Paris Design Week
Durant l’évènement, le BHV, IKEA, Le Bon Marché laissent place au design avec pour fil rouge la durabilité, la convivialité et la création, tout en proposant des événements destinés au grand public.
AU BHV, BLEU NATURE ORIGINS PREND SES QUARTIERS
Invité par l’enseigne pour l’événement re-création, l’éditeur de mobilier, fondé par Frank Lefebvre met en lumière le bois flotté qui a fait son succès dès 1995. Il réédite les pièces iconiques de la collection Crusoé, adorées et réclamées par ses fans ! Aujourd’hui la filière de culture de bois flotté, certifiée aux normes européennes est valorisée et sublimée, par des produits écoresponsables. En témoignent le café dôme, les abris installés, le tout installé dans le dédale des cours du quartier du Marais.
Bleu Nature Origins au BHV cours, 34 rue de la Verrerie jusqu’au 18 septembre 2021,
www.bleunatureorigins.com, www.bhv.fr
CHEZ IKEA, ON EST PLUS QUE JAMAIS A LA MAISON !
Le géant du meuble suédois propose de sensibiliser le plus grand nombre à un monde durable. Cet engagement est ancré au cœur de l’ADN de l’enseigne depuis longtemps déjà. À travers des scénographies artistiques et ateliers participatifs, sans oublier l’esprit pratique propre au grand magasin, le visiteur est invité à un parcours immersif ponctué de matériaux sains (bois, laine) bases de toute conception de produit, de créations et de nouveautés pour la maison dans le quartier du Marais.
Ikea, « La Planète est notre Maison » du 17 au 18 septembre 2021, de 10h à 19h, 5 rue St Merri, 75004 Paris
AU BON MARCHE, NOUVEAU DUO DE DESIGNERS
L’espace luminaire du Bon Marché Rive Gauche accueille un duo de designers invités pour la saison, Sandra Benhamou et Pierre Gonalons. Dans cet espace de 100 m2 chacun propose des pièces de mobilier du Bon Marché dans une scénographie exclusive. Ils ont eu carte blanche dans leur sélection coupS de cœur, pour un dialogue inédit.
Le Bon Marché, deuxième étage du magasin, 24 rue de Sèvres, 75007 Paris,
En hommage à l’âge d’or du studio 54, célèbre discothèque de Broadway, Sandra Benhamou, jeune espoir du design français, a imaginé la ligne Ginger, tout en matières précieuses et en courbes enveloppantes.
Le designer Pierre Gonalons associe les savoir-faire français et ses racines italiennes. Doué, surprenant, il sait manier les formes organiques avec dextérité dans une fusion très personnelle.
De la recherche à la réalisation, il n’y a parfois qu’un pas à franchir ! Durant la Paris Design Week, sur cette Agora du Design, les six lauréats de la bourse Agora ont présenté leurs travaux qui donnent le la à un nouveau type de production plus réfléchie et résolument respectueuse. De la micro-source d’énergie à l’emploi des algues, de l’acte d’offrir au réemploi d’appareils électroniques, l’exposition interrogeait sur nos besoins et les ressources que nous pourrions utiliser en remplacement des actuelles.
Samuel Tomatis a pour cheval de bataille la valorisation des algues invasives du littoral. Ses travaux de recherche ont débuté en 2017 et il explore toutes les applications possibles dérivées de ces plantes aquatiques. Du ticket de caisse enregistreuse au carton de déménagement, en passant par le sac de course ou encore le carrelage émaillé, Samuel propose un véritable inventaire de produits avec Alga. Compostable par les particuliers, ce catalogue ouvre le champ des possibles avec grande pertinence !
Pablo Bras crée des ponts entre l’homme et son environnement. Jusque-là, rien d’extraordinaire, mais son approche est à échelle humaine. Pour son Pavillon des Rêves, et par Pavillon, il entend construction résidentielle, le designer a imaginé de nouvelles sources d’énergie plus vertueuses. Réalisée en céramique émaillée, kevlar et liège, sa cheminée tube permet de chauffer une petite surface. Sa gargouille hydrogénératrice offre la possibilité de convertir l’eau de pluie en courant électrique, une fois posée sur le bas d’une gouttière. À la fois poétiques et imaginatives, ses propositions donnent envie de voir plus loin.
Photos © Cécile Papapietro-Matsuda
L’édition 2021 de la Paris Design Week est placée sous le signe du «développement désirable». Durant dix jours, ce festival du design animera la capitale, rythmé par des installations dans des lieux insolites investis par des designers renommés et des artistes, des expositions de créateurs émergents, des mises en scène dans des showrooms.
Le programme affiche plus de 350 participants.
Paris Design Factory
C’est à la Paris Design Factory que s’exposent les nouvelles maisons d’édition et la jeune création indépendante ayant répondu à l’appel à projets de Paris Design Week.
Au programme : les créations duo Désormeaux-Carrette, d’Elisabeth Baez (Mala Leche Design), du studio Figures, de Carbone Studio (cf photo ci-contre), de Carlos Barba, Herlder Barbosa… et des présentations de diplômes de l’ESAD de Saint-Etienne, et de Reims.
116 rue de Turenne / 17 rue Commines / 7 rue Froissart – 75003 Paris
Le quartier Vertbois
Entre les rues Notre-Dame de Nazareth, Volta et Vertbois, une révolution s’opère depuis plusieurs mois, c’est désormais un village qui attire les plus curieux.
Au programme : mode up-cyclée et responsable, objets du quotidien dessinés par des artistes (We Do Not Work Alone), Bows and Arrows, le concept store dédié à l’artisanat japonais, l’atelier de maroquinerie Laperruque (photo ci-contre)… sans oublier le café-disquaire Rupture Records Store aménagé par Pierre Gonalons.
Rue du Vertbois, 75003 Paris
Agora du design
La recherche en design s’expose au Pavillon de l’arsenal avec les lauréats de la bourse Agora : Nathanaël Abeille, Martin De Bie, Pablo Bras, Christopher Dessus, Laure Garreau et Samuel Tomatis. Interroger la production et le recyclage de nos appareils électroniques et des technologies numériques ; chercher des micros-sources d’énergie dans l’habitat individuel ; relire une exposition oubliée de Jean Prouvé ; questionner l’acte d’offrir des fleurs et le design floral … ces projets font de l’environnement une source d’inspiration et de création pour mener des explorations et expérimentations.
Pavillon de l’Arsenal, 21 Boulevard Morland, 75004 Paris
Le Five
Le 10 septembre, Moore Design inaugurera son nouveau lieu, baptisé le Five, conçu à la fois comme un showroom, une vitrine de l’innovation, un lieu de travail pour ses collaborateurs et de cocréation avec architectes et clients. L’accent a été mis sur les nouvelles technologies et la végétalisation. Les marques, quant à elles, ont adopté une démarche de développement durable, en proposant des matières recyclées. Moore exposera également le mobilier qu’il crée sur mesure.
5 rue Bachaumont, 75002 Paris
Frugal exposition
Produire mieux en préservant le vivant : c’est ce qui réunit la trentaine de créateurs sélectionnés par Hélène Aguilar dans son exposition tout simplement baptisée « Frugal ». Parmi eux Pauline Esparon, Gwilen, Anna Saint Pierre, Samy Rio, Lucile Viaud, Hors Studio, Atelier NDF… A voir en parallèle de la scénographie, une installation paysagère uniquement composée d’espèces que l’on peut trouver en Ile-de-France.
Hôtel de Coulange, 35-37 rue des Francs-Bourgeois, 75004 Paris
Collection Philippe Hurel
Dans le cadre de la Paris Design Week et du parcours (Re)génération!, La Maison Philippe Hurel (qui fête ses 110 ans !) et la Start Up Crearity Luxe s’associent pour donner vie à une sélection d’accessoires et de pièces uniques façonnées par «l’Upcycling».
4 ter rue du Bouloi, 75001 Paris
L’Orangerie, Hôtel de Sully
Pierre Gonalons installe ses nouvelles pièces dans le cadre exceptionnel de l’Orangerie de l’Hotel de Sully ouverte pour la première fois. Le designer et décorateur nous invite à pénétrer dans un salon ultra contemporain entre nature et culture.
Hôtel de Sully, 5 place des Vosges, 75004 Paris
Le Métronome de Servaire & Co
Dans une mise en scène comme une galerie présentant leurs projets à forte résonance créative, Sébastien Servaire et son équipe seront heureux de dévoiler «Le Métronome : temps suspendu en mouvement continu». Une installation née d’une marotte de designers – les objets pensés comme des expériences olfactives – dont certains ont pu être concrétisés pour le compte de la maison de parfumerie Diptyque. Le Métronome a par ailleurs été l’objet central d’une installation artistique dans le cadre de la London Design Biennale en juin 2021, placée sous le thème de la Résonance.
15 Passage de la Main d’0r, 75011 Paris
Vivement demain
Initiée par le Campus Métier d’Art et Design, cette exposition met à l’honneur les travaux des étudiants de 8 écoles supérieures de design : l’École Camondo, l’École Estienne, l’École Bleue, l’École Boulle, l’École Duperré, l’École Nationale Supérieure des Arts Appliqués et des Métiers d’Art, l’École Nationale Supérieure de Création Industrielle et l’École des Arts Décoratifs de Paris. On découvrira aussi sur un espace consacré à des savoir-faire d’excellence (horlogerie, plumasserie, art du vitrail, taille de pierre, ébénisterie ou dorure à la feuille) à travers les productions des élèves en cours de formation dans les lycées professionnels du Campus.
La Sorbonne, 47 rue des Ecoles, 75005 Paris
Du 8 au 12 septembre, au cœur de la Paris Design Week Factory, Intramuros prend ses quartiers au 116 rue de Turenne. Au programme, un café éphémère, un concept store et un programme de talks : autant d’occasions pour rencontrer ceux qui font le design !
A suivre sur www.intramuros.fr et nos réseaux sociaux.
L’Intramuros Café
En partenariat avec Vitra (qui s’occupera de la scénographie du café) et IVC (dont une création spéciale qui habillera le sol), l’équipe de Sezono vous accueillera et vous proposera de quoi vous sustenter (cuisine 100% bio en directe d’île de France).
L’Intramuros Café sera l’occasion de chiller, de faire une pause entre les différentes expositions du lieu, de travailler, d’échanger, de programmer ses rendez-vous. Comme l’an passé, il sera possible d’y rencontrer la rédaction sur demande (contact@intramuros.group).
Du 08 au 11 septembre de 11h à 19h.
Le 12 septembre de 11h à 18h.
Le Concept Store
Entre exposition et concept-store, cet espace présentera une sélection très diversifiée de produits et vous permettra de découvrir le travail de designers et d’éditeurs pour lesquels la rédaction a eu un coup de cœur.
Vous y retrouverez notamment Neolithique, Bang & Olufsen, des créations d’Elise Fouin, Lucile Viaud, Vitra, JVD, Formel Studio, Mobilier national, Minuit Céramique, Tiffany Bouelle, Cruso… Seront également exposés les projets des trois lauréats du concours Intramuros-Camondo 2020 : le prototype de la table de Zeina Sleiman réalisé avec Sunbrella, celui du tabouret dessiné par Juliette Droulez, en cours d’édition avec Moore Design, et des extraits du livre blanc de Thomas Carlier réalisé pour Lafuma Mobilier.
LES TALKS
Coorganisées avec Paris Design Week et en partenariat avec Mini, dix tables rondes réuniront des experts dans les domaines du design et de l’architecture d’intérieur qui partageront leurs expériences. Les échanges seront animés par la rédaction du magazine.
Le thème : Développement désirable.
🗓 Mercredi 8 septembre
Réseau Women in design – 12h30 / 13h30
Dans quelles mesures le réseau Women in Design peut-il être un moteur pour un design inclusif ? A travers sa table ronde, la nouvelle association Women in Design réunit des experts pour croiser leurs regards sur le monde actuel du Design. Enjeux et constats initieront les échanges pour penser ensemble et autrement les nouvelles solutions de demain pour un design inclusif, à destination de toutes les structures (écoles, entreprises, politique publique).
Intervenantes :
Frédérique Pain, directrice de ENSCI Les Ateliers Paris – Bénévole Women rights & Gender Parity chez LVN
Katie Cotellon, Head of Design and User Experience chez Saint-Gobain recherche – Membre de l’Employee Network Women chez Saint-Gobain
Juliette Damoisel, Chief Strategy Officer chez Extreme Agency – Bénévole chez Les Lionnes
Rose Rondelez, Étudiante à Sciences Po & Strate Ecole de Design en Designer d’Interaction
Modération : Johanna Rowe Calvi, fondatrice de Women in Design
France Design Week – 17h / 17h50
Initiée lors des Assises du design en 2019, France Design Week lance sa seconde édition au mois de septembre 2021. Une vitrine engagée du design à l’échelle nationale, voire internationale ?
Intervenants :
Hervé Lemoine, directeur du Mobilier National,
Dominique Sciamma, Président de l’APCI, coordination nationale France Design Week
Franck Millot, Directeur de Paris Design Week
Avec la participation vidéo de Linda Marchetti, directrice de l’Institut
Modération : Frédéric Marty, directeur général Intramuros Group
Une nouvelle génération engagée autour de la création durable – 18h / 18h50
Les enjeux environnementaux sont au cœur des préoccupations des nouvelles générations de designers, et intrinsèques à leurs démarches créatives.
Intervenants :
Emmanuel Tibloux, directeur de l’École des Arts Décoratifs
Lauriane Duriez, Directrice adjointe des Ateliers de Paris
François Leblanc di Cicilia, directeur artistique
Hedwige Gronier, responsable du mécénat culturel de la Fondation Bettencourt Schueller
Modération : Nathalie Degardin, rédactrice en chef
🗓 Jeudi 9 septembre
Les concours : solliciter la créativité avec un message engagé – 17h / 17h50
Les concours sont une vitrine pour repérer des jeunes talents et leur mettre le pied à l’étrier, c’est aussi une façon de communiquer sur ses engagements en fonction du brief de départ.
Intervenants :
Stéphane Gouret, directeur général adjoint de l’École de design de Nantes
Olivier Stévenart, fondateur de Cruso
Eric Jourdan, directeur de l’ESADSE
Marie-Pierre Martinet Directrice générale adjointe Mobilisation, publics et territoires Syctom
Modération : Bénédicte Duhalde, conseillère éditoriale
La démarche RSE : entre storytelling et stratégie design – 18h / 18h50
Si ce n’est pas une démarche obligatoire dans un cadre légal, la démarche RSE va devenir un élément essentiel de la confiance/exigence des consommateurs, un élément clé de l’identité de l’entreprise.
Intervenants :
Andre Fontes et Guillaume Lehoux, designers, Studio Noir Vif
Arnaud Du Mesnil, directeur général de Lafuma Mobilier
Guillaume Gallois et Bruce Ribay, fondateurs de Noma Editions ( en visio)
Modération : Nathalie Degardin, rédactrice en chef
🗓 Vendredi 10 septembre
Matériaux innovants et biomatériaux – 17h / 17h50
Entre expérimentations et recherches, les designers développent de nouveaux matériaux, dont les biomatériaux.
Intervenants :
Lucile Viaud, chercheuse et designeuse
Samuel Tomatis, chercheur et designer
Siegrid Demyttenaere, commissaire d’exposition, coéditrice du magazine Damn°
Hélène Aguilar, fondatrice de l’Association pour un design soutenable
Benjamin Malatrais, Ictyos
Modération : Cécile Papapietro-Matsuda, journaliste
Objectif durable en architecture d’intérieur – 18h / 18h50
Fortement sollicités ces dernières années pour les enjeux environnementaux, les départements R & D des fabricants proposent aujourd’hui des solutions et des nouveaux matériaux, à partir d’éléments recyclés ou biosourcés.
Intervenants :
Céline Baudouin, directrice marketing France, IVC
Amandine Langlois, designer chez Premices and co, co-fondatrice de Pierreplume
Bérengère Tabutin, architecte d’intérieur, fondatrice de BBonus, membre du Pôle Action et du CFAI
Avec la participation vidéo de Lucie Koldova, directrice artistique de Brokis (en anglais)
Modération : Maëlle Campagnoli, journaliste
🗓 Samedi 11 septembre
Sourcing : la traçabilité des matériaux et l’appui aux filières – 17h / 17h50
Entre traçabilité, enjeux économiques locaux et circuits courts, les filières se repensent bien au-delà d’un principe de labellisation.
Intervenants :
Marc Bayard, Responsable du développement culturel et scientifique du Mobilier national
Jean-Louis Brun, directeur de Brun de Vian-Tiran
Laurent Corio, designer
Modération : Nathalie Degardin, rédactrice en chef
Luxe et innovation durable – 18h / 18h50
Avant-gardiste par essence, le secteur du luxe s’adapte aux enjeux environnementaux pour répondre aux questions sociétales et inventer de nouveaux positionnements, dans l’objet et l’expérience.
Intervenants :
Bénédicte Epinay, déléguée générale du Comité Colbert
Maurille Larivière, directeur de la Sustainable Design School (en visio)
Chafik Gasmi, designer et architecte
Modération : Nathalie Degardin, rédactrice en chef
🗓 Dimanche 12 septembre
L’expertise design au service de la valorisation d’un savoir-faire pour créer ou relancer un marché – 16h / 16h50
Que ce soit pour trouver un nouveau positionnement ou relancer un marché, la démarche propre au design permet de valoriser des savoir-faire, que ce soit au sein d’une entreprise, d’un atelier, voire à l’échelle d’un territoire.
Intervenants :
Elise Daunay,Cheffe de projet incubateur, Le FRENCH DESIGN
Mathilde Brétillot, designeuse, cofondatrice de l’International Design Expeditions (en visio)
Manon Royer, directrice de l’Accompagnement, Les Canaux
Modération : Nathalie Degardin, rédactrice en chef
L’émergence de nouveaux marchés – 17h / 17h50
Acheter du mobilier en leasing ou trouver une seconde vie aux produits, de nouvelles voies sont explorées pour répondre aux aspirations des consommateurs, et définissent de nouveaux marchés.
Intervenants :
Catherine Colin fondatrice et PDG de Made in Design
Monica Born, cofondatrice de Superfront
Franck Mallez, co-fondateur de Yourse.co
Modération : Cléa Daridan, historienne de l’art, de l’architecture et du design, collaboratrice d’Intramuros
En partenariat avec
Dans toute la France, ces projets ont pour mission de valoriser le design, tout en redéfinissant sa créativité, son engagement ses valeurs, ses savoir-faire. Voici une sélection de 8 évènements dans l’Hexagone repérés par la rédaction.
Le feutre à l’honneur (45)
Christine Piel ouvre les portes de son atelier et présente son travail, qui prend sa source au coeur des techniques de la laine feutrée, guidée par la recherche des savoir-faire traditionnels. Tout en maîtrisant la dimension architectural ou l’art du Nuo (association laine et textile), elle mêle influences asiatiques et locales. Au cours de l’ exposition, on y découvre des tentures adaptées aussi bien aux murs qu’aux sols mais aussi des masques ou d’étonnantes sculptures de laine porteuses d’histoires.
Lieu : 8 rue du Caslin, 45430 Bou
Réservations ici
Un banc climatique (75)
Dans le cadre du programme FAIRE, le Pavillon de l’Arsenal propose avec le soutien de la Mairie du 13ème, un dispositif inspiré du puit provençal pour rafraichir l’espace public, lors des canicules estivales. Le banc climatique, en pierre du Bassin parisien est opérationnel pour capter et diffuser l’air frais disponible dans les carrières naturelles grâce au système de ventilation qui se déclenche à plus de 25°. Ce projet de mobilier urbain est conçu en équipe par les architectes Frédéric Blaise, Guillaume Duranel, Julia Lenoir (agence Alt) et les designers Emma Lelong, Rémi Nguyen.
Lieu : place Jeanne d’Arc, Paris13e
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100% région (62)
All est une marque qui décline toute une gamme d’objets emblématiques du territoire du nord Pas-de-Calais, fabriqués ou conçus dans la région, disponibles principalement à la boutique Autour du Louvre Lens. Inspiré du travail de Li Edelkoort selon un carnet de valeurs, plus qu’un shopping touristique, All joue la signature, s’inscrivant dans une démarche de co-création, qui associe un designer et un savoir-faire d’une entreprise française. Rendant hommage au bassin minier, sont exposés sérigraphies, bougeoirs, et bougies inspirées des corons, savons du mineur, boite à charbon.
Lieu : Hôtel Louvre Lens, 168 rue Paul Bert, 62300 Lens
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Les sens en éveil (13)
Inspirée par les produits régionaux du Pays d’Arles, Rosa Pilpel propose un voyage sensoriel entre Alpilles, Crau et Camargue. L’exposition éphémère vise à traduire le savoir-faire et l’engagement de plus de 1800 producteurs. Fruit du travail de Chloé Maugard, directrice artistique et Lily Gratzfeld, maitre artisan, l’installation de design culinaire inédite est une démonstration multi-sensorielle de ce nouveau métier entre art contemporain et haute gastronomie. Organisée par le PETR du Pays d’Arles et Entre Alpilles, Crau et Camargue , et un collectif de labels de qualité pour valoriser les produits du terroir.
Lieu : Couvent Saint Césaire, impasse des Mourgues, 13200 Arles
Architecture participative (44)
En réorganisant certains espaces de l’Hôtel de Ville, la ville de Vertou a fait appel aux architectes de Atelier du Lieu et à la designer Sylvie Charbonneau, CréiD design, pour l’aménagement intérieur. L’enjeu ? Un projet citoyen, réalisé en co-construction, puisque les usagers, (agents, habitants, élus ou visiteurs), ont testé, les prototypes pendant 5 mois, espaces et éléments de mobilier. Durant les ateliers participatifs, chacun a pu donner son avis sur les ambiances, le choix des matériaux ou des teintes.
Délimité en trois espaces, (bureau, accueil, exposition) le nouveau lieu inclue une Muscadéthèque, dont la scénographie, signée de la designer, s’inspire des cabinets reflétant le patrimoine viticole du territoire. L’espace de bureaux joue la transparence et la fluidité, avec un canapé dessiné sur-mesure, tout en courbes, intégrant connexions électriques et usb. À noter les enfants eux-aussi ont leur mobilier-cabane, dessiné spécialement pour contrer l’attente de certains rendez-vous.
Lieu : Hôtel de Ville 2 place St Martin, 44120 Vertou
Scénographie éco-responsable (44)
La scénographie proposée est l’aboutissement de neuf works-shop accessibles aux différents professionnels et particuliers via un lien Doodle. Les ateliers de dessin collaboratifs et le travail créatif ont permis la réalisation de neuf toiles uniques échelle un, en collaboration avec le travail informatique de Tand’M et en partenariat avec un imprimeur nantais. Pendant l’inauguration, ces décors imprimés sont découpés sur place et réutilisés pour personnaliser des carnets offerts aux participants et vendus pour les autres publics.
Lieu : Show-room Tand’M Design, 47 bd Gabriel Lauriol, 44300 Nantes.
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Green design (69)
Afin de démontrer l’impact et les coûts d’un produit ou d’un service et du numérique depuis sa conception, le collectif de designers19 Hz propose une journée destinée aux professionnels, entreprises, start-ups. Sont au programme pour créer des produits plus durables, et plus responsables pour la planète, une exposition de cas concrets de démarches éco-design appliquées (prototype, ou produit/service déjà lancé) et échanges avec les porteurs de projet, designers ou fondateurs, une table ronde avec une sélection d’intervenants (entreprises/start-ups témoins, designers, experts…), des permanences sous-forme de coaching design (gratuites) ouvertes aux professionnels sur pré-inscription, etc.
Lieu : 70 quai Perrache, 69002 Lyon.
Plus d’informations ici
Du 9 au 18 septembre, en parallèle à Maison & Objet au Parc des expositions de Villepinte, la capitale vibrera au rythme de la Paris Design Week. Une édition qui s’annonce très dynamique, et dont les différentes expositions viendront compléter le thème du salon : « Développement désirable ».
À la soirée de lancement de l’événement, Vincent Grégoire, directeur de création chez NellyRodi, s’exprimait ainsi : « 2020 était l’année de la culpabilité, 2021 [est celle] de la résilience, 2022 [sera celle] de l’hypersensibilité. » À l’aune de cette synthèse, on imagine l’enthousiasme qui animera la semaine du design. Répartis dans plus de 200 adresses à découvrir, talents émergents et maisons de renom, jeunes diplômés et institutions muséales, éditeurs qui se lancent, artisans créateurs aux mains inspirées partageront, selon les organisateurs, « un art de vivre en harmonie avec la nature, qui sait tirer profit de la technologie pour se rapprocher – parfois virtuellement –, tout en faisant appel aux savoir-faire traditionnels, qui, tels des témoins du temps qui passe, se transmettent de génération en génération. Le Développement désirable, c’est cet équilibre subtil et tant recherché qui nous met sur la voie du Renouveau sans diktat ».
Parmi les temps forts, on verra des expositions qui promettent la découverte de belles pépites à la Paris Design Factory, qui se trouvera à la Galerie Joseph Froissart, à la Galerie Joseph, rue de Turenne, ainsi qu’à l’Espace Commines. On notera aussi la première participation du Campus des métiers d’art & design, qui investira la Sorbonne avec « Vivement demain ».
Côté showrooms et boutiques, ce sera l’occasion pour les éducateurs de montrer leurs nouvelles gammes, dont un avant-goût des collections révélées à Milan.
Rendez-vous au Café Intramuros
Intramuros sera, bien entendu, partie prenante de l’événement, à la fois à Maison & Objet, et avec son café éphémère au sein de la Galerie Joseph du 116 rue de Turenne, lieu de rencontres où il sera possible de chiller, networker . Le public pourra assister dans l’espace dédié — dans la limite des places disponibles — à une dizaine de talks autour du thème « durabilité et désirabilité » organisés et modérés par Intramuros en partenariat avec la Paris Design Week qui seront ensuite diffusés en ligne. Comme l’an passé, il sera possible aussi d’y rencontrer la rédaction sur rendez-vous. La scénographie offrira l’occasion de prendre le temps de se détendre dans des assises de VITRA, et de fouler une création d’IVC tous deux partenaires officiels de ce Café Intramuros. Dans le même espace, un concept-store permettra de découvrir une sélection de créations coups de cœur de la rédaction… et pourquoi pas, de se laisser séduire et de repartir avec !
Rendez-vous au Café Intramuros
Du 8 au 12 septembre
Galerie Joseph, 116 rue de Turenne 75003
Programmes à suivre sur www.maison-objet.com/paris-design-week, intramuros.fr et sur les réseaux sociaux.
Souvent mise en avant depuis le début du siècle, la notion de développement durable commence seulement à être assimilée. En Europe, seule la Suèdeavec son industrie du meuble fait figure d’exception. Dans le cadre de la Paris Design Week, nous avons rencontré Charlotte van der Lancken et Jonas Bohlin, deux designers suédois qui ont fait du développement durable leur mot d’ordre.
Vous êtes deux designers issus de générations différentes. Ces générations portent-elles le même regard sur la durabilité ?
Jonas Bohlin. Lorsque j’étais à l’école d’art Konstfack de Stockholm, entre 1976 et 1981, il n’y avait pas de discussions sur le climat ou sur la Terre. Du moins, pas dans l’industrie du design. C’était plus une question politique. J’ai choisi d’en tenir compte dans mon travail, c’est-à-dire de réfléchir aux matériaux et aux méthodes de construction qui ont un impact minimal sur la Terre. Fondamentalement, cela signifiait, et signifie toujours, de fabriquer un objet qui puisse vivre 100 ans, tant au niveau de la conception que des matériaux.
Aujourd’hui, le sujet est beaucoup plus pris en compte. Cela s’est produit pour de nombreuses raisons, mais je crois que l’une d’entre elles a été la discussion entre professeurs et étudiants : un échange de connaissances entre générations.
Charlotte von der Lancken. Lorsque j’ai commencé en 2004, le changement climatique n’était pas un sujet aussi important qu’aujourd’hui. Aujourd’hui, la prise de conscience est beaucoup plus importante mais nous continuons à consommer : trois fois plus que dans les années 1970. Les professionnels travaillent maintenant pour consommer différemment, créer différemment, et les designers ont un rôle à jouer. Je travaille moi-même avec les scientifiques de l’institut RISE. Il s’agit de remplacer les matériaux nocifs tels que les plastiques, les matériaux d’origine fossile par du bois.
Parlons maintenant de votre démarche design. À quel point la durabilité l’encadre-t-elle ?
C.L. Par rapport à mes débuts, je pense à la durabilité dans une bien plus large mesure. En tant que designer, vous faites partie d’un ensemble plus vaste, composé également du producteur, du consommateur et de toute la sphère économique qui l’entoure, mais nous avons davantage notre mot à dire sur l’impact qu’un objet peut avoir sur la planète. Par notre conception et le matériau que nous décidons d’utiliser, nous devons penser à la fin de vie du produit, d’autant plus si l’on sait qu’il sera utilisé pendant une courte période.
J.B. Le design concerne toute la vie d’un objet, depuis l’idée de celui-ci jusqu’à ce qu’il n’existe plus. Bien sûr, vous ne pouvez pas imaginer ce qui va se passer, mais nous, les designers, nous avons la responsabilité de penser à l’impact de l’objet sur la Terre.
L’objet est-il pensé dans un écosystème plus large que sa simple fonction ? Son interaction avec l’environnement par exemple ?
C.L. Tout se résume au type de matériel que vous utilisez. L’objet que vous créez doit être détachable, et les gens doivent pouvoir en recycler des parties ou même en réutiliser certaines. Mais aujourd’hui, le système n’est pas vraiment pensé pour le recyclage, car les entreprises doivent vendre de nombreux produits pour réaliser la plus grande marge possible. Le système économique doit être adapté à la réalité, encore plus en Suède : en termes de matériaux, le produit est déjà là dans notre forêt, et nous devons nous rendre compte que nous pouvons l’utiliser beaucoup plus de fois qu’une seule fois.
Par quoi votre démarche est-elle guidée ? La recherche de nouveaux matériaux, le recyclage, la traçabilité…
C.L. Nous devons être capables d’utiliser les matériaux dont nous disposons. En Suède, 70 % du pays est couvert de forêts et d’arbres, une source renouvelable qui consomme de grandes quantités de CO2. Pourquoi importer du bois d’autres pays ? Nous devons retourner dans nos forêts et mieux les utiliser.
J.B. Nous nous sommes éloignés de la forêt, et en tant que designers ou architectes, nous devons veiller à l’utiliser correctement, d’autant plus s’il s’agit d’un matériau auquel nous avons librement accès. Mais la durabilité, ou l’écologie, n’est pas seulement une question d’objets et de design. C’est aussi une question d’êtres humains. Nous devons tenir compte du fait que les personnes qui travaillent dans les usines, qui fabriquent les objets que nous avons conçus, doivent également avoir accès à une bonne qualité de vie.
À quel point les industriels sont à l’écoute de votre engagement ?
J.B. Pour ma part, les fabricants doivent m’écouter. Lorsque je réalise des intérieurs, ou des dessins pour des usines suédoises, je décide comment le faire et quels sont les matériaux à utiliser. S’ils ne sont pas d’accord, notamment au sujet des coûts, ils s’adressent à quelqu’un d’autre. Ce que je veux dire, c’est que les fabricants doivent nous écouter, parce que nous, les designers, sommes les cerveaux. S’ils ne le font pas, ils n’obtiennent aucun produit.
C.L. Ils écoutent dans une large mesure ce que nous, les designers, disons. En fin de compte, c’est toujours une question d’économie. Pouvons-nous vendre cela à un certain prix ? Avoir une certaine marge ?
C’est aussi une question de label : en Suède, nous sommes l’un des pays les plus stricts en termes de labels et de certifications, pour vendre aux écoles, aux espaces publics… Il y a des limites. En tant que designer, vous n’êtes pas entièrement libre de tout décider, vous devez vous adapter à la situation, et faire le maximum.
Inside Swedish Design fait cohabiter entreprises de premier plan et des designers de renommée internationale avec la prochaine génération de talents. Qu’apporte l’initiative Inside Swedish Design dans cette quête de développement durable ?
J.B. Inside Swedish Design s’adresse à ceux qui veulent être plus écologiques et placer la durabilité au-dessus de tout. En réunissant entreprises et designers, on se donne l’opportunité de changer plus rapidement et plus efficacement. Il ne faut pas oublier qu’il y a beaucoup de designers, beaucoup d’usines, beaucoup de producteurs, mais il n’y a toujours qu’une seule Terre.
C.L. C’est une question de collaboration. Le design suédois d’intérieur favorise la communication entre les entreprises. Par exemple, il nous aide, à la REIS, à promouvoir les nouveaux biomatériaux. Lorsqu’il s’agit de durabilité, les changements doivent être importants. Et pour cela, il doit toucher le plus grand nombre de personnes.
Vu à la Paris Design Week ! Le Stüdio Emmaüs présente trois créations fabriquées à partir de d’objets et de matériaux de récupération. Le tout réalisé par de petites mains en réinsertion professionnelle.
Le Stüdio Emmaüs mise sur le design durable, le 100% réemploi et l’insertion professionnelle. Composé de trois ateliers (Atelier Emmaüs, Les ReCréateurs d’Emmaüs Défi et les Résilientes d’Emmaüs alternatives), le studio redonne vie aux objets et donne les outils à chacun pour redevenir acteur de sa vie. En effet, dans la lignée du mouvement Emmaüs, il lutte contre l’exclusion et la précarité : sous l’égide de designers, les petites mains en réinsertion professionnelle réalisent des objets à partir de matériaux de récupération.
Les Rescapés sont une gamme de tapis, de tentures murales et d’accessoires réalisés à partir de vêtements et chutes de tissus.
Le Cintre est entièrement fabriqué à partir de matières récupérées. Les chutes de bois ou de stratifié compact sont mises à profit pour réaliser cet objet, auquel est ajouté une anse Corian.
La table Teck est le fruit d’une sélection d’invendables. Les équipes sélectionnent plusieurs essences de bois et les associent pour créer une table basse unique.
Vu à la Paris Design Week ! La collection Metamorphosis, née de la collaboration entre la Maison Pouenat et le duo Humbert & Poyet. Une collection qui fait référence aux styles Art Déco et aux grands noms du design.
Jean Royère, Paavo Tynell et Josef Hoffmann. Les noms des trois décorateurs résonnent à travers la collection Metamorphosis, fruit de la collaboration entre la Maison Pouenat et le duo d’architectes d’intérieur et designers Humbert & Poyet.
La scénographie, qui rappelle le travail de Christo et Jeanne Claude, révèle cette collection résolument Art Déco et années 1950-1970. Luminaires, fauteuils, canapé, guéridon… les pièces marient les matériaux nobles – bois laqué, pierre, plâtre et laiton – et les ornements précieux.
Galerie Pouenat
13-22 Passage Dauphine, 75006 Paris
Vu à la Paris Design Week ! Flos mélange innovation et simplicité dans ces deux systèmes d’éclairage LED. Avec Belt, les frères Bouroullec proposent un concentré de technologie aérien qui reprend les codes de la ceinture en cuir. Avec Oblique, Vincent Van Duysen repense l’éclairage et l’aménagement de la zone de travail.
Pour Flos, les frères Bouroullec déplacent la ceinture du dressing au plafond. Belt suit le drapé naturel du cuir souple, insufflant fluidité et légèreté à ce système d’éclairage pourtant grand format.
Les faisceaux lumineux sont logés sur les tranches, entrecoupés de “ceintures” reliées entre elles et sécurisées par une série de boucles matérielles, permettant des configurations modulaires. Câblé et monté au plafond, le système d’éclairage suspendu permet une installation sans reliures apparentes, avec des lignes harmonieuses qui peuvent s’étendre et progresser à l’infini.
La lampe de table Oblique, par l’architecte et designer anversois Vincent Van Duysen, est fine mais robuste et compacte. La tige tourne à 355 ° autour de son axe afin de diriger le faisceau asymétrique pour éclairer l’ensemble de la surface de travail.
La base dispose d’un système de charge sans fil intégré qui permet aux utilisateurs de charger leur smartphone tout en libérant les bureaux de l’encombrement des fils et des câbles.
Flos
15 rue de Bourgogne, 75007 Paris
20-22 Passage Dauphine, 75006 Paris
Vu à la Paris Design Week ! Folks présente sa collection Totem, réalisée en collaboration avec des jeunes designers. Ils leur donnent une nouvelle dimension, faisant de ces pièces des œuvres d’art.
Formes primitives et sculpturales, matériaux bruts et naturels… La collection Totem de Folks réinvente les objets fonctionnels et leur statut, faisant de ces objets du quotidien en grès et en laiton des œuvres d’art qui deviennent sculptures ou totem.
Folks
9, rue de l’Échaudé
75006 Paris
Vu à la Paris Design Week ! Joana Vasconcelos poursuit sa collaboration avec Rochebobois, dans le cadre du 60e anniversaire de la marque, et signe une ligne d’accessoires inspirée de sa collection Bombom.
Joana Vasconcelos va au-delà de sa collection de canapés Bombom (à retrouver dans Intramuros 205), réalisée pour célébrer le 60e anniversaire de Rochebobois. L’artiste portugaise réalise quatre tapis inspirés de près ou de loin, de l’univers gourmand et organique de Bombom.
Trois autres tapis constituent cette extension de la collection Bombom. Issus de dessins originaux de Joana Vasconcelos, Isis, Perdição et Sinapse, reprennent les couleurs et l’esprit Bombom. Les motifs sont imprimés sur ces tapis tuftés mécaniquement.
Rochebobois
207, boulevard Saint-Germain
75007 Paris
Du 3 au 8 septembre, durant la Paris Design Week, retrouvez au Café Intramuros la rédaction ainsi que les professionnels du milieu. Une occasion de partager vos coups de cœur, vos découvertes, vos projets en découvrant le dernier numéro en avant-première.
Ce sont des retrouvailles attendues ! Parce que cela fait un moment que le traditionnel Café Intramuros, lieu de rencontres incontournables sur Maison & Objet, nous manquait, autant qu’à vous. Et aussi parce qu’en ces temps postconfinement, plus que jamais, nous avons tous besoin de nous revoir, de partager en direct autant que faire se peut des réflexions, des projets, des innovations, des difficultés, des possibles…
Dès que la Paris Design Week a annoncé en juillet son maintien après l’annulation de Maison & Objet, il semblait évident à l’équipe d’Intramuros de répondre présents. Ce Café éphémère – et le concept store associé – n’aurait pu se tenir sans les partenaires qui nous soutiennent.
La Galerie Joseph : Entre la rue de Turenne et la rue Froissard, qui exposent notamment la jeune création dans le cadre de la Paris Design Factory, La Galerie Joseph est un acteur fort de la Paris Design Week. Au 5 rue Saint-Merri, l’espace Joseph accueille bien sûr le café et le concept store d’Intramuros, mais aussi bien d’autres exposants : Studio Chafik, Vanessa Mitrani, Les Canaux, The Vintage Furniture….
Les partenaires du Café Intramuros
Cruso : Marque belge de mobilier, Cruso propose des objets créations contemporaines, épurées, dans un souci de limiter au maximum l’empreinte écologique. Découvrez au Café Intramuros la collection Springback du Japonais Keiji Takeuchi au concept store Intramuros, testez la collection Paddle au Café Intramuros !
Mobilier national : Soutien des créateurs “depuis des lustres”, le Mobilier national signe deux expos sur la Paris Design Week, et confie à Intramuros les assises Hémicycle dessinées par Philippe Nigro pour la première coédition Mobilier national-Ligne Roset, ainsi que deux paravents.
XXO : Le loueur de mobilier pour le cinéma et la mode aménage le comptoir du café avec des modules USM.
AKagreen : Spécialiste de la végétalisation des espaces de travail, AKagreen apporte sa touche naturelle à l’espace en proposant des compositions végétales adaptées à la scénographie du lieu… La preuve par l’exemple au Café Intramuros !
MatchEvent : Pour cette entreprise spécialisée dans l’événementiel (salons, séminaires d’entreprises…), l’audiovisuel d’un événement n’est pas qu’une question de technique. De la prise de brief au repérage, de la réunion de chantier à l’exploitation, elle accompagne ses clients, analyse, conseille, optimise les installations.
Kubo : On ne résiste pas à leurs pâtisseries inventives et leurs twists salés : parce que le goût est indissociable de l’odorat, depuis sa création, Kubo a développé un concept par une collection de duo exclusif parfum/pâtisserie aux senteurs et saveurs inattendues. Outre leur propre magasin dans le Xe arrondissement, Kubo accompagne petits et grands événements avec un service sur mesure.
BapBap : La micro-brasserie propose des bières 100 % parisiennes, fabriquées au 79 rue Saint-Maur et s’associe à l’événement : à venir déguster pour une pause dans vos parcours Paris Design Week !
Du 3 au 8 septembre, 5 rue Saint Merri, 75004 Paris (Métros Beaubourg / Hôtel de ville) 11h-19h / Entrée libre
Observer, découvrir, étonner, et surtout un seul mot d’ordre au concept store : se faire plaisir ! Pour la Paris Design Week, Intramuros a concocté avec ses partenaires une sélection de produits qui mettent en avant l’inventivité, l’ingéniosité, et le savoir-faire des créateurs.
Un projet atypique né d’une première édition
Au programme de cette « exposition-vente » au cœur du concept-store, les assises Vis à-Vis (qui devaient être présentées à Milan) font partie de la collection Hémicycle, conçue par Philippe Nigro. Ce projet atypique est le fruit d’une première coédition du Mobilier national, réalisée avec Ligne Roset. L’institution – très présente dans les événements design – confie aussi un paravent du XXIe siècle, dont les tapisseries ont été réalisées aux Gobelins d’après l’artiste Aki Kuroda.
Autre exclusivité, Lafuma dévoile une collaboration de savoir-faire uniques, fruit de la rencontre entre le fabricant de mobilier in/out et un artisan maroquinier français. Réinterprétation d’une série d’assises vintage, la sortie de cette collection capsule 100% française, fonctionnelle et durable est prévue le 14 octobre, elle est donc visible en avant-première au concept store.
Parmi les nouveautés, l’espace – qui est conjoint au Café Intramuros–accueille aussi les assises Springback, de la toute récente collaboration entre le Japonais Keiji Takeuchi et Cruso.
Du côté des icônes
On retrouve Made in Design by Printemps qui a concocté une sélection de produits éclectiques, (mobilier, accessoires, etc.) : une occasion de se faire plaisir en retrouvant des bestsellers de Driade, Hay, Alessi et bien d’autres. Loueur de mobilier événementiel pour le cinéma et la mode, XXO met exceptionnellement en vente sur le concept store une sélection pop et dynamique issue de ses collections. Et parmi les accessoires, les collections en verre marin d’art de la table et de vases de Lucille Viaud apporteront une présence forte et naturelle, dans un décor végétalisé par AkaGreen.
Du 3 au 8 septembre, 5 rue Saint Merri, 75004 Paris (Métros Beaubourg / Hôtel de ville) 11h-19h / Entrée libre
Du 3 au 12 septembre, la Paris Design Week met à l’honneur le design et les designers : 300 exposants réunis dans trois quartiers de la capitale. Un événement d’autant plus attendu par le milieu, au regard des annulations de plusieurs salons dont Maison & Objet. Le public sera-t-il au rendez-vous ?
La Paris Design Week est l’occasion pour les designers de présenter leurs réflexions et leurs dernières créations à un public venu des quatre coins du monde. Du moins lors des éditions précédentes. Que réserve cette édition 2020, estampillée Covid-19, qui éclipse au passage le dixième anniversaire de la semaine du design ? Alors que l’esprit devrait être à la fête, les mesures de quarantaine chez nos voisins font craindre une absence des visiteurs internationaux, et les nouvelles mesures sanitaires sèment le doute quant à la présence du public français. Masque obligatoire en tout temps, nombre limité de personnes dans les showrooms, parcours sde circulation… les rencontres entre les designers et le public sont certes bien encadrées. Mais, à la veille de l’ouverture de l’événement, tous y croient, et partagent une énergie formidable.
Car c’est de rencontres dont la profession a cruellement besoin. Après un confinement extrêmement compliqué, et malgré les aides mises en place, les créateurs misent beaucoup sur la Paris Design Week. Une semaine réussie serait un signe fort pour la profession et accélérerait sans aucun doute la reprise des activités de tous les acteurs.
8 PARCOURS THÉMATIQUES
Cette année, la Paris Design Week se fait un écho particulier du salon Maison & Objet (édition janvier 2020) en reprenant le thème de (Re)Generation : soit l’exploration par les designers des aspirations des générations Y et Z, dans l’objectif de bousculer les codes actuels de la consommation.
Comme les éditions précédentes, expositions, installations éphémères et produits rythment les déambulations du public. Au total, près de 300 exposants se répartissent essentiellement sur les trois quartiers dédiés : Saint-Germain-des-Prés, Opéra-Concorde-Etoile, Les Halles-Marais-Bastille, auxquels s’ajoute le quartier Vertbois devenu incontournable.
Outre ces parcours géographiques, la Paris Design Week est également structurée autour de promenades thématiques, chacune reliée à une dimension du design :
- (Re)Generation invite à découvrir les créations d’une jeune garde engagée, qui incarne les mutations sociales et environnementales d’aujourd’hui,
- Projects invite à rencontrer les professionnels de l’architecture d’intérieur et de l’aménagement,
- Work! réunit les spécialistes du genre et les solutions pour inventer de nouveaux espaces de travail,
- Art&Design rapproche esthétique et utilité,
- Iconic s’organise autour d’objets iconiques du design et des showrooms qui les exposent,
- Food&Design met en lumière les concepts de restaurants et les boutiques de spécialistes en art culinaire,
- Retail propose de découvrir cette discipline qui combine architecture et design d’intérieur,
- Savoir-Faire allie artisanat d’art et design.
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LE OFF DEVIENT PARIS DESIGN WEEK FACTORY
Véritable vitrine pour les jeunes designers, l’exposition OFF devient la Paris Design Week Factory. Du 3 au 8 septembre, talents émergents et confirmés sont exposés dans le 3e arrondissement de la capitale.
L’Espace Commines (17 rue Commines, Paris 3e) accueille 25 talents émergents, mis en lumière par Maison&Objet, à l’instar du studio parisien natacha&sacha.
La Galerie Joseph (7 rue Froissart, Paris 3e) consacre une exposition au design d’Asie du Sud et d’Afrique.
Un autre espace de la Galerie Joseph (116 rue de Turennes, Paris 3e) expose une sélection des travaux de designers récemment diplômés des principales écoles de design françaises et européennes.
Le Café Intramuros et le Concept Store Intramuros accueillent eux aussi le travail de ces professionnels qui font le design. Du 3 au 8 septembre est exposée une sélection de produits, ainsi que des exclusivités comme la première coédition du Mobilier national avec Ligne Roset.
Café Intramuros et Concept Store Intramuros,
5 rue Saint-Merri, 75004,
Entrée libre.
Il crée des « meubles qui marchent », fait souffler un vent léger sur des maisons iconiques comme Lancôme en conceptualisant des écrins ultrafins pour les parfums, accompagne Baccarat dans son premier projet hôtelier, scénographie l’espace de grands noms du retail… Entre design, architecture, architecture d’intérieur, Chafik Studio semble en perpétuel mouvement. Pourtant son fondateur et dirigeant Chafik Gasmi prend le temps de répondre présent à la Paris Design Week, et investit du 3 au 8 septembre l’Atrium de l’espace Joseph, au 5 rue Saint-Merri.
Une sculpture aérienne, fantomatique, réagit à la lumière et aux brises légères dues aux mouvements dans le lieu, et vient entourer, avec grâce, un parterre de chaises d’écoliers colorées. Tout est dit, dans ce dispositif : la simplicité du geste, et la générosité de la présence. Un voile de douceur, un temps de rencontre apaisé et joyeux dans une période compliquée par la crise sanitaire. Pour cette la Paris Design Week 2020, Chafik Gasmi et son équipe vous proposent de vous poser tranquillement, d’oublier un temps les contraintes du masque pour simplement vous asseoir, profiter de la lumière, du bien-être qu’elle procure, et discuter. « Je veux que les gens bougent dans l’espace avec les chaises, improvisent des coins de discussion. Tout le monde a besoin de se retrouver. » En juin, lors de la conférence de presse confirmant la tenue de l’événement, le plaisir d’être – à nouveau – ensemble était palpable, comme une énergie spontanément fédératrice dans l’air, et Chafik nous disait : « Je pense que Paris a vraiment les atouts pour créer un événement de design unique, différent mais aussi fort de ce qui se passe dans le off de Milan. » Pour lui, la Ville-Lumière est un territoire sans fin de promenade, de découvertes : « Petit à petit, il faut inciter les gens à oser pousser les portes, regarder, se réapproprier l’espace ».
Un espace harmonieux, une source de curiosité
Propice à ces occupations éphémères, de par son volume généreux, et sa situation légèrement en repli dans une petite cour, mais bien au cœur de la capitale, à proximité de Beaubourg, l’espace de la Galerie Joseph à Saint-Merri favorise cet esprit de découverte. Et la sculpture centrale, son installation d’assises, seront fédératrices pour les curieux qui passeront la porte cochère : « Tout le monde a des souvenirs de la chaise d’écolier, cela fait partie de notre imaginaire collectif. Au studio, on a commencé à la retravailler, dans des tailles variées et des versions différentes, en blanc, en noir, avec une collection été, et une collection hiver. Pour cette installation, on a recherché des couleurs reliées à l’enfance, dynamiques, lumineuses. » Vieux rose, jaune, vert, bleu, … Cette palette apporte des touches colorées dans l’espace blanc, et surtout l’énergie insouciante de l’enfance, et répond en contrepoints toniques à la blancheur de la lumière transmise par la verrière et captée par le tulle aérien de la suspension. À la tombée de la nuit, un jeu d’éclairage maintiendra cette atmosphère douce et chaleureuse. À noter, pour inscrire un volume plus sensuel, la sculpture joue avec la géométrie, depuis une base ronde qui se termine en ouverture rectangulaire. Les modules sont rétractables pour générer plusieurs positions.
Pour en savoir plus sur le studio, les visiteurs pourront bien sûr prendre connaissance des projets phares dans un espace stand dédié, et notamment de son accompagnement récent de la nouvelle marque de cosmétique bio Demain beauty. Une Paris Design Week sous le signe du bien-être, assurément.
Du 3 au 8 septembre
5 rue Saint Merri, 75004 Paris (Métros Beaubourg / Hôtel de ville)
11h-19h / Entrée libre
QUELQUES PROJETS DE CHAFIK STUDIO
« Allier luxe et écologie est l’engagement du studio depuis 2005, comme en témoigne l’Hôtel du Désert, une création bioclimatique et complètement autonome. À la fois hôtel et spa, ce havre de bien-être offre une expérience radicale et contemporaine avec la culture berbère. On y trouve un foyer central, un hamac ouvert sur les dunes, des salles de repos à l’ombre des moucharabiehs, des suites spacieuses comme des lofts, sobres comme des maisons berbères. »
« Idôle est un objet de luxe, intemporel, simple, pur et sensuel aux détails raffinés, facetté tel un bijou. (…) Un flacon rectangulaire qui tienne au creux de la main, un or et un jus légèrement rosé. »
En partenariat avec la CRAC, les entreprises de céramique Desvres ont travaillé à la réalisation d’un loft complet en céramique conçu par Chafik Gasmi, pour mettre en avant le savoir-faire de la région. Le loft est composé de pièces de céramique de 40 x 40 cm qui assemblées forment le mobilier : bibliothèque, foyer, baignoire, banc, cuisine.