Nouveauté
Soyons libres, célébrons !
Normes indigestes, restrictions à venir, frustrations éternelles, les sociétés constipées ne font pas la trêve des confiseurs.
Alors, comme contre-pied à une génération faisant de nouveau du plaisir une source de remords, célébrons ! Célébrons le goût, le beau, la fête, le liquide comme le solide, le spirituel comme le matériel, érigeons en totem de joie les plaisirs simples d’un quotidien ne pouvant être celui nous promettant de devenir centenaire.
Et si « Carpe diem » est devenu un mauvais tatouage, inventons ensemble un adage qui nous permettra de nous envoler loin des préoccupations terrestres et des ennuis mortels. Célébrons !
Sommaire
Design 360
Design Story
Simon Geringer, échafaudeur de projets
Victoria Wilmotte, en abscisse et en ordonnée
Patrick de Glo de Besses, formats libres
Marianna Ladreyt, Waterproof
Astronauts, Ovnis contemporains
Julie Richoz, Design tangible
Perriand et Barsac, retour vers le futur
Ponti Design Studio, le design urbain en douceur
Junya Watanabe, du labo au podium
BMW Neue Klasse, reset all
Celebrate
Studio Drift, la célébration festive par nature
Nightlife, Design et creative
Kevin Germanier, Surcyclage flamboyant
Mixologist in the Soul, esthétique du liquide
Frédéric Anton, précis et audacieux
In-situ
Patrick Roger, Histoire de boîtes
Not A Hotel, Élégantes fusions
L’univers immersif de Thom Browne
In the Air
News
Agenda
Retrouvez ce numéro en kiosque mais aussi directement sur notre boutique en ligne.
Pour sa rentrée, Tarkett a cartographié l'ensemble de son offre grâce à sa collaboration avec le référentiel de couleur suédois, NCS.
Courant septembre, la marque de revêtements Tarkett présentait une collaboration novatrice avec le système de référencement des couleurs NCS, imaginé par le Scandinavian Colour Institute AB. Avec pour objectif de classifier ses produits sur la base de leurs couleurs, l'entreprise française propose une version de l'application NCS+ entièrement dédiée aux revêtements architecturaux. Un dispositif novateur à destination des designers et des professionnels de l'aménagement.
Ordonner l'offre pour la faire exister
« Lorsque j'ai commencé à accompagner Tarkett en 2021, il y avait plusieurs milliers de références en rayon et il était particulièrement difficile de s'y retrouver » raconte Marion Lamarque, ancienne responsable couleur de chez Décathlon, désormais experte couleur auprès de Tarkett. « Nous avons donc décidé de cartographier physiquement l'ensemble de l'offre en classant chaque échantillon par couleur et par texture en janvier 2022. C'est en faisant cela que nous avons pris conscience de l'étendue de l'offre Tarkett et que nous avons réalisé qu'il était impossible pour les clients de se repérer dans un tel univers et notamment les collections plus anciennes. À ce moment-là, nous avons décidé de nous retourner vers le référencement NCS. »
Déjà utilisé au sein de l'entreprise depuis une quinzaine d'années, ce système qui regroupe 2 050 teintes, n'était jusqu'alors qu'assez primaire puisqu'il ne permettait que de faire des comparatifs approximatifs entre des modèles choisis. Une fonctionnalité relativement basique qui nécessitait de bons yeux plus qu'une véritable connaissance du référencement. Tarkett a donc souhaité améliorer le processus. Un projet qui coïncidait à peu de choses près avec le lancement trois mois plus tard de NCS+, une application novatrice initiée par la marque éponyme.
Des combinaisons précises et sûres
Imaginée comme une aide à destination des professionnels de l'intérieur et un faire-valoir pour la diversité stylistique de l'entreprise, NCS+ propose des combinaisons de revêtements selon des correspondances colorimétriques. Chaque échantillon est ainsi scanné en de multiples points pour obtenir un nuancier au plus proche du rendu visuel. Une stratégie permettant à l'application d'établir des liens entre des compositions complexes dotées de plusieurs teintes. Pourvu également d'un moodboard virtuel personnalisable, NCS+ offre aux utilisateurs la possibilité de combiner numériquement les modèles pour fiabiliser chaque choix. « Ce n'est pas toujours évident de choisir des revêtements de sol et de mur qui vont ensemble car les couleurs évoluent parfois légèrement en fonction de leur disposition vis-à-vis de la lumière. NCS+ permet donc de naviguer facilement sans avoir de connaissances sur la couleur » détaille Marion Lamarque qui avait, préalablement à cette application, créée deux guides : l'un dédié aux espaces de soins et le second aux espaces propres et à l'éducation. Une approche moins esthétique, mais plus technique de la couleur qui devait ainsi répondre aux besoins émotionnels et fonctionnels des patients, des soignants, des visiteurs et des élèves. Autant de catégories auxquelles s'adresse notamment la collection Excellence sortie en avril, et visible sur NCS+ au côté de plus de 70 autres gammes Tarkett.
L'objet, cette fiction
Une réflexion, une intention, un rêve.
En prêtant l’oreille au murmure de leurs chimères, David Lynch, Erwin Wurm, Genesis Belanger, Tom Sachs et Alessandro Mendini développent un rapport, conscient ou inconscient, à l’objet, allant bien au-delà de la fonction.
Coup de grâce porté à la disparition de la décoration, éloigné de ce qui l’avait pourtant autrefois mis à mal – le fonctionnalisme, le Mouvement moderne –, l’objet rêvé, qu’il soit organique comme ceux de Lynch ou empreint d’un quotidien industrialisé comme les créations de Wurm, est ici toujours métamorphosé, réinventé, apostille d’une création devenue oeuvre, d’un usage transformé en désir.
Aux antipodes de l’objet industrialisé, pensé il y a soixante-dix ans pour apporter fonction aux foules mais devenu « collector », la rencontre entre l’art et le design, entre l’artiste et l’objet, engendre une création aussi sincère dans son intention que dans son usage. Un usage restant à inventer, liberté de faire du rêve d’un autre son songe quotidien.
Sommaire
Design 360
Design Story
Laurids Gallée : La passion du faire
Zaven : Géométrie haute en couleurs
Le Design hardware de Jean-Baptiste Durand
Nao Tamura : Relier tradition et progrès
Faye Toogood : Artistique éclectisme
Objects With Narratives : Tisser un lien entre l'homme et l'objet
Bethan Laura Wood : Naturellement inspirée
AojieRou : Mode sans frontière
Porsche 911 : Inlassable icône
Masterpiece
David Lynch : Artiste total
Erwin Wurm : L'objet absurde, ou la quête éternelle de la sculpture
Tom Sachs : Détournement esthétique
Genesis Belanger : La céramique engagée
Alessandro Mendini : Design pictural et critique
In-situ
Courrèges : Nouveau satellite pour marque iconique
Crosby Studios x Alexander Wang : Radicalité immersive
In the Air
News
Agenda
Retrouvez ce numéro en kiosque mais aussi directement sur notre boutique en ligne.
Fruit d'une première collaboration entre le studio Panter&Tourron et Vitra, l'Anagram sofa offre une modularité astucieuse en accord avec son époque.
Fondé il y a dix ans, le studio Panter&Tourron marque avec l'Anagram sofa un grand coup dans l'univers créatif de Vitra. Pour leur première collaboration avec la marque suisse, Stefano Panterotto et Alexis Tourron livrent une assise entièrement convertible permettant d'évoluer du canapé classique au confident en passant par des configurations plus originales, le tout par de simples clics. Une offre qui pérennise par son principe fonctionnel cette pièce de mobilier depuis bien longtemps centrale dans nos espaces de vie.
Un défi et une idée
Lorsque Vitra se présente aux designers il y quatre ans, c'est avec une demande bien spécifique : comment fabriquer un canapé qui fonctionne presque comme un pont entre le moment présent et une situation de vie dans les 30 prochaines années ? « C'est de cette question qu'est née assez rapidement l'idée de modularité autour d'une plateforme flexible » explique le duo diplômé de l'École cantonale d'art de Lausanne (ECAL), jusqu'alors plutôt tourné vers l'univers de la tech et de la mode avec des collaborations pour Airbnb ou Balmain.
Sensible aux évolutions sociétales et sociales dans l'habitat et le meuble – où il fera ses premiers pas en 2019 avec Stefano Panterotto pour la présentation du luminaire Tense à Milan - Alexis Tourron explique avoir conçu le projet autour d'un îlot qui puisse être appréhendé de tous les côtés. « À l'époque, le point principal du salon était la cheminée, puis ça a été la télé. Elle s'est ensuite mise à être mobile et il n'y a plus réellement d'élément directionnel. Il fallait donc créer un système qui puisse s'adapter très simplement selon les circonstances. » C'est dans cette optique que les deux créateurs ont inventé un dossier/accoudoir - et une tablette - muni de deux pinces pour se greffer à l'assise. Prenant appui sur la base métallique, l'astucieux système pouvant soutenir jusqu’à jusqu'à 300kg, est entièrement dissimulé par la forme du module qui descend légèrement plus bas que le piètement disponible en blanc, noir et bordeaux. S'il a été dessiné « pour performer seul » explique Stephano Penterotto, « il est également en accord avec la notion de coliving qui sera amené à être de plus en plus présente. » En effet, un second système permet à chaque plateforme de s'assembler avec une ou plusieurs autres quelles que soient leurs tailles (165x110cm, 180x90 et 220x90). Une manière de transformer chaque îlot individuel en zone de vie commune. Son système de sangles ajustables sous l'assise permet aussi d'adapter l'objet à son usage. « On ne reçoit plus comme le faisaient nos grands-parents de manière très formelle. Le canapé est aujourd'hui devenu un lieu d'échange y compris avec son patron. » Une analyse dont résulte un ensemble s'apparentant plus à un assortiment de possibilités qu'à un meuble classique.
Une composition réfléchie
Durable par son fonctionnalisme, l'Anagram l'est autant par sa conception entre le Danemark et l'Italie. Sur une base en aluminium 80% recyclé, les housses sont disponibles dans de nouveaux tissus constitués à 100% de laine vierge de haute qualité ou de polyester intégralement recyclé. « Une volonté de marquer un engagement environnemental avec des modules en matières uniques de sorte à simplifier la filière de recyclage » explique le studio qui précise cependant la présence d'une couche de polyuréthane pour maintenir une bonne assise. « Nous l'avons encapsulé et zippée afin de pouvoir à terme la remplacer par une matière moins polluante ». À l'intérieur des housses, une mousse en PET recyclé et testée sur le long terme, assure à l'assise de ne pas perdre de confort grâce à des fibres étudiées pour ne pas casser. La partie supérieure du sofa repose sur des sangles tissées en PET recyclé. Ni collée ni agrafée, chacune est coincée dans un rail afin de pouvoir les changer en cas de rupture. Un développement qui favorise le changement et l'évolution à l'image de son principe, la modularité, et qui offre à l'Anagram sofa, des possibilités à la hauteur de son nom.
Retrouver la flamme
La lumière. Au milieu du chaos. Après les déceptions, les algarades, les regrets et les abstentions, les portes qui claquent et les chambres qui se vident. Si l'amour est parfois une épreuve (olympique), celui du beau est toujours une aventure, curieuse, haletante, faite de découvertes et de surprises, de passions et de rires. Faites beaux jeux.
Sommaire
Design 360
Design Story
L'invisible frontière entre art et design selon Toshiki
Raw Color : En mouvement et en couleur
TAF Studio : Aller à l’essentiel
Jaewan Jeong : Pionnier et visionnaire
Les objets lumineux de The Back Studio
Leclercq Viallet : Design systèmes
Theoreme Editions : Entre matières et savoir-faire
Silvera : Transmission d’une passion
Avec sa mode masculine, poétique et conceptuelle, Botter prend le large
Renault 5 E-Tech : Retro futurisme
Olympic
Olympic Design
Préserver la Flamme
L'architecture olympique : toujours plus fort ensemble
Match Point !
Avec Stéphane Ashpool, le Coq Sportif est sur tous les fronts
In-Situ
Aesop Seaport Boston
Blanc par Kengo Kuma
Mur.Mur Architectes : Duo frénétique
In the Air
News
Agenda
Retrouvez ce numéro en kiosque mais aussi directement sur notre boutique en ligne.
Deuxième véhicule de l’ère moderne de la marque après l’A110, l’A290 incarne le parfait mélange entre citadine ludique et bombinette sportive. Une double vision que l'on retrouve dans un design pensé au service de l'expérience de conduite.
Une citadine qui a la couleur de la vitesse. Après le retour empreint de nostalgie de la R5 sur le marché des citadines, c'est désormais au tour d'Alpine de rentrer en piste avec une déclinaison bien plus sportive.
Plus familiale et urbaine que toute autre Alpine, cette cinq portes de 3m99 de long et 2,02 de large n'oublie pas ses origines pour autant. Conçu pour avaler les kilomètres, ce nouveau modèle regroupe les trois piliers de la marque : performance, agilité et légèreté ainsi qu’un savoir-faire à la française. Considéré comme un modèle d’entrée de gamme dans l’univers de la marque, l'A290 conjugue à elle seule la praticité des citadines avec le design sportif.
Une Alpine remodelée
Ce qui frappe en premier lorsque l'on regarde l'A290, c'est le travail des volumes radicalement opposés à l'image lisse et ronde de ses prédécesseurs. Beaucoup plus robuste, le nouveau modèle citadin doit en partie son allure à sa plateforme de type skateboard et son moteur de taille réduite permettant de raccourcir l'empattement tout en élargissant les pneus et l'assise. Pourtant, bien qu'il s'agisse d'un véhicule d'usage quotidien, les rappels à l’univers de la course automobile sont nombreux et les caractéristiques du design sportif, bien présentes. L'illustration parfaite se trouve dans les quatre petits phares avant typiques d'Alpine, en forme de croix. Traditionnellement ronds, cette nouvelle signature vient rappeler l'esthétique rallye, où les phares étaient autrefois en verre étaient « gaffés » de scotch noir afin de ne pas se briser en cas de choc et de laisser derrière eux des éclats potentiellement dangereux pour les autres concurrents.
Un clin d’œil tout en discrétion qui valorise par ailleurs l'avant très plat du véhicule, contrebalancé par le bas de caisse et les ouïes latérales radicalement sportives. Une allure complétée par de larges ailes discrètement habillées de trois segments en volumes sur les portes arrière, et l'absence d'un béquet au profit d'un ducktail au niveau du hayon. Une manière de souligner la sportivité du véhicule sans entraver son aérodynamisme. Pour la même raison, les feux arrière ont été intégrés dans les montants de la carrosserie, tout comme sur la R5 e-tech.
Coté jantes, la conception de trois séries – été classique, été sport et hiver - de 19 pouces, combinées au design Snowflake en finitions noir brillant, noir semi-diamanté ou noir diamanté, donnent aux roues une place prépondérante dans le profilé du véhicule. En leur sein, les étriers de frein Rouge racing ou Bleu Alpine signent là encore un évident rappel du lien entre l'écurie française et la vitesse.
La Première Édition limitée à 1 955 exemplaires (date de création de la marque) sera disponibles dans quatre teintes : Noir Profond, Blanc Nival, Gris Tornade Mat, et bien entendu le célèbre Bleu Alpine Vision.
Un intérieur tracé pour l'expérience de conduite
Dans l'habitacle, l'idée est la même qu'à l'extérieur : laisser transparaître le sport auto, sans en faire trop. Oubliez le tableau de bord ultra-technologique avec de nombreux boutons. Ici tout, ou presque, se joue sur le volant, et se voit sur les écrans. Complètement tournés vers le conducteur pour un ressenti classique ou plus sensoriel, leurs dimensions offrent une lisibilité optimale sans pour autant parasiter le regard. Le premier d'instrumentation, grand de 10,25 pouces situé derrière le volant, permet de voir en temps réel les informations techniques tandis que l'écran central de 10,1 pouces est destiné à l'infodivertissement. Ce dernier, réglable avec l'application Alpine Telemetrics, propose au conducteur trois catégories de services destinées à améliorer l'expérience de conduite :
- Live Data pour afficher les données de conduite selon l'agilité, la puissance et l'endurance.
- Coaching pour consulter des conseils afin de mieux appréhender son véhicule, et de progresser en pilotage.
- Challenges qui propose une suite de défis sportifs inspirés des sensations physiques et acoustiques des jeux vidéo. En effet, en l’absence de bruit moteur naturel dans une voiture électrique, la création d’un retour sonore accompagnant la conduite a été mise au point par les équipes d’Alpine avec des acousticiens et des musiciens, sur la base des sons générés par la motorisation. Ils sont diffusées via le système audio Devialet, composé de neuf hauts-parleurs, spécialement étudiés pour l’A290.
Toujours dans un esprit ludique mêlant jeux vidéo et course auto, le bouton Overtake présent à droite du volant permet au conducteur d’obtenir pendant 10 secondes toute la puissance et le couple du moteur électrique.
Pour ce qui est des textures, l'intérieur reste somme toute assez classique avec l'utilisation d'un revêtement enduit grainé combiné à un textile recyclé gris bleuté utilisé sur le tableau de bord rétro-éclairé, les côtés de la console centrale et les contre-portes. Seule la partie haute des sièges est rehaussée d'un coloris crème tandis que le volant, point évidemment central de la conduite est en cuir Nappa (une finition disponible en all-over pour les habitacles haut de gamme). Dans cet ensemble, plusieurs rappels de la marque raviront les amateurs. On note par exemple la forme ronde des boutons pour les commandes moteurs, la reprise du graphisme « montagnes » sur l'écran d'instrumentation ou encore les couleurs bleu et rouge des boutons Recharge et Overtake (qui permet de libérer instantanément une puissance de 220 chevaux) sur le volant. A noter également la légère inclinaison du bloc central - estampillé Alpine - et des sièges baquet qui participent à l'atmosphère compétitive de l'habitacle. Enfin, le généreux volume du coffre, de 326 litres, donne à cette citadine un atout majeur pour sortir du circuit métro-boulot-dodo, et partir à l'aventure.
Montée en altitude pour rendre de la hauteur
Ceci n'est pas une pelle
mais la rencontre entre l'intelligence et l'objet, l'usage et la création, le quotidien et ses contraintes.
Le design c'est aussi cette pelle.
Sommaire :
Design 360
Design Story
David Ericsson : Le bien assis
Atelier Sohn : Plongée dans la matérialité
Form Us With Love : Les Experts
Random Studio : Une équipe pluridisciplinaire
Pierre Yovanovitch : Design narratif
Lisa Allegra : Profession artiste designeuse
Leslie David :La création visuelle au plus haut
GranStudio : Komma, un vent de fraîcheur dans l’offre de la mobilité urbaine de demain
Anrealage mêle mode et tech
Virginie et Karine Glustin, la passion des univers
Snow
Snow Design
L’ascension du mont Moncler
Salomon fond sur la ville
L’architecture de l’extrême froid en mode design futuriste
AW² : Design pointu en haute montagne
In Situ
La Manso : Architecture paramétrique
L’Oréal : Entre réel et imaginaire
De l’utopie à l’architecture pet-friendly
In The Air
Hisle :Trente ans de savoir-faire de la lumière
Sammode obtient la médaille d’or EcoVadis pour sa politique RSE
Molteni&C agrandit sa gamme outdoor
Vanguard :La collection aux inspirations artistiques de Creative Matters
Rendez-vous à la 5VIE Design Week!
Agenda
Retrouvez ce nouveau numéro en kiosque mais aussi directement sur notre boutique en ligne.
Les beaux jours se profilent et avec eux le retour des moments conviviaux passés en extérieur. C'est dans cette perspective que NV GALLERY lance sa nouvelle collection printemps-été 2024 baptisée The Reunion. Une appellation qui fait écho à la rencontre estivale entre nature et convivialité placées sous le signe du design.
Les journées qui s'allongent et le besoin de passer des instants entourés et marquants ont été les fils rouges de cette collection qui célébrer l'art de vivre au grand air. Fusions d'esthétiques variées, les trois gammes outdoor nommées AMALFI, FLORENTINO et BEXLEY, s'imposent comme des extensions paisibles et ensoleillées de la maison.
Une collection, trois gammes
Avec pour volonté initiale d'accorder au design une place centrale dans nos vies, et comme désir d'inscrire cette collection en résonance avec des extérieurs propices au bon temps, The Reunion est scindée en trois gammes. Un triptyque de mobiliers aux géométries bien différentes, mais pose à leurs manières, les bases d'instants conviviaux.
Parmi elles, BEXLEY est celle des trois qui évoque le plus directement la nature grâce à sa structure en bois. Laissé visuellement brut et doté d'une visserie apparente, le matériau à connotation durable vient soutenir un jeu de sangles de part et d'autre de l'assise. Il résulte de cet assemblage une composition aux intonations brutalistes mais contemporaines.
Plus éloignée, la gamme FLORENTINO joue de son côté une approche plus douce en misant sur des courbes qui donnent aux dossiers une impression d'enveloppe et aux assises un design accueillant. La finesse des pieds alliés au tressage de cordage, confère à l'ensemble une âme plus bourgeoise, mais qui demeure sobre de par l'utilisation d'une teinte grège passe-partout. Associées aux tables d'appoint en fibre de verre, les assises constituent un rappel délicat quant à la matérialité et à la diversité de l'environnement.
En opposition radicale aux deux gammes précédentes, AMALFI tire son épingle du jeu grâce à une esthétique beaucoup plus filaire et métallique qui lui confère un charme plus froid. Avec son design rétro, l'armature semble être le résultat d'un mélange des époques, du classique au moderne, mais composé avec une touche de soleil.
Retrouvez la collection The Reunion sur le site NV Gallery.
Esprit de fin d’année
Sélection des produits « incontournables » de l’année écoulée, florilège de cadeaux plus ou moins à propos qui alourdissent nos sacs autant qu’ils allègent notre épargne, madeleines de Proust dupes et jaunies d’une lettre au Père Noël retournée avec la mention « NPAI », les marronniers de décembre squattent immanquablement les sommaires de la presse spécialisée.
Et si vous retrouverez, nul n’est parfait, une sélection de produits hautement hétérogène dans nos pages « Design 360 », « Intramuros » tâche ici d’écouter le son discret du temps faible avec un dossier « Spirit » s’intéressant au mobilier liturgique, à ses contraintes et vocations, à travers les créations de Ionna Vautrin et Guillaume Bardet pour le phœnix de Notre-Dame, celles de Constance Guisset à Saint-Eustache ou encore de Ronan Bouroullec à Saint-Michel de Brasparts. Mais aussi à des réalisations architecturales monothéistes ou laïques, dont la quête de sacralité dépasse le seul cadre du lieu de culte.
Mais rassurez-vous, si vous ne croyez pas plus en un ami omniscient, invisible et créateur de toute chose qu’en un grand architecte dessinant le beau universel et le juste usage absolu, le titre « Spirit » de notre couverture n’occupe que 32 pages.
Ce sera d’ailleurs à présent toujours le cas. Car une thématique, aussi riche soit-elle, ne saurait être déclinée sur tout un numéro, au risque de devoir sacrifier à notre exigence de l’amour des choses montrées le devoir de combler pour ne pas manquer.
En un temps où l’humanité fait le grand écart entre le trop et le trop peu de spiritualité, où certains luttent pour entacher tout bonheur de spontanéité, je ne peux que vous souhaiter les plus légères des fêtes de fin d’année.
Sommaire :
Design 360
Design Story
Mini Electric Feel
Le design polyglotte de Nicolas Verschaeve
Studio Cluzel/Pluchon : Esthétique de l’économie et de l’usage
Léa Mestres : La folie des grandeurs
L’écriture éclatante de Bina Baitel
Palm : L’invitation au voyage de Jean-Michel Wilmotte pour Parla
Servaire & Co : Le designer, la marque et le produit
Craig Green : L’agitateur du vestiaire classique.
Spirit
Toguna World : Forger de nouveaux imaginaires
Ronan Bouroullec à la chapelle Saint-Michel de Brasparts
Ionna Vautrin Une chaise en résonance avec Notre-Dame
Guillaume Bardet : Un mobilier liturgique immuable et intemporel
Constance Guisset Une question d’accueil
Galerie Philia Sacré et sacralité
Œcuménique L’architecture religieuse fait peau neuve
Le Portugal : Terre fertile du design
In Situ
Carita : Sobriété du luxe
Laurent Pisoni : Le sens de la sobriété
Jessica Mille : Sensibilité des lieux
Régis Botta : Petits (grands) espaces
In The Air
Let’s play… and enjoy !
Chez Intramuros, le numéro d’été fleure bon l’évasion et la décontraction… tout en restant rigoureusement centré sur les pratiques du design. Au fil des pages, vous découvrirez comment le design investit – depuis longtemps ! – le champ du ludique pour stimuler, éduquer, séduire, transmettre, à tout âge. Passant du jeu à la pratique, le sport est aussi un secteur d’expérimentation du design produits : concevoir juste, et à grande échelle, pour être adapté au plus proche à une pratique, dans un souci d’innovation technologique.
La décontraction est aussi de mise, dans des espaces réservés à l’intime, à l’image de la salle de bains qui, de pièce dédiée à l’hygiène, évolue vers un sas de déconnexion et de soin de soi. Du jeu au plaisir, les sex toys sont aujourd’hui un terrain où les designers interrogent la forme, les sens… pour des objets désirables et revendiqués.
Question icône, le Range Rover révélateur d’un nouveau lifestyle à sa sortie continue dans ses nouvelles versions à devancer les tendances de la mobilité. Quand enfin, le Salone Del Mobile à Milan retrouve son rythme de croisière, avec une édition d’Euroluce très réussie : une grand-messe du design toujours aussi incontournable pour les avant-premières de collection… qui rythmeront la rentrée.
Vous l’aurez compris, pour cet été, un magazine aux bonnes ondes et à l’énergie positive. Bonne lecture !
Vu à la Paris Design Week ! Le Stüdio Emmaüs présente trois créations fabriquées à partir de d’objets et de matériaux de récupération. Le tout réalisé par de petites mains en réinsertion professionnelle.
Le Stüdio Emmaüs mise sur le design durable, le 100% réemploi et l’insertion professionnelle. Composé de trois ateliers (Atelier Emmaüs, Les ReCréateurs d’Emmaüs Défi et les Résilientes d’Emmaüs alternatives), le studio redonne vie aux objets et donne les outils à chacun pour redevenir acteur de sa vie. En effet, dans la lignée du mouvement Emmaüs, il lutte contre l’exclusion et la précarité : sous l’égide de designers, les petites mains en réinsertion professionnelle réalisent des objets à partir de matériaux de récupération.
Les Rescapés sont une gamme de tapis, de tentures murales et d’accessoires réalisés à partir de vêtements et chutes de tissus.
Le Cintre est entièrement fabriqué à partir de matières récupérées. Les chutes de bois ou de stratifié compact sont mises à profit pour réaliser cet objet, auquel est ajouté une anse Corian.
La table Teck est le fruit d’une sélection d’invendables. Les équipes sélectionnent plusieurs essences de bois et les associent pour créer une table basse unique.
Vu à la Paris Design Week ! La collection Metamorphosis, née de la collaboration entre la Maison Pouenat et le duo Humbert & Poyet. Une collection qui fait référence aux styles Art Déco et aux grands noms du design.
Jean Royère, Paavo Tynell et Josef Hoffmann. Les noms des trois décorateurs résonnent à travers la collection Metamorphosis, fruit de la collaboration entre la Maison Pouenat et le duo d’architectes d’intérieur et designers Humbert & Poyet.
La scénographie, qui rappelle le travail de Christo et Jeanne Claude, révèle cette collection résolument Art Déco et années 1950-1970. Luminaires, fauteuils, canapé, guéridon… les pièces marient les matériaux nobles – bois laqué, pierre, plâtre et laiton – et les ornements précieux.
Galerie Pouenat
13-22 Passage Dauphine, 75006 Paris
Vu à la Paris Design Week ! Flos mélange innovation et simplicité dans ces deux systèmes d’éclairage LED. Avec Belt, les frères Bouroullec proposent un concentré de technologie aérien qui reprend les codes de la ceinture en cuir. Avec Oblique, Vincent Van Duysen repense l’éclairage et l’aménagement de la zone de travail.
Pour Flos, les frères Bouroullec déplacent la ceinture du dressing au plafond. Belt suit le drapé naturel du cuir souple, insufflant fluidité et légèreté à ce système d’éclairage pourtant grand format.
Les faisceaux lumineux sont logés sur les tranches, entrecoupés de “ceintures” reliées entre elles et sécurisées par une série de boucles matérielles, permettant des configurations modulaires. Câblé et monté au plafond, le système d’éclairage suspendu permet une installation sans reliures apparentes, avec des lignes harmonieuses qui peuvent s’étendre et progresser à l’infini.
La lampe de table Oblique, par l’architecte et designer anversois Vincent Van Duysen, est fine mais robuste et compacte. La tige tourne à 355 ° autour de son axe afin de diriger le faisceau asymétrique pour éclairer l’ensemble de la surface de travail.
La base dispose d’un système de charge sans fil intégré qui permet aux utilisateurs de charger leur smartphone tout en libérant les bureaux de l’encombrement des fils et des câbles.
Flos
15 rue de Bourgogne, 75007 Paris
20-22 Passage Dauphine, 75006 Paris
Vu à la Paris Design Week ! Folks présente sa collection Totem, réalisée en collaboration avec des jeunes designers. Ils leur donnent une nouvelle dimension, faisant de ces pièces des œuvres d’art.
Formes primitives et sculpturales, matériaux bruts et naturels… La collection Totem de Folks réinvente les objets fonctionnels et leur statut, faisant de ces objets du quotidien en grès et en laiton des œuvres d’art qui deviennent sculptures ou totem.
Folks
9, rue de l’Échaudé
75006 Paris
Vu à la Paris Design Week ! Joana Vasconcelos poursuit sa collaboration avec Rochebobois, dans le cadre du 60e anniversaire de la marque, et signe une ligne d’accessoires inspirée de sa collection Bombom.
Joana Vasconcelos va au-delà de sa collection de canapés Bombom (à retrouver dans Intramuros 205), réalisée pour célébrer le 60e anniversaire de Rochebobois. L’artiste portugaise réalise quatre tapis inspirés de près ou de loin, de l’univers gourmand et organique de Bombom.
Trois autres tapis constituent cette extension de la collection Bombom. Issus de dessins originaux de Joana Vasconcelos, Isis, Perdição et Sinapse, reprennent les couleurs et l’esprit Bombom. Les motifs sont imprimés sur ces tapis tuftés mécaniquement.
Rochebobois
207, boulevard Saint-Germain
75007 Paris