Concours Gainerie 91 : les lauréats de la 9e édition
Les lauréats de la 9e édition du concours Gainerie 91. De gauche à droite : Marine Jégo, Lucie Gonon, Paul Chollet, Arthur Viviant, Hugues Moreau et Bénoît Vannier

Concours Gainerie 91 : les lauréats de la 9e édition

L’annonce des lauréats et la remise des prix de la 9e édition du concours Gainerie 91 se sont tenus le 7 juillet dernier. Une édition qui avait pour thème « les bibelots de luxe » et pour laquelle cinq prix ont été décernés.


Le concours Gainerie 91, à destination des étudiants en design ou jeunes diplômés avait centré sa 9e édition sur le thème des « Bibelots du luxe » et plus particulièrement sur les gifts, ces petit objets ou attentions remis gratuitement dans un but marketing. Ainsi, les candidats devaient se glisser dans la peau d’une marque de luxe et imaginer un gift original.

Pour choisir les lauréats, le jury était composé de 9 professionnels en lien avec le design et l’univers du luxe : Alissa Demorest, Directrice de la Redaction chez Formes de Luxe, Sophie Merut, Visual Merchandising Project Manager chez Fred, Leonardo Malizia, Directeur Financier chez Gemmes-Tech Group, André Fontes et Guillaume Lehoux, designers et co-fondateurs de Noir Vif, Guillaume Henrio, Senior Purchaising Manager pour Van Cleef & Arpels, Coraly Caponi,Designer chargée de Création & Innovation à Gainerie 91, Delphine Eschasseriaux, Directrice Commerciale Groupe et CCO de Gainerie 91 et Thierry Lambert, Directeur Technique Groupe, Gainerie 91.

1er prix : Arthur Viviant pour Petit cheval – École et Lycée des Métiers d’Art et du Design Auguste Renoir (Paris)

« Petit cheval est un bibelot ludique et nomade. Il vous accompagnera en intérieur comme en extérieur pour occuper vos moments de loisir. Mon bibelot réinvente le jeu « les petits chevaux », dans son graphisme, ses règles et son usage. Il est composé d’un étui en bois, d’un plateau en cuir souple sérigraphié, qui permet le transport, de pions et deux dés en porcelaine. »

2e prix : Hugues Moreau pour Egeria – École et Lycée des Métiers d’Art et du Design Auguste Renoir (Paris)

« Egeria rompt avec les codes traditionnels du luxe en revisitant un objet du quotidien. Elle valorise le bestiaire précieux aux yeux de la maison Boucheron, en mettant à l’honneur son égérie : Wladimir le chat, à travers un gift multi-usages, élégant, utile, et durable. »

3e prix : Lucie Gonon pour Horizon Hermès – Intuit Lab (Paris)

« Nous offrons un nouvel horizon à nos clients avec les jumelles miniatures Hermès. Riche d’un héritage puissant, ce gift joue avec délectation sur les codes Hermès. »

Prix du public : Marine Jégo et Paul Chollet pour Dóro – École de Design Nantes Atlantique

« Ce set de couverts et son étui de transport en cuir vous accompagnera dans vos déplacements, vos pique-niques et lors de vos déjeuners au bureau. Vous n’avez plus besoin de choisir entre fonctionnalité, confort et esthétisme. Il reflète à la fois l’élégance mais aussi tout le savoir-faire de la maison Hermès. Durable, il est confectionné à partir de chutes de cuir directement liées au site de production des plus prestigieux sacs Hermès. »

Prix de l’innovation : Benoît Vannier, Sablier à écoulement variable, EDAA (Reims)

« Les bibelots du luxe sont souvent des objets raffinés et originaux. En mettant l’accent sur l’aspect innovant, le sablier à écoulement variable permet grâce à son mécanisme, de changer le débit du sable et ainsi de pouvoir sélectionner différentes mesures de temps. L’idée de maîtriser le temps ainsi que les finitions soignées tant au niveau du gainage du cuir que du métal brossé, transformeront un simple gift en un objet de convoitise. »

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2/12/2024
Trottinette T9 : développer la simplicité

La start-up Urban Native dévoile la trottinette T9, son premier projet. Un produit design entièrement repensé pour répondre aux besoins du consommateur dans l'univers urbain.

Une recherche radicale de la simplicité pour réduire l'objet à sa fonction première. Voici l'idée dominante derrière Urban Native, une start-up européenne - entre la France, l'Espagne et le Portugal - à l'origine de la trottinette T9. Spécialisée dans la haute technologie, la société fondée il y a cinq ans, vient de sortir son premier produit. Un moyen de locomotion en apparence classique, mais derrière lequel se cache un savant mélange de sensation et de praticité. Fruit d'une volonté de retrouver la « sensation du ride », et du besoin d'une véritable alliée pour arpenter les villes, la T9 est une invention novatrice. Imaginée frugale mais résistante, elle s'impose comme une petite deux roues sans équivalence sur le marché, et un exemple de design prospectif appliqué à l'univers des mobilités douces. « Nous proposons avec ce produit en titane, un outil permettant d'être en cohérence et en résonance avec les révolutions sociologiques, technologiques et environnementales en cours » explique Julien Vaney, fondateur d'Urban Native.

©Eric Bobrie



Répondre à un besoin urbain

Parti du constat que rien ne lui convenait pour bouger dans Paris avec aisance, vélos électriques trop encombrants et trottinettes trop fragiles ou trop lourdes, Julien Vaney a souhaité révolutionner cet univers. C'est de cette idée première qu'est né le désir de concevoir une nouvelle trottinette faite pour l'environnement urbain. Rapidement, deux lignes directrices se sont dégagées. « D'une part, je voulais remettre du plaisir au cœur du transport en retrouvant des sensations de vitesse et un confort de glisse. D'autre part, j'ai remarqué grâce à mon parcours en maths-physique, que les trottinettes produites sur le marché ne sont pas pensées par des entreprises de deux-roues, mais par des sociétés d'électronique qui intègrent des concepts déjà existants. Or, pour qu'une trottinette fonctionne, elle doit avoir la capacité de rouler comme un vélo, mais le marché actuel ne pense pas vraiment au confort et encore moins à la légèreté, déplore Julien Vaney. Pourtant, c'est une problématique au cœur de son utilisation, car c'est ce qui permet de la rendre portative et amusante à conduire. »

Un cheminement émotionnel et quasi-sociologique qui a guidé quatre années de recherche et de développement,mené par la dizaine de personnes d'Urban Native, mais également par un maillage d'une centaine d'ingénieurs auxquels l'entreprise a fait appel tout au long de cette évolution.

©Riccardo Montanari


Un design pour allier confort et praticité

« Contrairement au développement du vélo étalé sur plus de 150 ans - roues de même taille, puis l'ajout de frein ou encore de vitesses -, celui de la trottinette a été beaucoup plus court. Le drame de cette machine, c'est que si l'on veut en faire un véhicule vraiment performant, il faut tout redessiner. C'est pourquoi nous sommes partis d'une page blanche » relate le fondateur d'Urban Native. Une démarche qui a engagé de nombreux prototypes et la création de nouveaux éléments, comme les roues de douze pouces entièrement dessinées, ou des systèmes novateurs à l’image de la recharge par câble USB type C, une première mondiale pour cette typologie d'objets. Des détails en apparence, mais des atouts en réalité permettant à la T9 d'allier au confort de la pratique, celui de la vie quotidienne. Une double notion due en grande partie au cadre. Fabriquée dans une usine portugaise, cette pièce très résistante en titane absorbe les bosses sans amortisseur grâce aux facultés naturelles de ce matériau. Son architecture ultra-légère de deux kilos, place ce cadre bien en deçà du poids général sur le marché. « C'était une question particulièrement importante également sur le plan de l'autonomie. Avec cette conception efficace, cette batterie et le freinage régénératif, la T9 bénéficie d'une autonomie de 25 kilomètres ! » Mais au-delà de ce facteur, l'aspect formel de la trottinette a également été imaginé pour minimiser son emprise au sol une fois pliée. « Ce n'est pas un facteur anecdotique, car l'encombrement freine souvent les personnes dans l'achat d'un vélo ou dans le fait d'amener sa trottinette sur son lieu de travail » assure Julien Vaney.

©Eric Bobrie

Véritable concentré de design prospectif, la T9, à l'origine de deux brevets, est le reflet d’une philosophie. « Dieter Rams disait “Good design is a minimum design”. Pour nous, il s'agit avant tout de faire valoir un design efficace et environnementalement intéressant en valorisant la pérennité du produit et en remplaçant le superflu par des éléments utiles. » Ainsi, l'appareil n'intègre presque pas de plastique et toutes ses pièces sont facilement remplaçables. « C'est une machine faite pour durer à l'image d'un sac de luxe. Elle doit tenir dans le temps et nous espérons qu'elle deviendra ainsi iconique. C'est pourquoi, après ce projet, nous ne souhaitons pas nous diversifier, mais continuer de sortir d'autres versions de la T9 jusqu'à ce qu'une machine occupe chaque appartement » conclut Julien Vaney.

©Riccardo Montanari
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28/11/2024
E-Moped 500, le nouveau scooter électrique de Pininfarina

À l’occasion du salon de la moto de Milan, EICMA2024 , les équipes de Pininfarina ont dévoilé leur nouveau scooter E-Moped 500, pensé en collaboration avec le Contro Stile Fiat.

Avec la contribution du Centro Stile, bureau d’études du groupe Fiat pour le développement de leurs futurs véhicules, Pininfarina a dévoilé lors du salon EICMA 2024 début novembre à Milan, son nouveau modèle de scooter intitulé E-Moped 500. Un véhicule qui mêle style et durabilité, combinés dans une seule solution innovante.

Scooter E-moped 500, Pininfarina x Fiat

Une future référence de micromobilité urbaine

L’E-Moped 500 allie esthétique et technologie haut de gamme pour atteindre de réels résultats en termes de performances, tout en conférant à son utilisateur une expérience de conduite fluide, efficace et surtout confortable. 100 % électrique, le modèle est classé dans la catégorie L3, équivalent à un 150 cc pouvant aller jusqu’à 80km/h et dont l’autonomie peut atteindre 115 km, idéal pour une journée de déplacements en ville. En termes de recharge, la batterie amovible permet de pouvoir la recharger simplement. L’E-Moped est donc un modèle qui combine une esthétique design propre à Pininfarina, combiné au savoir-faire technologique de Fiat, et qui risque de rapidement devenir une référence dans le secteur de la micromobilité urbaine !

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25/11/2024
Le Mobilier National lance la journée d’échanges du laboratoire des pratiques durables

Le 12 décembre, le Mobilier National organise une journée autour de l’habitabilité à travers le prisme des nouveaux matériaux et des couleurs. Un moment d’échanges qui s’articulera autour de quatre tables rondes thématiques.

En partenariat avec Fondation Bettencourt-Schueller, le Mobilier national, qui a créer le Laboratoire des pratiques durables, en partenariat avec la Fondation a pour volonté de développer une recherche sur le futur de l’habitabilité. Un laboratoire qui donne lieu à une journée d’échanges, le 12 décembre, pensé comme un rendez-vous et qui sera l’occasion d’aborder 4 thèmes pensés comme des axes de réflexions et d’action, discutés lors de quatre tables rondes.

Au programme

9h30 : « De quelle matière serons-nous fait ? Matériaux et process inspirés par/fondés sur la nature

Intervenants : Tony Jouanneau (designer/couleur), Sandrine Rozier (artisane/ couleur), Guillian Graves (Agence Big Bang Project), Aurélie Mossé (ENSAD Lab PSL Sacre), Annabelle Aish (Museum national d’histoire naturelle)

Animation : Carole Petitjean (RDAI)

11h45 : « Demain, des start-up métiers d'art ? L'innovation d'atelier au service de la production et l'entreprenariat"

Intervenants : Katie Cotellon (Saint-Gobain Research Paris), Arnaud Lebert (EPV), Tristan de Witte (Rivalen – EPV), Bernard Leroy (Président Agglomération Seine-Eure), Thomas Paris (HEC - CNRS)

Animation : Stefano Micelli (Université Ca Foscari, Venise)

14h30 : « Quelles techs pour les métiers d'art et du design ? »

Intervenants : Anne Liberati (designer/couleur), Chloé Bensahel (artisane d’art), Cyrile Deranlot (Daumet), Laurent Gaveau (consultant Culture & Tech), Julien Benayoun (designer, Bold Design)

Animation : Guillian Graves (Agence Big Bang Project)

16h : « Comment mieux habiter le monde ? Pour une prospective imminente des métiers d'art"

Intervenants : Marc Aurel (designer), Aurélien Fouillet (sociologue), Caroline Nowacki (Carbone 4), Ramy Fischler (designer), Élodie Ternaux (designer/ ingénieure)

Animation : Marc Bayard (Mobilier national)

Un premier rendez-vous manifeste comme point de départ de la recherche et de l’innovation dans le domaine créatif et production du design et des métiers d’art sur le thème de l’habitat.

Inscription à l'évènement via ce lien : https://my.weezevent.com/laboratoire-des-pratiques-durables-rencontres-1

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22/11/2024
Retour sur les talks Intramuros au salon EspritContrat

Pour sa seconde édition, EspritContract, organisé en parallèle d’EspriMeuble était de retour à la Porte de Versailles du 16 au 19 novembre. Un moment de rencontres et d’échanges entre les marques et les professionnels mais également l’occasion pour Intramuros de prendre part à la médiation de plusieurs conférences thématiques.

Marque, architecture, expérience : quand l’agence devient globale

Invités : Natacha Froger, fondatrice de l’agence Atome Associés, Sébastien Servaire, fondateur de Servaire&Co


Design & usage – vers une transversalité des offres

Invités : Jason Brackenbury, président de Flos France, Karin Gintz, directrice générale de Vitra France et Frédéric Sofia, designer et directeur artistique d’Intramuros


Polimair, l'innovation plastique

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