Luminaire
Le duo britannique Barber Osgerby réinterprète la lampe Bellhop de Flos dans une version suspendue et une autre à poser.
Imaginée en 2016 pour le restaurant Parabola et la Members room du Design Museum de Londres, la Bellhop a depuis été repensé à quatre reprises. Cette année, c'est au tour du duo de designers Barber Osgerby de proposer une nouvelle approche de ce classique de la maison italienne Flos. Dessinée originellement en aluminium puis déclinée en polycarbonate, la Bellhop s'offre une nouvelle enveloppe en verre soufflé. Une approche différente en termes de matériaux mais également une diversification avec l'apparition d'une suspension en complément d'une version à poser présentée lors du Fuorisalone 2024.
Le fonctionnel réinventé
« Lorsque nous travaillons avec Flos, notre point de départ n'est jamais la forme, mais la qualité de la lumière, explique Jay Osgerby. Dans le cas présent, nous souhaitions une lumière d'ambiance chaude et accueillante, homogène et douce, capable d'éclairer un volume spacieux sans générer de forts contrastes. » Un enjeu qui a amené le duo à se tourner vers l'utilisation d'un verre opalin triplex. Un matériau nouveau, mis au point avec l'équipe R&D de la marque, constitué de deux couches de verre transparent intercalées d'une autre en verre blanc. Néanmoins désireux de proposer une lampe tout aussi adaptée au moment d'intimité qu'au travail, les designers ont allié à la diffusion du globe de suspension, un faisceau plus direct orienté vers le bas. Une source émanant de la même ampoule, mais entourée en partie basse d'une bague en aluminium de sorte à diriger le fuseau pour éviter l'aveuglement.
Adaptée pour les vastes espaces comme les plus étroits, la suspension Bellhop glass est proposée en trois dimensions (18, 33 et 45 cm de diamètre et uniquement 33cm pour celle à poser). Disponible dans les coloris Cioko, White et Aluminium Brill, les éléments en aluminium apportent au verre une touche de brillance issue des différents bains de fixation préalables. À noter enfin, la présence très visuelle du câble, voulu comme un « apport chorégraphique et source de mouvement. Il s'agit presque d'une représentation visuelle du flux d'électricité » conclut Edward Barber à propos de cette ultime réinterprétation d'une silhouette toute en rondeur, devenue familière.
Composé des marques Luceplan, Calligaris, Connubia, Fatboy et Ditre Italia, le groupe Orbital Design Collective propose une offre allant de l’éclairage au mobilier en passant par les accessoires pour la maison. Bien que faisant parties d’un même groupe, chaque marque garde son identité propre afin de proposer des produits adaptés aux besoins du client avant tout. Explications auprès de Riccardo Mattelloni, responsable contract du groupe.
Pour sa seconde édition, le salon EspritContract, organisé en parallèle d’EspritMeuble, sera de retour au Pavillon 1 de la Porte de Versailles avec 110 exposants dont le groupe Orbital Design Collective. Un groupe composée de cinq marques italiennes reconnues pour leur produits et savoir-faire qui proposent des projets complets, à l’image des clients avec qui ils collaborent.
Comment ces 5 marques en sont-elles venues à travailler ensemble ? Quel est l'objectif du groupe ?
Le groupe Orbital Design Collective, qui comprend les marques Luceplan, Calligaris, Connubia, Fatboy et Ditre Italia, a été crée dans le cadre d'une stratégie visant à offrir une offre diversifiée mais cohérent de produits de haute qualité axés sur le design. Pour autant, chaque marque apporte son propre héritage, son expertise et ses domaines de prédilection, à savoir l’éclairage pour Luceplan, le mobilier pour Calligaris, Connubia, Ditre Italia ou les accessoires pour la maison en ce qui concerne Fatboy. L'objectif du groupe est de tirer parti des atouts uniques de chaque marque tout en offrant une solution globale aux secteurs contractuel et résidentiel. La synergie entre les marques permet à Orbital Design Collective de répondre à un large éventail de besoins en matière de design et de projets, qu'il s'agisse d'espaces résidentiels ou commerciaux.
Quelle est la place du contract dans le groupe (chiffre d'affaires, part de projets, etc.) ?
Le contract joue un rôle important au sein du groupe. Bien que chaque marque puisse avoir un marché légèrement différent, il y a une tendance croissante à la collaboration croisée, en particulier dans le secteur du contract. Des marques comme Luceplan et Calligaris, par exemple, jouissent d'une forte reconnaissance dans les projets commerciaux et hôteliers. Ditre Italia est particulièrement reconnu pour ses projets résidentiels et d'hôtellerie haut de gamme, tandis que Connubia excelle dans les solutions d'hôtellerie confortable. Les projets contract sont un moteur essentiel des ventes, en particulier pour les projets sur mesure, et il représente une part importante de l'ensemble du portefeuille de projets. La capacité à offrir une large gamme de produits pour les clients du contract est un facteur de différenciation majeur pour le groupe.
Comment les projets sont-ils organisés au sein du groupe ? Existe-t-il une différenciation marquée entre toutes les marques ou le catalogue de produits est commun à toutes ?
Les projets sont généralement organisés en fonction du type de client et des exigences spécifiques du projet. Chaque marque conserve sa propre identité et son propre catalogue de produits, ce qui garantit une différenciation marquée en termes d’esthétique, des matériaux utilisés et de la fonctionnalité entre les marques. L’approche d'Orbital Design Collective permet une collaboration, offrant aux clients un mélange personnalisé de produits de différentes marques dans le cadre d'un même projet. Le catalogue de produits n'est certes pas commun à toutes les marques, mais le groupe propose une offre holistique en s'appuyant sur les forces individuelles de chacune d’elle.
Quels changements avez-vous observés dans le secteur au cours des dernières années ?
Il y a eu une véritable évolution vers des solutions de conception plus durables et adaptables. Les clients recherchent de plus en plus des produits qui allient haute qualité et responsabilité environnementale. L'accent a également été mis davantage sur les conceptions multifonctionnelles et la flexibilité, en particulier dans les espaces où l'adaptabilité est essentielle. La numérisation a également eu un impact sur le processus de conception, avec l’arrivée des outils de rendu plus avancés et la réalité virtuelle qui aident les architectes et les concepteurs à visualiser les projets en temps réel.
Un projet récent à nous présenter en quelques mots ?
L'un de nos récents projets marquants a été la conception et l'aménagement d'un hôtel à Milan, où nous avons pu intégrer des produits des cinq marques. Le projet nécessitait un mélange de solutions d'éclairage, de mobilier modulaire et de pièces extérieures distinctives. La collaboration entre les marques a permis d'obtenir un design sur mesure et cohérent qui répondait à la fois aux besoins esthétiques mais également fonctionnels. Le client recherchait un mélange d'artisanat italien et de design moderne, ce que nous avons été en mesure de faire grâce à notre catalogue diversifié.
Qu’attendez vous de votre participation à Esprit Contract ?
Notre participation au salon Esprit Contract vise à accroître notre visibilité sur le marché, en particulier auprès des architectes, des décorateurs d'intérieur et des principaux décideurs du secteur commercial. Nous voulons présenter l'étendue de notre offre et montrer comment nos marques peuvent offrir des solutions individuelles et intégrées pour des projets de grande envergure. Le salon est également l'occasion de renforcer les relations avec les clients et partenaires existants tout en explorant de nouvelles opportunités commerciales.
Cupra dévoilait récemment ses nouvelles versions des modèles Leon et Formentor. L’occasion pour la marque barcelonaise de renforcer son positionnement sur la scène design et lifestyle, à travers différentes collaborations significatives.
« Devenir un modèle iconique est un challenge » déclarait Daniel Martinez, responsable de la communication produits et des événements, lors d’une présentation Cupra au showroom Marset, localisé dans les terres catalanes. Devenue indépendante de Seat il y a 6 ans, la marque Cupra, portée par l’emblématique Leon, avait complété sa gamme en 2020 en présentant la Formentor, son tout premier modèle 100 % Cupra, devenu best-seller de la marque depuis.
Deux versions qui dépassent toutes les limites
Avec un ADN marqué que Cupra a à cœur de faire ressortir à travers ces voitures, ces deux nouveaux modèles sont un concentré de design brut, tant à l’extérieur qu’au sein de l’habitacle. Le capot avant d’abord, qui prend la forme « Shark nose » (nez de requin ndlr) accompagné du système d'air intake aident à booster les performances globales des modèles. En termes de design pur, on retrouve pour les deux modèles la signature en triangle, forme retrouvée partout et qui constitue un élément iconique de la marque, se trouve sur les phares avant, mais également sur les deux feux arrières avec l’inscription du nom du modèle.
On notera par ailleurs la présence du logo au centre, qui devient rouge lorsque la voiture s’allume, comme pour symboliser le cœur. À l’intérieur, les modèles sont équipés d’un nouveau centre de contrôle, avec notamment 20 speakers Sennheiser pour une expérience de son unique. « Nos voitures sont pensées pour les personnes qui veulent des émotions » indiquait Leyre Olavarria, responsable de l’expérience cockpit. À noter également que les deux nouveaux modèles Formentor et Leon sont proposés dans une version hybride rechargeable (eHybrid), qui développent jusqu’à 272 ch (200 kW) et capables de parcourir plus de 100 km en mode tout électrique.
Une offre de personnalisation en 3 étapes
En plus de ces nouveautés technologiques et esthétiques, la marque s’est penchée sur une nouvelle offre de commercialisation de ses modèles, comprenant 3 étapes. La première se focalise sur le choix de la performance du modèle. La seconde se concentre sur la personnalité du client en proposant notamment des packs d’équipements et d’options. Enfin, la dernière étape se concentre sur la personnalisation du modèle lui-même, avec diverses possibilités en termes de couleur, de détails sur les roues, ou encore au sein de l’intérieur de la voiture…
L'envie de développer la marque autrement
Plus qu’une enseigne de voiture, Cupra souhaite développer tout un écosystème, qui comprendrait un ensemble de lieux, de produits et d’événements gravitant autour de la marque. Début trois ans, elle s’est associée au Festival de musique Primaverasound, avec un stand dédié offrant la possibilité de présenter les nouveautés et d’attirer un nouveau public, au cœur de la ville où la marque est née. Autre association intéressante pour la marque, la création de plusieurs modèles de luminaires en collaboration avec la marque espagnole Marset, créée en 1976. « Il y a 6 ans, les fondateurs sont venus nous rencontrer, car ils étaient intéressés de collaborer avec des entreprises barcelonaises avec une vision design et lifestyle » raconte Javier Marset, CEO de la marque.
Ensemble, ils ont développé une lampe en collaboration avec les deux équipes de design interne. En juin dernier, ils dévoilaient une nouvelle version de leur modèle iconique. « On a voulu créer une lampe que l’on peut emporter partout, que ce soit dans la voiture ou en dehors » racontait Francesca Sangalli, directrice concept et stratégie chez Cupra. Un travail fortement axé sur le design et particulièrement la couleur qui fait partie intégrante de l’ADN de la marque. « La couleur est une question de matérialité et d’attribut, elle permet de donner du caractère » ajoutait Francesca. Un positionnement design fort, qui va dans le sens de la marque de développer des modèles pour les amateurs de voiture, mais pas seulement. En effet, Cupra s’est lancé dans le développement de bijoux, accessoires et également une gamme de vêtements, montrant que les possibilités sont multiples et que ce n’est pas l’inspiration qui manque. En parallèle, la marque a annoncé la création de Cupra Design, un studio de design indépendant, qui risque de révéler son lot de surprises dans les mois qui viennent !
En cette rentrée 2024, Fermob a décidé de prendre un nouveau virage en consacrant une collection spéciale à l’indoor. Elle présente également 3 nouvelles couleurs ainsi que Swiing, sa nouvelle lampe portable, désignée par Tristan Lohner.
Spécialisé dans le secteur de l’outdoor depuis 30 ans, la marque française Fermob a revu sa copie pour la rentrée 2024. Si la marque reste évidemment une référence en matière de mobilier outdoor, elle a souhaité se consacrer à l’univers indoor, en proposant une collection dédiée.
Une collection multi-usage
Composée de 6 pièces, cette nouvelle collection indoor propose à la fois des produits de collections outdoor adaptés, mais également des nouveautés inédites. La table Calvi, initialement pensé pour l’outdoor et désignée par Antoine Lesur, est proposée en une version en aluminium avec un plateau FENIX, une matière qui résiste notamment aux rayures et aux tâches. Même chose pour la chaise Studie de Tristan Lohner, sortie en 2022 et lauréate d’un Red Dot Awards, qui se décline en une version bridge et chaise, dont l’assise s’est tapie d’un tissu en coton et polyester recyclés. Le designer est par ailleurs allé encore plus loin dans la gamme, en imaginant le fauteuil Studie, exclusivité indoor.
Les équipes de design Fermob ont quant à elles imaginé les 3 autres produits de cette collection 2025. Le vestiaire Funambule dans un premier temps, véritable frontière entre intérieur et extérieur. En termes d’accessoire, le miroir vide poche Itac, trouvera sa place dans toutes les pièces. Enfin, la table en chêne So’o, proposée en version ovale et rectangulaire pour s’adapter à tous les intérieurs, célèbre la convivialité et l’art de recevoir.
Swiing, la lampe qui danse
Autre nouveauté marquante de cette rentrée, la lampe portable Swiing imaginée par Tristan Lohner, lui-même designer de la lampe Balad, premier concept de lampe nomade de la marque sortie en 2015. Adaptée pour l’intérieur et l’extérieur, Swiing est un modèle ludique qui, comme son nom l’indique, nécessite de « renverser » la lampe pour l’allumer ou l’éteindre. Un condensé de créativité et technologie, disponible en quatre coloris, gris argile, menthe glaciale, cerise noire et carbone.
3 nouvelles couleurs
Au delà de ses produits et son savoir-faire, la marque Fermob, c’est aussi un panel de couleurs comme aucun autre, partie intégrante de son identité. Une palette de couleurs régulièrement repensée pour se marier avec les tendances. Pour la saison 2025, la marque propose ainsi 3 nouveaux coloris : Bleu Maya, qui évoque la liberté et un vent de fraîcheur, Orange Confite dont les tons chauds favorisent la convivialité et enfin Tonka, pour une touche sophistiquée et réconfortante.
Réunis par Casa Italia Paris 2024 à l'occasion des Jeux olympiques, Flos et B&B Italia ont fait rayonner le savoir-faire transalpin au sein du Pré Catalan.
Le design et l'Histoire aux portes de Paris. Désignées ambassadrices du design italien, les deux marques Flos et B&B Italia ont été mises à l'honneur du 26 juillet au 11 août dernier par Casa Italia Paris 2024. Réunis autour du projet de décoration et d’éclairage du CONI (Comité Olympique National Italien), ces deux étendards de la création contemporaine se sont implantés au Pré Catalan à l'occasion des Jeux olympiques. Un joli clin d'œil à l'Histoire puisque c'est dans ce même établissement que le Baron Pierre de Coubertin dînait il y a 130 ans pour célébrer la naissance des JO modernes. Un espace chargé d'histoire sur lequel le rouge et le vert, couleurs de cette nation championne du design, ont flotté cet été.
Mobilier et éclairage : l'interconnexion
Imaginé comme une représentation idéale de l'hospitality made-in-Italy, Casa Italia Paris 2024 s'est approprié l'intérieur comme l'extérieur de l'édifice de style Napoléon III. Tout au long de cette promenade transalpine située à l'orée du bois de Boulogne, les systèmes d'éclairages signés Flos ont été habilement mêlés au mobilier édité par B&B Italia, lui-même agrémenté des pièces d'artistes indépendants. Une concordance dans laquelle se sont côtoyées des pièces d'hier et d'aujourd'hui.
Parmi les immanquables du design moderne, la Serie UP de Gaetano Pesce aux célèbres rondeurs, s'exposait non loin de quelques autres créations contemporaines bien connues. On note entre autres les chaises Le Bambole (Les Poupées) de Mario Bellini, les tables Planck de Piero Lissoni ou encore la table Allure O’ de Monica Armani.
À l'extérieur, une branche développée en 2007, était exposé un ensemble éclectique allant des chaises Ribes de Antonio Citterio au fauteuil Crinoline de Patricia Urquiola en passant par les tables Borea de Piero Lissoni, architecte et designer indissociable de son pays.
Un ensemble divers dont la mise en lumière par Flos a été étudiée en collaboration avec le laboratoire de technologie de l’éclairage et de l’innovation Fabertechnica, l’architecte d’intérieur Bianca Patroni Griffi et le cabinet d’architecture IT'S.
Le design sous un jour nouveau
Guidée par son goût de l'esthétisme à l'italienne, la marque a déployé dans le jardin du Pré Catalan, des lampadaires en travertin impérial de Toscane et en pierre de lave de l'Etna signés Michael Anastassiades. Un pas de côté également technologique avec la branche Flos Architectural dédiée à l'éclairage professionnel, qui a mis au point The Tracking Magnet, un système breveté équipé de luminaires à LED à fixation magnétique, en version spot ou linéaire.
Pour les plus nostalgiques, Flos avait également pourvu les différents espaces de quelques-uns de ses modèles les plus identifiables. Du Taraxacum et Viscontea par Achille et Pier Giacomo Castiglioni au Zeppelin de Marcel Wanders, tous dialoguaient joyeusement avec les plafonds de ce monument historique auquel étaient suspendus des modèles plus récents, comme Glo-Ball de Jasper Morrison, Arrangements de Michael Anastassiades et le Bellhop Floor de Barber Osgerby. Un itinéraire visuel scénographié pour rappeler qu'en matière de design, les Italiens restent sur le podium !
Intitulé Flar, le luminaire développé par Patrick Norguet est le fruit de la seconde collaboration du designer avec LODES, qui mêle artisanat et procédé industriel, pour un résultat tout en finesse.
Fondée en 1950 près de Venise, LODES est une marque italienne de luminaire, connue pour son savoir-faire du soufflage de verre et un certain attrait pour l’innovation. En 2021, la marque s’allie pour la première fois avec Patrick Norguet sur la collection Jim, un système de suspension inspiré des ateliers d’artistes du XXe siècle. Une première collaboration réussie, en partie en raison de la communication fluide entre les deux parties « Quand on collabore avec des personnes que l’on comprend, généralement le résultat final est là. En tant que designer, on a des idées, on sait dessiner mais tout le défi quand on travaille avec une marque est de réussir à travailler ensemble » expliquait Patrick Norguet. Trois ans plus tard, il dévoile les nouvelles lampes à poser Flar.
Artisanat et technologie industrielle
Disponibles en deux coloris de verre, de structures et en deux tailles différentes, Flar est un condensé de savoir-faire, propre à LODES. En effet, avec un travail sur le verre soufflé mais également sur le métal, la marque et le designer offrent une réalisation à la fois technique et complexe. Inspirée des lanternes tempêtes traditionnelles, le nom Flar fait référence à un flamboiement, représentée par une ampoule à filament LED qui laisse penser à une flamme. « Il y a un côté assez symbolique de cette flamme, presque religieux » confie le designer.
Et cette collaboration pourrait évoluer dans le temps, puisque le designer pense déjà à des déclinaisons possibles : « J’aime me dire qu’un produit peut continuer d’évoluer dans le temps et qu’il n’est pas à sa version finale. » Affaire à suivre ?
Avec pour ambition d’insuffler un nouvel élan à la popularité du designer Pierre Guariche, Cinna réédite 20 pièces emblématiques du créateur. L'occasion de découvrir ou redécouvrir un mobilier novateur et intelligent.
À l'aube des années 50, alors que la France est en pleine reconstruction, et durant une quarantaine d'années, le créateur français Pierre Guariche s'est illustré comme l'un des grands designers du XXème siècle. Faisant face aux défis de son époque, il crée de manière prolifique des pièces qui, 70 ans plus tard, demeurent attractives et fonctionnelles. Disparu en 1995, il est aujourd'hui remis sur le devant de la scène avec la réédition par Cinna de plusieurs de ses luminaires et assises originellement conçus entre 1952 et 1966.
Pierre Guariche et Cinna, des lignes parallèles
« Pierre Guariche chez Cinna, c’est une histoire de famille. Car ceux qui voient la forme que prendront les choses avec une génération d’avance ont des gènes communs » explique Michel Roset, directeur de Cinna. Valorisant le design d'avant-garde, il semblait naturel pour la maison d'édition d'inscrire le travail visionnaire du créateur dans sa gamme de mobilier. Du fait d'un contexte d'après-guerre rude à tous les égards, les conceptions plutôt économes mais élégantes et fonctionnelles du créateur, résonnent désormais avec les aspirations nécessaires de la société. Une perception en résonance avec la philosophie de Cinna : « Meubler pour durer, intelligemment, respectueusement, en restant beau ! »
Bien que la pluridisciplinarité de Pierre Guariche ait été un atout majeur de sa notoriété au milieu du siècle dernier, celle-ci connaît à l'aube du XXIème siècle un léger déclin. « Il est un peu tombé dans l’oubli, à tort » reconnaît Jean-Marc Villiers, président des éditions Pierre Guariche. « Il me tenait à cœur qu’on le (re)découvre dans une qualité de facture en ligne avec sa vision et son amour du détail. » Un projet que les deux institutions ont relevé ensemble. « Nous travaillons sur ce projet depuis plusieurs années pour que la réédition de ces pièces s’intègre véritablement et durablement dans les collections. » précise Michel Roset. Un projet qui s’inscrit dans la durée, puisque d’autres créations devraient être rééditées dans les prochaines années.
Le modernisme sous toutes ses formes
Ingénieur, designer, architecte d'intérieur, Pierre Guariche fut tout cela à la fois. Depuis son diplôme obtenu en 1949 à l'École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs jusqu'à ses projets à l'étranger, le créateur touche-à-tout s'est illustré dans divers domaines. Après s'être formé chez Marcel Gascoin, il ouvre sa propre agence en 1951 au sein de laquelle il dessine du mobilier et des luminaires. C’est ainsi que naquît la chaise Papyrus, qui ouvrit elle-même la voie au modèle Tonneau en 1953 puis, 10 ans plus tard, à une autre création remarquée : la chaise longue Vallée Blanche). À ces conceptions matérielles s'ajoutent rapidement les premiers projets d'architecture intérieure parmi lesquels la maison de la culture construite par Le Corbusier.
Mais ce sont les années 60 qui marquent un tournant avec l'usage de nouveaux matériaux. Ainsi, en 1966, il réalise le fauteuil Jupiter, petite révolution en polyuréthane expansé qu'il qualifie alors de « fauteuil de luxe par excellence ». En 1974, c'est le domaine tertiaire et public qui lui ouvre les bras avec des projets d'envergure tels que l’Athena-Port à Bandol avec l’architecte Jean Dubuisson et le tribunal de grande instance de Créteil. De là suivront des projets multiples et notamment dans le domaine de l'hôtellerie par-delà les frontières.
Une collection à retrouver dès aujourd’hui sur cinna.fr
Conçue pour le projet 7 Stars, la lampe Louise, dessinée par Jean-Marie Massaud, vient d'être dévoilée. En plus de sa lumière tamisée, cet objet à l'allure volontairement romantique, diffuse quelques mélodies connues. Une conception au design polyvalent.
Pensée comme une veilleuse à l'allure précieuse, Louise est l'invitée chic qui éclairera les moments de partages et d'échanges. "Dans sa petite robe plissée qui protège le vacillement délicat de la flamme, elle apporte une lumière chaleureuse sur votre chevet ou sur une table pour un dîner romantique en tête-à-tête" décrit son créateur, le designer Jean-Marie Massaud. Troisième lampe née de la série 7 STARS initiée par l'italien Alessandro Mendini, elle constitue l'une des étoiles de la collection qui tire son nom de la constellation grande ours. Dévoilés au fur et à mesure, les autres modèles seront révélés prochainement.
Le design déclare sa flamme en musique
Doté d'un mode bougie et d'un variateur d'intensité, la lampe propose une lumière vacillante pour renforcer l'intimité de certains moments ou évoquer les lueurs dansantes d'un feu. Mais à la lumière se mêle également la possibilité d'une ambiance musicale. Intégrée à son socle, une enceinte propose dix airs classiques, de Bizet à Chopin, ainsi que des mélodies plus festives comme « Happy Birthday » ou encore « Silent night ». Véritable boîte à musique, c'est une expérience polyvalente que la lampe Louise offre en diverses circonstances. En témoigne son socle sur lequel il est gravé : « La vie est une aventure faite de rencontres comme autant de lumières. ».
Une lampe qui prend soin de ses utilisateurs
Particulièrement attentive au bien-être de l'utilisateur, la marque RAMUN diffuse une lumière pensée pour préserver la santé des yeux. Classée ainsi au plus haut niveau de sécurité photobiologique, elle est également certifiée RoHs, une norme qui vise à limiter la présence de substances chimiques présentes dans les équipements électroniques. Des résultats significatifs de l'attention brillante portée tant au design qu'aux consommateurs.
Pour sa première exposition au format galerie, Charles Zana a dessiné une série de lampes inspirées de la Grèce. Retour sur ce projet hors de ses sentiers battus.
Débutée en octobre, Lux Exhibition est le fruit d'un processus de création inhabituel pour Charles Zana. L'architecte d'intérieur et designer, a toujours réalisé des projets s'inscrivant dans les souhaits d'une clientèle et l'histoire d'un lieu. Or, pour cette exposition, il a fallut faire l'inverse : ne pas créer pour un projet ou une collection, mais de créer à partir d'une image mentale.
La Grèce comme idée de départ
Constituée de 12 pièces, la collection Lux Exhibition est largement inspirée de la Grèce. Un pays où le studio du designer réalise plusieurs chantiers, mais également une région chère à l'architecte dont les voyages constituent la principale source d'inspiration. Dotées de noms évocateurs -Naxos, Milos, Kos, Symi…-, les lampes ont été pensées comme une constellation d'îles. Réalisées dans des matériaux méditerranéens tels que le marbre, l'osier, l'onyx, le cèdre, mais également des métaux, chacune possède son univers. Rappelant tantôt une falaise, tantôt une colline verdoyante ou l'océan, elles sont la retranscription matérielle des paysages. Mais c'est également une sorte de retour à la beauté antique par des volumes généreux, des formes élancées et des détails soignés.
Des lampes au-delà de leur fonction première
Pensées comme de véritables sculptures, ces lampes, pouvant atteindre 80 centimètres de haut et une trentaine de kilos, se suffisent à elles-mêmes. Dessinées puis modélisées en 3D, chacune d'entre elles est le fruit d'une collaboration entre plusieurs artisans français avec lesquels l'agence travaille depuis parfois trente ans. Un gage de qualité pour le créateur dont l'imagination a été foisonnante. Conçues en 10 exemplaires ou en séries limitées, chaque lampe est démontable ,à l’exception du modèle Tilos qui a nécessité de visser le haut du socle directement dans le verre.
Des objets de lumière souvent éteinte
Pour l'agence, la présentation de neuf lampes n'a pas été une évidence. Habituée à présenter des éclairages sur des éléments de mobiliers dans le cadre d'une collection, il était cette fois-ci question de s'inscrire dans le modèle d'une galerie d'art contemporain. Un changement de paradigme global puisqu'il s'agissait de la toute première présentation des créations de Charles Zana sur des présentoirs uniquement destinés à cet usage. Quant à la lumière, le fait de les allumer ou non a également été une source de questionnement dans la mesure où ces objets restent la plupart du temps éteint. Mais l'importance des jeux d'ombres mis en place par le tressage de l'osier ou les traitements de surface des bois, ont poussé le créateur à allumer de l'intérieur ces sculptures de lumières.
La Lin wall lamp lancée en 1992 par la marque Prandina, est rééditée. Son style épuré et contemporain en fait une alliée fonctionnelle pour apporter du caractère à nos intérieurs.
« Simple dosen't mean easy ». Par cette phrase, la marque italienne Prandina spécialisée dans les luminaires traduit l'âme de la Lin wall lamp. Cette création, pièce intégrante de la collection Lin lancée il y a 32 ans, est aujourd'hui l'un des best-sellers de la marque.
Un design en trois parties
Dotée d'une ampoule tubulaire led de type linestra montée par deux anneaux métalliques sur un support en cristal pressée, son design minimaliste fait d'elle une source de lumière intemporelle. Raffinée de par son étroitesse et le mélange délicat de ses matériaux, elle s'inscrit comme un élément sculptural élégant même lorsqu'elle est éteinte.
Une simplicité passe-partout
Sa forme dépouillée permet de l'appliquer verticalement ou horizontalement dans n'importe quel intérieur, tant pour éclairer l'espace, que pour venir souligner l'architecture. Conçue sans abat-jour, l'applique offre une lumière diffuse à 360°. Son allure contemporaine et passe-partout modifie immédiatement les intérieurs en les nourrissant d'un éclairage agréable et généreux.
Dans son dernier numéro, Intramuros vous propose de découvrir une sélection d'objets sortis cette année. De la paire de baskets au chandelier en passant par des luminaires, la rubrique « Design 360 » regorge de potentielles idées cadeau. Focus sur 10 coups de cœur de la rédaction en 2023 !
Chaise autoproduite, design Pierre Charpin pour Yvon Lambert
Conçue avec l'idée de « faire une chaise comme un dessin », le designer à fabriqué cet objet rectiligne grâce à une scie circulaire dont le déplacement n'était que horizontal ou vertical. Assemblée très simplement avec de la colle et des vis, son confort ne repose que sur les inclinaisons précises.
Chandelier Chunk, design Ward Wijnant pour Object with narratives
Chunk est un objet conçu avec plusieurs feuilles d'étain pressées sous haute pression. Une technique qui permet d'obtenir des formes diverses tout en conservant la puissance évocatrice de la matière. Le métal offre ainsi au chandelier un aspect brillant et extravagant dans lequel la lumière se reflète.
Exp mug, design Peter Shire pour momosanshop.com
Pour Peter Shire, cette tasse est à l'image de son travail ; à l'intersection de l'artisanat, des beaux-arts et du design industriel. Chacun de ses produits aux formes non-consensuelles est peint à la main. En résulte un objet du quotidien unique imprégné d'art pictural.
Nike Air more Uptempo Low x Ambush
Fruit d'une collaboration entre l'artiste Yoon Ahn et Nike, la Uptempo s'inscrit dans la lignée des Limestone et Black White. Cette fois-ci, le modèle initialement conçu en 1996, allie le vert sapin et le lila. Un changement qui élève l'imposante chaussure au rang d'accessoire audacieux.
Hydrofoil électrique, design Marc Newson pour Flite
Marc Newson, designer australien passionné de surf, propose un efoil (surf électrique volant) ultra léger de moins de 20 kilos. Réalisé en fibres de carbone monobloc, il est connecté et permet aux utilisateurs de connaître leurs performances.
Lampe iJobs, design Jean-Sébastien Blanc (du studio 5.5)
Pour cette lampe, le designer du studio 5.5 Jean-Sébastien Blanc, spécialisé dans le réemploi et dans la revalorisation des matériaux, détourne le célèbre pied des ordinateurs MacBook d'Apple. En venant simplement appliquer un tube d'éclairage à son sommet, Jean-Sébastien Blanc propose un éclairage de bureau design et complémentaire de l'usage originel de l'objet. Il s’agit d’ailleurs du premier produit Apple en réemploi.
Enceinte Demerbox DB2 Indestructible bluetooth speaker
Résistante aux chocs et à l'eau grâce à sa coque étanche, l'enceinte Demerbox DB2 propose également un compartiment pour y ranger ses affaires. Malgré sa petite taille et son poids plutôt léger, elle dispose de 40 heures d'autonomie.
Citadine 100% électrique Microlino
Avec une autonomie pouvant atteindre les 230 kilomètres, Microlino est la citadine par excellence. Avec un espace optimisé pour deux adultes « et trois caisses de bières », elle permet de se garer perpendiculairement au trottoir. Idéal pour les centres-villes encombrés.
Montre customisée GP10010C Green label chez WMT Watches
Cette pièce d'horlogerie avec mouvement à quartz Miyota FS20 et résistante à l'eau propose un design à la fois rétro et moderne. La numérotation ainsi que les aiguilles dessinées à la main, apportent une touche d'originalité à cet ensemble sobre et élégant.
Lampe Farfalline, design Julian Grégory pour Ukurant.com
Ce luminaire propose un design simple et épuré mettant élégamment à l'honneur le pliage de la tôle. Réalisés en une seule feuille de métal pincée en son milieu pour évoquer le faisceau de lumière, ses deux volumes de part et d'autre permettent un éclairage doux et orienté. À cela, s'ajoute un délicat jeu de reflet sur les courbures du produit.
Retrouvez la totalité de la sélection dans la rubrique "Design 360" dans le numéro 218 d'Intramuros, disponible partout.
À l’occasion de la Paris Design Week, DCWÉditions et MODELEC (sa sœur depuis 2019), se sont installés dans 450 m2 d’un univers dédié à la lumière, 71 rue de la Fontaine au Roi dans le 11e arrondissement. Un showroom appelé « Bar Electrique », pensé comme un outil pour les prescripteurs.
Sous une verrière qui laisse entrer le soleil et la puissance de ses rayons, Frédéric Winkler a voulu aménager une maison, comme un club, pour afficionados, amateurs de design, de belles choses et de bons vins. Les fameuses lampes Gras s’éparpillent dans une architecture intérieure pensée par Valérie Mazera, (celle-là même qui a conçu le concept store Merci), autour d’un escalier spectaculaire en plâtre signé Sébastien Mauriac. L’affiche, dont l’esprit rappelle l’image du Bar sous le toit de Charlotte Perriand, Le Corbusier et Pierre Jeanneret, décline des couleurs sourdes. Mais l’univers de l’espace n’est que de blanc et beige avec des designers contemporains comme Thierry Dreyfus, Charles Kalpakian, Studio Briechet Ziegler, Philippe Nigro, Jean-Louis Fréchin, Yuji Okitsu, Dominique Perrault et Gaëlle Lauriot-Prévost dont les tubes ont conquis des espaces aussi prestigieux que le Château de Versailles ou La Poste de la rue du Louvre à Paris.
Un espace pragmatique
Le lieu est ouvert 7j/7 et 24h/24 aux architectes, ceux-là mêmes qui, entre leurs agendas minutés et leur clientèle haut de gamme, n’ont pas le temps de courir les showrooms ou les salons. Au Bar Électrique, ils auront tout le loisir de voir et tester la qualité des luminaires et de choisir les interrupteurs ou les coloris à la carte, avec gaines apparentes ou pas, coffrées ou pas.
L’esprit usine règne dans cet espace repris à un ancien fabricant de chaussures. Depuis 1976, MODELEC façonne la matière brute pour dynamiser forme, fonction et finition avec un savoir-faire maîtrisé, de l’interrupteur à la gaine de protection. Une vraie cheminée en métal, une cuisine en travertin dont on peut ouvrir toutes les portes, un salon chinois avec tapis multicouche, une salle de bains, des jeux de backgammon qui font écho aux luminaires V-V-V du studio néerlandais Vantot sur les murs, en font le lieu idéal pour des visites tardives (ou matinales), grâce une simple carte nominative (à demander à DCWÉditions), avec code d’accès personnel, pour venir travailler ses plans d’aménagement, autour d’un verre ou d’un café, patiemment passé dans une cafetière Alessi de Richard Sapper. (Le grand public peut quant à lui venir du lundi au vendredi de 9h30 à 18h.)
Entre sol bétonné, poutres en bois apparentes et peintures lumineuses de Pierre Bonnefille, cette caverne d’Ali Baba qui n’a rien de la caverne de Platon, met en situation les luminaires de DCWÉditions et les interrupteurs et prises Modelec pour le plaisir des yeux. Un autre plaisir : celui de voir une collection d’objets chinés, d’anciens rouets au jukebox des années 60, des fauteuils Artifort aux enseignes commerciales émaillées. Rendez-vous là-bas pour chaîner passé, présent et futur et admirer les dernières éditions Pi, Iota et Tau, trois lampes à poser de Clément Cauvet en béton et acier plaqué laiton. Un passage obligé.
Sur le salon Euroluce à Milan, Vesoi a choisi de présenter ses collections 2023 dans un stand qui se voulait «durable».
Durabilité, démontage, réutilisation de matériaux naturels et biocompatibles étaient les 4 principes sur lesquels reposait l’aménagement du stand d’exposition de Vesoi à Euroluce 2023. Un projet qui s’inscrit dans la simplicité de la vision et de la réalisation des produits Vesoi. De fait, Euroluce était le 8e événement auquel participait Vesoi et pour lequel les mêmes éléments avaient été réutilisés – à environ 97 %, y compris les systèmes électriques. Et c’est dans cet environnement durable que la marque de luminaires en a profité pour présenter ses nouveautés 2023.
Le néon DF
En hommage à l’œuvre de Dan Flavin, Df représente la synthèse entre la vocation de l’entreprise à proposer des éléments simples capables de susciter des émotions, de créer des atmosphères en transformant l’éclairage des environnements en une expérience captivante.
Le lustre Scarled
Plus de 20 ans après la sortie de Scar, Vesoi présente le lustre Scarled à l’allure sophistiquée, élégante et technologique. Sa rigueur formelle et ses proportions modulaires le rendent unique dans les environnements résidentiels ou professionnels. Scarled s’impose dans l’espace et dans l’environnement avec sa géométrie légère, ponctuée par les multiples points lumineux qui se détachent autour de l’axe dans un jeu de géométrie dynamique.
Le système modulable Suymuri
Suymuri est un système léger et flexible qui permet de configurer librement la composition de la lumière avec des profils d’angle et linéaires de différentes longueurs. Des éléments qui dessinent des géométries lumineuses laissant la liberté de façonner l’éclairage avec les composants individuels dans n’importe quel espace, sur les murs et les plafonds.
Une version rechargeable du Bulbovaso et de Tra Ilibri
Vesoi propose une nouvelle version rechargeable de ces deux modèles grâce un dispositif led portable et rechargeable qui rend l’objet nomade et fonctionnel, lumineux et écologique.
Le site de e-commerce Nedgis présente en exclusivité le travail du studio de création Warren & Laëtitia, dont le travail est tourné autour de l’impression 3D.
Crée par Audrey et Claire, deux amatrices de design, le site de e-commerce Nedgis déniche des produits et des talents. Elles ont toutes les deux pour vocation de faire découvrir le monde du design à travers les luminaires, dont le travail du studio de création Warren & Laëtitia est un très bon exemple.
Un studio spécialisé dans l’impression 3D
Fondé par Warren Blauvac et Laetitia Bou Acar, Warren & Laëtitia est un studio de design parisien spécialisé dans l’impression 3D. Adeptes de produits durables, le duo travaille autour de l’expérimentation et de la recherche de matériaux. En effet, pour créer leur objets, ils n’utilisent que des matériaux recyclés et/ou recyclables comme des matériaux fabriqués à partir d’amidon de maïs ou de bouteilles plastiques par exemple.
Leurs créations sont toutes tournées autour de trois principes : la modularité, la possibilité d’ajustement et l’appropriation. À la fois colorés, ludiques et durables, le studio propose toute sorte d’objets : bougeoirs, luminaires, vases… qui offrent ainsi un nouveau regard sur le design.
Lors du salon Euroluce à Milan en avril, Ingo Maurer a présenté ses nouveautés dans une installation lumineuse inédite. Un retour qui marque également la renaissance de l’entreprise après le décès d’Ingo Maurer en 2019.
C’est au sein d’un un nouvel emplacement crée pour l’évènement et un espace d’exposition supplémentaire que le fabricant de luminaires a fait son retour. C’est donc la Porta Nuova, une grande arche composée de deux bâtiments adjacents, dressée sur son propre îlot de verdure qui est devenue le théâtre de la grande entrée d’Ingo Maurer.
Jeux de couleurs
Un tapis d’environ 30 mètres de long, peint dans de frappantes couleurs fluorescentes, était étendu à travers l’arche avec au-dessus, une surface réfléchissante, soutenue par une corde survolant le sol, tendue à une hauteur de trois à cinq mètres. La surface abordait les couleurs et la lumière de l’environnement, tout en reflétant sa propre interprétation, laissant au visiteur l’impression que le sol, mais aussi le plafond, sont recouverts de couleurs.
C’est donc cet espace que les équipes d’Ingo Maurer ont investi pour présenter la dernière la dernière collection composée de Kamishibai, MOODMOON framed , Ms. Bowjangles, nuunu, Pic a Stic et Signature.
Avec le développement de solutions nomades de luminaires et d’enceintes, le jardin prend vie jour et nuit… et est investi le plus longtemps possible dans l’année. Un marché d’accessoires en devenir.
Retrouver le dossier spécial outdoor dans le nouveau numéro d’Intramuros 215.
À l’intérieur, la led a engendré une révolution du luminaire, dont on a hâte de constater les dernières évolutions au prochain Euroluce. Le développement de batteries fonctionnant à l’énergie solaire ou rechargeables a été son corollaire au jardin. Au-delà de l’éclairage du site pour en profiter la nuit, par des bornes, appliques, balises, comme le proposent les éditeurs spécialisés tels Flos ou Nemo Lighting, les fabricants de mobilier se sont à leur tour emparés de ces évolutions techniques pour accompagner la liberté de déambuler, inhérente à l’espace extérieur, avec des déclinaisons de lampes à poser, voire de lampadaires et autres accessoires. Il s’agit toujours de transposer – entièrement– le salon au jardin, et de profiter durablement de l’espace, jour et nuit.
Cette tendance n’est pas près de s’arrêter, si l’on suit l’exemple de Fermob. Lors de la dernière édition de Maison & Objet, l’entreprise faisait le choix d’un stand exclusivement dévolu aux luminaires : une diversification portée par le succès premier de la lampe Balad, lancée en 2015, et surtout par le rapprochement du fabricant avec Smart & Green, spécialiste du domaine. Comme le spécifie Bernard Reybier, pour ce segment : « Aujourd’hui, nous sommes à un niveau de fabricant de luminaires. » Et les gammes se sont diversifiées, du luminaire nomade sur batterie aux collections connectées. Le studio interne a développé une appli et un interrupteur (autrement dit, une télécommande intuitive ultra-simplifiée) pour permettre de gérer, via le Bluetooth, allumage et intensité. Un investissement réel dans ce secteur, si l’on considère la formation transmise aux revendeurs spécialisés et le développement à venir de corners, après l’expérience temporaire à Marseille du concept-store 100% Lighting. Et ces développements ont pu être constatés chez d’autres fabricants comme Maiori qui se sont aussi penchés sur les questions d’autonomie.
L’apport de la led
René Adda, expert en sonorisation et mise en lumière des lieux, souligne que « l’évolution technique a fait exploser la capacité à mettre en lumière et en son les espaces. La miniaturisation de la technologie, le passage aux leds (Light Electroluminescent diods) et autres batteries rechargeables contenant du Lithium, ont permis le développement d’une nouvelle génération de lampes dont Ingo Maurer und Teams, Foscarini et autres ont su développer la technologie en Europe. Lampe et audio se combinent sur le même support, le son et la lumière se rejoignent dans la même lampe. La bougie électronique avec sa flammèche en leds qui vacille fait que plus personne ne dîne dans la pénombre. Le dîner aux chandelles a trouvé sa version moderne. Et cette technologie vient de Chine ou revient de Chine après exportation et copie. Même si la première lampe à incandescence continue de brûler à Chicago, l’obsolescence programmée des luminaires passe d’abord par l’ampoule. Sony fabrique en Chine, Samsung est Chinois et Thomson, marque française qui fabriquait en Chine est devenue chinoise profitant d’une organisation en pyramide tout d’abord tournée vers le client. La technologie leds a changé également vers toujours plus de miniaturisation, allant jusqu’à imiter le fil à incandescence que l’on enveloppe aujourd’hui d’un globe de verre. C’est peut-être dans l’industrie automobile que l’on constate le plus ce renouvellement des leds avec des surlignages des silhouettes des véhicules parfois surprenant dans la nuit comme le logo Peugeot en rétro éclairage sur le flanc de la voiture aux 24h du Mans. Néanmoins, grâce aux leds, la consommation d’électricité, cette fée Electricité, se réduit de 20 ou de 30%. Mais leds et audio doivent être étanches et passer tous les tests de conformité dans des usines gigantesques en Chine (chez SGS), un centre de contrôle suisse qui fait passer aux produits tous les tests de certification à l’international. Les douze normes obligatoires pour pouvoir voyager dans le monde entier sont acquises en deux à trois mois. » Temps long, temps court ?
Aménager durablement son espace sonore
Outre l’utilisation ponctuelle des enceintes nomades, l’aménagement sonore de l’extérieur est encore un secteur qui requiert des compétences techniques importantes, pour peu que l’on souhaite des enceintes fixes. Des sociétés comme Henri qui gèrent de A à Z les installations pour l’intérieur ont cependant élargi leur intervention à l’extérieur. Ces prestations relèvent pour le moment de services très haut de gamme, comme ceux du Cercle Parnasse. Service haut de gamme de Orange, il fête discrètement ses 15 ans avec une clientèle de qualité co-optée, sélectionnée. Le profil des 3000 adhérents : grands voyageurs d’affaires qui vont de la Zone Afrique à la zone Amérique avec coach privés installés en région Rhône Alpes, sur la côte méditerranéenne ou dans les Alpes sur les hauts sommets.
À 37 ans, Younesse Bouzahzah est le responsable des prestations sur mesure Parnasse Sud. Il accompagne les clients sur les transferts des enceintes Bose, Bang Olufsen, Sonos, Origine Acoustics, Architectura Sonora, Bluesound…sous la direction de Xavier Righini, directeur de Parnasse Sud à Mougins. Depuis 2023, le cercle s’est développé avec une agence à Aix (Bouches du Rhône et Vaucluse), Lyon (Ain, Rhône), Annecy (Haute Savoie), Ajaccio et Bastia (Corse). « Pour toute installation, un audit avec diagnostique est nécessaire pour une couverture indoor ou outdoor. L’étude technique est nécessaire pour le câblage des résidences de grande superficie et en fonction du son et du design qu’il souhaite, on lui propose des choses différentes. Des produits qui se marient avec la végétation ou se noient dans la pierre, les rochers, de qualité, souvent anthracite. Pour être totalement indépendant, le client est accompagné à distance. Avec quatre ans de recul, nous constatons que nos installations pérennes, parfois plus coûteuses, satisfont une clientèle classique qui ne tient pas à changer d’installation tous les trois ans. Chez Parnasse, nous vendons avant-tout une relation humaine et notre clientèle touche les Grands Particuliers, notaires, médecins, architectes…cooptés par le bouche-à-oreille. Nos installations s’arrêtent à moins de 1000 mètres. »