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Actualités

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16/10/2024
Exposition Richard Peduzzi : scénographier la diversité

La galerie des Gobelins accueille jusqu'au 31 décembre l'exposition « Perspective » dédiée à  Richard Peduzzi. Un événement qui rassemble une grande variété de créations ayant pour constante la théâtralité et le goût des lignes architecturales.

« Perspective ». Derrière le nom de cette exposition dédiée à Richard Peduzzi, une sorte d'évidence. Depuis plus d'un demi-siècle, le créateur pluridisciplinaire a touché à tout, de la scénographie théâtrale à la mise en scène muséale en passant par la conception design. Une diversité liée d'un fil rouge, ou devrait-on dire d'un trait rouge, par le dessin. Retracée par une multitude de projets et de médiums, la carrière du créateur s'étale sur les deux niveaux de la galerie des Gobelins. Jonglant entre onirisme et radicalité, l'exposition propose une approche plurielle et scénique du monde Peduzzi.

Mettre en scène une vie de scénographe

Scénographiée par Richard Peduzzi lui-même et sa fille Antonine, l'exposition trouve certainement sa force et son caractère dans ce lien direct entre le sujet et les concepteurs. En résulte un ensemble qui, outre son contenu, permet de cerner un esprit pour mieux en comprendre l'univers. Car ce que propose « Perspective », ce n'est pas simplement exposer, mais établir un dialogue entre les projets d'hier et ceux d'aujourd'hui. Un défi rendu possible par la pluralité des éléments présentés dans une mise en scène délicate très chorégraphiée. Au rez-de-chaussée, sous les luminaires en laiton brossé d'inspiration religieuse, les chaises volent, les salons s'animent au rythme des praticables géométriques bleu nuit inclinés tandis que les cimaises disproportionnellement grandes tracent en reflets et en surface, les limites d'un monde onirique. « J'avais besoin que l'exposition soit en mouvement. Rien n'est jamais terminé. Il reste encore plein de choses à faire et à dire » explique Richard Peduzzi. Une volonté maintenue à l'étage dans un décor inspiré des couleurs douces de Giorgio Morandi et tapissé de photographies, de créations et de croquis furtivement accrochés sur le mur et les tables.

Au rez-de-chaussée, des pièces des années 80 côtoient celles plus contemporaines réalisées pour un projet d'appartement à Vienne ©Mobilier national

Le dessin, porte d'entrée dans l'univers architectural de Peduzzi

Véritable ode à la pluridisciplinarité des Arts décoratifs - dont il fut directeur de l'école de 1990 à 2002 avant de prendre les rênes de la Villa Médicis pendant six ans -, le parcours laisse percevoir la sensibilité du créateur par le biais d'une centaine de dessins. Gouache, huile, aquarelle, mais également mine de plomb se succèdent tantôt avec une forme de naïveté formelle rappelant Matisse, tantôt avec la précision d'une gravure romantique. Une complémentarité stylistique qui fait du crayon, la colonne vertébrale de son œuvre. Mais si le papier a toujours été la préface de toute matérialisation design ou scénique, il n'a pour autant jamais été dénué d'une forme d'architecture. « Parfois, dans les lignes, dans les perspectives et les formes d’un meuble, apparaissent de nouvelles architectures. Inversement, dans certaines architectures, je trouve le dessin d’une table, d’un secrétaire ou d’une vitrine » décrit Richard Peduzzi qui parle alors de « construire sa peinture. » Une qualification, traductrice d'une certaine vision de la conception, et qui se concrétise en 1967 lors de sa rencontre avec le metteur en scène Patrice Chéreau. Une collaboration dont naîtront plusieurs décors souvent métaphoriques. Visibles dans une salle confidentielle de l'exposition, les maquettes évoquent dans l'intimité d'un abat-jour central, les inspirations urbaines relatives à l'enfermement ou l'industrie parfois construites sous les traits d'une cité perdue. Des thématiques issues de l'enfance du créateur passée loin de ses parents, au Havre, ville portuaire d'après-guerre, et misent en exergue dès 1972 dans Massacre à Paris.

Réunies dans un petit espace, les maquettes de scénographies théâtrales proposent un rapide aperçu de l'univers de Richard Peduzzi ©Mobilier national



Le design au cœur

Reconnu très tôt pour son apport au théâtre, il faut attendre 1988 pour que Richard Peduzzi mette un premier pied dans le monde du design. Et c'est par les planches qu'il le fait en dessinant Chaise longue pour Le conte d'hiver de Shakespeare. Une relation transversale entre ces deux arts, éminemment présente dans l'exposition où se répondent esquisses scénographiques et éléments de mobilier. Parmi eux, le célèbre rocking-chair et la table Pyramide réalisés en 1992 par l'Atelier de Recherche et de la Création (ARC) du Mobilier national. Une institution pour laquelle le créateur réalise une trentaine d'œuvres entre 1989 et 2013. Une activité prolifique mais également diversifiée comme en témoignent les lampes en métal, les tapisseries ou encore les tableaux en marqueterie de paille présentés ici. Une richesse technique et esthétique où les lignes courbes esquivent astucieusement les lignes tendues de leurs voisines alors même que les pleins et les vides se confrontent. Sorte de conte moderne, cette exposition – et « ne parlez pas de rétrospective », car du haut de ses 81 ans, l'artiste « est encore trop jeune pour entendre ça ! » - propose une déambulation entre les variations créatives de celui qui considère le décor comme un acteur à part entière.

À l'étage, la conception donne à l'espace des airs d'atelier ©Mobilier national
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15/10/2024
Flos expose ses Icons

Plus de dix ans après sa dernière exposition, Flos dévoile Icons, un nouveau récit visuel balayant douze créations célèbres.

De Snoopy – nouvellement disponible en bleu - à la collection IC en passant par les modèles Parentesi et Taraxacum 88, tous constituent Icons. Les luminaires de la maison d'édition italienne Flos sont nombreux à avoir marqué visuellement l'histoire du design. C'est en guise d'hommage, mais également comme témoignage de la pérennité de leur design que la maison d'édition a décidé, plus de dix ans après sa dernière exposition, de consacrer un nouveau travail photographique à 12 de ces objets. Coordonné par Barbara Corti, la directrice de création, ce projet artistique décliné en formats digital, print et vidéo, est né dans l'esprit d'Omar Sosa, co-fondateur d'Apartamento Studios.

Snoopy ©Daniel Riera

L'objet architecturé

Plus d'un demi-siècle de création au sein d'un même projet. Pour cet ensemble, le directeur artistique a souhaité conjuguer les styles et les époques en associant ce qui traduit le mieux l'évolution du temps à travers l'art de la lumière : la couleur et le monochrome. Conçu comme un dialogue visuel, cette lecture parallèle propose d'aborder les luminaires par une dualité entre l'éclat du matériau et sa forme sculptée par des clichés en noir et blanc léchés. Capturés au sein d'architectures milanaises datant des années 30 à 60, chaque cliché est une ode à l’Italie. Les grands noms de l'architecture tels que Renato Ferrari, Gio Ponti, Alberto Rosselli et Vito côtoient leurs cousins du design parmi lesquels Gino Sarfatti, Pier Giacomo Castiglioni ou Michael Anastassiades. Autant de maîtres modernes dont les conceptions géométriques ont été figées par Daniel Riera.

2097 ©Daniel Riera



Valeurs d'images et valeurs de marque

Choisi pour sa résonance avec l'objet, le cadre de la prise de vue fait converger au-delà de l'architecture et du design, trois autres facteurs chers à Flos, et en premier lieu une esthétique contemporaine. Pour Matteo Luoni, Directeur général adjoint de Flos, « Il n’y a pas la moindre pointe de nostalgie dans ce récit. Bien au contraire, Icons incarne notre volonté de continuer à puiser notre inspiration dans notre identité historique pour regarder toujours vers l’avant et proposer un design qui place au centre de ses préoccupations l’humain, la planète et la culture. » Trois éléments dissimulés autant que révélés par l'utilisation de la photographie monochrome au sein de laquelle se greffe un second plan fait d'ombres et de silhouettes humaines aux styles contemporains. Une manière d'inscrire chaque image dans nos années 20, celles du XXIe siècle, et de prouver que « certes, le design ne se porte pas, mais il demeure un puissant intermédiaire entre nous et les endroits que nous habitons » précise Barbara Corti.

Taccia ©Daniel Riera
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14/10/2024
Lorsque dîner rime avec voyager

Après avoir parcouru plusieurs continents, Ramzi Saade pose ses ustensiles à Paris et ouvre Atica, une destination immersive où se mêlent gastronomie et technologie.

Il est des lieux où le voyage se trouve dans l'assiette et il en est d'autres où l'assiette se trouve au bout du voyage. Avec Atica,  Ramzi Saade, fondateur du lieu, et son associé Chloé Leymarie, architecte, rassemblent périple et gastronomie par un biais immersif. Situé en plein cœur de Paris, le restaurant doit son nom à la contraction de « attic » qui signifie grenier en anglais, et « ticket ». Un petit mot-valise pour un lieu en dehors des codes. Imaginé pour réunir les sens autour d'une soirée thématique, le restaurant niché dans un ancien cinéma du 5e arrondissement, propose une déambulation sensorielle en huit actes au travers de quatre espaces. Actuellement développée autour de la thématique du Pays Basque, l'expérience changera de destination chaque saison. De quoi s'évader, sans partir trop loin.

Première étape du voyage, le rez-de-chaussée regroupe un vestiaire, une galerie d'art et un espace bar conjuguant avec une forme de radicalité le froid du métal et la douceur du bois ©Atica

Un début de voyage sans aspérités

La façade blanc cassée est à l'image du caractère architectural de l'endroit : sobre. Au rez-de-chaussée, l'ambiance, servie par la simplicité d'un chêne clair et de l'inox, fait place au naturel. Ici, les invités se croisent, se rencontrent, et le concept commence doucement à se déployer. Car l'idée d'Atica n'est pas celle d'une architecture immersive, mais celle d'une expérience immersive d'abord rendue possible par les senteurs et les saveurs. Après avoir traversé un espace galerie, sorte de préface artistique à la suite du périple, les visiteurs sont invités à faire escale au bar. Dans cet espace moins muséal, mais d'une neutralité absolue, le faux plafond en lames de poli miroir joue discrètement avec les reflets lumineux du bar métallique. Dessus, un cocktail accompagné d'amuse-bouches propose un premier aperçu gustatif du voyage rappelé par la présence de hublots et de luminaires évoquant le monde ferroviaire.

C'est par un grand escalier menant vers le niveau inférieur que l’expérience se poursuit ©Atica

Une destination sensorielle pleine de vitalité

Étymologiquement, le « voyage » vient de « via » qui signifie la route ou le chemin. Chez Atica, le voyage se poursuit par un chemin on ne peut plus architecturé : l'escalier. Baigné d'un parfum développé en rapport avec la destination, ce passage propose une jonction entre la réalité du quotidien et la rêverie du voyage, symbolisée par le passage des tons clairs aux teintes plus foncées. Au niveau inférieur, le voyageur pénètre dans ce qui devient véritablement la destination ; la salle immersive. Tapissé d'un écran de projection 360° de 112m², l'espace est dédié à la dégustation de six assiettes pensées en écho avec la vidéo. Débutent alors une succession de séquences cinématographiques mettant en avant des paysages et des savoir-faire régionaux. Un spectacle visuel et gustatif renforcé par la conception d'un mobilier sur mesure. La salle est ainsi traversée par deux longues banquettes en chêne teinté surélevées d'une cinquantaine de centimètres. Outre l'effacement visuel permis par le tissu noir, la hauteur des assises signées Chloé Leymarie renforce le sentiment d'immersion au sein de l'image. Un choix tant esthétique que technique dans cette pièce pyramidale rappelant la forme d'un petit beurrier.

Sorte de sas avant l'entrée dans la salle principale, le couloir a été traité avec un éclairage indirect délicat permettant aux yeux de s'habituer à une lumière de plus en plus rare ©Atica

Dessiné pour réunir la passion architecturale de ses créateurs et leur goût pour la gastronomie, le restaurant offre un voyage poétique où la technologie pimente agréablement une architecture un brin trop lisse.

Dans la salle principale, les tables, éclairées par une lumière diffuse, s'effacent au profit de la vidéo ©Atica
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10/10/2024
Les Rendez-vous de la Matière + fair(e) fêtent leurs 10 ans !

Les 15 et 16 octobre, les Rendez-vous de la Matière + fair(e) célébreront leur 10e édition. Un rendez-vous qui mettra en avant un panel de matériaux d’exception alliant savoir-faire, innovation et créativité, à destination des professionnels du secteur.

Le salon professionnel consacré aux matériaux pour l'architecture, le design et la décoration, est de retour en octobre pour une édition particulière. À nouveau basé à l’Atelier Richelieu dans le 2e arrondissement, le salon fête cette année ses 10 ans. Pour cette édition anniversaire, l’organisation a fait appel au studio MVRDV pour signer une scénographie immersive, mettant en lumière la soixantaine d’exposants répartis sur les 700 m2 d’espace disponible. Ces derniers y présenteront leurs matériaux ou innovations spécifiques, allant de l’émaillage sur lave à l’art de la verrerie en passant par la plumasserie ou encore l’ébénisterie pour ne citer qu’eux.

Au programme : exposants et conférences thématiques

En parallèle des exposants, le salon proposera une série de tables rondes, discussions, conférences et présentations qui inviteront différents professionnels du secteur - architectes, architectes d’intérieur, directeur d’entreprise ou designer - à venir échanger sur divers sujets concernant les matériaux, les invitant par la même occasion à réfléchir sur les innovations en découler, leurs propriétés intrinsèques, à leur provenance, leur processus de fabrication et leur durabilité. Le programme complet est à retrouver ici : https://www.rendezvousdelamatiere.com/fr/programme/conference-workshops/

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9/10/2024
ARCHITECT@WORK : le programme de l’édition 2024

La 17e édition du salon ARCHITECT@WORK se tiendra les 23 et 24 octobre prochains, au sein de la Grande Halle de la Villette à Paris. Décryptage du programme et des temps forts attendus.

Le salon professionnel ARCHITECT@WORK, destiné aux architectes et aux prescripteurs, fait son retour pour une nouvelle édition parisienne les 23 et 24 octobre avec un thème fort : "imPACT CLIMAT », choisit en réponse à l'urgence climatique et aux défis environnementaux actuels. Une édition qui mise sur le vert et qui invite les architectes et professionnels du bâtiment à réfléchir sur l’impact que peuvent avoir les choix architecturaux sur le climat, tout en mettant en lumière des solutions innovantes et des matériaux écoresponsables, à travers les différentes expositions et interventions proposées durant les deux journées.

« Climatera », l’exposition dédiée aux matériaux

Présentée par le Centre de Ressources Innovatèque, l’exposition « Climatera » présente un ensemble de projets et de solutions matériaux, procédés et systèmes montrant que les choix en matière d'aménagement peuvent ouvrir la voie à des pratiques plus durables dont l’objectif final est d’aider à la préservation de la planète et ses habitants.

© Architect at work

Trois expositions photographiques

En plus de « Climatera », le salon proposera trois expositions photographiques et techniques sur différentes thématiques. La première, « Regard sur 10 ans d’architecture par Gilles Alonso » proposera une rétrospective du travail de Gilles Alonso, spécialisé dans la photographie muséale et d’architecture. La seconde « Regards sur la maison contemporaine », offrira une sélection photographique d’habitations provenants de toute la France à partir d’une problématique :  En ville ou en campagne, comment construire en parfaite intégration avec l’environnement, avec quels matériaux et quelles considérations énergétiques ? Ces réalisations agissent ainsi comme témoins de propositions et d'engagement des professionnels sur ces questions. Des images qui sont par ailleurs toutes issues de projets déposés pour les Journées à Vivre 2024 organisées par le magazine Architectures À Vivre. Enfin, la dernière exposition intitulée « Notre Dame de Paris - l’art de la charpente », offre une nouvelle mise en valeur de ce symbole qu’on ne nomme plus. Réalisée par les Compagnons charpentiers du Devoir et des élèves architectes du patrimoine, l’exposition a pour vocation de montrer les savoir-faire mis en œuvre par les anciens bâtisseurs pour arriver à un tel résultat architectural.

Une installation : ART de Conrad Willems

Comme depuis plusieurs années, le salon souhaite faire un lien entre art et architecture en invitant un artiste à exposer l’une de ses œuvre. Après Léo Caillard l’an dernier, c’est cette fois-ci le sculpteur belge Conrad Willems qui est mis à l’honneur. Ce dernier propose un travail tout en géométrie, répétition et modularité, traduit par un langage visuel très reconnaissable, qui ne manquera pas d’attirer l’attention des visiteurs sur place.

Une série de conférences menées par des professionnels du secteur

En plus des exposants, le salon est aussi un lieu de rencontres et d’échanges, capitalisés au sein d’un programme de conférences animées par des professionnels. Parmi les participants cette année, on peut citer Pascal Prunet (Agence Notre-Dame), Olivier Camus et Lydéric Veauvy (TANK), Bérengère Tabutin (BBonus), Camille Hermand (Camille Hermand Architectures), Anne-Cécile Comar et Philippe Croisier (Atelier du Pont), Mariani Efron (Architecturestudio), Justine Rouger (Innovathèque) et Amelia Tavella qui interviendra dans le cadre de la Carte Blanche Archinov.

© Architect at work

Salon ARCHITECT@WORK, Grande Halle de la Villette, 75019 Paris. Mercredi 23 octobre 2024, de 10h à 20h et Jeudi 24 octobre, de 10h à 19h. Plus d'informations ici : www.architectatwork.fr

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9/10/2024
Tarkett range ses couleurs grâce à NCS+

Pour sa rentrée, Tarkett a cartographié l'ensemble de son offre grâce à sa collaboration avec le référentiel de couleur suédois, NCS.

Courant septembre, la marque de revêtements Tarkett présentait une collaboration novatrice avec le système de référencement des couleurs NCS, imaginé par le Scandinavian Colour Institute AB. Avec pour objectif de classifier ses produits sur la base de leurs couleurs, l'entreprise française propose une version de l'application NCS+ entièrement dédiée aux revêtements architecturaux. Un dispositif novateur à destination des designers et des professionnels de l'aménagement.

Imaginée pour révéler la diversité de la gamme Excellence, la scénographie du showrrom Tarkett a été pensée par le studio 5.5 ©Tarkett

Ordonner l'offre pour la faire exister

« Lorsque j'ai commencé à accompagner Tarkett en 2021, il y avait plusieurs milliers de références en rayon et il était particulièrement difficile de s'y retrouver » raconte Marion Lamarque, ancienne responsable couleur de chez Décathlon, désormais experte couleur auprès de Tarkett. « Nous avons donc décidé de cartographier physiquement l'ensemble de l'offre en classant chaque échantillon par couleur et par texture en janvier 2022. C'est en faisant cela que nous avons pris conscience de l'étendue de l'offre Tarkett et que nous avons réalisé qu'il était impossible pour les clients de se repérer dans un tel univers et notamment les collections plus anciennes. À ce moment-là, nous avons décidé de nous retourner vers le référencement NCS. »

Déjà utilisé au sein de l'entreprise depuis une quinzaine d'années, ce système qui regroupe 2 050 teintes, n'était jusqu'alors qu'assez primaire puisqu'il ne permettait que de faire des comparatifs approximatifs entre des modèles choisis. Une fonctionnalité relativement basique qui nécessitait de bons yeux plus qu'une véritable connaissance du référencement. Tarkett a donc souhaité améliorer le processus. Un projet qui coïncidait à peu de choses près avec le lancement trois mois plus tard de NCS+, une application novatrice initiée par la marque éponyme.

Disposés en guise d'assise sur de petits tabourets, les revêtements deviennent ainsi mobiles pour permettre aux visiteurs d'accoler les surfaces selon leurs goûts

Des combinaisons précises et sûres

Imaginée comme une aide à destination des professionnels de l'intérieur et un faire-valoir pour la diversité stylistique de l'entreprise, NCS+ propose des combinaisons de revêtements selon des correspondances colorimétriques. Chaque échantillon est ainsi scanné en de multiples points pour obtenir un nuancier au plus proche du rendu visuel. Une stratégie permettant à l'application d'établir des liens entre des compositions complexes dotées de plusieurs teintes. Pourvu également d'un moodboard virtuel personnalisable, NCS+ offre aux utilisateurs la possibilité de combiner numériquement les modèles pour fiabiliser chaque choix. « Ce n'est pas toujours évident de choisir des revêtements de sol et de mur qui vont ensemble car les couleurs évoluent parfois légèrement en fonction de leur disposition vis-à-vis de la lumière. NCS+ permet donc de naviguer facilement sans avoir de connaissances sur la couleur » détaille Marion Lamarque qui avait, préalablement à cette application, créée deux guides : l'un dédié aux espaces de soins et le second aux espaces propres et à l'éducation. Une approche moins esthétique, mais plus technique de la couleur qui devait ainsi répondre aux besoins émotionnels et fonctionnels des patients, des soignants, des visiteurs et des élèves. Autant de catégories auxquelles s'adresse notamment la collection Excellence sortie en avril, et visible sur NCS+ au côté de plus de 70 autres gammes Tarkett.

Classées en fonction des similarités chromatiques, les surfaces dialoguent entre elles ©Tarkett
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7/10/2024
La Cité du design fait sa rentrée avec deux expositions

Depuis le 20 septembre, deux nouvelles expositions ont pris place au sein de la Cité du design. D’abord « simé grenn », troisième exposition du cycle Présent >< Futur consacrée cette fois au duo dach&zephir. La seconde, « LE DESIGN EN VOYAGE, Ceramic & Food Route » présente le fruit du travail du programme International Design Expeditions (IDE), sous le commissariat de Mathilde Bretillot, Pierangelo Caramia et Miska Miller-Lovegrove.

À quelques mois de l’inauguration de la Cité du design 2025, tous les regards sont tournés vers la cité stéphanoise qui pour sa rentrée 2024, présentait deux nouvelles expositions. « À travers ces manifestations, on veut retrouver une vision basique de ce qu’est le design. On parle beaucoup d’innovation, mais ce n’est pas uniquement par le biais de la technologique, c’est aussi par la recherche de formes et de matières » expliquait notamment le directeur de la cité du design, Eric Jourdan.

« simé grenn », une exposition sur le design créole

Après Laureline Galliot et Guillaume Bolet, le cycle Présent >< Futur lancé en septembre 2023 présente jusqu’au 5 janvier 2023 l’exposition « simé grenn » centrée sur le duo dach&zéphir composé de Florian Dach et Dimitri Zephir. Cette dernière donne à voir les réflexions et questionnements qui animent le duo depuis leur recherche Élòj kréyòl initiée en 2015 autour des histoires des Antilles. « Quand nous avons débuté nos recherches il y a bientôt 10 ans, le design créole n’était pas du tout évoqué. Nous avons donc voulu montrer ce qu’il était et prouver sa force, bien que situé à 8000 km de l’Hexagone » explique le duo. Au sein de leur processus de création, ils acceptent les idées de l’Autre, et les projets qu’ils mènent donnent forme aux paroles et histoires des communautés créoles. La scénographie de l’exposition reprend ainsi l’imaginaire d’une maison créole et alterne des points de vue intérieurs et extérieurs, où les différents objets, pièces de mobilier, textes, images-collages et vidéos exposées donnent à voir des manières d’être et de vivre inspirées des Antilles. « On avait envie de défendre le design, ses histoires et ses pratiques parfois oubliées » confient-ils.

Vue de l'exposition "simé grenn" de dach&zephir à la Cité du design © Pierre Grasset
Vue de l'exposition "simé grenn" de dach&zephir à la Cité du design © Pierre Grasset

Au sein de l’exposition, ils présentent 68 objets, dont 10 inédits. Parmi eux, le premier prototype des vases de la collection Péyi, produite dans le cadre de la commande publique du Centre national des arts plastiques (Cnap) intitulé « Créer un vase », sera  présenté en avant-première. dach&zéphir présente également un objet issu d’un partenariat créatif de trois à six mois invité avec une entreprise de la région. Pour « simé grenn », le duo s’est rapproché de l’entreprise stéphanoise Neyret, spécialisée dans la fabrication de rubans et d’accessoires textiles qui a été sélectionnée. Ensemble, ils ont mené un travail de recherche autour de tableaux tissés, textiles-images et objets-textiles qui conjuguent le savoir-faire de l’entreprise avec l’approche plastique et historique du duo.

Vue de l'exposition "simé grenn" de dach&zephir à la Cité du design © Pierre Grasset

« LE DESIGN EN VOYAGE, Ceramic & Food Route », l'exposition qui allie voyage et création

Jusqu’au 16 mars 2025, la plateforme « International Design Expeditions (IDE) » fait un arrêt de quelques mois à Saint-Etienne pour y présenter le fruit de ses recherches et expéditions menées aux quatre coins du monde depuis 2019. Une exposition rétrospective, qui présente l’histoire de différentes expéditions menées en Italie, en Pologne, au Cambodge, en Suède et en France. 150 objets en céramique nés de ces rencontres entre designers internationaux, cultures culinaires et artisanats locaux y sont présentés. « L’idée de ce programme, c’est de partir à la rencontre de lieux par le biais de la nourriture qui est un tremplin culturel qui permet de comprendre un territoire. On a parié sur la capacité des designers à être perméable à l’environnement autour d’eux pour laisser place à l’intuition » raconte Mathilde Bretillot. Un processus qui a donné naissance au terme de « Geo Design », défendu par Pierangelo Caramia. « L’idée est de représenter le monde dans lequel on vit et le territoire dans lequel on se trouve. Le design doit pouvoir devenir du Geo Design, en passant par l’écoute de l’autre, en détectant un lieu précis pour se rencontrer. »

Céramiques issues de collaborations entre designers internationaux, traditions culinaires et savoir-faire artisanaux locaux,présentées dans l'exposition "LE DESIGN EN VOYAGE : Ceramic & Food Route" © Pierre Grasset

Un programme de recherche et de création qui implique pour chaque voyage la participation de plusieurs artistes et designers, qui partent entre 3 et 6 semaines. On peut citer parmi eux Marta Bakowski, Goliath Dyevre ou encore Emmanuelle Roule. Pour chaque voyage, les designers invités sont accompagnés de Mathilde Bretillot, Pierangelo Caramia, mais également du designer culinaire Marc Bretillot. De ces voyages et rencontres sont nés des objets avec une symbolique et une histoire forte, dont certains sont ensuite édités et mis en vente à travers IDE Everyday d’une part, pour un développement à plus grande échelle et IDE Haute collaboration, destination à l’édition de pièces numérotées, en série limitée.

Céramiques issues de collaborations entre designers internationaux, traditions culinaires et savoir-faire artisanaux locaux,présentées dans l'exposition "LE DESIGN EN VOYAGE : Ceramic & Food Route" © Pierre Grasset

Une exposition riche de sens, étalée sur 600m2 et répartis en 5 pavillons - Italie, Cambodge, Pologne, France, Suède - présentés autour de la « Grande Table » qui expose les différents objets crées lors de ces expéditions. De quoi donner envie de passer à table, littéralement.

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4/10/2024
Découvrez « In Talks », la série où Silvera donne la parole aux designers

8 épisodes pour 8 designers : entre confessions et récits, les invités viennent, dans ce format inédit, détailler leurs processus créatifs et exprimer leurs singularités.

Objets, architecture, mode... le design est omniprésent dans chaque recoin de notre quotidien. Mais au-delà de l'aspect pratique auquel se conjugue l'esthétisme, le design est avant tout le fruit d'une réflexion et souvent d'un imaginaire personnel.

Au travers d'un nouveau format, Silvera propose de s'immiscer dans les processus créatifs de huit designers. Des rencontres au cours desquelles chaque concepteur laisse entrevoir sa personnalité par le biais de ses créations. L'occasion de porter également un regard plus transversal sur les effets de la société en terme d'écologie, d'intelligence artificielle ou encore de transmission.

Episode 1 : Gam Fratesi

Pour ce premier volet, Silvera reçoit Stine Gam et Enrico Fratesi du studio Gam Fratesi. Ils y abordent les liens entre le travail des designers d'hier et les répercussions sur les créations d'aujourd'hui. Comment réinterpréter les inventions passées ? Quelles places occupent le contexte historique et les évolutions comportementales des utilisateurs ? 

Autant d'interrogations auxquelles le duo répond dans ce format intimiste de deux minutes.

Episode 2 : Tom Dixon

Dans ce deuxième épisode, Tom Dixon réaffirme la place de la singularité des idées. 

Célèbre notamment pour ses luminaires, le designer britannique brosse un portrait réflexif où créativité et innovation s'entrecroisent, éléments-clés d’une société où numérique et intelligence artificielle occupent une place de plus en plus prépondérante.

Une courte mais riche leçon de l'un des designers les plus marquants des 30 dernières années.

Episode 3 : Jorris Poggioli

Fasciné par la conception et l'ampleur des possibles depuis son enfance, l'architecte-designer franco-italien Jorris Poggioli joue aujourd'hui avec l'espace mental, libre de tout enjeu, et le monde réel aux multiples contraintes. 

Intéressé par la notion d'intemporalité de ses pièces ainsi que par leur dimension émotionnelle, le créateur aborde également son travail sous l'angle de la transmission à l'égard des jeunes designers. Une démarche transgénérationnelle liée par le besoin de concevoir et la curiosité.

Episode 4 : Patricia Urquiola

Consciente du monde particulièrement numérique et connecté qui nous entoure, la créatrice Patricia Urquiola se questionne quant à la place du progrès dans ses objets. « L'énergie presque magique » qui se dégage des formes courbes et leurs conséquences sur les utilisateurs constituent pour la designer espagnole le point névralgique de son travail.

Une sensibilité personnelle et matérielle qu'elle transmet en quelques mots dans ce quatrième épisode.

Episode 5 : Ron Arad

Le 5e épisode de la série se concentre sur le designer israélien Ron Arad, connu pour naviguer entre art, design et architecture. Assis sur le très sculptural fauteuil One Page édité par Moroso, il se livre sur l’importance de se focaliser sur les bonnes idées. « Quand tu as une idée, tu dois te demander : "si je vais dans une galerie et que je vois cet objet, serais-je jaloux ?" Si la réponse est non alors je l’abandonne et si c’est oui alors je le fais. »

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4/10/2024
Raw Color, en couleur et en mouvement

Fondé par Daniera ter Haar et Christoph Brach, le studio Raw Color mène un travail sur la matérialisation de la couleur qui joue un rôle clé dans les projets. En février, ils présentaient, leur dernière collection de textiles, d’accessoires et de meubles d’appoint pour Ikea, tout en couleurs vives, qui donnait envie de les introduire dans tous les habitats.

En cette année 2024, le studio hollandais Raw Color, mené par Daniera ter Haar et Christoph Brach, est l’heureux élu du nouveau catalogue et il a pu synthétiser, dans une collection en métal, en verre et en textile, ses recherches en matière de couleurs.

Les origines

Ils se sont rencontrés à Eindhoven, la ville de tous les possibles. Au sein de la Design Academy Eindhoven, ils se sont trouvé un point commun : la couleur, qu’ils aiment brute, ou « raw », d’où leur nom : Raw Color. Dans leur studio, un espace de 70 m2 installé dans une ancienne usine Klokgebouw, ils stockent sur des étagères en métal des échantillons, des objets, des matériaux qui font toute leur inspiration, et leur site reflète leur parcours exceptionnel, entamé dès 2008, en tant que graphistes pour des musées, à réaliser leur communication externe, voire interne, comme pour le Light Art Museum d’Eindhoven. Pour le département recherche Sondes de Philips Design, ils ont conçu le livre du projet Selth Health : schémas, modèles, images se retrouvent dans une mise en pages de type encyclopédique.

Collection Tesammans, horloge murale, Raw Color x Ikea


Catalogue, site web et univers

En 2010, pour De Fabriek, un espace artistique à Eindhoven qui existe depuis trente ans, ils ont renouvelé le site web. Avec eux, les logos sont flexibles et changeants, les formes différentes et indépendantes. Des tampons s’ajoutent sur la papeterie pour rendre l’identité plus brute et ludique. À l’ouverture du restaurant Sketch de Londres par Martin Creed, Raw Color applique sur les murs des natures mortes graphiques rappelant le nouveau menu du restaurant. Remarqués par la marque espagnole Santa & Cole, ils sont chargés de développer des combinaisons inédites de couleurs pour le ruban tissé qui habille les abat-jours de la série Tripode.

Quarantine Quilts, courtepointe

Rencontres avec des marques locales

Pour l’éditeur de mobilier néerlandais Arco, ils ont travaillé les coloris anniversaire de la table Balance, qui fêtait ses 25 ans (conçue par le designer belge Arnold Merckx). Pour AOO (Altrescoses Otrascosas Otherthings), nouveau magasin et nouvelle marque à Barcelone lancés par Marc Morro et Oriol Villar, le graphisme reprend le caractère trilingue de la marque. Fascinés par l’idée de façonner un textile par l’utilisation seule de la lumière, ils ont développé Exposures, un tissu photosensible basé sur la technique du blueprint, une machine à dégradés spécialement conçue qui expose le textile en lignes horizontales à la lumière du jour, donnant lieu à différentes nuances de bleu : plus l’exposition est longue, plus le tissu devient foncé. Avec Nanimarquina, Raw Color dote les tapis Blend de lignes visuelles à partir de cinq fils différents en laine 100 % afghane filée à la main et d’un kilim fin tissé à la main dans les ateliers artisanaux du Pakistan. Pour l’éditeur de parfums espagnol Puig, qui édite pour Prada, Dries Van Noten ou Jean Paul Gaultier, ils ont travaillé sur seize concepts afin d’offrir une approche différente du papier buvard parfumé.

Collection Tesammans, rangement mobile, Raw Color x Ikea

Des solutions intelligentes et économes

À la suite de la pandémie de Covid-19, pour éviter la propagation du coronavirus, il était conseillé d’éternuer et de tousser dans son coude. Raw Color a conçu la chaussette de coude, l’Elbow Sock, pour épargner les vêtements. Et afin de recycler les chaussettes orphelines. En 2023, ils ont remporté le Limburg Design Award pour leur vision aiguisée de la couleur. Un prix décerné tous les deux ans et dernièrement attribué à Jurgen Bey, Atelier van Lieshout, Sabine Marcelis ou Formafantasma. En mai 2023, à La Haye, au Museumkwartier, ils réalisaient une installation de six structures gonflables interagissant entre elles dan un conteneur en verre. Compressed Cylinders faisait office d’oeuvre d’art abstraite, en mouvement et en couleur.

Plaid Tesammans, Raw Color x Ikea

Parade de couleurs

La matérialité et la couleur peuvent être considérées comme le fondement de leur cadre de vie, leur combinaison créant un sentiment d’intimité et de tactilité. À chaque fois, la couleur est liée à la spécificité des matériaux, et chez Ikea primaient le métal, le verre et le textile. L’intuition joue un rôle important dans leur travail. Ils la combinent avec des systèmes logiques qui leur permettent de traduire cette intuition en résultat concret. La collection Tesammans rend abordable au plus grand nombre leur recherche matière-couleur. Le caisson de rangement sur roulettes en acier peint mêle le rose, le rouge et le kaki. La table d’appoint en acier peint rouge offre également un volume de rangement. La lampe met de la couleur dans l’espace. L’horloge, trois cylindres en acier laqué bleu, rose, vert ou gris, indique l’heure juste. Les vases ou les pots de fleurs en grès émaillé, bleu, vert, gris, jaune ou ocre, attendent leur bouquet. Les housses de coussin en coton multicolore apportent de la joie dans l’espace canapé. Sans oublier suspension, carafe, verre, mobile, photophore, plateau, plaid et tapis qui réveilleraient le plus daltonien. La couleur assurée et assumée pour tous !

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3/10/2024
Cupra mets le design au cœur de sa conception

Cupra dévoilait récemment ses nouvelles versions des modèles Leon et Formentor. L’occasion pour la marque barcelonaise de renforcer son positionnement sur la scène design et lifestyle, à travers différentes collaborations significatives.

« Devenir un modèle iconique est un challenge » déclarait Daniel Martinez, responsable de la communication produits et des événements, lors d’une présentation Cupra au showroom Marset, localisé dans les terres catalanes. Devenue indépendante de Seat il y a 6 ans, la marque Cupra, portée par l’emblématique Leon, avait complété sa gamme en 2020 en présentant la Formentor, son tout premier modèle 100 % Cupra, devenu best-seller de la marque depuis.

Cupra Formentor, best-seller de la marque depuis son lancement en 2020 © Cupra

Deux versions qui dépassent toutes les limites

Avec un ADN marqué que Cupra a à cœur de faire ressortir à travers ces voitures, ces deux nouveaux modèles sont un concentré de design brut, tant à l’extérieur qu’au sein de l’habitacle. Le capot avant d’abord, qui prend la forme « Shark nose » (nez de requin ndlr) accompagné du système d'air intake aident à booster les performances globales des modèles. En termes de design pur, on retrouve pour les deux modèles la signature en triangle, forme retrouvée partout et qui constitue un élément iconique de la marque, se trouve sur les phares avant, mais également sur les deux feux arrières avec l’inscription du nom du modèle.

© Cupra

On notera par ailleurs la présence du logo au centre, qui devient rouge lorsque la voiture s’allume, comme pour symboliser le cœur. À l’intérieur, les modèles sont équipés d’un nouveau centre de contrôle, avec notamment 20 speakers Sennheiser pour une expérience de son unique. « Nos voitures sont pensées pour les personnes qui veulent des émotions » indiquait Leyre Olavarria, responsable de l’expérience cockpit. À noter également que les deux nouveaux modèles Formentor et Leon sont proposés dans une version hybride rechargeable (eHybrid), qui développent jusqu’à 272 ch (200 kW) et capables de parcourir plus de 100 km en mode tout électrique.

© Cupra

Une offre de personnalisation en 3 étapes

En plus de ces nouveautés technologiques et esthétiques, la marque s’est penchée sur une nouvelle offre de commercialisation de ses modèles, comprenant 3 étapes. La première se focalise sur le choix de la performance du modèle. La seconde se concentre sur la personnalité du client en proposant notamment des packs d’équipements et d’options. Enfin, la dernière étape se concentre sur la personnalisation du modèle lui-même, avec diverses possibilités en termes de couleur, de détails sur les roues, ou encore au sein de l’intérieur de la voiture…

© Cupra

L'envie de développer la marque autrement

Plus qu’une enseigne de voiture, Cupra souhaite développer tout un écosystème, qui comprendrait un ensemble de lieux, de produits et d’événements gravitant autour de la marque. Début trois ans, elle s’est associée au Festival de musique Primaverasound, avec un stand dédié offrant la possibilité de présenter les nouveautés et d’attirer un nouveau public, au cœur de la ville où la marque est née. Autre association intéressante pour la marque, la création de plusieurs modèles de luminaires en collaboration avec la marque espagnole Marset, créée en 1976. « Il y a 6 ans, les fondateurs sont venus nous rencontrer, car ils étaient intéressés de collaborer avec des entreprises barcelonaises avec une vision design et lifestyle » raconte Javier Marset, CEO de la marque.

Lampe portable Marset x CUPRA Dipping Light

Ensemble, ils ont développé une lampe en collaboration avec les deux équipes de design interne. En juin dernier, ils dévoilaient une nouvelle version de leur modèle iconique. « On a voulu créer une lampe que l’on peut emporter partout, que ce soit dans la voiture ou en dehors » racontait Francesca Sangalli, directrice concept et stratégie chez Cupra. Un travail fortement axé sur le design et particulièrement la couleur qui fait partie intégrante de l’ADN de la marque. « La couleur est une question de matérialité et d’attribut, elle permet de donner du caractère » ajoutait Francesca. Un positionnement design fort, qui va dans le sens de la marque de développer des modèles pour les amateurs de voiture, mais pas seulement. En effet, Cupra s’est lancé dans le développement de bijoux, accessoires et également une gamme de vêtements, montrant que les possibilités sont multiples et que ce n’est pas l’inspiration qui manque. En parallèle, la marque a annoncé la création de Cupra Design, un studio de design indépendant, qui risque de révéler son lot de surprises dans les mois qui viennent !

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30/9/2024
25e Prix pour l’Intelligence de la Main : les lauréats 2024

Le 26 septembre, la Fondation Bettencourt Schueller célébrait son 25e prix pour l’Intelligence de la main, en récompensant 4 nouveaux lauréats de ses trois prix désormais renommés : Talents d’Exception, Dialogues et Parcours.

Il s’agit d’un rendez-vous immanquable de la rentrée, donné depuis des années à la salle Wagram. Le Prix pour l’Intelligence de la Main a récompensé les lauréats de sa 25e édition. Un événement anniversaire pour rendre hommage au travail de la Fondation Bettencourt Schueller et surtout aux métiers d’art. « Beaucoup pensaient que les métiers d’art appartenaient au passé, mais nous voyions dans la main le prolongement de l’esprit qui domine » déclarait Françoise Bettencourt-Meyers. 131 lauréats plus tard, la volonté est toujours de faire rayonner les 51 savoir-faire qui « contribuent à faire notre monde » avec l’envie de continuer à montrer et à valoriser les métiers d’art.

Crée en 1999, le prix célébrait cette année son quart de siècle avec quatre nouveaux lauréats choisis par le jury présidé pour la 2e année consécutive par Laurence des Cars, directrice du Musée du Louvre. Une équipe composée de différents corps de métiers de l’art, à savoir : l’actrice et metteuse en scène Lilo Bauer, la galeriste et créateur de la galerie kreo Didier Krzentowski, l’architecte Lina Ghotmeh, l’historien Neil MacGregor, la designeuse Constance Guisset, le chef cuisinier Guy Savoy, le directeur de la Cité Internationale de la tapisserie à Aubusson Emmanuel Gérard et le styliste Rabih Kayrouz.

Prix Talents d’Exception : Nadège Mouyssinat avec Console Pseudosphères

Après Pascal Oudet en 2023, c’est la porcelainière Nadège Mouyssinat qui a été récompensée du prix Talents d’Exception pour sa Console Pseudosphères. Une réalisation à la fois spectaculaire et singulière, qui a demandé la fabrication de moules sur mesure, dont certains oscillaient les 1m20, une hauteur rarement atteinte pour ce matériau. « Quand je fais une pièce, elle existe déjà dans ma tête, il faut que je trouve le moyen de la réaliser. On m’a dit que c’était impossible, c’est pour cette raison que je l’ai fais » raconte-t-elle. En termes de technique, l’artisane a privilégié une cuisson à 1250° - contre 1400° traditionnellement -, ce qui permet de réduire la consommation de gaz et électricité de 25 à 30 %.

Console Pseudosphères, Nadège Mouyssinat - Lauréate Talents d'exception 2024
Console Pseudosphères, Nadège Mouyssinat - Lauréate Talents d'exception 2024

Pour ce prix, Nadège Mouyssinat bénéficie d’une dotation de 50 000 € et d’un accompagnement financier pouvant aller jusqu’à 100 000 € en fonction du projet, lui permettant ainsi de gagner en autonomie, déployer son talent et pérenniser son activité.

Prix Dialogues : Catherine Romand et Clémence Althabegoïty avec Tresser l’ombre

Pour ce prix Dialogues 2024, c’est le duo composé par la vannière Catherine Romand et la designeuse Clémence Althabegoïty qui a été récompensé avec Tresser l’ombre, une pièce qui mêle à la fois le savoir-faire ancestral de la vannerie et le design. Un objet technique et scientifique, puisque les deux femmes ont fait appel à l’astronome Pascal Descamp pour définir les trajectoires du soleil de la région de Touraine qui ont permis à la designeuse d’imaginer une pièce unique, adaptée au village de Villaines-les-Rochers où elle est née. Pour ce faire, Clémence Althabegoïty a appris les bases du métier de vannière afin de mieux le comprendre et l’appréhender. « Ensemble, nous avons crée un dialogue avec le même langage à partir des bases du tressage » expliquent les deux femmes.

Clémence Althabegoïty et Catherine Romand - Lauréates Dialogues 2024
Tresser l'ombre, Clémence Althabegoïty et Catherine Romand - Lauréates Dialogues 2024

Le duo se voit obtenir une dotation de 50 000€ et un accompagnement financier pouvant aller jusqu’à 150 000€ pour le déploiement de l’objet ou du prototype développé afin de l’approfondir davantage.

Prix Parcours : Association Acta Vista

Créée en 2002 à Marseille, Acta Vista est une association dont l’objectif est la restauration du patrimoine en ne recrutant que des personnes en situation de précarité ou isolées. Âgés de 18 à 65 ans, tous les profils sont les bienvenus et valorisés au maximum. Une initiative d’insertion, permettant à 500 personnes d’être formées aux métiers du bâtiment chaque année. L’objectif : rebâtir un avenir pour toutes ces personnes en les intégrant dans un milieu professionnel. Basée pour le moment dans la région Paca et en Occitanie, l’association espère pouvoir se développer partout en France.

Association Acta Vista, lauréate Parcours 2024

L’association lauréate récolte la somme de 50 000 € ainsi qu’un accompagnant pouvant atteindre 100 000 € pour le développement d’un projet.

Ouverture des candidatures 2025

A la suite de l’annonce des lauréats 2024, la fondation Bettencourt Schueller a fièrement annoncé que les candidatures pour la 26e édition du prix pour l’Intelligence de la main étaient d’ores et déjà ouvertes. Inscriptions et informations via ce lien : https://www.fondationbs.org/candidater-un-prix#prix-l  

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26/9/2024
Artifacts : la terre de l'imaginaire

Fondatrice de White Dirt, Dana Harel joue avec l'argile pour faire naître Artifacts, six créations aux allures cabossées et brutes.

Artifacts est peut-être son projet le plus brut. Pourtant, Dana Harel n'en est pas à ses débuts. Après avoir manipulé le papier, le laiton, le porcelaine ou le plâtre, c'est de nouveau sur la terre que se sont portées ses mains. Un matériau qu'elle connaît bien et qu'elle s'est appropriée jusque dans le nom de son studio fondé en 2020 : White Dirt. Une évocation de l'argile kaolin, fréquemment utilisé pour ses porcelaines.

Pour ce nouveau projet, réalisé en collaboration avec valerie_objects, Dana Harel a réalisé deux vases, trois carafes et une tasse. Un trio visuellement très fort et conforme au style primitif et terreux de la designeuse. Comme dans plusieurs autres de ses travaux, elle s'est notamment appuyée sur « des fragments qui traînaient dans l'atelier » et les a utilisés « pour concevoir diverses formes. » Une liaison entre passé et présent traduite par l'apparence mi-antique, mi-moderniste de la collection.

Brutes mais façonnée, moderne et antique, Artifacts est le fruit d'inspirations et de vécus multiples



Le temps comme inspiration

« J'ai grandi à Tel-Aviv, une ville ou se juxtaposent de vieilles ruines et de l'architecture Bauhaus qui était populaire dans les années 1920 » explique la créatrice. Une ambiguïté qui a sans doute influencé son style et l'écriture esthétique de son studio. À cheval sur les époques, Dana Harel qui habite à San-Francisco depuis près de trente ans, voue une certaine admiration aux sculptures anciennes érodées et porteuses des stigmates du temps. Une dualité stylistique et temporelle qui a notamment influencé la forme facettée de ses objets. Un univers radicalement opposé à toute forme de rigueur, d'où se dégage une certaine imperfection volontaire. « Je fais ma propre archéologie » conclut l'artiste donc chaque collection est grandement inspirée du temps qui passe.

Plus incliné que la normale, le vase permet un nouveau regard
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25/9/2024
Porsche 911 : inlassable icône

Le designer Philip Nemeth nous parle du dessin inimitable de la 911 et se livre à une analyse comparative entre l’une des plus anciennes et l’une de ses plus récentes déclinaisons.

Sur huit générations et depuis plus de soixante ans, les 911 se succèdent inlassablement, intégrant avec aisance toutes les vagues culturelles et les modes successives. Intemporelle mais toujours de son temps, s’il ne devait rester qu’une seule auto symbolisant ce qu’il y a encore d’immuable dans la société occidentale de la seconde moitié du XXe siècle et de la première partie du suivant, ce serait probablement elle.

Retrouvez également l'article complet dans le numéro 221 d'Intramuros, disponible en kiosques et sur notre boutique en ligne.

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25/9/2024
Ensemble, le système lounge signé Coalesse

Proposé à la vente par Steelcase, Ensemble est un module d'assise tout en rondeur, imaginé par Coalesse pour s'adapter à toutes les postures.

C'est toujours dans l'optique de gommer la frontière entre l'univers professionnel et le personnel, que Steelcase déploie une nouvelle assise. Imaginée pour prendre place dans les bureaux, Ensemble, a été imaginée pour répondre aux besoins ergonomiques des travailleurs. « La posture joue un rôle majeur dans la qualité de la conversation et de la réunion elle-même. La position lounge favorise une conversation plus humaine, moins guindée » détaille Florian Schulz, l'un des designers de Coalesse Design Group. Voués à être utilisés par des personnes actives, les coussins d'Ensemble ne sont pas aussi moelleux et profonds que ses semblables du salon. Un besoin relatif au maintien nécessaire pour écrire, lire ou assurer un rendez-vous sans s'affaler. Un choix également compensé par la mise en place  d'un réglage progressif du dossier. Le système dissimulé dans l'assise s'ajuste par la simple manipulation d'une sangle visible à l'avant du mobilier. Un choix technique mais aussi esthétique puisque sa disposition lui confère son statut d'élément essentiel.

Assemblés par deux, les modules Ensemble s'adaptent à tous les recoins de l'entreprise

Une allure informelle pour un confort accru

Tournée vers des designs biophiliques - un concept utilisé pour accroître la connectivité des occupants à l'environnement naturel grâce à l’évocation ou la présence de la nature -, l'agence de design a réfléchi à la manière dont un aménagement lounge pourrait serpenter dans une pièce comme une rivière ou ressembler à un paysage vallonné. « C'est ainsi que nous avons eu l'idée de formes courbes, fluides tant en longueur qu'en hauteur. Dès le début, nous voulions éviter les arêtes vives et les angles vifs » Une réflexion qui a poussé les designers à concevoir Ensemble sous forme de modules. Ronds et organiques, ces derniers peuvent ainsi s'assembler pour former des lignes ou des îlots au sein des espaces de travail. Chaque élément, fixé sur un système de rails, peut aussi être agrémenté de modules complémentaires comme des tables, des bacs à plantes ou des cloisons (appelées des screens). Une modularité et une adaptabilité pour envisager le travail sous un nouvel angle.

Imaginé pour serpenter librement, Ensemble se dote également de modules d'angle
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24/9/2024
Le design Danois au rendez-vous chez Chateau 14

Mélange d'artisanat traditionnel et de pièces plus modernes, Chateau 14 est une boutique parisienne principalement tournée vers le design danois.

Récemment ouvert au 14, rue du Château-d’Eau, dans le 10e arrondissement, Chateau 14 est un espace de vente entièrement dédié aux pièces design venues du nord. Une adresse majoritairement tournée vers le Danemark et composée d'un éventail de produits allant du mobilier à des pièces de décoration plus petites.

Parmi les marques nouvellement représentées, FDB Møbler, fondée en 1942 par l'architecte Borge Mogensen. Une naissance due à l'esprit architectural de son instigateur selon qui « les meubles doivent laisser de l'espace pour la personne », et au mouvement danois Hygge, un état d'esprit positif offert par un moment ou un élément réconfortant. Une vision qui pousse alors l'entreprise à s'opposer aux meubles lourds et à favoriser un design léger et rétro pour l'époque. De ce parti-pris sort dès 1956 le grand succès de la marque réalisé par Poul M. Volher : la chaise J46. Une appellation devenue classique, dans laquelle s'inscrit quelques années plus tard une collection spéciale osier nommée J82. À noter également la présence de la collection Sletterhage. Un ensemble de luminaires en verre strié inspiré des éléments industriels du phare éponyme.

Le chaise J46 proposée par FDB Møbler

De luminaire il en est aussi question avec la suspension POGDY de Krøyer-Sætter-Lassen, éditée par la marque PLEASE WAIT to be SEATED. Inspiré de son côté par le matériel photographique, ce luminaire est à l'image de la marque : contemporain. Fondée en 2014 par Thomas Ibsen et Peter Mahler (avant une association plus globale avec Eva Solo), la marque propose un joyeux mélange entre le style traditionnel et l'irrévérence géométrique d'aujourd'hui. La chaise BONDI en est l'un des meilleurs exemples, inspirée par les premiers souvenirs de son designer Fräg Woodall, voyant les menuisiers façonner les courbes pour les ajuster au plus proche du corps.

La lampe POGDY de Krøyer-Sætter-Lassen, éditée par la marque PLEASE WAIT to be SEATED

Un travail minutieux du bois qui n'est pas sans rappeler les préoccupations ergonomiques du designer Hans J. Wegner également représenté dans la boutique. Il avait, dès les années 50, mené des études conjointes avec le professeur et docteur en médecine Egille Snorrason, concernant le confort de l'assise. Une réflexion qui accompagnera le designer tout au long de sa collaboration avec PPMøbler constituée originellement par les frères Peder Pedersen : Ejnar, le créatif, et son frère Lars, l'homme d'atelier. Une association dont sont issues plusieurs chaises parmi lesquelles, la Circle chair en bois et le fauteuil lounge Flag Halyard en métal, hommage aux maîtres modernistes.

Le fauteuil Flag Halvard imaginé par les frères Peder Pedersen pour la marque PPMøbler

Autant de créations désormais disponibles à l'achat en plein cœur de Paris. Et pour que le vent du nord porte dans toutes les pièces de l'habitat, Chateau 14 s'associe avec la marque de décoration Niko June, la céramiste Anne Black et Wiener Times qui interroge de son côté, les limites entre fonction et abstraction dans ses créations textiles.

Des vases en verre à l'aspect fondu proposés par Niko June
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24/9/2024
Fermob : une rentrée tournée vers l’intérieur

En cette rentrée 2024, Fermob a décidé de prendre un nouveau virage en consacrant une collection spéciale à l’indoor. Elle présente également 3 nouvelles couleurs ainsi que Swiing, sa nouvelle lampe portable, désignée par Tristan Lohner.

Spécialisé dans le secteur de l’outdoor depuis 30 ans, la marque française Fermob a revu sa copie pour la rentrée 2024. Si la marque reste évidemment une référence en matière de mobilier outdoor, elle a souhaité se consacrer à l’univers indoor, en proposant une collection dédiée.

Une collection multi-usage

Composée de 6 pièces, cette nouvelle collection indoor propose à la fois des produits de collections outdoor adaptés, mais également des nouveautés inédites. La table Calvi, initialement pensé pour l’outdoor et désignée par Antoine Lesur, est proposée en une version en aluminium avec un plateau FENIX, une matière qui résiste notamment aux rayures et aux tâches. Même chose pour la chaise Studie de Tristan Lohner, sortie en 2022 et lauréate d’un Red Dot Awards, qui se décline en une version bridge et chaise, dont l’assise s’est tapie d’un tissu en coton et polyester recyclés. Le designer est par ailleurs allé encore plus loin dans la gamme, en imaginant le fauteuil Studie, exclusivité indoor.

Chaise Studie, design : Tristan Lohner © Fermob

Les équipes de design Fermob ont quant à elles imaginé les 3 autres produits de cette collection 2025. Le vestiaire Funambule dans un premier temps, véritable frontière entre intérieur et extérieur. En termes d’accessoire, le miroir vide poche Itac, trouvera sa place dans toutes les pièces. Enfin, la table en chêne So’o, proposée en version ovale et rectangulaire pour s’adapter à tous les intérieurs, célèbre la convivialité et l’art de recevoir.

Table So'o © Fermob

Swiing, la lampe qui danse

Autre nouveauté marquante de cette rentrée, la lampe portable Swiing imaginée par Tristan Lohner, lui-même designer de la lampe Balad, premier concept de lampe nomade de la marque sortie en 2015. Adaptée pour l’intérieur et l’extérieur, Swiing est un modèle ludique qui, comme son nom l’indique, nécessite de « renverser » la lampe pour l’allumer ou l’éteindre. Un condensé de créativité et technologie, disponible en quatre coloris, gris argile, menthe glaciale, cerise noire et carbone.

Lampe Swiing, design : Tristan Lohner © Fermob

3 nouvelles couleurs

Au delà de ses produits et son savoir-faire, la marque Fermob, c’est aussi un panel de couleurs comme aucun autre, partie intégrante de son identité. Une palette de couleurs régulièrement repensée pour se marier avec les tendances. Pour la saison 2025, la marque propose ainsi 3 nouveaux coloris : Bleu Maya, qui évoque la liberté et un vent de fraîcheur, Orange Confite dont les tons chauds favorisent la convivialité et enfin Tonka, pour une touche sophistiquée et réconfortante.

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