Anniversaire
L’entreprise italienne Calligaris fête ses 100 ans cette année. Pour l’occasion, elle dévoile trois nouveautés.
En 1923, Antonio Calligaris fonde à Manzano son petit atelier artisanal et crée la mythique chaise Marocca, typique du savoir-faire de la région. Depuis, l’entreprise a bien évolué et est aujourd’hui devenue leader dans le secteur de l’ameublement et du design italien. À l’occasion des 100 ans de l’entreprise, Calligaris présente en exclusivité trois nouveautés. D’une part, elle dévoile deux versions exclusives de la chaise Adel. Un clin d’oeil à l’histoire de l’entreprise, la première se distingue par un dossier en toile de Vienne, en référence aux premières chaises signées par. La deuxième quant à elle est tressée à la main comme la première version de la chaise Marocca.
Calligaris propose également une nouvelle version de sa table à rallonges Orbital, rebaptisée Orbital évolution. Une version plus minimaliste, dont la structure peut être personnalisée grâce à 5 coques magnétiques interchangeables créées dans trois types de matériaux différents (métal, bois, cuir).
Les deux marques iconiques du design populaire fêtent leur anniversaire. Prisunic, c’est fini, mais pas tout à fait ! En fusionnant depuis 1997 avec Monoprix et les Galeries Lafayette, les deux marques ont réinventé le design au quotidien, et accessible.
Cet événement ponctuel et ciblé pour les nostalgiques ou collectionneurs est l’occasion d’acquérir et (re)découvrir des pièces cultes des années 1970, qui n’ont pas pris une ride. Au sein d’une boutique éphémère et en ligne, les créations pour Prisunic de 5 designers emblématiques de cette époque ont été rééditées, en série très limitée, et proposées à la vente. Une façon de remettre au goût du jour le talent de créateurs, parfois oubliés.
Réédition de 5 designers emblématiques des années 70
Pour les 90 ans des deux marques Prisunic et Monoprix, Cécile Coquelet, directrice de création de Monoprix, souligne l’ampleur du projet : « Nous avons choisi de scinder l’évènement en trois phases : la réédition de meubles et d’accessoires de 5 designers emblématiques de Prisunic des années 70 que nous avons réunis, celle de 150 objets de créateurs, et enfin la participation à l’exposition au MAD à Paris retraçant l’histoire des enseignes. » Avec Prisunic, pionnière du design populaire français fondée en 1931, les designers de l’époque se sont replongés dans les années phare du design industriel, en portant un regard actuel. L’un des fils de Terence Conran (décédé en 2020) Marc Held, Danielle Quarante, Jean Paul Garrault, Claude Courtecuisse… Tous, ont répondu à l’appel. Les modèles sélectionnés ont été fabriqués à l’identique à partir des dessins originaux des designers, et se rapprochent le plus possible des matériaux d’origine, sans être vintage.
Terence Conran, la simplicité au quotidien
D’après les photos de mobilier et d’objets de Terence Conran, pour le premier catalogue Prisunic, les pièces du créateur de l’enseigne Habitat, sont d’une modernité intemporelle évidente. Les assiettes ultra simples de la collection capsule Mono Design, créées en 2000, affichent leur style shaker tandis que le fauteuil le coffre et la desserte, leur singularité tout en restant des produits de design grand public.
Marc Held, une lampe d’exception et un fauteuil relax
Architecte, designer et photographe, Marc Held avait conçu cette lampe exclusivement pour le bureau du président François Mitterrand à l’Elysée en1983, accompagnée d’un ensemble de mobilier en bois. À partir de ses archives personnelles, il propose pour cette rétrospective, le modèle d’origine en trois finitions, doré, inox, noir mat. Un fauteuil en cuir, toile et métal, à la fois décontracté et raffiné, montre une autre facette de son talent.
Danielle Quarante, l’élégance intemporelle
Lauréate du concours Shell en 1970, initiée par Prisunic, la designeuse Danielle Quarante propose une petite table en métal réalisée d’après un dessin original jamais exploité par Prisunic à l’époque et une lampe seventies. Toutes deux sont mises à l’honneur pour l’évènement. Elle avait créé aussi pour Prisunic, le fauteuil empilable Balthazar, vendu à sur catalogue. A l’étude pour sa réédition, ce siège sera fabriqué en composite recyclé, plus écologique que l’ABS d’origine.
Jean-Pierre Garrault, un festival de couleurs
De ses archives personnelles des années 70, l’artiste designer Jean-Pierre Garrault a extrait 5 dessins, parmi les 1500 imprimés colorés. Les formes géométriques très graphiques et hautes en couleurs témoignent de sa vive créativité. Les tapis et la vaisselle qui dynamisaient hier le quotidien sont encore d’actualité. A utiliser donc, sans modération…
Claude Courte-Suisse, l’innovation avant tout
Ce designer industriel, dessinateur, sculpteur et photographe, prolifique a toujours eu un regard curieux et une réflexion large sur les matériaux industriels. Entré au musée, dans plusieurs institutions, avec ses fauteuils en skaï, ces créations sont rééditées en version textile, plus confortable et plus écologique aussi.
Pop-up store Prisunic, du 3 au 11 décembre de 11h30 à 19h30, 5 rue Saint-Merri, 75004 Paris.
Monoprix.fr à partir du 3 décembre, www.monoprix.fr
Jusqu’au 13 novembre, découvrez à la Galerie Chevalier la collection de tapis spécialement éditée pour les 20 ans des éditions Parsua.
20 ans ça se fête ! Pour l’occasion, Céline Letessier et Amélie-Margot Chevalier ont voulu marquer le coup. Pour cette collection anniversaire, elles sont parties d’un concept tout particulier en faisant appel à 10 designers remarqués pour leur démarche éco-responsable. Une spécificité est cependant à noter : les heureux élus n’avaient jamais créé de tapis jusqu’alors. Les designers se sont vu proposer deux missions : concevoir un tapis qui conjugue à la fois leur univers personnel et l’ADN de Parsua, et réinterpréter un modèle déjà existant.
Des tapis à la conscience éthique et écologique
Depuis sa création en 2001, Parsua a pour ambition de créer « les antiquités de demain ». Tous les tapis sont conçus sans produits chimiques, à partir de laines locales filées à la main avec une patine à l’eau et au soleil à la manière de ceux créés aux XVII et XVIIIe siècles. Un savoir-faire devenu le symbole de leurs créations.
Deux ans de conception pour fêter vingt ans
De la conception du projet à sa finalisation, deux ans se sont écoulés. Au vu du résultat donné par l’exposition, le défi a été relevé avec succès par Marie Berthouloux, Agostina Bottoni, Alexandre Logé, Arthur Hoffner, Charlotte Julliard, Clément Brazille, Garnier et Linker, Fabien Capello, Hors-Studio et Ibkki. L’exposition présente les tapis réalisés, scénarisés autour de quelques pièces emblématiques de ces designers. Au fond de la galerie, les dessins des réinterprétations sont exposés à côté des modèles les ayant inspirés..
L’exposition se tient à la Galerie Chevalier, située au 25 rue de Bourgogne à Paris jusqu’au 13 novembre 2021.
Sylvain Marcoux lançait Maison Marcoux Mexico en octobre 2018. La maison d’édition est le fruit d’une passion profonde de son fondateur pour le Mexique et ses créations. En témoigne la ville de Mexico, qui est un « paradoxe où l’on se croirait parfois au XXIIIe siècle, parfois au Moyen-Âge » confie l’éditeur québécois.
La mission de la Maison Marcoux Mexico est d’amener l’Europe au Mexique en alliant « la créativité européenne et le savoir-faire traditionnel mexicain » explique Sylvain Marcoux.
Pendant une semaine, l’Europe s’immerge dans l’atelier mexicain. Une démarche nécessaire pour l’ancien chargé de relation presse qui souhaite emmener « les designers au-delà de leur savoir-faire industriel ».
Une identité à déterminer
De cette synergie est née la collection « mezcalienne » de Constance Guisset. Révélée lors de la Paris Design Week 2019, la 1re collection de la Maison Marcoux Mexico est un mélange de création contemporaine et d’héritage ancestral.
Bien que la designer française ait fait le choix de « travailler la barro negro, l’argile noire », caractéristique de l’État d’Oaxaca, Sylvain Marcoux prône la diversité des matériaux. Il désire que sa maison d’édition soit perçu autrement qu’ « une simple maison de céramique ».
C’est pourquoi il souhaiterait que la prochaine collection « travaille l’argent ou l’obsidienne ». Malgré tout, il laisse « carte blanche au designer qui accepte le challenge », à condition que le matériau choisi soit façonné par les artisans mexicains.
Une 1re collection en terre noire
Constance Guisset propose 9 pièces en terre noire, fabriquées en collaboration avec les artisans de l’atelier mexicain Coatlicue Artesanias.La collection est composée de 7 vases, tournés à la main, ainsi que d’une table « sombrero » qui rappelle des formes symboliques du pays et d’une carafe « penacho », inspirée des danses locales.Un ensemble de créations utiles pour le particulier qui illustre la vocation de la Maison Marcoux Mexique de « faire des objets, pas du mobilier » insiste son fondateur.Après les vitrines de l’Institut culturel du Mexique, les 7 vases et la carafe « penacho » sont désormais visibles dans la boutique du Musée Quai Branly – Jacques Chirac, à Paris.
Les deux marques iconiques du design populaire fêtent leurs 90 ans. Prisu c’est fini mais pas tout à fait ! En fusionnant depuis 1997 avec Monoprix et les Galeries Lafayette, les deux marques ont réinventé le design au quotidien, et accessible. Un anniversaire marqué par une série de rééditions choisies.
[Lire la première partie de l’article]
Designers et décorateurs en vogue, artistes et créateurs de mode tendance… Ces talents créatifs français et internationaux reconnus ont collaboré avec Monoprix ces 20 dernières années. Pour imaginer dans l’esprit de la marque, des collections capsules, à des prix toujours abordables. On a aimé hier, les objets ou les pièces de petit mobilier, la vaisselle, les textiles, à s’offrir… On les redécouvre aujourd’hui, certains dans une couleur or pour les fêtes.
150 Objets et petit mobilier réédités pour la rétrospective Monoprix
A l’occasion des 90 ans des deux marques Prisunic et Monoprix, les 150 produits, objets, accessoires issus de ces collections capsules exceptionnelles sont réédités. Regard dans le rétro au travers d’une sélection pointue de 10 objets sélectionnés par la rédaction d’Intramuros.
Monoprix, Table basse dorée, design Ionna Vautrin, 2021.
Monoprix, Pichet, design Ionna Vautrin, 2019.
Monoprix, tabouret en métal Picolo, 2017/2020, création India Mahdavi.
Monoprix, tabouret Dièdre en métal et bois, Dutch Design, 2015.
Monoprix, tabouret Bouton en métal et bois, Dutch Design, 2015.
Monoprix, assiette à dessert Kiwi, Brésil, 2014.
Monoprix, assiette à dessert Banane, Brésil, 2014.
Monoprix, Lampe en métal, design Constance Guisset, 2017.
Monoprix, Pichet en céramique, DA/DA, 2017.
Monoprix, Assiette à dessert, Paola Navone, 2012.
Monoprix, Vase doré, création Ionna Vautrin, 2021.