pierre
Pendant la Paris Design Week, Florence Bourel présentait la collection Mexican Boudoir, réalisée en collaboration avec M éditions et Toulemonde Bochart. Déjà présentée en avril au Labo à Milan, la collection se compose de 5 pièces, toutes confectionnées à partir de chutes de matériaux.
Connue pour aimer mixer les influences et les savoir-faire, Florence Bourel s’est associée à M éditions et Toulemonde Bochart pour cette collection au parti-pris fort puisque celle-ci est conçue à partir de matériaux recyclés. Une collection dont le nom, Mexican Boudoir, laisse peu de place à l’interprétation, puisqu’il s’inspire directement d’un voyage au Mexique de la designeuse. Un pari audacieux, mais dont le résultat parle de lui-même.
Une collection aux lignes géométriques
La collection est composée d’un fauteuil et de deux tables basses édités par M Editions spécialisés dans les produits en marbre et travertin, de deux tapis en laine confectionnés par Toulemonde Bochart et d’un paravent en cuir, signé par le studio Florence Bourel. Inspirée de l’architecture mexicaine, la collection Mexican Boudoir est à la fois poétique et colorée, arborant des lignes géométriques et des formes communes entre chaque pièce, quand bien même celles-ci ne sont pas toutes du même éditeur ou faites avec le même matériau.
Un défi esthétique et responsable
Mexican Boudoir n’est pas simplement une réalisation esthétique, elle est surtout un engagement fort de la part de la designeuse avec les éditeurs. En effet, tous les produits sont réalisés à partir de chutes de matériaux ou de stocks inutilisés. Les tables basses et le fauteuil par exemple, sont réalisés à partir de fragments de blocs de pierres, rendant ainsi chaque pièce unique. En effet, Jean-Pascal Morvidoni, marbrier depuis 3 générations et fondateur de la maison d’édition en 2019, souhaitait mettre la pierre en valeur différemment, à travers une série de collections avec une démarche plus responsable. Pari tenu !
Pour la collection printemps-été 2024, Roche Bobois s'est tourné vers le designer Christophe Delcourt, un habitué de la maison. De cette collaboration est née Palatine, un ensemble de créations à l'inspiration italienne où la matérialité et le confort s'inscrivent au cœur des éléments.
Des courbes élégantes et des matériaux particulièrement tactiles sont au centre des nouvelles créations conçues par le designer Christophe Delcourt. Pour cette collection, seules quatre pièces ont été dessinées ; d'un côté une table à manger et un buffet, et de l'autre un canapé et un fauteuil. Imaginés en même temps, les deux meubles et les deux assises sont visuellement très différents. Une volonté du designer qui souhaitait au travers de cette collection, offrir un univers accueillant et raffiné, teinté d'Italie. Une manière, selon Nicolas Roche, directeur des collections « de sortir de l'image très française véhiculée par Roche Bobois ». Focus sur la collection Palatine, un hommage non dissimulé à la capitale transalpine.
L'Italie, des plateaux jusqu'aux pieds
Traduction de l'attrait du designer pour l'Italie, la table et le buffet constituent l'alliance entre design international et matériaux locaux. Puisant son inspiration dans les richesses naturelles de ce pays, Christophe Delcourt a dessiné ces deux éléments à partir de matériaux propres à la région : le travertin et le noyer, tous deux travaillés sur place, à Urbino. « Pour designer la table, il nous est tout de suite apparu important que les matériaux ne soient pas simplement assemblés, mais qu'ils interagissent ensemble » détaille Nicolas Roche. Une volonté que le designer a exécutée par un savant jeu d'encastrement en courbes au niveau du piètement. « Dans cette zone, le bois se fond dans la pierre tandis que sur le plateau, la pierre se fond dans le bois » explique-t-il. Avec ses deux pieds centraux et massifs « évoquant une colonne fendue dont les contre-courbes rappellent l'allure des colonnes doriques », la table répond au buffet. Tandis que le fin plateau de bois de la première repose sur une solide assise en pierre, le fin plateau de pierre du deuxième repose quant à lui sur un élégant parallélépipède de bois. Une savante inversion renforcée par le dialogue entre minéralité et matière organique. Cette complémentarité visuelle et tactile met également en valeur les aspérités brutes de cette pierre claire, en opposition au plaquage chaleureux du bois teinté. Un contraste qui apporte force et caractère au meuble.
Des formes accueillantes, ni plates ni statiques
Strictement opposé à l'académisme des matériaux et à la finesse des assemblages, les assises de la collection Palatine, résonnent pourtant avec leurs homologues sur la question des aspérités. « Je ne voulais pas que le canapé et le fauteuil soient lisses, très stéréotypés. J'ai donc opté pour un tissu en volume formant des bouclettes » détaille Christophe Delcourt en comparant les aspérités du tissu ocre au travertin crème du buffet. Mais avant de choisir la matière, le designer a d'abord réfléchi à l'aspect formel des assises. « Dans l'ADN de la marque, il y a toujours eu le besoin de faire du mobilier accueillant, avec de la rondeur, du volume... ce que nous appelons le confort visuel dans notre jargon » s'amuse-t-il. « Et à mes yeux, ce qui symbolisait très directement le confort, c'est le coussin. L'idée était donc de reprendre cette forme et d'en assembler plusieurs. » Doté de trois places, les blocs aux allures de coussins géants provoquent une impression visuelle monobloc. Pourtant, chacun des éléments n'est rattaché à l'autre qu'à sa base grâce à un passepoil cerclant l'ensemble. Une faculté permise par une armature bois invisible et un système de sangles élastiques interne à la structure. Cette constitution faite de pièces détachées n'est pas sans rappeler le fameux Mah Jong. Une pièce vieille de plus d'un demi-siècle mais qui prédisait déjà un changement radical dans le positionnement des assises de salons. « Aujourd'hui, les canapés et les fauteuils ne sont plus contre des murs mais au milieu de la pièce » explique Christophe Delcourt, « il était donc important de penser le volume au dos du canapé. » C'est pourquoi le designer a appuyé la courbure arrière des assises pour conserver l'évocation de l'oreiller. Et pour dynamiser cet ensemble invitant à la détente, les accoudoirs ont été légèrement ouverts vers l'extérieur. Une manière de laisser la lumière pénétrer l'objet et le redécouper visuellement. « François Roche, le fondateur de la marque qui m'avait recruté à l'époque, disait qu'un meuble est semblable à une partition, il faut que ça bouge. C'est pourquoi, jouer sur la texture, la lumière, les volumes... sont des choses importantes dans chaque collection. »
Entreprise italienne fondée à Vérone en 1956 par Luigi Antolini, Antolini est pionnière d’un savoir-faire de la pierre naturelle, Made In Italy.
Présente dans 182 pays, Antolini compte plus de de 1 300 types de pierre dans ses références, dont 85 pierres exclusives. L’entreprise propose des revêtements en pierre naturelle adaptées à différents espaces. Mais plus que la connaissance du matériau, c’est aussi le développement de technologies qui anime la marque.
Azerocare et Azerocare® Plus, procédés de traitement innovant
A la recherche constante de progrès, en termes de technologies et de design, l’entreprise n’hésite pas à faire appel à des procédés innovants pour offrir des matériaux toujours plus qualitatifs à ses clients. En ce sens, en 2016, Antolini a lancé le processus de protection Azerocare pour les surfaces avec finition Lux tandis que l’Azerocare® Plus a été développé pour les finitions Matt et Lether. Un système innovant qui permet de traiter les comptoirs de salle de bains ou de cuisine en marbre, onyx et quartzite doux en protégeant les surfaces des taches ou de la corrosion. Un traitement qui a différentes propriétés, notamment celle d’être anti-corrosive, anti-tache, hygiénique, fecile à nettoyer et surtout qui respecte l’environnement.