
Le Museum Boijmans Van Beuningen de Rotterdam a inauguré “Ugo Rondinonde – Vocabulary of Solitude”, une exposition majeure de l’artiste suisse.
Le Museum Boijmans Van Beuningen de Rotterdam a profité de la Art Rotterdam Week (du 10 au 14 février) pour inaugurer “Ugo Rondinonde – Vocabulary of Solitude”, une exposition majeure de l’artiste suisse (né en 1964) travaillant et vivant à New York. Des œuvres existantes et nouvelles rassemblées au sein d’une grande installation comme un spectre de couleur révélant les facettes diverses de l’existence. Les 1500 m2 d’exposition sont envahis par 45 sculptures de clowns passifs et contemplatifs à taille humaine, chacun dans une posture représentant une activité quotidienne : rêver, dormir, bailler, lire, cuisiner. Chaque visage de clown a été créé selon les morphologies du monde entier : africain, caucasien, asiatique… Le traitement de visages tout en blanc – à l’image d’un Monsieur Loyal – mêlé aux vêtements hyper colorés de chaque clown apporte un effet saisissant de dénonciation de notre société : joyeuse en apparence mais pleine de gravité. À ce travail s’ajoutent des œuvres de 2015 : objets du quotidien et pièces fantaisies (ampoules électriques surdimensionnées, fenêtres, arc-en-ciel…). Reconnu dès 1990, le travail d’Ugo Rondinone s’équilibre entre euphorie et dépression : installations poétiques dans des espaces publics, dessins grandeur nature… De ses signalétiques publicitaires arc-en-ciel aux slogans puissants et dénonciateurs comme Dog days are over (présenté en 1996 au Musée d’art contemporain de Zurich), son travail semble annoncer la fin d’une période de trouble – période qui n’est pas pour autant apaisée. Il est un des artistes plasticiens leaders reconnu mondialement (expositions au Centre Pompidou à Paris, au Louisiana Museum of Modern Art, au Kunsthalle de Vienne et plus récemment au Palais Tokyo à Paris avec une mise en espace des écrits du poètes John Giorno).
Yves Mirande
INFORMATIONS PRATIQUES
Dates
Du 17/02/2016 10:10 au 17/02/2016 14:05
Lieu :




L’exposition au musée Alvar Aalto de Jyväskylä présente des photographies, des dessins, des pièces de mobilier conçues par Aino et Alvar Aalto pour la Sanatorium de Paimio.
Créé pour les patients atteints de la tuberculose (l’une des principales causes de décès chez les jeunes européens au début du 20e siècle), le Sanatorium de Paimio (1929-1933) est l’une des premières réalisations majeures de l’architecte et designer finlandais Alvar Aalto (1898-1976). L’architecture, l’intérieur, l’éclairage et l’environnement sonore ont été conçus pour optimiser le rétablissement et le repos des patients. L’exposition “Paimio Sanatorium – Keeping it modern” du musée Alvar Aalto, à Jyväskylä, en Finlande, présente des photographies, des dessins, des pièces de mobilier conçues par Aino et Alvar Aalto, ainsi que la reconstitution de la chambre d’un patient. En 2014, la Fondation Getty a accordé une subvention au Sanatorium de Paimio dans le cadre du projet “Keeping it modern”, qui vise à préserver le patrimoine architectural moderne. www.alvaraalto.fi
INFORMATIONS PRATIQUES
Dates
Du 12/02/2016 13:55 au 12/02/2016 16:19
Lieu :
Alvar Aallon katu 7, 40600 Jyväskylä, Finlande





Alain Fleischer a invité le designer Ramy Fischler à faire le parallèle entre les domaines du design et de la vidéo à la galerie Michel Rein à Paris.
Alain Fleischer, directeur du Fresnoy (Studio national des arts contemporains), a invité le designer Ramy Fischler à faire le parallèle entre les domaines du design et de la vidéo. L’exposition “L’image éclaire” à la galerie Michel Rein à Paris accueille ses installations “Écran faisceaux” et “Écran flambeaux” , composées d’un écran, d’une vidéo en couleur et d’un éclairage Led. Le design et le cinéma ont comme point commun de raconter une histoire au lecteur, à l’utilisateur. Du mystère et de la surprise se dégagent de l’œuvre “Écran faisceaux”. L’écran est placé au mur comme une applique, les faisceaux et leur projection au mur s’éteignent les uns après les autres et l’on découvre petit à petit qu’un personnage filmé est à l’origine de ses interruptions de lumière. Cinéma et éclairage utilisent aujourd’hui les mêmes technologies : des diodes électroluminescentes. La programmation et le jumelage des appareils sont possibles mais les designers recourent rarement à ce type de rencontre. L’interférence entre les domaines du design et de l’image animée peut créer de nouvelles expériences au quotidien : le luminaire devient à la fois un objet utile pour s’éclairer et un outil narratif qui peut s’adapter au comportement de l’utilisateur. Ramy Fischler a plusieurs fois développé des objets connectés, notamment avec l’objet “Aura” pour Withings. Destiné à la table de chevet, “Aura” enregistre les données du sommeil et adapte son intensité lumineuse et sa production sonore en fonction. Dîplomé de l’ENSCI-les-Ateliers, Ramy Fischler a travaillé pendant 9 ans aux côtés de Patrick Jouin. Il a été lauréat de la Villa Medicis en 2010 et a ouvert le RF studio dès la fin de son année de recherche.
INFORMATIONS PRATIQUES
Dates
Du 12/02/2016 15:46 au 15/02/2016 14:52
Lieu :
42 Rue de Turenne, 75003 Paris, France



Le Pavillon de l’Arsenal présente toutes les propositions des candidats au concours Réinventer Paris. Celles des 22 lauréats, dévoilés le 3 février par Anne Hidalgo, mais aussi
Le Pavillon de l’Arsenalprésente toutes les propositions des candidats au concours Réinventer Paris. Celles des 22 lauréats, dévoilés le 3 février par la maire de Paris Anne Hidalgo, mais aussi celles des 74 finalistes, ainsi que les 358 projets soumis par les équipes non sélectionnées. La scénographie, réalisée par l’agence Peaks architectes, dévoile sur plus de 900 m2 leurs maquettes, perspectives, animations 3D, films, accompagnés d’interviews et de témoignages des experts membres des jurys internationaux. Avec la start-up My Blue Wall, le Pavillon de l’Arsenal a développé un mur interactif pour permettre à plusieurs visiteurs de naviguer simultanément à travers tous les projets, en fonction des sites, des palmarès et d’un abécédaire des innovations. Pour accompagner l’exposition, le Pavillon de l’Arsenal édite un ouvrage réunissant l’ensemble des propositions (disponible dès le 15 février) et prépare un programme de conférences et de rencontres avec les équipes lauréates. Des visites guidées sont organisées tous les samedis à 15h (inscriptions gratuites au 01 42 76 33 97) www.pavillon-arsenal.com
INFORMATIONS PRATIQUES
Dates
Du 09/02/2016 10:31 au 10/02/2016 16:20
Lieu :
21 Boulevard Morland, 75004 Paris, France



L’exposition Lost à la Galerie Thaddaeus Ropac Paris présente les toutes dernières œuvres de l’artiste autrichien Erwin Wurm.
Ce qui est passionnant et fascinant dans le travail d’Erwin Wurm, c’est qu’il prend appui sur la vie quotidienne. Du concombre à la saucisse en passant par les voitures ou les maisons surgonflées, le caractère même des objets qu’il utilise est essentiel à son travail. Ses premières pièces intitulées “Dust pieces“ sont d’ailleurs des sculptures intégrant comme seule composante… la poussière. Ainsi, le “familier“ transparaît dans ses œuvres et inspire au spectateur une appétence immédiate pour son travail. L’exposition Lost à la Galerie Thaddaeus Ropac Paris présente les toutes dernières œuvres de l’artiste autrichien (né en 1954 à Bruck-an-der-Mur). Le spectateur a irrémédiablement envie de les toucher tant la matérialité y joue un rôle essentiel. Wurm réalise des moulages en argile d’objets du quotidien en les sur/sous-dimensionnant ou en les laissant à taille réelle. Il y laisse ensuite son empreinte physique en s’asseyant ou en marchant dessus. Avant finalement de les mouler en bronze. Dans toute l’œuvre de Wurm intervient la question de la « dé-form-ation ». Le spectateur n’a alors qu’une envie c’est de continuer à “déformer” ces pièces. Catharsis d’une époque en mutation. ropac.net Yves Mirande
INFORMATIONS PRATIQUES
Dates
Du 10/02/2016 12:19 au 16/02/2016 14:51
Lieu :
7 Rue Debelleyme, 75003 Paris, France




L’exposition I—X regroupe les créations des dix dernières années du studio Form Us With Love et met en valeur l’utilisation de techniques innovantes de fabrication.
Depuis 2005, le studio suédois Form Us With Love conçoit des pièces aux lignes sculpturales, pour des marques comme IKEA, Muuto, Cappellini, DePadova, Menu, Hem… dont certaines sont de grands succès comme la suspension “Unfold” pour Muuto. L’exposition I—X regroupe les créations des dix dernières années et met en valeur l’utilisation de techniques innovantes de fabrication. La “Plug Lamp” conçue en 2007/2008 pour Ateljé Lyktan comporte une prise électrique en son socle permettant de recharger son ordinateur, son portable, sa tablette… La relation aux fabricants et l’écoute des besoins des utilisateurs, apporte un sens aux créations du studio Form Us With Love et cette exposition résume tout ce qu’ils ont pu apprendre de leurs diverses expériences. En parallèle de l’exposition, le studio Form Us With Love publie le catalogue I—X, en collaboration avec les graphistes du Henrik Nygren Design Studio. Il relate la conception des objets, la passion du design qui anime les différents interlocuteurs d’un projet : les marques, les concepteurs, les designers. Par exemple, Jesper Brodin et Asa Hederberg chez Ikea ou Kristina Byrge chez Muuto ont été amené à partager leur point de vue sur la mise en œuvre des produits.
INFORMATIONS PRATIQUES
Dates
Du 08/02/2016 14:59 au 09/02/2016 12:22
Lieu :
Jakobsgatan 27C, 111 52 Stockholm, Suède






Le CID à Hornu dédie sa dernière exposition “al(l) Projects en aluminium” à toutes les créations en aluminium du designer Michael Young.
Le CID au Grand-Hornu – Centre d’Innovation et de Design – dédie sa dernière exposition “al(l)” à toutes les créations en aluminium du designer Michael Young. Pièces uniques ou en séries, différentes catégories d’objets sont présentées pour mettre en valeur les multiples capacités de ce matériau. Au delà de son intérêt esthétique, l’aluminium a su inspirer le designer britannique pour ses qualités plastiques : flexibilité, légèreté et solidité. Aujourd’hui installé à Hong-Kong, Michael Young a travaillé pour de nombreuses marques internationales : Established & Sons, Emeco, Magis… en travaillant des techniques de fabrication diverses et sophistiquées. Ses recherches autour de l’aluminium se démarquent par leur originalité. L’espace d’exposition du CID est composé de douze niches qui regroupent chacune un projet différent de Michael Young : la collection Lancaster pour Emeco, fabriquée en aluminium poli et chêne, une version de la bicyclette City Speed pour Giant avec son cadre en aluminium, la Chair 4A d’EOQ en pièces détachées, la Hex Collection pour Tittot composée d’une table, d’un évier et d’une étagère… Parallèle à la grand nef, une sélection de pièces historiques et contemporaines construites à partir d’aluminium : des pièces de Jean Prouvé, Charles et Ray Eames, Marcel Breuer, Barber & Osgerby… apportent un point de vue historique et valident l’utilisation de ce matériau.
INFORMATIONS PRATIQUES
Dates
Du 02/02/2016 12:30 au 05/02/2016 16:12
Lieu :
Rue Sainte-Louise 82, 7301 Boussu, Belgique





Du 9 au 13 février 2016 au Stockholmsmässan se tient le Stockholm Furniture & Light Fair, la plus importante exposition de mobiliers et luminaires scandinaves.
Du 9 au 13 février 2016 au Parc des expositions de Stockholm se tient le Stockholm Furniture and Light Fair, la plus importante exposition de mobilier et luminaires scandinaves. Environ 700 entreprises dont 80% scandinaves exposent leurs produits, 40.000 visiteurs sont attendus cette année. Invités d’honneur, les designers britanniques Barber&Osgerby conçoivent l’espace “lounge” à l’entrée de la Foire. L’architecte Andreas Martin-Löf et le chef Fredrik Eriksson aménagent Design Bar, croisement entre lieu d’exposition et grand restaurant. Sous le thème “Nature is back for good!”, la designer suédoise Emma Olbers, la styliste finlandaise Susanna Vento et l’architecte d’intérieur danoise Christine Rudolph aménagent trois espaces tendance. Le nouvel espace Established accueille les designers confirmés, pendant que la Greenhouse, aménagée par Form Us With Love, expose les jeunes marques et designers débutants. L’exposition “Aurora” donne un aperçu de ce qui rend le design scandinave unique et présente des exemples d’architectures suédoises. De nombreuses conversations et débats rythmeront ces cinq jours d’exposition, notamment une rencontre avec le designer britannique Tom Dixon. www.stockholmfurniturelightfair.se
INFORMATIONS PRATIQUES
Dates
Du 05/02/2016 15:25 au 05/02/2016 16:21
Lieu :
Stockholmsmässan, Parkeringsvägen, 125 30 Älvsjö, Suède





La Galerie d’architecture présente la première exposition monographique de l’agence a+ samueldelmas qui compte aujourd’hui une quinzaine d’architectes.
La Galerie d’architecture présente la première exposition monographique de l’agence a+ samueldelmas qui compte aujourd’hui une quinzaine d’architectes. Depuis 2003, les projets réalisés par l’agence se font remarquer par une approche sensible des matières, des textures et une réelle attention portée aux usages : singularité des logements collectifs, douceur des aménagements hospitaliers, projets d’urbanisme vivants… L’hôpital psychiatrique pour enfants de Bures-sur-Yvette, la “Maison de l’Olivier”, est un univers structuré de blanc, de verre et de pierre, qui laisse une belle place à la végétation, à la lumière et à la douceur des textures.
En 2015, l’agence a+ samueldelmas a reçu le prix BigMat International Architecture pour le projet pôle tertiaire médico-social et les aménagements paysagers de Nozay, qui utilisent la matière végétale et minérale du lieu pour asseoir les volumes, ainsi que le prix Barbara Cappochin Architecture Internationale pour le pôle multi-accueil petite enfance d’Asnières-sur-Seine, qui joue avec les trames et les blocs pour créer une architecture diversifiée et ludique, ouverte vers l’extérieur.
a+ comme une bonne note, un nom générique qui évoque une vision optimiste de l’architecture.
INFORMATIONS PRATIQUES
Dates
Du 04/02/2016 10:33 au 04/02/2016 11:09
Lieu :





Au-delà de leur aspect onirique et poétique, les œuvres de l’artiste chinois Ai Weiwei dénoncent la censure dont il a été victime dans son pays natal. Il vit désormais en Allemagne
Au-delà de leur aspect onirique et poétique, les œuvres de l’artiste chinois Ai Weiwei dénoncent la censure dont il a été victime dans son pays natal. Il vit désormais en Allemagne, après avoir récupéré son passeport (confisqué durant quatre ans par les autorités chinoises) en juillet dernier. “Très heureux” de réaliser sa première exposition en France au Bon Marché, il explique ce choix étonnant : “c’est le genre de lieu où j’adore avoir mon travail exposé ; un lieu directement lié à la ville, aux citoyens. Ce n’est pas vraiment un lieu d’art mais il est associé aux tendances, au style de vie… Cela représente un véritable défi pour moi de réaliser des œuvres spécifiquement pour un grand magasin, ce qui m’intéresse d’autant plus”. “Er xi, Air de jeux” réunit de monumentales sculptures sous la verrière du grand magasin, entièrement réalisées à la main selon la technique traditionnelle chinoise du cerf-volant. Les tiges de bambou ont été taillées, courbées et assemblées pour former une structure, ensuite recouverte de papier de soie blanc. Ai Weiwei s’est inspiré des illustrations du Shanhai jing ou Classique des monts et des mers, un ouvrage de mythologie chinoise dont les origines remontent à plus de 2000 ans. En observant attentivement les créations exposées dans les dix vitrines de la rue de Sèvres, on remarque des menottes, des caméras braquées sur l’artiste et … des crabes. Grâce à des panneaux explicatifs, on comprend que ces derniers font référence à l’expression argotique “crabe de rivière”, forgée par les internautes chinois pour désigner la censure.Une photographie qui fait polémique Sculpteur, photographe, architecte, commissaire d’expositions, bloggeur… Ai Weiwei est très présent sur les réseaux sociaux et réalise de nombreux clichés et selfies. Une photographie présentée à l’Indian Art Fair (du 28 au 31 janvier) et publiée dans le journal India Today vient de créer la polémique. Il y met en scène sa propre noyade, en prenant la même pose que le cadavre du petit Aylan, échoué sur une plage turque, dont les images avaient ému le monde entier. L’artiste souhaitait lui rendre hommage, mais son geste divise. Certains le trouvent maladroit et déplacé. Dans une démarche militante, Ai Wewei a également publié des dizaines de photos prises au moment où des familles débarquent de rafiots de fortune sur le sol grec. Début janvier, il avait proposé d’ériger un mémorial en mémoire des personnes mortes dans la Méditerranée.
Astrid Avédissian
INFORMATIONS PRATIQUES
Dates
Du 02/02/2016 10:16 au 13/09/2016 14:32
Lieu :
24 Rue de Sèvres, 75007 Paris, France


