Concept
Présentée début juillet, la Polestar Concept BST inscrite dans l'esthétique de la marque, amorce d'ores et déjà un virage sportif.
Petite surprise dans le monde de l'automobile, la Polestar Concept BST semble signer une véritable envolée pour la marque suédoise. Cette dernière avait en effet annoncé les commercialisations des modèles 5 et 6 – un GT et un roadster - courant 2025 présageant d'une année importante pour l'ancienne sous-marque de Volvo. Mais c'était sans compter sur cette dernière révélation. Présente lors du festival de vitesse de Goodwood au Royaume-Uni, la Concept BST « illustre jusqu'où nous pouvons pousser notre marque en termes de performance. C'est une démonstration de la façon dont nous pourrions appliquer la formule BST à notre gamme à l'avenir » note Thomas Ingenlath, PDG de Polestar. Une ambition technique, mais également design pour ce véhicule sportif qui conserve les codes esthétiques de la marque dans une version basse et boostée.
La sportive à la sauce Polestar
Pour son nouveau modèle, la marque est repartie de son modèle 6 en reprenant un profilé quasi similaire et le toit décapotable. Une petite sœur aux détails néanmoins plus agressifs, taillée pour les circuits. Fidèle à l'esthétique Polestar, sobre et linéaire, le Concept BST, proposé dans une finition argentée classique, n'accumule pas les arrêtes et les facettes et priorise une coupe très anglée. Sur sa longueur, le véhicule se contente d'un double renfoncement haut et bas sur la partie centrale et arrière. Un écho mutuel qui affine visuellement la hauteur de la portière et accroît son allure fuselée. De quoi mettre en avant les jantes 22 pouces soulignaient par des freins jaunes. En guise de finition un flocage BST au niveau du bas de caisse et le numéro 6 sur le capot viennent renforcer la sportivité du véhicule.
Une numérotation aussi esthétique qui souligne et surélève deux zones d'aérations contribuant elles aussi à l'allure offensive du modèle. Conçus dans un polymère noir mat, ces éléments rappellent les splitter et les ouïes latérales, attributs synonyme de rapidité et d'élégance. Au centre, enfin, quatre feux se répondent créant un double axe géométrique. De quoi mettre en valeur la finesse des lignes, parmi lesquels les rétroviseurs, quitte à mettre en avant la platitude de l'ensemble.
À l'arrière, l'influence de Polestar résonne tout particulièrement avec un coffre plus long que haut. L'ouverture bordée d'une ligne lumineuse fait également référence au dépouillement commun à tous les modèles. Sportback, la Polestar est surélevée d'un aileron, évocation ultime du sport auto. Fixé sur la partie haute de la voiture, il vient asseoir l'ensemble en évitant la surcharge et en libérant le coffre. De quoi laisser apparent le détail central, originellement tiré du modèle 6, et dont la Concept BST n'est finalement qu'une copie plus graphique et dopée.
Metafore a été crée en septembre 2020 avec son premier espace ouvert rue de la Boétie. Un lieu de 800m2 qui organise des événements inter-entreprises sur mesure et casse les codes des séminaires « classiques ». Une initiative qui se veut à l’écoute des clients, et dont le succès a permis l’ouverture deux nouveaux espaces en juin.
Le concept des lieux Metafore a été imaginé par Romain Magri. Metafore Boétie, premier espace installé dans le 9e arrondissement et monté sur trois étages, est un mélange entre appartement parisien et coworking nouvelle génération. Une offre dont la spécialité est l’organisation d’événements corporate qui n’ont justement rien à voir avec ce qui a pu être vu avant. Une opération sur mesure qui se vit comme une expérience à part entière. Petit-déjeuner, salles de réunion dédiées, déjeuner cuisiné par des chefs… Rien n’est laissé au hasard. « L’idée est de créer un concept qui soit un peu lifestyle, car ce qu’on veut, c’est faire sortir le client du bureau, on ne veut pas que ça soit classique » explique Romain Magri.
Metafore, une idée basée sur 4 piliers
Concernant l’organisation, le concept Metafore est basé sur quatre piliers. Le premier, et sûrement le plus important, est celui de l’Hospitalité, à travers la réponse aux besoins des clients de leur accueil au sein du lieu jusqu’à leur sortie en fin de journée. » C’est une brique très importante. On essaye de fonctionner comme dans un hôtel 5 étoiles, en étant au service du client et en proposant un maximum de sur-mesure » commente Romain Magri.
Le second pilier est la Gastronomie. Chaque lieu est en effet doté d’une cuisine, dont la brigade de la rue de la Boétie est notamment dirigée par le chef Stéphane Laruelle, qui, dans le passé a travaillé dans un restaurant étoilé. En accord avec Romain Magri, les menus sont régulièrement changés et proposent une cuisine variée avec au choix 2 entrées, 3 plats – dont un végétarien et 2 desserts. « Nous essayons de proposer une cuisine qui soit de saison, qui a du goût et qui plaise à un maximum de personnes. On favorise au maximum les circuits courts et on essaye de ne pas cuisiner trop de viande rouge pour limiter notre empreinte carbone.« explique Stéphane Laruelle. Récemment, Johanna Le Pape, cheffe pâtissière championne du monde des arts sucrés, s’est associée à Metafore et signe à présent la carte des desserts.
Le troisième pilier Metafore est celui de la Durabilité. En effet, l’éco-responsabilité et le respect de l’environnement occupent une place importe dans l’image que souhaite construire et renvoyer Metafore. De fait, les espaces sont tous 0 plastique, et les matériaux utilisés pour concevoir les espaces sont les plus locaux possibles. « Nous avons utilisé des moquettes en filets de pêche recyclées et de la peinture en pigment naturels. On essaye de mettre des petites briques là où l’on peut pour être le plus durable possible » témoigne Romain Magri. L’objectif final étant d’obtenir la certification Bcorp.
Enfin, le quatrième et dernier pilier est celui du Design. En créant ces espaces, Romain Magri avait la volonté de proposer des lieux uniques, en ayant des inspirations entre la maison et les boutiques hôtels. Pour les concevoir, ils ont ainsi fait appel au studio d’architectes RMGB, qui n’avait jamais fait de chantier pour le tertiaire avant. « C’était justement intéressant qu’ils n’aient jamais évolué dans ce milieu, car on ne voulait justement pas que le lieu fini ressemble à des bureaux » ajoute Romain Magri. Décoré par du mobilier de Carl Hansen & Son, Cassina ou encore Pierre Paulin, entre autres pièces, Metafore a également lancé un partenariat avec la galerie Amélie Maison d’Art, pour qui ils exposent les œuvres. Toutes mis en vente, ce partenariat est un bon moyen de gagner en visibilité tout en vendant à une nouvelle clientèle.
De fait, le concept Metafore conquit de plus en plus de clients, qui sont nombreux à revenir régulièrement pour organiser de nouveaux événements. En juin, l’entreprise a par ailleurs réussi à soulever 15 millions d’euros de fonds pour son développement, en même temps qu’elle inaugurait ses deux nouveaux espaces, à Vincennes le 9 juin et à Blanche-Liège, le 22 juin. À l’avenir, l’objectif serait de pouvoir s’exporter, en province dans un premier temps, et à l’international ensuite.