pour automatiser toutes les données des produits et ainsi obtenir des informations sur leur recyclabilité, leurs émissions de COV (composés organiques volatils) et de formaldéhyde, l'empreinte carbone totale des principaux produits, ainsi que leur contribution potentielle aux différentes certifications environnementales des bâtiments.
Un outil pour voir plus loin dans les projets
Ces données ainsi transmises aux clients, et consultables en quelques clics directement sur le site internet de la marque, permettent une meilleure visibilité des projets sur le long terme. "Il y a eu un réel travail sur le fond et sur la forme. Le résultat est tel que l'outil est suffisamment souple pour s'adapter pays par pays, selon les réglementations en vigueur ou les labels nécessaires" expliquait notamment Myriam Tryjefaczka, directrice développement durable et affaires publiques Tarkett. Plus largement, l'objectif de ce passeport environnemental est d'aider à la prise de décision et choix stratégiques plus durables et notamment obtenir des certifications spécifiques relatives aux bâtiments plus verts. Une initiative dans la lancée de la sélection circulaire Tarkett, lancée en 2021, dont les produits sont recyclables après utilisation, sans phtalates, et plus durables pour les individus et la planète.
En collaboration avec la marque de matériaux FENIX, la marque de mobilier design Mara s'est exposée à Milan courant octobre. L'occasion de mettre en avant des créations colorées et innovantes.
Associer deux acteurs de la recherche et de l'innovation au service du design. Tel était le projet du showroom « Mara Design Landscape » proposé à Milan du 4 au 25 octobre dernier. La marque italienne, spécialiste du mobilier design y proposait un parcours immersif en collaboration avec la gamme de matériaux innovants FENIX.
Au travers de quatre espaces oscillants entre l'univers de la maison et celui du bureau, les deux marques faisaient la part belle au confort et au plaisir esthétique. La zone de travail fonctionnelle faisait écho à l'espace de réunion qui mettait en avant l'ergonomie de son design. Quant à l'espace de vie et l'espace lounge, l'idée était de créer des atmosphères inspirant la convivialité et invitant à la relaxation dans un univers de créations ludiques et contemporaines.
L'innovation technique au service de l'esthétique
Le mobilier coloré, contrasté ou ton sur ton, mettait en valeur les résines opaques et innovantes FENIX créées par Arpa Industriale pour la décoration d'intérieur. Leur conception à base de résines acryliques offre un résultat mat, souple au toucher et anti-traces de doigts. Une innovation technique récompensée par plusieurs prix, dont la mention d'honneur du Compasso d'Oro. Quant à sa singularité visuelle, elle faisait écho à la scénographie végétale signée HW Style. Une nature omniprésente dans le showroom, rappelant la nécessité d'un peu de verdure dans nos espaces de vie techniques, mais avant tout sensoriels.
Pour sa première édition, EspritContract se tiendra du 18 au 21 novembre au Parc des Expositions de la Porte de Versailles. Plus d’informations sur : https://www.espritmeuble.com/fr/secteur/contract
Acteur majeur du marché de la céramique depuis le début des années 2000, Laminam est aujourd’hui présent mondialement, avec une dizaine de filiales dans le monde. Avec une implantation sur le marché de la cuisine, l’entreprise veut continuer à se développer. C’est le cas notamment en France, puiqu’une filiale s’est créée en 2020. Exposant de la première édition d’EspritContract du 18 au 21 novembre, c’est l’occasion pour Laminam de faire le point sur la situation de l’entreprise sur le marché. Décryptage auprès d’Elodie Pfaff, responsable marketing France et de Jean-Luc Manivet, directeur général Laminam France.
Fondée par Franco Stefani en 2001, Laminam est une entreprise spécialisée dans le revêtement de sols, muraux et façades en céramique qui s’est ensuite tourné vers le marché de la cuisine et autres espaces de vie à partir de 2015 en proposant des plans de travail horizontaux, dessus de tables, compléments d’ameublement et salles de bains. Plus tard en 2020, l’entreprise a confirmé son implantation française en installant une filiale dédiée, s’ajoutant ainsi aux filiales existantes (Canada, Italie, Royaume-Uni, Etats-Unis, Russie, Pologne, Espagne, Allemagne, Israël, Chine, Japon et Australie).
Que représente le contract chez Laminam ?
Le marché du contract représente environ 25 % de notre chiffre d’affaire, qui avoisinait les 2 millions d’euros en septembre, avec une progression de 6 %.
Qu’est-ce qui fait sa force aujourd’hui selon vous ?
L’entreprise s’est d’abord fait connaître auprès des négoces et des prescripteurs avant de s’attaquer au marché de la cuisine il y a 8 ans. Nous touchons différents types d’applications : plan de travail, revêtement de sol et mural, tables, les portes pour les espaces intérieurs, mais aussi les terrasses, les piscines ou les façades extérieures. Grâce à notre diversité d’épaisseurs (3mm, 5mm, 12mm et 20mm), nous pouvons toucher différents marchés et nous adapter à de grands formats puisque nous possédons des certifications pour les lieux publics.
Quelles sont les principales évolutions que vous avez-vous pu constater dans le secteur et plus spécialement pour l’entreprise ?
Le secteur de l’immobilier et particulièrement le neuf fait beaucoup parler de lui en ce moment et peut créer des tensions pour l’année à venir. Le point positif pour Laminam est que nous intervenons essentiellement en rénovation, il n’y a donc pas de répercussion pour nous à ce stade. De plus, du fait de notre arrivée récente sur le marché, nous grandissons tout en nous adaptant et cette flexibilité nous permet de mieux nous préparer et ainsi rester concurrentiel. En raison de la diversité d’applications de nos produits, pour les lieux privés mais aussi publics, de plus en plus d’opportunités s’offrent à nous, grâce à nos certifications sol et façades notamment.
Quels sont vos prochains objectifs ?
Nous allons développer notre équipe de prescripteurs dans un premier temps. Ensuite, nous pourrons nous ouvrir à des pistes de diversification sur lesquelles nous avons déjà fait quelques tests qui semblent payants jusqu’ici. En parallèle, le secteur de l’hôtellerie nous ouvre les bras, ce qui constitue une nouvelle demande à laquelle il va falloir répondre.
Plus d'informations à retrouver sur le site.
Pour sa première édition, EspritContract se tiendra du 18 au 21 novembre au Parc des Expositions de la Porte de Versailles. Plus d’informations sur : https://www.espritmeuble.com/fr/secteur/contract
Cosentino est l’un des leaders des revêtements de surface, réputé pour sa recherche et développement de solutions innovantes, pour l’architecture et le design. Familial au départ, ce groupe est aujourd’hui mondial : il est présent dans 110 pays, 90 % de son chiffre d’affaires provient des marchés internationaux. Signe fort de son intérêt pour le secteur, il sera présent à la première édition d’EspritContract, du 18 au 21 novembre. Une occasion de faire le point avec Anthony Glories, directeur général France.
Vous participez à la première édition d’Esprit Contract, que représente ce secteur dans votre activité aujourd’hui ?
Nous devrions terminer cette année 2023 avec environ 11 % de nos ventes dédiées à ce marché, soit une croissance de plus de 30% sur ce segment.
Comment expliquez-vous cette croissance ?
Nous proposons un ensemble de produits et de solutions parfaitement adaptées aux besoins de ce segment de marché, que ce soit en Silestone, en Dekton, ou avec nos granits Sensa, notre gamme de lavabos et plans vasques, receveurs de douches, revêtements de mobilier pour l’intérieur et l’extérieur, comptoirs de bars, banques d’accueil, tables de restaurant, plans de travail de cuisines, sols et murs, jusqu’à l’habillage de la piscine. Une multitude d’applications pour un rendu aussi bien esthétique que robuste et durable.
Quelles évolutions du secteur avez-vous constatées ?
On peut dire qu’il existe une véritable demande tournée vers la durabilité des produits, pas seulement dans la recherche de matériaux recyclables comme cela était le cas il y a encore quelques années, mais aussi et surtout des produits qui s’inscrivent dans une vraie démarche RSE.
Comment justement Cosentino traduit un engagement écoresponsable ?
Nos labels et certifications (Cradle to Grave, Dekton Carbon Neutral, Greenguard, REACH, BREEAM, LEED), normes ISO (9001, 14001, 20400, 45001, 50001), ou autres fiches FDES sont la preuve écrite et certifiée de notre engagement dans cette démarche, et c’est ce que recherchent clairement nos interlocuteurs aujourd’hui. Ce sont de véritables atouts pour nos produits.
Quels sont les challenges à venir pour vous dans le secteur du contract ?
Nous allons continuer de concentrer nos efforts sur cette activité, renouveler en permanence nos gammes, rechercher et innover, réduire encore et toujours notre empreinte carbone, et ce afin d’accompagner nos partenaires et clients dans la réalisation de leurs projets. Nous prévoyons également d’étendre notre modèle de Cosentino City Center, nos showrooms présentant toutes les applications possibles avec nos produits, avec 2 City supplémentaires en France dans les 2 ans à venir.