LLEV, une approche poétique de la nature
Collection de verre Innatura, présentée lors de la Design Block 2021 © LLEV

LLEV, une approche poétique de la nature

Symbole de la nouvelle  vague du design tchèque, le duo de designers LLEV évolue dans un univers singulier. Leurs créations multiples s’inscrivent avec exigence dans une temporalité en phase avec la nature.  


« Mother Nature » résonne comme un cri du cœur… C’est le titre de la dernière présentation, de Eva Mochalová et Marcel Mochal, à la Design Block 2021, qui a eu lieu dans le bâtiment historique du Musée des Arts décoratifs de Prague, dans une scénographie très remarquée. Panneaux décoratifs de papiers peints aux feuillages sombres, banc et table en bois au design rigoureux, verrerie et céramiques sophistiquées… Au fil des collections, les objets s’additionnent sans vraiment de lien apparent, sans se contredire pour autant… Un fil rouge qui leur appartient, les unit sous le nom de LLEV, en référence au lion l’emblème du pays (« lev », c’est le lion en tchèque).« Notre travail est influencé par nos rêves et notre vie, ainsi que par les matériaux… Il résulte de nos recherches liées à l’artisanat traditionnel et aux savoir-faire de notre région, qui aboutissent à des produits sur commande et éditions limitées, pour les galeries ou les marques telles que Ton, Jika, Bomma. Notre premier objectif est de développer un design basé sur la forme et la fonction, mais aussi le message… »

Parcours en duo

Ces créateurs confirmés se sont rencontrés sur les bancs de l’Académie des arts et d’architecture (UPRUM) à Prague, étudiant les arts de la porcelaine et de la céramique pour Eva, l’art du verre pour Marcel. Après des parcours personnels en Europe, ils fondent leur studio en 2004, un laboratoire expérimental, situé à Turnov dans la région de Paradise Bohème, la plus ancienne zone paysagère protégée de la République tchèque, inclue dans les géo-parcs de l’UNESCO. Source d’inspiration intarissable, les paysages constituent les lieux les plus inspirants pour ces designers ouverts et curieux. Dans les méandres des sentiers pédestres ou des châteaux de rocailles, ils ancrent leur univers au coeur de collines verdoyantes, dignes de contes de fées, peuplés de braves chevaliers et de voleurs barbus, sans naïveté aucune… « Nous travaillons beaucoup à l’intuition, avec des méthodes modernes et dans le respect des exigences de nos clients. Nous sommes à la fois artistes, designers et rêveurs.

Eva Mochalová et Marcel Mochal © LLEV

En 2009, ils découvrent en Indonésie les techniques artisanales traditionnelles de l’art textile du batik et la fabrication d’objets en bois. De ce voyage d’études en découle la table Oldman, le mobilier de jardin Laba-Laba en vieux bois de teck, pour le constructeur de maisons écologiques tchèque Manumade. Poursuivant la quête des savoir-faire, notamment celui du verre, un incontournable de la Tchéquie, ils participent au Symposium International du Verre (IGS) à Novy bor en 2012, et à chaque session de la Design Block à Prague où leur travail largement reconnu a été plusieurs fois primé (meilleur produit en 2016 pour la table Moon).

Table Book © LLEV

Expérimentation  

La recherche est au centre de la mécanique bien rôdée de leur travail; l’idée germe de la typologie même du produit aussi bien que du matériau. Il s’agit toujours d’une histoire particulière à raconter. Si le bois, le verre, le papier leur sont familiers, le tandem indissociable passe d’un matériau à l’autre, avec une facilité déconcertante. Les imprimés originaux sont issus des motifs de végétaux collectés au cours de balades dans le paysage bucolique de Bohème, tandis que la conception des planches à découper de cuisine (Kvaadr), a été élaborée avec le Richlite, composite compact, fabriqué à partir de papier kraft recyclé et de résine. Avec une attirance pour le verre lié à la densité des cristalleries dans la région, Eva et Marcel explorent de nouveaux procédés, parfois stupéfiants. En témoignent les petites séries, Smooth et Innatura réalisées en verre soufflé dans des moules en mycéllium. Ce phénomène naturel a été déjà expérimenté depuis dix ans par de nombreux designers ; mais la façon dont LLEV s’en empare, a abouti à des objets innovants et sensibles. 100 % recyclable, composé de mycéllium (champignon choisi localement), le moule façonne différentes empreintes à chaque fois en se consumant par la chaleur de la pâte de verre soufflé, soulignant le caractère d’unicité de chaque pièce de la production.

Planches à découper Kvaadr © LLEV

La magie de Dame Nature opère, par le feu et la croissance naturelle du champignon, jouant ainsi avec le temps et le hasard ! Engagés tous deux, dans la préservation des ressources naturelles, Eva et Marcel tentent de limiter leur impact lors de la production d’objets, vers un design durable, de ne pas dépendre d’un système industriel, d’être autosuffisant afin de vivre en symbiose avec la planète. Autre expérience, cette fois issue de savoir-faire, l’utilisation de l’ancienne « technique de l’iris » de l’Art nouveau. La collection de vases à facettes polygonales Nueevo est directement influencée par cette période faste de production des Arts décoratifs. Comme dans chaque projet, propre à leur démarche, la technique y est détournée, jusqu’à l’obtention des effets souhaités de coloration par pulvérisation d’une émulsion spéciale appliquée sur du verre chaud. Mais LLEV ne livre pas tous ses secrets de fabrication…

Vases Nueevo © LLEV

Savoir-faire et transmission

Depuis 18 ans, LLEV conçoit des produits entre artisanat traditionnel et techniques modernes, et en filigrane tend vers la transmission des savoirs. « Nos outils les plus précieux sont l’intuition, le courage, un marker noir et du papier… » A travers l’enseignement, qu’il exerce depuis 2008 dans les écoles d’arts appliquées en Tchéquie,-un don, selon sa femme Eva, admirative-, Marcel est convaincu que les étudiants se doivent de connaitre l’artisanat, d’apprendre à manier aussi bien le crayon que les logiciels informatiques. Grâce à ses qualités d’écoute et de conseil, il les encourage à poursuivre leurs rêves, tout en restant eux-mêmes. Afin de prolonger et de préserver leurs projets, de marquer une période leur vie professionnelle, LLEV a conçu un journal visuel, Showcase, rassemblant leur production mais aussi, un patchwork de documents, photos, graphismes et interviews. « Depuis nos débuts, notre philosophie n’a pas beaucoup changé, nous avons besoin d’une discipline de travail, tous les jours pour créer. »

Journal visuel Showcase © LLEV

Adam Štěch, théoricien du design et de l’architecture, éditeur de l’ouvrage, les définit ainsi : « Ils sont tous deux le reflet de la renaissance du design tchèque, dans une approche différente, tout puisant leur inspiration dans la nature avec humilité et intégrité. »


Rédigé par 
Anne Swynghedauw

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12/9/2025
Grands Prix de la Création : découvrez les lauréats 2025

La ville de Paris a remis le 11 septembre les Grands Prix de la Création 2025 qui récompense la jeune création engagée et en cohérence avec les enjeux sociétaux actuels.

Organisés par le Bureau du Design, de la Mode et des Métiers d’art (BDMMA), les Grands Prix de la Création de la Ville de Paris récompensent depuis sa création en 1993 des créateurs engagés ayant une pratique à la fois innovante, responsable et ancrée dans les réalités contemporaines. Cette édition a comme chaque année récompensé huit lauréats dans les domaines de la mode, du design et des accessoires, soulignant la vitalité d’une scène parisienne en constante évolution. Pour cette édition, le jury était présidé par le designer Mathieu Lehanneur.

Un tremplin sans précédent

Plus qu'une reconnaissance, ces prix constituent un véritable tremplin comme l’a rappelé Nicolas Bonnet-Oulaldj, adjoint à la Maire de Paris : “Plusieurs anciens lauréats ont participé aux Jeux olympiques de Paris 2024, témoignant de la portée concrète de ce soutien institutionnel.” Un appui sur lequel les créateurs pourront s’appuyer pour développer des projets célébrant la perméabilité entre l’art et la poésie à l’image des créations picturales de Lucille Boitelle, mais également plus prospectifs et technique comme en témoigne le travail de Chloé Bensahel, mêlant fibres textiles et matériaux conducteurs, ou enfin célébrant la pluralité culturelle de la France en célébrant les savoir-faire guadeloupéens comme le fait le studio dach&zephir.

Catégorie design

  • Prix Révélation : Sacha Parent & Valentine Tiraboschi
Sacha Parent & Valentine Tiraboschi © Luc Bertrand
  • Prix Engagement : Florian Dach & Dimitri Zephir (dach&zephir)
ZÉSANT ©_dach&zephir

Catégorie mode

  • Prix Révélation : Auriane Blandin-Gall (CèuCle)
Cèucle, 2025 Summer edition © Julie Perrot
  • Prix Engagement : Jeanne Friot
© Jeanne Friot

Catégorie accessoires

  • Prix Accessoires de Mode : Émilie Faure & Serge Ruffieux (13 09 SR)
Collection Automne-Hiver 2023 © 13 09 SR
  • Prix Accessoires Bijoux : Elia Pradel (Anicet)
Anicet © Elia Pradel

Un soutien structurant

Chaque lauréat bénéficie d’une dotation de 18 000 €, financée par la Ville de Paris et le Fonds pour les Ateliers de Paris, en partenariat avec des acteurs clés du secteur : Galeries Lafayette, Francéclat, ADC, ESMOD, entre autres. Aussi, les lauréats du prix Engagement auront un espace dédié lors du salon Maison&Objet tandis que le Prix Révélation se verra offrir un espace pendant la Paris Design Week ainsi qu'une résidence au Campus Desgin et Métiers d'Art. Ils auront également tous un espace lors du  salon Collectible. Enfin, en termes de visibilité, les lauréats pourront compter sur le soutien des différents partenaires médias de l'évènement, dont Intramuros fait notamment partie.

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16/9/2025
Arnaud Lapierre assoit son assise au ministère de la Culture

Dans le cadre de sa rénovation, le ministère de la Culture se dote d’une assise hybride imaginée par le designer Arnaud Lapierre.

C’est un banc sur lequel on hésiterait presque à s’asseoir. Objet hybride, mi-assise mi-tapis, Rondin est une création du designer Arnaud Lapierre imaginée dans le cadre du regroupement des bureaux du ministère de la Culture, rue des Archives. Mené conjointement avec le Mobilier national, dont les collections comptent notamment les tables basses Cuts et Layers du designer ainsi que sa lampe Fold, l’appel à projet avait « pour seule contrainte son intitulé : une banquette » explique Arnaud Lapierre. Questionnant l’identité des zones d’accueil « généralement caractérisée par un tapis et des poufs », le designer souhaitait « attribuer au tapis la fonction d’un meuble qui aille au-delà d’une zone d’assise et d’attente primaire. » Imaginée pour susciter une l’émotion des visiteurs, la pièce trouve sa place en plein cœur de l’hôtel historique de Rohan.

Banquette Rodin, design Arnaud Lapierre

Une création en trompe-l’œil

Imposante avec son diamètre de presque cinq mètres, la création d’Arnaud Lapierre a été réalisée par l’ARC (Atelier de Recherche et de Création du Mobilier national). Une manière de mettre en avant les missions du Ministère et avec elles, les savoir-faire des artisans de Mobilier national sur des œuvres contemporaines. Composé d’un cylindre en mousse de soja pour garantir le confort de l’assise, le Rondin se part à chacune de ses extrémités d’un module en chêne des marais. « Un bois naturellement foncé, creusé sur une quarantaine de centimètres et agrémenté d’une plaque d’inox donnant l’illusion que le Rondin est entièrement creux. » Recouverte d’un tapis en laine tuftée réalisé par la tapisserie Robert Four d’Aubusson pendant 4 mois, la pièce a été pensée pour habiter l’espace. Une cohabitation entre design et architecture, renforcée par le choix des couleurs. Inspiré par les couleurs du tableau « Triomphe sur l’amour par les dieux » peint par Antoine Coypel au XVIIIe siècle et installé au plafond de la salle, Arnaud Lapierre a décidé de « coder l’œuvre afin de la retranscrire fidèlement en pixels. » Une démarche dont résulte un camaïeu tramé de 500 nuances. Un parti-pris esthétique fruit d’un dialogue entre les époques et les disciplines.

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15/9/2025
Jean-Baptiste Fastrez signe une collection avec Monoprix

Monoprix dévoile sa collection annuelle réalisée en partenariat avec la villa Noailles et un designer. Cette année, la marque s’est associée à Jean-Baptiste Fastrez pour la réalisation d’une collection chromée aux reflets futuristes.

Lauréat du Grand Prix du jury de la Design Parade Hyères en 2011, le designer Jean-Baptiste Fastrez s’est associé à cette institution et Monoprix. Une collaboration pour laquelle le créateur également scénographe a imaginé un ensemble de quinze petits objets décoratifs allant du bougeoir au tabouret en passant par le miroir. Focus sur l’esprit de cette collection en vente à partir du 16 septembre.

Bougeoirs © Jean-Baptiste Fastrez

Pourquoi avoir accepté cette collaboration avec Monoprix ?

Monoprix est pour moi l’une des dernières entreprises grand public à valoriser le travail des designers indépendants, car la plupart des marques ont aujourd’hui des bureaux de création intégrés. Et puis, travailler avec Monoprix, c’est également concevoir des objets pour tous, pas seulement pour une certaine partie de la population ou un petit nombre d’institutions et ça, c'était très stimulant ! D’autant qu’il y a avec Monoprix un côté très statutaire. On rentre presque dans une dimension patrimoniale, notamment en écho à Prisunic.

Votre travail de designer est souvent basé sur un jeu de contrastes qui interroge l’objet. Est-ce que cela a aussi été le cas dans cette collection ?

Oui, bien sûr, mais davantage sur la phase d’imagination. Je me suis beaucoup inspiré de l’architecture des villes utopiques, que ce soit The line, l’immense projet controversé dans le désert saoudien avec des formes post-modernes, ou le cinéma de science-fiction évidemment. Je pense à des films comme “2001, L’Odyssée de l’espace” de Stanley Kubrick ou encore “Interstellar” de Christopher Nolan et le robot chromé que l’on y voit. De manière générale, ce sont surtout les objets liés au futur. Mais ce qui est amusant, c’est que l’on peut aussi y voir une certaine résonance avec la vieille vaisselle un peu Art déco, à la Puiforcat, que l’on peut retrouver chez nos grands-parents. La notion de confrontation se trouve surtout dans les époques et dans les styles.

Tabouret ©Jean-Baptiste Fastrez

Sans surprise, cette nouvelle collection est encore extrêmement visuelle de par son matériau. Pourtant, elle semble encore très différente de vos autres créations ? 

Souvent, Monoprix demande aux créateurs de refaire ce qu’ils font habituellement, mais sous le branding de la marque. Je n’avais pas du tout envie de refaire les formes très rondes que l’on m’associe, à l’image du miroir mural Zodiac que j’ai fait pour Moustache en 2021. J’ai donc dû travailler un nouveau visuel. Le temps de développement étant trop court pour faire du verre, j’ai travaillé l’acier. Comme nous sommes globalement tous attirés par ce qui brille, j’ai d’abord réalisé des prototypes avec des vernis de couleurs. C’était une manière de donner un côté silverware à mes pièces. Mais rapidement, on m’a proposé d’utiliser des bains de chrome coloré. C’était quelque chose que je n’avais jamais essayé et j’ai beaucoup aimé le résultat. Des pièces ultra réfléchissantes, qu’on n'a pas l’habitude de voir, un peu comme des miroirs violet, jaune, bleu ou simplement argentés.

Le shooting de la collection est lui aussi assez surprenant. Pouvez-vous nous en dire plus ?

D’habitude, les shootings ont souvent lieu dans des maisons idéales, au bord d’une piscine etc… Nous avons réalisé le nôtre dans le désert des Bardenas dans le nord de l’Espagne. Je me suis dit que changer le cadre changeait la place des objets. C’était donc une manière de rendre la collection plus abstraite. Le désert fonctionnait bien car il faisait écho à mes inspirations, à la vie sur Mars et aux robots d’exploration. C’est d’ailleurs dans cette optique là que les photos ont été réalisées au ras du sol, comme pour donner l’impression qu’il s’agit d’édifices extraterrestres. Et puis cette esthétique chromée en plein milieu d’une zone aride, crée un contraste qui renvoie beaucoup à une vision futuriste selon moi. Ça renforce l’aspect organique et à la fois synthétique des formes qui font l’identité de la collection.

Miroir avec découpe ©Jean-Baptiste Fastrez
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11/9/2025
Riva, la nouvelle famille sportive de Graff

La marque de robinetterie de luxe Graff a lancé en début d’année Riva. Une collection composée de trois modèles librement inspirés des univers du yachting et de l’automobile, comme un écho à l’histoire de la marque.

Et au milieu coule une rivière… ou plutôt le savoir-faire de Graff. Si le parc national de Babia Góra, situé à Jordanów, en Pologne, aurait pu servir de cadre au film sorti en 1992, il abrite depuis 2002 le principal site de production mondiale (hors Etats-Unis) de la marque. Un complexe de 20 000 mètres carrés ou la robinetterie de luxe et la précision des machines côtoient encore aujourd’hui les savoir-faire artisanaux d’autrefois. C’est fort de cet atout que la marque présente cette année la collection Riva inspirée par le yachting et l’automobile de luxe. Un univers avec lequel Graff, née aux Etats-Unis dans le Wisconsin dans les années 70, a quelque temps collaboré en tant que sous-traitant pour la célèbre marque de motos Harley Davidson. Un héritage américain dont elle conserve un goût prononcé pour l’innovation et la recherche, largement assimilé au goût de l’Art décoratif et du design européen.

Riva Chandelier ©Graff

Des inspirations haut de gamme

Si la collection n’a pas nécessairement été imaginée comme un hommage à son passé, la marque - dont le nom tient évidemment au graphite qui compose ses produits - s’inscrit quant à elle dans un certain art de vivre : the Art of bath. Une appellation qui désigne la précision technique et la personnalisation sur mesure des accessoires de bain au service des sens. C’est dans cette lignée esthétique que trois typologies de robinetterie sont nées sous la collection Riva à partir de mars 2025. Destinées tout autant à l'hôtellerie qu’aux réalisations privées haut de gamme, Riva Chandelier, Riva Scala et Riva Wall Mount s’inspirent librement des lignes de l’automobile et l’accastillage des yachts. Un langage commun sophistiqué et technique. S’appropriant notamment les textures propres à ces univers au travers de finitions diamantées, texturées ou obliques, Graff propose également une personnalisation totale grâce aux 26 finitions époxydes, galvaniques ou PVD disponibles.

Riva Scala ©Graff

Des typologies dans l’air du temps

Imaginée pour s’adapter à chaque typologie de salle de bain, Riva se décline aussi sur le plan technique, que ce soit de manière très prégnante, sous forme de suspension rappelant un lustre pour Riva Chandelier ou une motorisation avec Riva Scala, déclinée, avec Riva Wall mount, dans une version murale. Renforcés par l’intégration de LED, les deux modèles suspendus ont été imaginés pour jouer avec les différents modes, qu’il s’agisse d’une fine pluie ou de jets plus puissants. De quoi placer l’objet au centre de l’attention et s’inscrire en parallèle de la tendance des “wet rooms”, ces pièces épurées faisant la part belle au matériel de bain, de sorte à dégager une atmosphère. Un parti-pris largement adopté par la marque et illustré par ce clin d'œil à deux mondes ultra-techniques.

Riva Wall Mount ©Graff
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