Venise
Pour la 4e année consécutive, la marque italienne spécialisée dans le carrelage en céramique et en grès cérame Atlas Concorde s’invite au Festival du Film de Venise, organisé du 28 aout au 7 septembre. L’occasion pour la marque de transformer les espaces et ainsi mettre en avant l’expertise et le design à l’italienne.
C’est au Lido de Venise qu’Atlas Plan - une des marques du groupe Atlas Concorde -, et la Fondazione Ente dello Spettacolo se donnent rendez-vous à partir du 28 août pour célébrer le Film International du Film de Venise. Une nouvelle collaboration exclusive, la quatrième, concrétisée par la transformation de la terrasse de l’Hôtel Excelsior en un salon exceptionnel reflet du design, baptisé la « Terrazza Cinematografo by Atlas Concorde » à destination les célébrités du cinéma présentes durant l’événement.
Un projet évocateur
Au fil des années, l’Hôtel Excelsior s’est dévoilé comme étant l’élément central du festival, puisqu’il accueille les hostilités depuis la première édition en 1932. Expression de la Belle Époque, notamment par son architecture mauresque, ses intérieurs soignés et ses terrasses panoramiques offrant une vue unique sur la ville, l'hôtel est devenu un endroit incontournable. Dans ce contexte, le projet réalisé par Atlas Concorde et sa marque Atlas Plan pour la "Terrazza Cinematografo by Atlas Concorde" vise à créer une ambiance unique, un lieu de rencontre exclusif au design contemporain et élégant. L’imposant comptoir central dominant la scène et le mur majestueux conçus par Atlas Plan, incarnent le style du design italien et renforcent la modernité, tandis que les tables Cosmopolitan et Manhattan de la marque Atlas Concorde Habitat, créées avec la collection Boost Balance Ash, favorisent l'interaction entre les invités, contribuant à créer une ambiance élégante.
Une collaboration renforcée par trois autres marques
En plus d’Atlas Plan et Atlas Concorde Habitat, le projet a été enrichi par des pièces de trois autres marques de design italiennes que sont Artemide, Living Divani et Modulnova, partenaires techniques d'Atlas Concorde. Living Divani offre aux invités un confort maximal grâce à des sièges élégants et des tables raffinées tandis que Modulnova, avec sa cuisine extérieure qui allie fonctionnalité et esthétique, souligne l'importance du design italien dans le contexte international. Enfin, les lampes portables Comme Together d’Artemide, ajoutent une touche de chaleur et de convivialité à l'environnement. Grâce à tous ces éléments, la "Terrazza Cinematografo by Atlas Concorde" sera un point de rencontre raffiné, où l'esthétique d'Atlas Plan fusionnera avec l'élégance du Festival.
La seconde édition d’Homo Faber, intitulée « Leaving Treasures of Europe and Japan » (Trésors vivants d’Europe et du Japon en français) s’est tenue du 10 avril au 1er mai à Venise. Un rendez-vous d’artisanat qui regroupait 850 pièces de 400 designers, réparties en 15 expositions. L’occasion d’en découvrir plus sur les métiers d’art et sensibiliser les jeunes générations. Une question qui a été au coeur de la conférence organisée par la maison Cartier et animée par le directeur de la fondation MichelAngelo et organisateur d’Homo Faber, Alberto Cavalli. Des échanges qui ont été enrichis par les expériences de quatre invités : Anne Midavaine, Pierre Rainero, Philippe Nicolas et Sebastian Herkner.
« Les artisans ont la capacité de transformer quelque chose de beau en quelque chose qui a du sens. » Cette phrase d’Alberto Cavalli prononcée en début de conférence, pose le cadre. Persuadé de la nécessité de nourrir les âmes autant qu’il faut nourrir les corps, c’est avec cette volonté de faire valoir le beau qu’Homo Faber est née. Si la première édition de 2018 avait été remarquée, l’organisation de la seconde, retardée par la crise sanitaire, a enfin pu avoir lieu, avec l’envie toujours plus grandissante de faire découvrir les savoir-faire artisanaux, aussi précieux soient-ils.
L’artisanat d’art, un travail d’équipe
Anne Midavaine, directrice de l’atelier Midavaine, travaille pour Cartier depuis 2013 : elle imagine et crée les panneaux laqués exposés dans les boutiques du monde entier. Un travail de dur labeur qui est le résultat d’une collaboration entre toutes les personnes qui participent aux projets. « C’est tout l’atelier dans son ensemble qui est le maître d’art. Toutes les personnes qui y travaillent sont importantes et apportent une touche qui fait la différence. L’atelier agit comme un interprète, il n’est pas simplement un exécuteur. » témoigne t-elle. Anne Midavaine collabore ainsi avec des décorateurs tels que Laura Gonzalez, mais travaille également de manière étroite avec les équipes Cartier, notamment avec Pierre Rainero, directeur du patrimoine, de l’image et du style de la maison de haute-joaillerie. Pour lui, ce partenariat était l’opportunité d’un élargissement de la créativité chez Cartier. « Nous avons commencé à travailler avec l’atelier Midavaine dans l’optique d’exprimer les valeurs que nous chérissons, mais d’une nouvelle façon. Cartier ne fait pas de laque dans ses ateliers, c’est donc quelque chose que nous admirons, et nous sommes ainsi très ouverts en terme de propositions artistiques. »
Le temps, coeur du savoir-faire artisanal
Le savoir-faire artisanal s’apprend et se cultive dans le temps, et réussir à sensibiliser le plus grand nombre reste un défi de taille. « Pour arriver à avoir quelque chose de beau, il est important de laisser le temps aux artisans de créer, d’imaginer et surtout il faut prendre le temps d’investir dans une nouvelle génération d’artisans. » commente Alberto Cavalli. Dans cette optique, l’organisation d’Homo Faber avait engagé sur place une centaine d’ambassadeurs pour parler des oeuvres exposées aux visiteurs. Originaires de toute l’Europe, ces derniers sont tous ancrés dans le milieu de l’artisanat d’art. Une initiative qui respecte la volonté d’Homo Faber de sensibiliser la jeunesse, et qui passe par la découverte et l’ouverture au monde de l’art, en témoigne Anne Midavaine : « J’ai envie de dire à tous ces jeunes : laissez l’art venir à vous, ne soyez plus simplement des spectateurs, soyez créateurs ! » Une idée que rejoint Philippe Nicolas, maître glypticien chez Cartier. « La formation passe aussi par la reconnaissance. Si on ne fait que former des gens à une tâche, on les enferme dans une optique précise de création. Mais en leur donnant la possibilité d’exprimer leur vision, ils peuvent ainsi affirmer leur créativité et apporter de nouvelles idées. » ajoute t-il.
Un devoir de transmission
Au-delà de cet investissement humain, mobiliser les jeunes générations passe aussi par la transmission de savoirs qui permettront à ces nouveaux artisans d’évoluer. Et qui de mieux qu’un maître d’art pour en parler ? Philippe Nicolas, maître d’art glypticien chez Cartier depuis une douzaine d’années, voit dans sa profession une responsabilité importante de transmission du savoir. Il explique : « J’ai un peu le rôle d’un passeur, c’est-à-dire que j’essaye de transmettre à ma manière l’expérience que j’ai en confrontation avec la matière. Ce que je tente d’enseigner à mes élèves, c’est de réussir à dévoiler ce qu’on ne voit pas, ce qui est un peu la définition de l’art quelques fois. »
Et si cette responsabilité de transmettre un savoir-faire artisanal est primordiale entre êtres humains, il est également important qu’ils évoluent. Les nouvelles technologies participent ainsi au développement des savoir-faire, sans les dénaturer. Pour autant, certains d’entre eux peuvent être mis en danger s’ils ne sont pas conservés correctement. C’est l’idée exprimée par le designer et curateur d’exposition, Sebastien Herkner. Parti de son expérience personnelle, il raconte : « La ville où j’ai étudié en Allemagne était très réputée dans le domaine du cuir. Avec les nouvelles technologies, toutes les usines spécialisées ont disparu, ce qui a fait perdre à la ville son identité selon moi. En tant que designer, je pense qu’il est important d’utiliser les savoir-faire artisanaux, mais qu’il est intéressant de se servir des nouvelles technologies pour produire de nouvelles pièces. Tout est question d’équilibre entre les deux. »
Plus que de créer, il faut s’imprégner des histoires qui se cachent derrière les produits. Artisan pour Cartier, designer, ambassadeur, curateur ou simple spectateur, les savoir-faire artisanaux constituent un trésor pour les générations futures, et le plus important est de continuer à les faire perdurer. « En visitant Homo Faber ne soyez pas indifférents, soyez différents. » conclut Alberto Cavalli.